Cassian_darlezac
Accompagnement musical
Comme toute personne normalement constituée il y a des tas de chose que l'intrépide morpion n'aime pas. A commencé par les chochottes en passant par les ploucs de mauvaise éducation, les morues de la Duchesse, les pustules qui embêtent Oncle Snell, le faisan mal faisandé, la mauvaise vinasse des étrangers non Bourguignons, j'en passe et des meilleurs... Par exemple, il n'aime pas non plus les bouseux qui se plaignent de leur condition, les pouilleuses qui se donnent des airs de reine, qu'un bébé pervers lorgne sur sa soeur Alycianne, les nourrices qui osent donner de la gougoutte devant lui tellement que ça fait rougir, avoir mal au ventre, les pousser d'hormones adolescentes qui lui font des réactions bizarres dans les braies, les bavouilleuses qui osent renchérir sur Papa et parrain, les donzelles qui veulent acheter Papa et comble du summum du pire les nobles bonnes femmes qui intéressent assez son Père pour qu'il mise sur leur trogne alors qu'elle ne sont pas inscrites, faisant ainsi de la trahison à Maman*.
Première cible : la bavouilleuse. Intrépide freluquet qui fend follement et fièrement la foule frivole et foisonnante à la recherche du petit truc blond et rose qu'il a entendu brailler quelques instant auparavant. Lui revient alors à l'esprit un odieux souvenir, alors qu'il est emporté par la foule qui le traîne et l'entraîne. Réminiscence de leur arrivée avec Maman à Cauvisson cet été.
Il revoit cette journée de fête et de délire
Où suffoquant sous le soleil et sous la joie,
Elle a tout gâché comme un cris parmi les rires,
Une mamelle volumineuse entre ses doigts.
Prenant la parole avec sa voix fluette,
Elle l'avait regardé comme un paria,
Quand elle s'exclama il en demeurait bête,
D'un « mam' pa bô ! » la bavouilleuse le qualifia.
Il ne lui faut guère de temps pour retrouver la morveuse chevauchant sa nourrice. C'est d'un sourire qu'il la salue alors qu'en son fort intérieur il crie encore vengeance. « Bien du bonjour chère Yoyolanda ageu ageu, gouzi gouzi... » Persuadé d'avoir affaire à un spécimen relativement attardé de sale pisseuse criarde le môme a en effet pris l'habitude d'insérer quelques onomatopées appropriées quand il s'adresse à la fille de son pair-rin. « Aussi j'espère que tu vas bien pouillou-pouillou-pouillou ? J'ai vu que tu voulais acheter ton Papa, aussi je n'y vois guère d'inconvénient mais il se trouve que je comptais le faire aussi. Je te propose donc du marché ! Je te laisse acheter ton Papa et en échange tu dois dire à tout le monde que je suis fichtrement plus beau que Naimbaud et je t'offrirai même une soirée en ma compagnie en t'achetant à mon tour ! Une soirée avec le plus mignon des mignons ça ne se refuse pas. Alors t'en pense quoi guili-guili tsoin-tsoin ? » Certes le tsoin-tsoin n'est pas des plus approprié mais bon il arrive un moment ou même les meilleurs d'entre nous manque d'imagination, tel était le cas de l'intrépide à ce moment là.
Voilà donc le gamin qui se retourne afin de faire face à Della, pas besoin de laisser le temps à la pisseuse de réfléchir sinon les enchères seront déjà fini avant qu'elle n'ai pris décision. Du moins est-ce là la pensées qui traverse l'esprit atrophié de notre protagoniste.
« Je mets 10 écus sur Yolanda Isabelle, la fille de mon parrain. Je sais elle est pas dans les enchères mais elle est d'accord et ça fera de l'argent en plus pour la Bourgogne. Et aussi je mets 150 écus sur sa grâce "Bréâtrice de Castelmourru" ! »
Au gamin d'esquisser un sourire, la Duchesse ne manquait guère de classe, à peu de chose près elle te ressemble Maman, c'était une amie à toi je crois d'ailleurs ? Regarde comme je protège bien l'honneur de Papa, au moins s'il passe la soirée avec l'autre bonne femme il ne risque pas de ternir ton honneur. Un demi sourire est alors adressé au cieux avant que le gamin précise dans un regard plein de manséutude toute feinte à l'adresse de la Corléone.
« Je laisse Papa à la Dame par contre, me l'abimez juste pas trop ! »
*Quand Cassian pense à "Maman", il s'agit d'Aleanore Jagellon Alterac décédée il y a peu (RP "J'irai cracher sur vos tombes", forum secondaire) qui fut un temps la promise d'Eusaias.
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Comme toute personne normalement constituée il y a des tas de chose que l'intrépide morpion n'aime pas. A commencé par les chochottes en passant par les ploucs de mauvaise éducation, les morues de la Duchesse, les pustules qui embêtent Oncle Snell, le faisan mal faisandé, la mauvaise vinasse des étrangers non Bourguignons, j'en passe et des meilleurs... Par exemple, il n'aime pas non plus les bouseux qui se plaignent de leur condition, les pouilleuses qui se donnent des airs de reine, qu'un bébé pervers lorgne sur sa soeur Alycianne, les nourrices qui osent donner de la gougoutte devant lui tellement que ça fait rougir, avoir mal au ventre, les pousser d'hormones adolescentes qui lui font des réactions bizarres dans les braies, les bavouilleuses qui osent renchérir sur Papa et parrain, les donzelles qui veulent acheter Papa et comble du summum du pire les nobles bonnes femmes qui intéressent assez son Père pour qu'il mise sur leur trogne alors qu'elle ne sont pas inscrites, faisant ainsi de la trahison à Maman*.
Première cible : la bavouilleuse. Intrépide freluquet qui fend follement et fièrement la foule frivole et foisonnante à la recherche du petit truc blond et rose qu'il a entendu brailler quelques instant auparavant. Lui revient alors à l'esprit un odieux souvenir, alors qu'il est emporté par la foule qui le traîne et l'entraîne. Réminiscence de leur arrivée avec Maman à Cauvisson cet été.
Il revoit cette journée de fête et de délire
Où suffoquant sous le soleil et sous la joie,
Elle a tout gâché comme un cris parmi les rires,
Une mamelle volumineuse entre ses doigts.
Prenant la parole avec sa voix fluette,
Elle l'avait regardé comme un paria,
Quand elle s'exclama il en demeurait bête,
D'un « mam' pa bô ! » la bavouilleuse le qualifia.
Il ne lui faut guère de temps pour retrouver la morveuse chevauchant sa nourrice. C'est d'un sourire qu'il la salue alors qu'en son fort intérieur il crie encore vengeance. « Bien du bonjour chère Yoyolanda ageu ageu, gouzi gouzi... » Persuadé d'avoir affaire à un spécimen relativement attardé de sale pisseuse criarde le môme a en effet pris l'habitude d'insérer quelques onomatopées appropriées quand il s'adresse à la fille de son pair-rin. « Aussi j'espère que tu vas bien pouillou-pouillou-pouillou ? J'ai vu que tu voulais acheter ton Papa, aussi je n'y vois guère d'inconvénient mais il se trouve que je comptais le faire aussi. Je te propose donc du marché ! Je te laisse acheter ton Papa et en échange tu dois dire à tout le monde que je suis fichtrement plus beau que Naimbaud et je t'offrirai même une soirée en ma compagnie en t'achetant à mon tour ! Une soirée avec le plus mignon des mignons ça ne se refuse pas. Alors t'en pense quoi guili-guili tsoin-tsoin ? » Certes le tsoin-tsoin n'est pas des plus approprié mais bon il arrive un moment ou même les meilleurs d'entre nous manque d'imagination, tel était le cas de l'intrépide à ce moment là.
Voilà donc le gamin qui se retourne afin de faire face à Della, pas besoin de laisser le temps à la pisseuse de réfléchir sinon les enchères seront déjà fini avant qu'elle n'ai pris décision. Du moins est-ce là la pensées qui traverse l'esprit atrophié de notre protagoniste.
« Je mets 10 écus sur Yolanda Isabelle, la fille de mon parrain. Je sais elle est pas dans les enchères mais elle est d'accord et ça fera de l'argent en plus pour la Bourgogne. Et aussi je mets 150 écus sur sa grâce "Bréâtrice de Castelmourru" ! »
Au gamin d'esquisser un sourire, la Duchesse ne manquait guère de classe, à peu de chose près elle te ressemble Maman, c'était une amie à toi je crois d'ailleurs ? Regarde comme je protège bien l'honneur de Papa, au moins s'il passe la soirée avec l'autre bonne femme il ne risque pas de ternir ton honneur. Un demi sourire est alors adressé au cieux avant que le gamin précise dans un regard plein de manséutude toute feinte à l'adresse de la Corléone.
« Je laisse Papa à la Dame par contre, me l'abimez juste pas trop ! »
*Quand Cassian pense à "Maman", il s'agit d'Aleanore Jagellon Alterac décédée il y a peu (RP "J'irai cracher sur vos tombes", forum secondaire) qui fut un temps la promise d'Eusaias.
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