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[RP] Intrigue au domaine de Meillant

Icyblue
[RP privé. Pour toute remarque, question ou demande pour intervenir, me contacter par MP, merci.]

Les lueurs purpurines de l'aube enveloppaient la campagne environnante ce matin-là. Aux premières loges pour voir cet étonnant phénomène, Isidore se promenait d'un pas nonchalant dans le parc, profitant des premiers rayons du soleil, se laissant guider par le bruissement des feuilles dans les arbres. Le silence des hommes est apaisant et l'isolement est un privilège qu'Isidore profitait pleinement de temps en temps. Il n'avait pas à aller très loin, la demeure étant bien vide depuis quelques années.

Remontant les allées jusqu'au perron de la bâtisse principale, le Vicomte vit au loin les premiers paysans s'affairer pour aller travailler la terre. Le temps était aux semailles des graines de blé et d'orge et à la dispersion du fumier dans les champs. Isidore pouvait compter sur une production abondante des terres du domaine de Meillant pour subvenir aux besoins des gens qui y vivent et assurer des revenus réguliers à sa Maison. Les réserves n'étaient jamais venus à manquer depuis plusieurs années maintenant, mais la hantise de se retrouver en situation de pénurie n'avait jamais réellement quittée Isidore...

Déposant négligemment son mantel sur le dossier d'un fauteuil qui se trouvait dans l'entrée, il monta rapidement les quelques marches qui le séparaient de ses appartements privés. Poussant la porte de son cabinet personnel avec précipitation, il fit s'envoler quelques papiers qui étaient disposés sur son bureau. Lorsqu'il se baissa pour les ramasser, il reconnut un pli qu'il avait reçut quelques jours auparavant. Il relut la lettre, l'air soucieux...


Citation:
Nous Pandorha de Hennfield de Noldor, Duchesse de Louhans
Vous Isidore Bluette Vicomte de Meillant et de Jussy-Champagne

Nous vous écrivons car nous avons été offensé par un de vos valets. En effet un d'eux s'est permis de nous insulter de femme ronde. Je vous préviens que cela ne se passera pas comme ça, je vais venir jusqu'à votre domaine afin de demander réparation pour cette insulte. Veuillez pensez dès maintenant à la punition que recevra votre valet.

Cordialement,
Pandorha.


Il n'avait pas encore pris le temps de s'occuper sérieusement de cette affaire, attentif à d'autres sujets, et l'avait finalement oubliée. Il espérait inconsciemment à une erreur de la part de la Duchesse. Après tout, cela faisait plusieurs jours que cette missive était arrivée et il n'avait point reçu de nouvelles ou de visite de la Duchesse de Louhans. Il l'avait croisée pour la première fois il y a quelques semaines, à l'assemblée de la noblesse et au conseil municipal de Châteauroux et ce différent n'était pas la manière la plus adroite pour faire plus ample connaissance. Il prendrait le temps de lui répondre aujourd'hui. Il s'agissait peut être tout simplement d'un quiproquo.

Le Vicomte fit appeler Arnaut, l'un de ses plus fidèles valets et avant tout ami. Il lui demanda d'enquêter en douceur sur cette histoire, au cas où celle-ci se révèlerait exacte...

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Pandorha
Pandorha était encore au lit, elle aimait en ce moment y rester et ne rien faire. Marie sa suivante entra dans la chambre en soupirant, se disant que la grossesse de la duchesse devenait chiante car cela rendait Pandorha paresseuse. Celle-ci se remettait encore de ses blessures causer dans les joutes même si Marie était toujours inquiète.

Votre grâsce il est temps de se lever.

Pourquoi donc sortirais-je de mon lit ? Je n'ai personne à voir, rien à faire, laisse-moi donc.

Soudain Marie eut une idée pour faire sortir Pandorha du lit.

Et l'insulte du valet du Vicomte ? Vous ne deviez pas aller le voir pour régler le soucis ?

Elle saute hors du lit et va se mettre face à Marie.

Tu as raison, nous ne laisserons pas passer cette insulte, je ne suis en aucun cas grosse. Nous irons aujourd'hui, fait préparer le carrosse, un bain, ma robe et le déjeuner.

Sourire aux lèvres Marie part préparer le tout.

Quelques instants plus tard elle avait fini, toute propre toute belle, manque la robe. Elle reste devant l'assortiment de robe sortie pour qu'elle face son choix, une robe simple ? une robe de duchesse vêtement à la garçonne c'est-à-dire moche. Elle regarde ses chevilles mais non ça ne gonfle pas.

Après un long moment elle a choisi sa robe, on lui avait servi un plateau repas et elle avait tout mangé, tout. C'est ainsi qu'elle entra dans le carrosse avec l'intention de demander réparation pour l'insulte porter sur elle et qu'en passant elle ferait volontiers connaissance avec le vicomte qui semblait être quelqu'un d'ouvert.


Le carrosse arrive devant les grilles du domaine que devait être celui du vicomte, elle ne savait pas à quoi ressemblait son domaine, elle avait donné des ordres précis à Critos afin de s'y rendre rapidement. Elle avait eu raison d'envoyer ce courrier au vicomte cela faisait une excuse de plus pour sortir et penser à autre chose.
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Arnaut, incarné par Icyblue


Sortant tout juste du cabinet, Arnaut maugréa de devoir exécuter la tâche que lui avait confié le Vicomte. Il connaissait la plupart des domestiques du domaine, pour les avoir plus d'une fois représenté auprès d'Isidore. Il était en effet l'une des rares personnes de la Maison à avoir gagné l'amitié du Vicomte et une relation de confiance réciproque s'était installée entre les deux hommes. Bien que cela ne lui fasse guère plaisir, il enquêterait donc sur cette affaire avec le plus grand soin.

De nouveau au rez de chaussée, il se dirigea vers les cuisines. Il ne pouvait commencer une tâche, si importante soit-elle, sans avoir au préalable le ventre plein. Alors qu'il rêvassait à ce qu'il allait bien pouvoir se mettre dans le gosier, un valet qui arrivait à toute allure dans la direction opposée manqua de le renverser.


Eh ! Fait un peu attention où tu vas ! Que se passe-t-il, pourquoi cours-tu ainsi ?

Oh m'sieur Arnaut, excusez-moi ! C'est qu'il y a du monde à la grille et...

Du monde dis-tu ? Le Vicomte n'attendait pas de visite pourt...

Le visage d'Arnaut se figea, se remémorant la discussion qu'il venait tout juste d'avoir avec Isidore.

Mince, j'espère que ce n'est pas la Duchesse de Louhans... Viens avec moi ! Allons voir de qui il s'agit.

Les deux hommes se dirigèrent vers l'entrée du domaine. Un carrosse richement décoré, orné de dorure et de peintures attendait derrière les grilles. « Une personne d'importance, pour sûr ! » se disait Arnaut. Arrivé à la grille, il interpella le cocher.

Bonjour nobles gens ! Qui dois-je annoncer au Vicomte de Meillant ?

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Arnaut, valet et ami du Vicomte de Meillant
Pandorha
Critos vit arriver des gens vers le carrosse.

Il s'agit de la Duchesse de Louhans qui demande à voir le Vicomte Isidore Bluette pour une affaire priver.

Dans le carrosse Pandorha remit de l'ordre afin d'être parfaite à sa descente du carrosse. Dans sa robe rouge, elle était vraiment belle cette robe, la couturière avait fait des merveilles, en plus on ne voyait même pas qu'elle attendait un enfant.

Vivement qu'elle puisse s'entretenir avec le vicomte et sortir de ce carrosse, il faisait chaud tout de même. Elle espérait ne pas lui vomir dessus c'est qu'être enceinte avait des inconvénients assez dégueulasse quand même.

Critos attendit de savoir si le carrosse pouvait passer les grilles afin de libérer Pandorha de son carrosse.

Le temps ne passe pas vite, toujours à penser à son époux en retraite, elle n'avait pas de nouvelle, Silman le valet du Duc lui avait dit qu'il avait une petite mine, peut-être qu'il avait attrapé quelque chose, Pandorha avait donc demandé à un médicastre d'aller voir son mari, elle attendait son rapport.

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Arnaut, incarné par Icyblue


Arnaut pâlit aux paroles de l'homme. Il est bien connu que les choses arrivent toujours lorsqu'on ne les souhaite pas ! C'était le Vicomte qui allait être content de cette arrivée impromptue. Maintenant que la Duchesse était là, il n'allait pas la laisser aux portes du domaine. Arnaut donna l'ordre aux gardes d'ouvrir les grilles puis fit signe au carrosse d'avancer. Il ajouta quelques mots à l'attention du cocher.

Entrez donc ! Le Vicomte aura plaisir à recevoir la Duchesse de Louhans.

Enfin, je l'espère...
murmura-t-il de manière quasi inaudible.

Arnaut accompagna le carrosse jusque dans la cour intérieure où celui-ci s'arrêta, à deux pas des quelques marches menant dans le hall d'accueil du château. Il s'avança près de la porte du carrosse, se tenant prêt à aider la Duchesse à descendre, si cela devait s'avérer nécessaire.

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Arnaut, valet et ami du Vicomte de Meillant
Pandorha
Le carrosse repartit jusqu'au château, la porte s'ouvrit et la duchesse après un léger moment d'incitation décida de sortir. Elle fit attention à ne pas tomber, elle remet une mèche de cheveux en place et hop c'est parti.

Conduisez-moi s'il vous plaît. Elle attendit qu'on lui montre le chemin, repensant sans cesse à ce qu'elle allait pouvoir dire au vicomte. Une insulte ne pouvait rester impuni et en ce moment Pandorha prenait tout trop à coeur sans doute à cause de la grossesse.

Marie vient donc avec moi.
Elle fit un signe de la tête à Critos et comme par magie comprit ce qu'il avait à faire, c'est-à-dire la suivre également. Elle se répéta dans sa tête : tiens ton rang, ne baisse pas tes yeux, reste droite et souriante.



Elle vit le vicomte venir à elle, elle le reconnut de suite, elle fit une révérence comme il se devait.

Vicomte.
Petit sourire en le regardant droit dans les yeux. Nous avons je crois des affaires à régler au sujet de votre valet. Oui elle est ronde, il n'avait pas le droit lui de l'insulté ainsi. N'empêche le vicomte est plutôt belle homme, il paraît calme et posé également. Néanmoins il faut toujours se méfier de l'eau qui dort.

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Icyblue
Les vélins glissaient du bureaux les uns après les autres, pour se retrouver griffonnés, raturés, aux pieds du vicomte. Les mots et l'inspiration lui faisaient défaut, autant que la manière dont il allait bien pouvoir résoudre cette affaire. Comment tourner sa réplique sans froisser la Duchesse ? Voilà une question qui restait pour le moment sans réponse.

Alors qu'il était perdu dans ses pensées, un bruit inhabituel vînt le sortir de sa torpeur. Remettant à plus tard d'un geste franc de la main la présente activité, il se leva puis se dirigea vers la fenêtre. Un carrosse venait d'entrer dans la cour du domaine, Arnaut à ses côtés. Cette arrivée inattendue ne manqua pas de piquer la curiosité du vicomte, qui après s'être réajusté brièvement les habits, redescendit au rez-de-chaussée afin d'accueillir ces nouveaux visiteurs.

Le visage d'Isidore se raidit brusquement lorsqu'il reconnut les traits de la Duchesse de Louhans. L'objet de ses nombreux parchemins corrigés était donc devant lui, à quelques pas. Reprenant contenance du mieux qu'il pouvait en ces circonstances, le vicomte s'approcha de la Duchesse, alors qu'elle exécutait impeccablement une révérence. La jeune Duchesse était divinement parée, avec toute la minutie qu'imposait son rang. Son léger sourire finit de décontracter le vicomte, qui, reprenant peu à peu ses moyens, prit la parole à son tour.


Bonjour Duchesse. Soyez la bienvenue sur les terres de Meillant.

Votre présence va nous permettre de démêler les dessous de l'affaire qui vous amène. Nous devrions pouvoir en discuter sereinement autour de quelques gourmandises, voulez-vous ?


Voyant qu'elle avait prit un soin tout particulier à descendre du carrosse, le vicomte accorda le geste à la parole et lui tendit l'avant-bras pour l'aider à monter les quelques marches du perron.

Nous serons plus à l'aide à l'intérieur pour converser.

Se retournant vers Arnaut, il lui demanda d'aller faire préparer le petit salon et quelques mignardises.
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Pandorha
Il prit la parole à son tour, cela lui faisait bizarre d'aller dans un domaine où elle n'était pas invitée, pourtant le vicomte ne semblait pas mal le prendre, il est vrai qu'elle avait prévenue de sa venue dans un courrier mais sans dire exactement quand. Elle aura pu le gêner ou venir sans le trouver chez lui, quelle chance elle avait eu, elle vient une fois et c'est la bonne, bref.

Des gourmandises ? Il voulait lui aussi la voir prendre des tonnes de kilos et qu'elle ressemble à une femme enceinte même après son accouchement ? Non décidément cette manie de toujours vouloir la faire manger n'était pas de son goût, néanmoins on ne refuse pas une invitation. Oui oui, c'était une invitation, il l'avait invité à dire oui à la gourmandise, il ne lui avait laissé aucune chance de ne rien manger, si elle prenait encore des kilos ce serait sa faute à lui. Soudain une idée lui vient ! Et s'il voulait l'empoisonnée ? S'il voulait sa mort afin de ne pas répondre du geste de son valet ? Elle n'avait prévenu personne de sa visite, seul le conducteur du carrosse, Critos et Marie le savait et ils étaient tous là, malheur. Aller Pandorha méfie toi de lui, fais lui avaler tout ce qu'il te propose.

Après l'avoir invitée à rentrer au chaud à l'intérieur il lui proposa sont avant bras afin de l'aider à monder les marches.


Je vous suis Vicomte, il est vrai qu'un peu de chaleur ne me ferait pas de mal ainsi que quelques gourmandises. Mon gros tu vas en manger autant que moi, elle sourit à cette idée.

Il la guide, elle le suit, elle regarde partout où elle passe, elle observe. Derrière eux Critos et Marie, eux aussi devaient apprécier la chaleur de la demeure, le carrosse c'est bien gentil hélas c'est très chiant aussi par moment.


Votre demeure est fort belle d'après ce que je peux en voir. Elle le regarde tout en marchant à son bras, elle lui sourit, Pandorha aimait beaucoup les gens, elle appréciait leur contacte, la dureté du monde était bien assez immense pour vouloir simplement passer de bons moments avec quelques personnes. Les guerres toujours des guerres, des conflits, la politique tout cela au bout d'un moment peut briser une vie alors il faut aussi profiter de l'autre côté de la vie.

D'un coup elle stop net en chemin, une nausée surement, une des joies de la maternité. Elle se contient, ne pas perdre la face devant lui, il faut qu'elle reste droite et impeccable. Elle caresse son ventre légèrement avant de reprendre la route en donnant un nouveau sourire au vicomte afin de lui faire savoir que ça va et qu'ils peuvent continuer.

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Icyblue
Délicatement, elle posa sa main sur son bras, acceptant ainsi l'invitation du Vicomte. Les quelques marches derrière eux, ils continuèrent en direction du petit salon, échangeant de temps à autre quelques sourires de circonstance et quelques mots à propos de la beauté des lieux. La fraîcheur de la Duchesse distrayait agréablement Isidore, qui ne s'attendait pas vraiment à la tournure que prenait cette rencontre.

Je vous remercie. Le peu de visite aidant, il est vrai que cette demeure n'a pas souvent l'occasion d'être en désordre. Dit-il en souriant légèrement. Cette quiétude m'est cependant agréable... Je passe le plus clair de mon temps à travailler ou à me reposer. Aussi, je suis très attaché au calme et la sérénité de ce domaine.

Quelques couloirs plus tard, le petit salon était enfin à portée de vue. Alors qu'ils étaient sur le point d'arriver, Pandorha s'arrêta brusquement, la main sur le ventre. Inquiet, songeant à un malaise, Isidore s'approcha d'elle afin de la retenir au cas où.

Duchesse... Vous n'allez pas bien ?

En guise de réponse, un sourire, légèrement crispé, se dessina sur son visage, faisant signe que tout allait bien. Ils arrivèrent ensuite dans le petit salon où Isidore invita la Duchesse à prendre un fauteuil. Il s'assit pareillement avant de reprendre.

Après votre voyage et ces quelques émotions, souhaitez-vous une collation ? Si vous désirez quelque chose en particulier, mes cuisiniers se feront un plaisir de satisfaire vos envies.
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Pandorha
Ils arrivent enfin au salon, cela rassura la duchesse qui pourrait s'asseoir afin d'éviter de tomber si un malaise venait encore à elle. Pandorha prit place dans un fauteuil, le vicomte fit de même avant de l'invité une nouvelle fois à grossir, sourire sur les lèvres.

Je ne mangerais quelque chose que si vous faites pareil, je n'aime pas manger seule. Oui l'excuse parfaite, alors qu'elle mangeait très bien toute seule d'habitude, chut on ne dit rien.

Vous me faites grosse vicomte. Nous sommes ici pour une affaire sérieuse, un de vos valets à porter insulte envers ma personne. Autant je pourrais lui pardonner, autant je ne pourrais le faire si vous pensez que cette affaire n'est pas sérieuse. Elle s'arrêta afin de bien choisir ses mots, oui elle avait été blessée par les mots du valet et sa grossesse n'aidant en rien.

Je ne fais pas valoir la noblesse qui est mienne souvent. Je n'oblige personne à m'appeler Duchesse ou votre Grâsce. Je ne méprise personne, même quand j'ai en face de moi une personne "je sais tout" qui me méprise et se permet de faire des commentaires sur ma vie sans même la connaitre. Mais me dire grosse alors que je suis très bien me vexe au plus haut point. Elle le regarde espérant qu'il ne prenne pas peur et la laisse planter là, ce serait le comble.

Les femmes ne sont pas des objets, savez-vous que des femmes perdent la vie pour essayer de donner une descendance à leur époux ? Elles prennent ce risque par amour. Alors, je pense que nous méritons mieux que "Vous êtes grosse et devriez arrêter de manger".

Elle s'enfonce dans le fauteuil, cela lui demande énormément d'énergie. Pandorha fatigue vite surtout quand elle essaie de garder son sang froid. Elle est au bord des larmes. Non ne pleure pas, ce serait un signe de faiblesse en face de cet homme. Redresse toi, vide tes yeux de tes larmes en les ravalant, sourit.

C'est ainsi que Pandorha attendit la réaction du vicomte, heureusement il était loin de faire peur, son air charmant la rassurait un tout petit peu.

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Icyblue
Prenant les dispositions nécessaires afin que la Duchesse puisse se sentir à l'aise, Isidore espérait que la rencontre se déroule de la manière la plus agréable possible. Néanmoins, à peine arrivés dans le salon, la Duchesse haussa sensiblement le ton en abordant le sujet fâcheux qui l'amenait à Meillant. Au fil des mots, sa voix se faisait de plus en plus fébrile, prenant à cœur cet incident. Était-ce son caractère à fleur de peau ou l'angoisse de ne pas réussir à tenir son rang du fait de son jeune âge... Le Vicomte lui répondit, le plus simplement possible.

Duchesse. Cette affaire vous touche, à juste titre. Sachez que je la prends moi-même très au sérieux.

Marquant un temps, il réfléchit aux prochains mots qu'il allait prononcer, espérant qu'ils ne seraient pas mal pris.

Le fait de penser qu'un de mes valets peut se comporter ainsi me retourne également. Sachez cependant que j'ai diligenté une enquête auprès de mes domestiques pour en avoir le cœur net.

Isidore espérait avoir des nouvelles de la part d'Arnaut assez vite. D'un côté, il n'était pas si pressé de savoir qu'un de ses valets avait pu ternir l'image du domaine. Soucieux et afin d'en apprendre un peu plus sur les circonstances de l'événement, il continua.

Comment cela s'est-il produit ? Le valet en question s'est-il présenté à vous comme étant du domaine de Meillant ?
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