Icyblue
[RP privé. Pour toute remarque, question ou demande pour intervenir, me contacter par MP, merci.]
Les lueurs purpurines de l'aube enveloppaient la campagne environnante ce matin-là. Aux premières loges pour voir cet étonnant phénomène, Isidore se promenait d'un pas nonchalant dans le parc, profitant des premiers rayons du soleil, se laissant guider par le bruissement des feuilles dans les arbres. Le silence des hommes est apaisant et l'isolement est un privilège qu'Isidore profitait pleinement de temps en temps. Il n'avait pas à aller très loin, la demeure étant bien vide depuis quelques années.
Remontant les allées jusqu'au perron de la bâtisse principale, le Vicomte vit au loin les premiers paysans s'affairer pour aller travailler la terre. Le temps était aux semailles des graines de blé et d'orge et à la dispersion du fumier dans les champs. Isidore pouvait compter sur une production abondante des terres du domaine de Meillant pour subvenir aux besoins des gens qui y vivent et assurer des revenus réguliers à sa Maison. Les réserves n'étaient jamais venus à manquer depuis plusieurs années maintenant, mais la hantise de se retrouver en situation de pénurie n'avait jamais réellement quittée Isidore...
Déposant négligemment son mantel sur le dossier d'un fauteuil qui se trouvait dans l'entrée, il monta rapidement les quelques marches qui le séparaient de ses appartements privés. Poussant la porte de son cabinet personnel avec précipitation, il fit s'envoler quelques papiers qui étaient disposés sur son bureau. Lorsqu'il se baissa pour les ramasser, il reconnut un pli qu'il avait reçut quelques jours auparavant. Il relut la lettre, l'air soucieux...
Les lueurs purpurines de l'aube enveloppaient la campagne environnante ce matin-là. Aux premières loges pour voir cet étonnant phénomène, Isidore se promenait d'un pas nonchalant dans le parc, profitant des premiers rayons du soleil, se laissant guider par le bruissement des feuilles dans les arbres. Le silence des hommes est apaisant et l'isolement est un privilège qu'Isidore profitait pleinement de temps en temps. Il n'avait pas à aller très loin, la demeure étant bien vide depuis quelques années.
Remontant les allées jusqu'au perron de la bâtisse principale, le Vicomte vit au loin les premiers paysans s'affairer pour aller travailler la terre. Le temps était aux semailles des graines de blé et d'orge et à la dispersion du fumier dans les champs. Isidore pouvait compter sur une production abondante des terres du domaine de Meillant pour subvenir aux besoins des gens qui y vivent et assurer des revenus réguliers à sa Maison. Les réserves n'étaient jamais venus à manquer depuis plusieurs années maintenant, mais la hantise de se retrouver en situation de pénurie n'avait jamais réellement quittée Isidore...
Déposant négligemment son mantel sur le dossier d'un fauteuil qui se trouvait dans l'entrée, il monta rapidement les quelques marches qui le séparaient de ses appartements privés. Poussant la porte de son cabinet personnel avec précipitation, il fit s'envoler quelques papiers qui étaient disposés sur son bureau. Lorsqu'il se baissa pour les ramasser, il reconnut un pli qu'il avait reçut quelques jours auparavant. Il relut la lettre, l'air soucieux...
Citation:
Nous Pandorha de Hennfield de Noldor, Duchesse de Louhans
Vous Isidore Bluette Vicomte de Meillant et de Jussy-Champagne
Nous vous écrivons car nous avons été offensé par un de vos valets. En effet un d'eux s'est permis de nous insulter de femme ronde. Je vous préviens que cela ne se passera pas comme ça, je vais venir jusqu'à votre domaine afin de demander réparation pour cette insulte. Veuillez pensez dès maintenant à la punition que recevra votre valet.
Cordialement,
Pandorha.
Vous Isidore Bluette Vicomte de Meillant et de Jussy-Champagne
Nous vous écrivons car nous avons été offensé par un de vos valets. En effet un d'eux s'est permis de nous insulter de femme ronde. Je vous préviens que cela ne se passera pas comme ça, je vais venir jusqu'à votre domaine afin de demander réparation pour cette insulte. Veuillez pensez dès maintenant à la punition que recevra votre valet.
Cordialement,
Pandorha.
Il n'avait pas encore pris le temps de s'occuper sérieusement de cette affaire, attentif à d'autres sujets, et l'avait finalement oubliée. Il espérait inconsciemment à une erreur de la part de la Duchesse. Après tout, cela faisait plusieurs jours que cette missive était arrivée et il n'avait point reçu de nouvelles ou de visite de la Duchesse de Louhans. Il l'avait croisée pour la première fois il y a quelques semaines, à l'assemblée de la noblesse et au conseil municipal de Châteauroux et ce différent n'était pas la manière la plus adroite pour faire plus ample connaissance. Il prendrait le temps de lui répondre aujourd'hui. Il s'agissait peut être tout simplement d'un quiproquo.
Le Vicomte fit appeler Arnaut, l'un de ses plus fidèles valets et avant tout ami. Il lui demanda d'enquêter en douceur sur cette histoire, au cas où celle-ci se révèlerait exacte...
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