Blanche_
Résumé : Après une énième dispute, Attila Caligula d'Ysengrin, Vicomte et Baron français, a décidé de repartir sur les routes, et de laisser sa promise en Bretagne.
Désespérée, et surtout un peu vexée, Blanche a décidé que puisque c'était ça, pour l'emmerder lui, elle y ferait un truc pas cool. Se suicider, par exemple.
Manqué, car grâce à Aliéniore, Milouse, Riwan, et Bourgogne, la baronne n'est pas morte. Mais pour une raison mystérieuse et inconnue, elle ne peut plus se réveiller, et semble condamnée à dormir jusqu'à la mort.
Désespérée, et surtout un peu vexée, Blanche a décidé que puisque c'était ça, pour l'emmerder lui, elle y ferait un truc pas cool. Se suicider, par exemple.
Manqué, car grâce à Aliéniore, Milouse, Riwan, et Bourgogne, la baronne n'est pas morte. Mais pour une raison mystérieuse et inconnue, elle ne peut plus se réveiller, et semble condamnée à dormir jusqu'à la mort.
Pannecé, au petit matin. L'automne était une saison belle et chaude, qui n'existe qu'au bord de la mer. Ou contre le souffle tiède du centre de la terre.
Au milieu de couvertures et de linges qui l'entouraient, Blanche dormait. De temps en temps, les orbites s'agitaient, se mouvaient dans tous les sens, les doigts aussi trépignaient, mais c'était si faible, et si soudain, que personne n'aurait rien pu voir. C'était quand elle voyait dans ses songes des visages connus, blonds et aimés, qui voguaient sur les flots jusqu'au bout du monde.
Gaude avait pris sa main comme elle revenait de Brocéliande, ces doigts si froids et fins entre ceux, gros et mous, d'une intendante désolée. Sa baronne mourrait, elle en était sûre.
Quoique au voile pâle et froid de la mort sur elle, quand on l'avait trouvée au lac [voir le rp ici] s'était substitué une douce chaleur signe d'un bien être un peu paradoxal.
Forcément, Blanche rêvait. Elle était là où les cartes se finissent, dans un autre monde, avec des lapins en redingote et des flamands roses qui jouent au croquet. Elle n'y voyait plus personne pour la troubler, ses maux s'étaient envolés. Tout le monde, il est beau, aurait elle pu dire. Tout le monde, il m'aime. Mais moi, je n'aime que toi !
Enfin.
Il faut faire quelque chose ! fit l'intendante en rompant le silence. Quelqu'un doit bien savoir quoi faire ! On va pas la laisser dormir plus longtemps, c'est pas aristotélicien !
Alors ils l'avaient secouée.
Blanche dormait encore.
Ils avaient fait venir musiciens et troubadours dans la chambre.
Elle dormait toujours.
Aux multiples essais, claclaques, cris, lamentations et prières, Blanche avait répondu par un sourire ravi, de celle qui dort toujours.
Il faut faire quelque chose ! redit quelqu'un.
Alors on alla placarder une affiche à Pannecé, le matin suivant. Celui d'après, le crieur avait gagné Rennes, et il marcha ainsi, une semaine durant, sur toutes les places de toutes les villes de Bretagne pour promettre récompense à qui saura, osera, trouvera la miraculeuse façon de réveiller l'hermine de Bretagne.
_________________
Riches, tenez bon !