Elra
Elra s'était levé, comme tous les jours à une heure respectable. Il n'aimait décidément pas l'automne, cette saison annonçait le froid et la Place de Poitiers allait se vider de son agitation qu'elle connaissait au printemps et à l'été.
Un jour comme les autres. Passage au Conseil comtal, quelques courriers échangés au bénéfice de la Chancellerie poitevine.
Le Comte de Montaigu tentait de reprendre ses repères. A force de porter les armes au nom du Poitou il en avait oublié les fondamentaux de la diplomatie. Il lui fallait reprendre la main, car le Comte Cyphus lui démontrait sa plus grande confiance pour les affaires extérieures au Comté.
Les journées passaient vite, trop vite, et Elra se voyait déjà à la lumière des bougies et du feu qui crépitait dans l'âtre dans le reflet de la fenêtre de son bureau qui donnait sur la Grand Place de Poitiers.
Il était affairé au courrier d'accréditations des diplomates poitevins. Il était important de faire perdurer le travail et le souffle institué par son prédécesseur, que quelques malentendus avaient semblé les éloigner. Cela ne serait pas durable. Le Comte de Montaigu avait pour objectif de lui prouver sa bonne volonté et de lui démontrer le respect du travail effectué.
Les heures s'écoulaient comme celui du sable dans un sablier...Inexorablement.
Un jour comme les autres, Haverocq fatiguait, il était maintenant minuit passé et il lui faudrait renoncer à ses travaux jusqu'au lendemain, dans l'espoir qu'il ne s'agisse d'un jour plus froid, conséquence toutefois irrémédiable à un climat serein.
Il se leva puis se dirigea vers le salon. Arnaud Pierric, fidèle serviteur, avait décidé de n'aller guère se coucher avant que le maître des lieux ait lui même décidé de s'aliter. Bel exemple de dévouement...Un jour comme les autres.
Elra posa la main sur l'épaule du suivant d'armes presqu'assoupi.
Nozvat Pierric,
Il me semble mon heure pour aller prendre repos et confier ma vie à Aristote le temps de mon sommeil.
Arnaud Pierric se redressa à la phrase prononcée par son maître...Un jour comme les autres.
Nozvat Messire,
Puisse Aristote vous assurer une nuit paisible et réparatrice Votre Grandeur.
Une réplique, une réplique d'un jour comme les autres.
C'est ainsi que l'hôtel de Marigny à Poitiers en le Comté du Poitou s'endormirait ce soir du 7 octobre 1458, ou enfin plutôt à l'aube du 8ème jour d'octobre de l'an 1458.
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Un jour comme les autres. Passage au Conseil comtal, quelques courriers échangés au bénéfice de la Chancellerie poitevine.
Le Comte de Montaigu tentait de reprendre ses repères. A force de porter les armes au nom du Poitou il en avait oublié les fondamentaux de la diplomatie. Il lui fallait reprendre la main, car le Comte Cyphus lui démontrait sa plus grande confiance pour les affaires extérieures au Comté.
Les journées passaient vite, trop vite, et Elra se voyait déjà à la lumière des bougies et du feu qui crépitait dans l'âtre dans le reflet de la fenêtre de son bureau qui donnait sur la Grand Place de Poitiers.
Il était affairé au courrier d'accréditations des diplomates poitevins. Il était important de faire perdurer le travail et le souffle institué par son prédécesseur, que quelques malentendus avaient semblé les éloigner. Cela ne serait pas durable. Le Comte de Montaigu avait pour objectif de lui prouver sa bonne volonté et de lui démontrer le respect du travail effectué.
Les heures s'écoulaient comme celui du sable dans un sablier...Inexorablement.
Un jour comme les autres, Haverocq fatiguait, il était maintenant minuit passé et il lui faudrait renoncer à ses travaux jusqu'au lendemain, dans l'espoir qu'il ne s'agisse d'un jour plus froid, conséquence toutefois irrémédiable à un climat serein.
Il se leva puis se dirigea vers le salon. Arnaud Pierric, fidèle serviteur, avait décidé de n'aller guère se coucher avant que le maître des lieux ait lui même décidé de s'aliter. Bel exemple de dévouement...Un jour comme les autres.
Elra posa la main sur l'épaule du suivant d'armes presqu'assoupi.
Nozvat Pierric,
Il me semble mon heure pour aller prendre repos et confier ma vie à Aristote le temps de mon sommeil.
Arnaud Pierric se redressa à la phrase prononcée par son maître...Un jour comme les autres.
Nozvat Messire,
Puisse Aristote vous assurer une nuit paisible et réparatrice Votre Grandeur.
Une réplique, une réplique d'un jour comme les autres.
C'est ainsi que l'hôtel de Marigny à Poitiers en le Comté du Poitou s'endormirait ce soir du 7 octobre 1458, ou enfin plutôt à l'aube du 8ème jour d'octobre de l'an 1458.
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