[RP] Un jour comme les autres...Presque

Datan arrive en compagnie des gardes et il aperçoit déjà de nombreuses personnes présentes. Descendant de son cheval, son regard cherche un visage connu, mais nul autre détail que les couleurs portées sur les vêtements des hommes d'armes présents. La Comtesse semble arrivée ; l'Epervier imagine sa réaction...

Il pénètre dans le bâtiment, le pas lourd et pénible. Son visage est fermé et sa mâchoire serrée. Il entend des cris. Une femme le croise, le bouscule presque, il ne la reconnait pas.

Quelques pas encore et le spectacle mortuaire apparait.

Aucun doute, c'est bien un assassinat.

Elra...
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Porte-Parole du Poitou - Champion du Poitou - Médaillé du Mérite militaire - Épervier dans l'âme...

Quand est il de l'effroyable? Qu'en est il de l'impensable? L'esprit brouillé Icie sentait des présences sans pour autant savoir qui.
Une main toucha son épaule.

Ma Dame? Ma Dame, je vous en prie................

Son lieutenant?.............on l'aide à se relever

Ma Dame, c'est moi, votre lieutenant................Dame Elegie est partie mais...........la prévôté est là, messire Datan.....

Icie tourna vers lui un regard égaré. Il apparaissait comme en surimpression de la scene morbide de la chambre.

Oui? dit elle faiblement.............oui............il...........il ..........faut prevenir Sarmite, c'est son vassal............son.............ami.........

Elle chercha un bras.......celui de Maeline .........un parfum familier.

Aidez moi, Maeline, je crains que mes jambes ne faiblissent...........
Menez moi à messire Datan et...à un fauteuil.

L'avait elle dit?

Il faut prevenir Sarmite, de suite.............Elegie? où est Elegie? Et mes enfants? Gauvhin, envoyez quelqu'un vers lui et.....

Sa tête s'embroullait, les mots semblaient agites tels de petits cailloux que l'ont fait sauter dans la main

aussi.........Agnes, Nahysse..........
Ohhhhhhhh mon dieuuuuuuuuuu

Oui oui, Dame, un message est dejà parti
La comtesse chancela. Maeline l'a retint de justesse, elle aussi fort émue.
Avec l'aide du lieutenant, ils descendirent au salon et installerent Icie dans un fauteuil.

Le lieutenant s'approcha de l'homme envoyé par la prévôté

Messire Datan, Sa Grandeur souhaite vous parler.........mais allez y doucement, elle est tres choquée ajouta t il tout bas
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Famille en deuil d'un ami très cher à notre coeur. Que la paix soit avec toi Elra.

L'insulte HRP ne passera pas!! Qu'on se le dise!!

Choquée... On le serait à moi. Rien ne sera épargné à la Comtesse depuis quelques temps... La perte d'un de ses plus proches amis...
Datan prend une inspiration profonde, ferme ses yeux rougis et avance doucement.

Il pénètre dans le salon et voit immédiatement la Comtesse, écroulée dans un fauteuil, l'oeil perdu. Il hésite, puis finalement s'approche d'elle. Peut importe la mission du Comte, les gardes sécurisent déjà les lieux en attendant la prévôté. Sa canne à la main, devenue presque inutile maintenant, l'aide finalement à s'agenouiller à ses côtés. Il prend doucement sa main et y effleure un baiser.

Comtesse... Mon amie... Nous ferons tout pour que cet acte odieux soit durement puni. Voulez-vous un peu d'eau ?

Puis, doucement il fait signe à ses gens.
Ses mains si chaudes habituellement sont glacées et ont du mal à réchauffer celles de la Comtesse. Si prompt habituellement à s'exprimer, à répondre aux attaques ou simplement à donner son avis, l'Epervier ne sait plus quoi dire, plus quoi faire.
Habituellement...

Rien ne sera plus pareil en ce jour terrible...
En ce jour bien loin d'être un jour comme les autres...
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Sent la main plus qu'elle ne la voit. Icie tourne vers Datan un regard plein de détresse.

Comment est ce possible............qui.............mais qui..............

Hésite et boit le verre qu'on lui offre
Lui si..............si noble. Il faudra faire attention .......il y a peutêtre des indices.......pas le vol.............non..........il ne m'apparait pas. Il aimait à vivre modestement mais...........les chandeliers en argent, tout ça.............

Parler lui faisait du bien, denouait un peu le noeud de sa gorge.

Avez vous vu Datan? ce.........cet............horrible mot?
"Cadeau d'Anjou"
Je n'ai pas vraiment regardé.......sa voix fléchit. Pas vraiment regardé en effet. Elle n'avait vu que le sang, le visage exangue et l'horrible fente qui séparait presque la tête du corps.
C'est une belle écriture.......pas celle d'un rustre..............
Qu'est ce que cela veut dire?

Soupire
Des ennemis, il en avait c'est certain, surtout depuis..............Icie ne put continuer. Trop, c'etait trop cela.

Icie secoua la tête faiblement, se tamponna les yeux de son mouchoir trempé de larmes
Mais de là à...............tout de même.......

C'est ArnaudPierric qui a glissé une envellope sous notre porte.
Je n'y ai pas cru Datan..........non..............Quand à Arnaudpierric, Elra avait du prendre ses dispositions au cas où..........et lui permettre de s'installer ailleurs....Je n'ai que son testament là.

J'ai ouï mais peut être ai je mal compris, que la prévôté était deja prevenue? Est ce vrai? Comment êtes vous là?
Mais merci Datan
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L'insulte HRP ne passera pas!! Qu'on se le dise!!

Le messager d'icie avait fini par partir, laissant derrière lui un homme statufié par la nouvelle .

Sarmite ne voyait plus rien, n'entendait plus rien, le temps s'était suspendu et sa tête résonnait encore des mots prononcés...le comte Elra assassiné !

Ca tournait en boucle et aucune autre pensée ne semblait pouvoir remplacer celle là.

Elra....assassiné, Elra....assassiné, Elra ...assassiné...

Ce fut Philémon qui vint rompre la macabre mécanique mentale de son maitre et parvint à le faire asseoir dans un fauteuil.

Mais hèbété et hagard, le Manchot ne parvenait toujours pas à parler. Il secouait parfois la tête comme pour chasser une mouche ou pour refuser la tragédie .

Un monde sans Elra ? il y avait comme une impossibilité, une incongruité lithique.

Ce ne fut que beaucoup plus tard que la maisonnée se figea en entendant le cri atrocement désespéré du seigneur .
Cette fois ci , personne n'eut le courage de passer la porte ; le Cri avait été si perçant quune telle peine pouvait peut être vous embrocher.

Nul ne vit Sarmite de plusieurs heures et ce fut bien là seule chose heureuse dans cette demeure affligée.
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Adieu Elra, mes yeux n'ont pas assez de larmes pour toute la peine que j'ai de ta perte.

Datan parle doucement, d'une voix chaude. Il se refuse à brusquer les choses devant la Comtesse.
Le Vicomte Jehan est passé tôt ce matin et a aussitôt fait prévenir la prévôté. J'ai ainsi été prévenu moi-même peu de temps après le Comte. Je suis venu ici tout de suite afin de le tenir informé de la suite des évènements...

Il déglutit.
Ma chère amie, souhaitez-vous que je fasse quelque chose ? Avez-vous besoin que je m'occupe de prendre contact avec ses autres proches ?
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Datan leva la tête à l'arrivé du jeune Gauvhin. Il se rendit compte d'ailleurs que ce jeune homme avait une prestance naturelle digne de sa famille. Son visage était empli de tristesse et d'étonnement.

Datan se recula d'un pas pour laisser le jeune homme s'approcher de la Comtesse.
C'est malheureusement bien vrai Gauvhin, nous en sommes tous accablés. Je vais d'ailleurs voir ce que fait la prévôté, l'enquête ne doit pas trainer.

Datan salua la Comtesse, promettant de ne point trop traîner, et sortit de la pièce pour rejoindre l'étage. Il reconnut les gens laissés par le Vicomte Jehan et s'arrêta net à l'entrée de la pièce. Son regard perçant se posa sur chaque objet de la pièce. Mais arrivé devant la dépouille d'Elra, son coeur se serra... et la colère monta en lui...
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Son fils............Elle leva les yeux vers lui. Aujourd'hui ce serait au fils de soutenir sa mère, de la guider.

Gauvhin, mon fils, nous voilà orphelins en quelque sorte.........

Elle s'appuya sur son bras.

Il est inutile de rester ici, nous ne ferions que gêner l'enquête. Raccompagnez moi à l'hôtel de la famille Gauvhin. J'ai...........nous allons organiser une réunion avec sa famille pour les obsèques et puis..la lecture de son testament.

Elle regarda vers l'étage comme déchirée de devoir le laisser là haut, seul.

Nous le veillerons en la chapelle du château du Poitou.

Icie pressa le bras de Gauvhin sachant combien le choc était grand pour lui aussi.

Maeline, restez et veillez à ce qu'il fut traiter dignement lorsque la prévôté aura fait son travail. Je vous envoie des gens pour..............sa voix se cassa, attendit et repris.............pour sa toilette et..............ses habits de cérémonie, ceux qu'ils aimaient tant, brodés de ses armes et.............tachez de cacher...............enfin..........vous voyez...........un foulard de soie ou............

Icie ne put continuer

Ne vous inquiétez pas Votre Grandeur, nous ferons ce qui doit être fait.

La comtesse inclina la tête

Allons, mon fils, nous avons nombres de taches à accomplir pour honorer notre ami
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L'insulte HRP ne passera pas!! Qu'on se le dise!!

[Château de Poitiers, couloirs de la Prévoté ... Quelques heures plus tard]

L'annonce que lui avait fait Jehan l'avait laissé tout simplement sans voix. Elle avait eu besoin de quelques minutes pour que les mots fassent route jusque son cerveau.

Le Comte Elra assassiné ...

Par qui ? Pourquoi ? Tout restait à savoir.

Elle aurait aimé, pour cet homme, se charger elle même de chercher à déméler les fils de cette sombre histoire. Hélas, ses journées ne comptaient pas plus de 24 heures ...
Elle se voyait donc obligée de nommer l'un des Lieutenants pour la remplacer.

Après quelques réfléxions, elle prend la plume et rédige un mot pour le Lieutenant de Thouars.



Et hop, un piaf pour faire porter le mot le plus vite possible.
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Mon chez moi

[Chateau de Poitiers ...bureau du lieutenant]

Le lieutenant Sophie Garion avait reçu un piaf de la part du prévôt Allydou. Elle le lu attentivement. Sophie est chargée de l'enquête sur l'assissanat du Comte Elra. Elle se rend directement sur place en montant sur son cheval Bayard et se rend au galop à la demeure de Montaigu.

[A la demeure de Sa Grandeur de Montaigu quelques heures plus tard]

Sophie arrive près de la demeure avec son fidèle compagnon, débarque et l' attache à un arbre. Elle caresse son museau tendrement lui faisant signe de l'attendre.

Elle rentre dans la demeure et aperçoit Messire Datan la mine attristé.

-Bonsoir Datan...je suis chargée de l'enquête par la prévôté si vous pouviez me conduire où est le corps du Comte Elra que je constate les faits...Je viens de voir partir la Comtesse Icie avec son garçon. Elle m'a dit que Maeline serait là pour s'occuper de lui. Quelle triste nouvelle n'est-ce-pas. Un si grand homme....

Sophie était encore toute retournée et attendait qu'on lui montre le chemin lorsqu'elle vît l'escalier elle se précipita pour monter les marches. Elle vît Maeline.

-Bonsoir dame...je suis le lieutenant Sophie Garion , police de Thouars. Voici le corps je présume. ARF Quel horreur!!! Je n'en revient pas mais qui diable à pu faire une chose aussi atroce?

Sophie s'empressa de recouvrir le corps d'un drap et sortit aussitôt de la pièce en sanglot malgré son grade de lieutenant , le Comte Elra était un ami à elle . Sophie était atrophiée de le voir ainsi. Elle alla rejoindre Datan.

-Mon cher il faudra faire amener le corps et prendre les dispositions qui s'impose pour le service et l'enterrement. Il est clair qu'il a été égorgé...

Sophie parlait avec une boule dans la gorge...les yeux remplit de larmes.
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[Hotel de Marigny]

Elegie sécha ses larmes et couvrit ses sanglots d'un masque. Elle entra à nouveau dans l'Hôtel de son oncle et monta les marches menant à la porte de la chambre du Comte doucement. Un garde à l'entrée tentât de lui barrer le passage.


Damoiselle !! interdiction de passer !!

Ah !!!!!!!!!!!! ????????????? et bien à Balsac nul ne résiste !

Je vais voir mon oncle ! foi d'Elegie ! et tuez moi si vous voulez m'en empêcher !

Plus doucement .. je vous donne ma parole d'honneur que je ne toucherai à rien, accompagnez moi si vous le désirez .. je ne reste que quelques instants .. il le faut !! je le dois ..


Saisissant fermement le bras du garde qui montait la garde devant la chambre mortuaire, la jeune fille pénétra dans la chambre à nouveau..

S'approchant du lit, elle n'osa toucher quoique ce soit.. avec cette furieuse envie de prendre la main de son oncle contre sa joue.. mais se l'interdit. Elle regarda ce visage aimé et la plaie béante à la base de son cou. Le message déposé .. elle observa tout et trouva curieux que son oncle ait un air si apaisé en cette heure où il a dû trouver la mort.

Approchant un peu sa tète du lit mortuaire, elle murmura doucement

mon oncle.. je ne vous l'ai jamais dit .. mais .. je vous aimais .. fort .. aussi fort qu'on puisse aimer un père, un mécène, un mentor .. et là .. vous êtes parti trop tôt .. trop tôt pour le cœur fragile que je suis .. que vais je devenir sans vous ? sans vos conseils , sans nos conversations .. je suis perdue ici moi ... en dehors de vous .. je suis perdue ici .. je ne sais pas ce que j'y fais .. peut être vaut il mieux que je parte .. vous savez les Penthievre sont mal vus ici .. avec vous tout était possible.. sans vous .. je ne sais plus .. je suis orpheline ce soir .. à nouveau ..

Je ne crois pas à ce message qu'on a vindicativement mis sur vous.. mais je vous sens sourire par delà ce monde.. c'est le ponant qui est en cause n'est ce pas ? dites moi !! répondez moi !!

La jeune fille approchait son oreille de la bouche ensanglantée de son oncle quand le garde lança un tssss !!!!

Se retirant un peu, elle regarda l'homme de faction à son tour et sourit tristement.

Je sais bien qu'il ne peut me parler .. il est allé rejoindre le monde des saints ..

Se relevant lentement, elle remercia l'homme de faction et lui montrant un doigt en travers de sa bouche comme pour lui faire savoir que sa visite devait rester secrète, s'enfuit au plus vite de l'endroit, évitant toute rencontre, les larmes ruisselant sur sa face.
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[img] en deuil ...

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[Poitiers quelques jours après]

Vêtu de sombre de pied en cape, Sarmite sorti de chez lui le teint pale et le dos vouté.
Il monta dans le carrosse aux armes Plantagenet qui devait le conduire à l'Hotel particulier.

La requète d'Icie lui avait été remise la veille au soir alors que le seigneur rentrait de lachapelle ardente où il avait prié devant la dépouille de son ami.
Il n'entrait plus que très rarement au Chateau mais il avait suivi la foule des gens à la mine triste et s'était recueillit avec eux.
Il n"avait pas revu grand monde depuis la tragédie et encore moins parlé.

Maintenant, le carrosse l'emmenait vers ses amis et il savait que cela lui mettrait un peu de baume au coeur.

Il gravit lentement les marches conduisant au perron, tout semblait s'être ralenti pour le Manchot en velours froid ; il demanda au majordome de prévenir de son arrivée.

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Adieu Elra, mes yeux n'ont pas assez de larmes pour toute la peine que j'ai de ta perte.

[Hôtel Plantagenêt - Poitiers]

L'hôtel portait comme une chape le silence, à peine les pleurs du petit Eldric ou les rires de sa soeur, arrivaient ils à ramener un peu de vie.
Il le fallait pourtant.

Nahysse tirait sa mère par la manche pour lui montrer sa derniere trouvaille ou lui imiter son maître de grec, dont elle se moquait discretement. La comtesse souriait............mais son esprit avait de la peine à se détacher de celui qui s'en était aller.

Distraitement elle éparpilla les parchemins sur la table.

Dame, messire Sarmite est arrivé

Faites le entrer, bien sur et dame Elegie ne saurai tarder. Guidez la à nous de son arrivée. Prevenez mon fils, il doit être dans ses appartements, qu'il nous rejoigne. Merci

Icie lissa sa robe noire, par reflexe, et attendit Sarmite avec appréhension. Le choc avait du être terrible pour lui aussi. Dans quel état allait elle le trouver?
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Famille en deuil d'un ami très cher à notre coeur. Que la paix soit avec toi Elra.

L'insulte HRP ne passera pas!! Qu'on se le dise!!