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[RP] La douleur d'une Lutine

--Hilarius
Hilarius faisait parti de tout ces gueux, ces pouilleux qui hantent les bas-fonds des villes. Pour survivre, il fallait être fort, le plus fort, et parfois créer un microcosme autour de soi pour asseoir son pouvoir dans ces quartiers mal famés.

Malgré sa sale trogne, son haleine putride et la crasse qui lui collait à la peau, il avait acquis une certaine autorité sur certains de ces hommes, se constituant en une bande de voleurs et troublions. Peut-être parce qu'il était le plus violent, peut-être parce qu'il était le plus pervers, peut-être parce que pour s'imposer il n'avait pas hésité à tuer.

Quoiqu'il en soit, lorsque ses accolytes étaient venus le chercher pour leur annoncer la mort de l'un des leurs, son sang ne fit qu'un tour. On ne tue pas impunément sur son territoire et on ne tue pas l'un des siens impunément. C'est ainsi qu'il s'était imposé, en leur accordant sa protection.

Il avait donc ingurgité la choppe de bière qu'il se payait et s'était rendu au verger rejoindre ses compagnons. L'oeil vicieux et rageur, il ne quittait pas des yeux les deux garces qui semblaient penser qu'elles pourraient s'en tirer sans encombre. Les voyant s'éloigner, il décida de les suivre, l'arme au poing, suivi des ses troufions.

D'un pas sûr, il attendit le moment opportun pour s'approcher d'elles, ce qui se présenta sans plus attendre, un moment d'inattention et il s'avance, sûr de lui, avec dans son ombre trois compères tout aussi patibulaires que lui.


Hé les vilaines! On pensait s'en sortir comme ça, hein? On en tue pas un membre de la bande à Hilaire sans payer, mes jolies...

Sourire carnassier, montrant ses dents pourries et sales.

Alors vous allez payer d'une manière ou d'une autre!

Le regard froid et dur, il pose sa main droite sur l'épaule de la brune qui semble déjà amochée et resserre son emprise, fermement.
Stephandra
Linge posé comme il se devait, azurs qui par curiosité se posèrent sur la plaie, plissage de nez, à vue d’œil la plaie nécessité soins rapides. Regards rapidement qui se croisèrent, pleins de gratitude, compassion, affection, mais aussi attentif quand aux énergumènes qui leur lâchaient pas les bottes. Mots de la Lutine :

voila grand chef, et maintenant, on fait quoi? On invite ces mossus à venir boire une bière? sincèrement je crois que tu leur a taper dans l'oeil ^^

Grognement de la jouvente consciente que sous peu ils les auraient rattrapées, que très vite ça risquait de partir en vrille, en boucle, en baston probablement.
Quatre hommes bien trop rapides arrivaient sur elles, instinctivement elle les détailla. Patibulaires, regards pervers,probablement lestes sur la boisson,ils avaient un air de ceux qu’elles avaient croisé à la cours des miracles à diverses reprises .Cela ne présageait rien de bon, soucieuse pour Shaomye qui ne serait pas en état de combattre longtemps au cas où, souvenir d’une nuit de Provence ou la jouvente avait du faire face à trois gusses armés jusqu’aux dents et qui l’avaient laissé pour morte à l’époque en plein milieu de nulle part…

Mais là ils étaient quatre, elles deux, la donne était malgré tout plus équilibrée, puis c’était pas des femmes quelconque toutes les deux savaient se battre. Mais plutôt dans des combats droits avec ce genre d’homme, il fallait s’attendre à tout, la jouvente esquissa un sourire en pensant au cours de CAC que lui prodiguait son amant, qui même s’il était excellent professeur ne lui serait d’aucune utilité à cet instant présent.

Profitant d’accélérer leur pas, ils étaient là


Hé les vilaines! On pensait s'en sortir comme ça, hein? On en tue pas un membre de la bande à Hilaire sans payer, mes jolies...

« Qu'est-ce qu'il fait, qu'est-ce qu'il a, qui c'est celui-là ? Complètement toqué, ce mec-là, complètement gaga. Il a une drôle de tête ce type-là Qu'est-ce qu'il fait, qu'est-ce qu'il a ? »*
Sourire carnassier à leur attention, état des dents déplorables la jouvente chuchota à Shao


Vu sa tronche, doit pas aimer les fruits celui-là !

Pas le temps de réponse accordée que déjà il avait attrapé l’épaule de la brunette, en les menaçant, voilà on y était, ça allait partir … Plus aucun doute possible, il pensait quoi qu’elles allaient lui faire leur plus beau sourire et s’excuser ou même pouvait il imaginer autre chose.
Pas de diplomatie en vue, là pour le coup dommage elles parlementaient plutôt pas mal les donzelles.

Une colère monta des entrailles de la jouvente lorsqu’elle vit cette main non désirée sur l’épaule de son amie. Les trois autres légèrement en retrait pour le moment semblaient guetter les réactions.. Ses azurs passèrent de l’un à l’autre pour revenir en le fusillant à celui qui avait osé porter ses gros doigts dégueulasses sur le corps de Shao. Main gauche qui chopa son stylet qu’elle avait toujours à la taille, vu la distance pas la peine de dégainer l’épée du fourreau, au passage elle effleura sa dague qui n’était guère loin …

Pas le temps de dire ouf que déjà la gauchère avait entreprit un va et vient vif, rapide, puissant du stylet sur l’épaule de l’homme, le genre de truc qui allait les agacer elle le savait pertinemment mais qui sous la douleur lui fit lâcher prise de sa proie. De sa main droite, Stéphandra attira Shaomye vers elle, les trois autres avançaient rapidement vers leur « chef », calant sa Lutine contre elle :


On se quitte pas, côte à côte et si l’idée leur prend de nous encercler, on fait un dos à dos… pas question que tu t’éloignes Shao.

Les gestes allaient rapidement s’enchaîner, les coups allaient fuser, stylet en main gauche dégoulinant du sang du porc, main droite qui prend la dague, Shao à ses côtés, les hommes leur faisant face, elle pensa à son amour qui lui avait dit « où que tu sois appelle moi je serai là », pas la peine de crier son nom à cet instant elles étaient seules face à leur destin incertain.

Mais ces quatre homme avaient déjà t ils eut affaire à deux furies ?


*paroles empruntées à Pierre Vassiliu

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Shaomye
Un frémissement de dégout parcourut l'échine de la Lutine, elle se retint de se retourner pour remettre l'homme à sa place, en sentant la main se poser sur son épaule et reserrer la prise. La colere et la haine assombrirent encore ses yeux.
A cet instant tout se déroula très vite. Elle ébaucha un mouvement pour se liberer, en fut empechée par la douleur de son ventre, Steph réagit en meme temps qu'elle, joua du stylet sur l'épaule de l'homme. La pression sur sa propre épaule se relacha, elle en profita pour échapper à l'étreinte, et laissa son amie l'attirer à elle


t'en fais pas, je ne te lacherais pas d'une semelle, quoi qu'il arrive. Si jamais ils te touchent, je les ouvre de bas en haut...

Son ton, bas, ne comportait plus la moindre trace d'humour. Son visage fermé ne laissait plus rien deviner de ce qui se passait dans son esprit. La seule chose encore vivante en elle était l'éclat métallique de son regard, tandis qu'elle jaugeait leurs assaillants du regard, cherchant encore malgré tout une façon de s'en sortir sans faire couler le sang. Ses yeux tomberent sur les armes qu'ils portaient tous, et instinctivement elle posa sa main sur la garde de son fauchon. Une fraction de seconde, elle adressa une priere à Aristote et confia au vent un message d'amour pour Anatol et les jumeaux, puis elle fit face aux 4 hommes
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--Hilarius
Alors qu'il s'apprêtait à donner un coup à la jeune femme qu'il tenait par l'épaule, une violente douleur à l'épaule lui arracha un juron. Au même moment ses acolytes s'approchaient pour lui prêter main forte. Il fallait se partager la tâche. Trois solides gaillards contre une furie qui venait ce le blesser, c'était assez équilibré, non? Lui s'occuperait de celle qui avait tué leurs compagnons. Pas de pitié.

Malgré la douleur, la rage au ventre, la dague au poing, il sortit de sa ceinture la hache qui y pendait. Il était mieux armé que ses compères mais il devait faire aussi avec cette foutue blessure à l'épaule.


Puteborgne, réglez lui son compte à cette chienne, moi je m'occupe de notre vengeance.

Le goût du sang. Il avait toujours aimé ça, depuis sa plus tendre enfance, où il jouait des coudes pour tabasser les autres et s'imposer, déjà... Il ne comptait plus combien de fois il avait donné la mort, pas forcément de façon très jolie, parfois même en enfonçant son poignard dans le dos de sa victime.

Se ruant sur les deux femmes, les quatre hommes se divisèrent, et pendant que la jouvente aurait maille à partir avec trois molosses munis de vilaines dagues, Hilarius la poussa d'un coup de son épaule valide pour atteindre la gasconne. Vengeance.


Sus à ces garces! elles ne méritent qu'une seule chose! LA MORT!

Un sifflement dans l'air, sa hache est lancée, droit sur la brune, lueur de mort au fond des yeux. Un choc, léger. Trop léger, il ne l'achèvera pas du premier coup il faut croire. La lutte s'annonce serrée, les deux vilaines semblent savoir se défendre.
Stephandra
Réponse murmurée de la Lutine, sur un ton déterminé tel les guerriers qui se préparaient à combattre, leur manquait plus qu’un cri de guerre et toutes les deux étaient parées pour le combat.

Esprit de concentration extrême, les sens exacerbés à l'écoute des bruits mais aussi des mouvements rapides à effectuer. A l’affût tel un animal qui se sent traqué, pris au piège prêt à bondir corps et âme préférant la mise à mort qu’autres idées perverses probables des assaillants.

Azurs qui avisèrent les armes de chacun, stylet qui passa de la main senestre à la dextre en un léger et habile jet tel le ferai quelques troubadours. Prise en main de la dague, choix portée ainsi au vue des armes et une épée lourde n’aiderait pas vu la promiscuité, au même instant Shaomye se jette dans l’arène, surprise de la jouvente ! En un éclair Stéphandra fit un pas en avant pour se retrouver presque à sa hauteur mais ça s’emballa…


Puteborgne, réglez lui son compte à cette chienne, moi je m'occupe de notre vengeance.

Le blessé lança dans une rage non dissimulée ses ordres à ses larbins, Stéphandra vit trois d’entre eux lui arriver dessus pendant que le chef semblait vouloir faire la peau à Shao.

Un du trio plus agile que les deux autres s’approcha la jouvente repensa au combat de Forcalquier qui l’avait surprise décida d’entrée d’en éliminer un afin de se retrouver à un nombre plus maîtrisable. Azurs qui le fixèrent une seconde le temps de lui lancer avec précision et force le stylet au niveau de l’abdomen.

Homme qui stoppa nette sa course par la douleur infligée, regarda son ventre et posa genou à terre, Stéphandra avisa les deux molosses qui étaient presque touchables du bout des doigts, se déplaçant sur le côté en un saut au moment où l’un d’eux se jetait sur elle bras tendu dague en main, surpris dans son élan il perdit l’équilibre un instant le temps qu’il se reprenne permit à la Stéph de faire face au second.

Mouvement de recul lorsqu’il voulu décoché un coup de dague, grâce au retrait effectué juste la pointe de l’arme effleura son flanc, Stéph sous l’emprise de la colère ne le sentit même pas, bien qu’une trace rouge naquit sur sa chemise, profitant de la position de l’homme elle lui entailla l’avant bras de sa dague, provoquant un temps d’arrêt de ce dernier.
Azurs qui cherchèrent Shao , vision d’une hache , retour aux deux compères qui revenaient vers elle…

Dans un élan de colère, la jeune femme s’éloigna d’eux de quelques pas le temps pour elle de finalement se décider de sortir l’épée de son fourreau, elle aurait ainsi plus de facilité à les garder à bonne distance. Dague rangée habilement, épée en main, ses azurs vides de toute expression s’assurèrent que le troisième larron était toujours au sol, puis revinrent sur les deux autres .

Pas de précipitation de sa part, elle était mode défensive pas d’attaque, en position de garde du serpent, c’était pour elle l’opportunité de frapper avec puissance et rapidité, elle pouvait selon la transposer aussi bien en position haute, que basse, médiane… bref cela lui ouvrait un large champ d’action.
Même si la jouvente pouvait leur sembler offerte à ce moment précis, sa concentration et sa rage de vivre la rendait plus vive encore, elle les attendait mais les surprendrait sûrement plus qu’ils ne le pensaient.

Dents serrées, regard semblant perdu dans l’abîme, flanc qui saignait mais qui dans le feu de l’action passait inaperçu, elle les guettait murmura


Honos et vis

Tel un gladiateur l’aurait fait en autre temps, elle aurait pu aussi dire « Morituri te salutant » une phrase pour le créateur qui peut être l’accueillerait si ce jour elle se montrait faible , aucune crainte quand à sa mort … ce qu’elle vivait depuis plusieurs semaines maintenant la comblait…

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Shaomye
Le mouvement du "chef" et ses paroles oterent à la Lutine tout espoir de fin passive. A partir de cet instant, puisque tout espoir semblait perdu, il n'y avait plus de véritable raison de vouloir regler le conflit sans éclat.
L'homme passa à l'attaque, elle fut séparée de son amie qui se retrouva seule contre trois sans qu'elle puisse intervenir. Elle n'eut pas le temps de tenter de voler à son secours. Le sifflement caractéristique de la hache qui s'abat résonna à ses oreilles. Elle esquiva sans probleme, la colere de son assaillant ayant rendu l'attaque plus que prévisible. Elle para le coup avec la garde de son arme et vive comme un serpent se glissa sous la garde de son ennemi. Elle frappa. Deux fois. De la main dans les cotes, du plat des on fauchon dans le ventre. Si elle avait renoncé à lui faire entendre raison, elle se refusait encore à le tuer, meme si il n'en faudrait pas beaucoup plus pour la convaincre.
Elle recula et se remit en garde. Plus que jamais elle regrettait son baton, son arme favorite. Elle n'était pas aussi à l'aise avec l'acier. Mais qu'importe. Ignorant la douleur de son flanc, elle regarda l'homme qui l'avait attaqué et lui adressa un sourire carnassier


La garce a d'autres projets que de mourir aujourd'hui. Mais tu peux toujours essayer, depeche toi, simplement, j'ai pas que ca à faire moi!

Nouveau sourire provocant, tandis que ses yeux, devenus noirs d'encre, l'auraient transpercé sur place si ils avaient été des fleches.
Elle réussit plutot bien, puisqu'il repartit à l'attaque de plus belle. Elle para à nouveau et répliqua de toutes ses forces. Elle avait une idée pour mettre fin à tout ca, mais il fallait qu'elle réussisse à s'approcher plus et que Steph tienne le coup encore quelques instants...

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--Hilarius
Deux folles, ils avaient affaire à deux folles et ils allaient y laisser la vie. C'est ce que se dit Hilarius lorsqu'il sentit une terrible douleur lui transpercer le ventre, la douleur la plus intense, le reste, il ne ressentait rien. La garce allait le tuer, peut-être, mais quoiqu'il en soit, il la saignerait aussi. Il avança donc, malgré le sang et la douleur qui irradiait de son ventre, les jambes tremblantes. Il fallait qu'il reste debout, il le devait s'il voulait la saigner.

La faire reculer, à tout prix, il avance donc, malgré sa blessure, malgré sa faiblesse, visiblement, folle oui, mais pas furie furieuse, il voulait l'accoler au mur, en peu de temps elle était adossée au mur. S'il y avait lutte à mort et s'il devait y laisser sa peau, elle allait le sentir passer. Rageusement, il se rua sur elle, enfonçant sa dague dans son flanc, le plus profond possible. La riposte a été vive, elle n'a pu réagir, mais la douleur de son ventre lui fait monter la bile à la bouche. Il se colle contre elle, son souffle chaud dans son cou, tout proche, trop proche, une fragrance féminine vient lui taquiner les narines et lui arrache un grognement.

Il regarde la proie qui n'en est pas une. C'est une guerrière qu'il a en face de lui. Sourcils froncés, il tente encore de l'attaquer, de l'atteindre, à nouveau, malgré sa vue qui se brouille, malgré cette foutue douleur. Si seulement il pouvait l'écraser contre ce mur, la broyer, la briser. Un instant, un souvenir bienheureux l'assaille, le souvenir d'une autre femme, du souffle de la vie qui s'en va, la sentir s'éteindre sous ses mains. Un sourire carnassier fait briller ses yeux et décuple sa force qui s'étiole, la faire ployer, là. Il n'a même pas la force de regarder comment ses compères s'en sortent. Juste le bruit du cliquetis des armes, et cette odeur de sang.
Stephandra
Légère hésitation de ses assaillants qui lui permit de voir sa Shao blessée à nouveau. Lèvres pincées par la détermination, rage au ventre, envie irrésistible de leur faire la peau et de secourir son amie.

Azurs qui se reposèrent sur les deux qui lui faisaient face, emprunt à la rage son regard devait être à la limite du néant ou du chaos selon le ressenti de ceux qui le reçoive.

Les deux hommes durent prendre cela pour une provocation ou une invitation car ils se ruèrent sur elle ensemble en un mouvement coordonné presque trop calculé. Tellement attendue que Stéphandra avait anticipé leur déplacement, elle était dans un tel état de concentration et de rage mêlèe, ce qui en cet instant faisait plutôt bon ménage.

Épée qui se brandit rapidement et fouette l'air qui en retombant vers les sol heurtant un des hommes à l'épaule , l'autre profita pour s'avancer plus en avant évitant la lame , le temps pour la jeune femme de stabiliser et repositionner son arme qu'il lui planta la dague dans le bras.

Vive douleur, grimace qui allait avec, regards qui se croisèrent en un sursaut de colère la jeune femme fit un pas vers l'avant et lui décocha un violent coup d'épaule pour l'éloigner, dans une puissance rare aidée par la colère elle remonta l'épée vers lui.

A nouveau à bonne distance mais guère pour longtemps , ils le savaient tous les trois. Les deux hommes entreprirent une attaque différente, pour mieux la déstabiliser sûrement un s'approcha elle réussit à le parer sans difficulté et lui planta la pointe de son épée à la hauteur du diaphragme, quand l'autre se déplaça et la prit par le côté malgré un mouvement de parade, elle sentit la dague lui blesser le flanc, un cri de douleur lui échappa malgré elle.

Intrigués par ce qui se passait à côté, ils lâchèrent légèrement l’attention ce qui permit à la jouvente de reculer jusqu’à un arbre et d’attraper deux morceaux de bois assez longs et solides à vu de nez, déposant son épée qui lui semblait maintenant bien lourde de part ses blessures.

Pas de répit, elle changea de tactique aussi et passa en mode furie attaquante, en fonçant sur eux bâtons bien en mains, battant l’air réussit à les frapper et de s’approcher assez de Shao pour lui tendre un bâton espérant qu’elle s’en saisisse.

Pas le temps pour du papotage, Stéphandra repartit en direction des hommes cette fois ci les attendant le pied ferme en les provocant d’un rictus presque malveillant. Jusque là, elle ne leur souhaitait pas la mort, mais là elle devenait démoniaque avec dans l’idée d’aller retrouver Shao et de se refuser de leur offrir sa vie.

Mais aussi de reprendre son épée pour finir le travail quand elle sentirait ses forces la reprendre...Ils étaient tous les trois diminués et elle ne les laisserait pas gagner plus de terrain.


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Shaomye
Douleur, à nouveau, au niveau du flanc. La vue de la Lutine se brouilla une fraction de seconde. Suffisant pour que son ennemi s'approche et se colle à elle. Etrangement, cela parut plus l'effrayer que tous les évenements précédents. Au souvenir de ce qui s'était passé la derniere fois qu'un homme avait agi ainsi, la peur s'empara d'elle. Mais au lieu de la faire s'effondrer, elle lui donna des ailes.
Elle laissa tomber son épée devenue trop lourde, l'écarta du pied, saisit son poignard à sa ceinture. L'arme effilée s'enfonca dans les cotes de la brute comme dans du beurre, avant de resortir écarlate. Le sourire carnassier de l'homme disparut et à son tour il sembla près de vaciller. Shaomye profita de ce bref répit pour s'écarter de lui, tout en restant suffisament proche pour pouvoir frapper.
L'arrivée providencielle de Steph, et le baton que son amie lui offrit, lui tirerent un soupir de soulagement. Elle échangea un bref regard avec elle, puis revint à son assaillant. Mal en point. Mais toujours décidé à la tuer. Elle n'hésita plus. Malgré la douleur, malgré sa répugnance à tuer. Elle posa sa deuxieme main sur le baton, sachant que cette fois elle avait une chance de s'en sortir, rassurée de sentir le bois sous ses doigts. Et attaqua. De toutes ses forces. Pour Steph, pour les jumeaux.
Le baton devenu serpent mordit la chair de l'homme et brisa sa cage thoracique

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--Hilarius
Elle est là, à sa merci, frêle à côté de lui, il resserre son étau, mais la jeune femme retrouve du poil de la bête et une nouvelle douleur lui arrache un grognement de souffrance, tandis que lui aussi lui assène un nouveau coup. La souffrance lui fait perdre le sens de la réalité, l'a-t-il touchée? elle ne baissera donc jamais sa garde?

ça pue la mort et Hilarius n'aime pas ça. Elle s'acharne et il ne peut que se plier, jusqu'à ce nouveau coup, la douleur le fait vaciller, si bien qu'il se retrouve un genou en terre, peinant à respirer, crachant du sang. Les yeux brouillés, le corps convulsant de souffrance, l'odeur et le goût du sang, une seule obsession, tenir la distance, la faire plier, toujours.

La main toujours armée, il taille, il tranche, il ne sait ce qu'il touche ni s'il la touche, il cherche ses jambes, pauvre erre obsédé par un unique but. Il se traîne pitoyable loque écumant de rage et de douleur. La tuer, la tuer... vain désir d'un mourant. Pourtant il est toujours en vie, et il s'acharne encore sur sa proie, n'étant même plus conscient qu'il est devenu proie et que la mort le guette. Il la refuse et se débat.


Crever... tu vas crever...

Encore un coup, puis un autre, il ne sait plus, il crache plus de sang encore. L'odeur, la douleur, la tête lui tourne, mais il s'accroche, il tient bon.
Shaomye
Coup pour coup, à chaque fois la lame ou le baton ouvrait une nouvelle blessure. Ce n'était d'ailleurs plus un combat où la science des armes l'emporterait, mais un combat de volonté pure. Celui qui gagnerait serait celui ou celle dont la volonté serait la plus forte. Volonté de tuer contre volonté de vivre.
Un nouveau coup ouvrit la cuisse de la Lutine et lui arracha un murmure de douleur. Automatiquement, elle rendit le coup, et abattit son baton sur la main de son adversaire. Craquement sinistre.
Elle grinca des dents en entendant ses paroles et riposta dans un souffle


tu creveras avant moi...

A nouveau les coups pleuvent, heureusement le baton est solide, et les coups portés à l'épée pas très puissants... Sinon ca en aurait été fait de la Lutine...
Elle ne sentait plus les multiples blessures ouvertes par l'épée, sa seule pensée encore consciente était de continuer à avancer, à frapper.
Enfin son baton décrivit une courbe et heurta violement la tete de l'homme qui s'effondra et ne bougea plus.
Sans chercher à savoir si il était mort ou inconscient, tant que la rage du combat courrait encore dans ses veines, elle bondit dans la direction de Steph qui avait toujours à faire aux deux survivants. Surpris, ils furent vite débordés...

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Stephandra
Regards croisés rapidement, Shao s’était saisi de l’arme de fortune, les deux hommes s’étaient remis des coups à la volée reçus, ils secouaient leurs têtes vivement, quelque peu agacés. L’attendant presque, Stéphandra hors d’elle se jeta corps et âmes vers eux, réussi grâce à un mouvement médian à frapper l’un d’eux violemment sur le haut du bras, il en lâcha sa dague, le second profita pour atteindre la jeune femme sur l’arrière du flanc déjà meurtri, de douleur Stéph ramena le bâton en piquant l’arrière et lui frappa la cuisse.

Vue qui se troubla légèrement du à la perte de sang, escagacée par cette faiblesse naturelle, elle poussa un cri de rage et chercha du regard Shao tout en se repositionnant en garde, bien stable sur ses jambes fléchies faisant corps avec la terre. Non loin Shaomye avait maille à partir, ils semblaient blessés tous les deux et ce porc ne la lâchait pas d’un pouce.

Stéphandra n’avait qu’une idée en tête retourner à ses côtés l’aider à le finir, car elles allaient devoir en arriver là c’était écrit. Les deux vinrent se fondre sur elle à nouveau, enragés tout comme elle l’était, menaient par ce sentiment, Stéphandra comprit à leurs yeux qu’elle ne leur était pas agréable et douce donc qu’aucun d’eux ne lui feraient de cadeau.

Après maintes coups échangés, la poussière commençait à voler au milieu de cette danse diabolique qui avait un air morbide. Dans un style contrôlé et efficace Stéphandra maniait le bâton avec force, coordination et détermination on aurait pu croire voir un « Kata » savamment exécuté. Le bâton était son arme préférée, elle en était presque devenue experte.

Les coups pleuvaient de toutes parts, chacun luttait pour parer ou atteindre son but, mettre l’autre à terre. Ses blessures commençaient à la lancer, ses ondulations du corps les étiraient un peu plus à chaque coup. Les hommes commençaient à prendre légèrement le dessus, elle le voyait, le sentait tout comme cette nuit du 26 mars où elle avait chuté lamentablement, tant pis elle poursuivrait jusqu’à ce que son souffle la quitte.

Alors que leur combat devenait de plus en plus inéquitable, malgré la fougue combative de la jouvente, Shaomye arriva telle une furie. Stéphandra eut un rictus, la force la reprenait en un éclair en constatant que son amie était là près d’elle. Le combat redevenait violent mais à deux pour le coup les deux jeunes voyaient leur force se multiplier, rapidement Shao et Steph prirent le dessus, ils étaient débordés pouvant constater que colère d’une femme était dangereuse mais celle d’une union féminine pouvait être meurtrière.

Ils échangèrent tous les quatre un regard, qu’allait il se passer ?
Allaient ils abandonner les deux jeunes femmes ? Et donc fuir ?
Ou allaient revenir dans un corps à corps final ?

Azur qui croisa l’acier, à deux elles se sentaient invincibles ou presque…

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Shaomye
Pendant une fraction de seconde, les regards des 4 adversaires se croiserent... Le temps parut s'arreter, Shaomye capta le regard couleur azur de son amie, puis revint aux deux hommes. Un sourire dur et froid comme la mort étira ses levres minces. Un des hommes fit un pas en arriere. Le temps reprit brusquement sa course.
Shaomye bondit en avant, l'homme sembla les jauger une seconde, et battit précipitamment en retraite. Elle lui accordat à peine un regard, et reporta son attention sur le dernier restant. Il dut estimer qu'il ne lui servirait à rien de fuir, car il attaqua. Un éclat étrange passa dans le regard gris acier en comprenant qu'il en avait après son amie. Elle s'interposa, et toute blessure, toute fatigue, oubliées, leva son bout de bois pour parer la rapiere. Bout de bois qui vola en éclat. Ne rencontrant plus de résistance, la lame fila. Elle rencontra cette fois un bras, où elle dessina une profonde estafilade. Shaomye laissa échapper un grognement de douleur, mais ne recula pas pour autant.
Elle ignorait combien d'autres blessures elle pourrait supporter avant de lacher prise, mais elle s'en fichait. Elle s'approcha un peu plus de l'homme. Leva sa main valide. Et frappa. A la tempe. Il s'écroula.
Shaomye se tourna lentement vers Steph et murmura


Tu n'es pas blessée gravement?
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Stephandra
Quart d'heure américain qui s'entamait, les jeunes femmes devenaient attaquantes et se lançaient à corps perdu. Shao s'interposa entre un d'eux et elle même, azurs qui filèrent vers le fuyard , hors d'elle ou plutôt l'ombre de la Stéph lui assena un coup de bâton au travers du ventre.

Celui-ci s'inclina d'office, mains sur le ventre, genoux à terre... Elle le regarda l'espace d'une fraction de seconde, elle le dominait de ses 5 pieds 6 pouces environ... A cet instant un éclair se profila dans ses yeux,elle lui murmura:


Tu pensais pas te barrer comme ça!

Rictus qui se fixa, Stéphandra lui infligea de la tranche de la main un coup déterminé sur la nuque, histoire de l'assommer, il s'écrasa face à terre, ses blessures la tiraillèrent une fois encore, grimace de douleur...

Retour vers Shao, qui s'était débarrassée de l'autre pas sans casse mais debout elle était encore.

Regards qui se fixèrent, Shao se soucia


Tu n'es pas blessée gravement?

Léger sourire, pas qui la dirigèrent vers son amie, regard qui la détailla soucieuse, elle était bien plus amochée qu'elle

Han...Je vais pas te dire que je me porte comme un charme! Mais je m'en remettrai! On s'en remettra!

Balayage du regard sur les lieux, trois hommes à terre, le quatrième avait du s'enfuir lors des combats, peut être pour se soigner ou pour chercher du renfort, valait mieux pas stationner ici trop longuement.

Stéphandra s'approcha encore plus de son amie pour lui proposer son aide


Bon cette bière on va se la boire? Faudra penser à chopper un médicastre aussi et là refuse pas!

La tension redescendait peu à peu, la douleur prenait place de plus en plus, elles étaient bel et bien debout, mais pas indemnes. Stéphandra marmonna pour elle même "p'tain, quelle journée de m****..."

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Shaomye
Shaomye regardait avec inquiétude son amie, mais celle ci la rassura rapidement. Comme si son corps n'avait attendu que cette confirmation pour accepter qu'il était gravement blessé en de nombreux endroits, sa vue se brouilla.
Elle eut juste le temps d'entendre les paroles de Steph à propos d'une biere, d'esquisser un sourire, et elle chancela.
Elles étaient sorties du verger, aussi heurta t elle de la pierre et non de la terre en tombant.
Doucement, elle cessa de lutter, accepta sa défaite, et sombra dans l'inconscience... Dormir, enfin...

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