--Hilarius
Hilarius faisait parti de tout ces gueux, ces pouilleux qui hantent les bas-fonds des villes. Pour survivre, il fallait être fort, le plus fort, et parfois créer un microcosme autour de soi pour asseoir son pouvoir dans ces quartiers mal famés.
Malgré sa sale trogne, son haleine putride et la crasse qui lui collait à la peau, il avait acquis une certaine autorité sur certains de ces hommes, se constituant en une bande de voleurs et troublions. Peut-être parce qu'il était le plus violent, peut-être parce qu'il était le plus pervers, peut-être parce que pour s'imposer il n'avait pas hésité à tuer.
Quoiqu'il en soit, lorsque ses accolytes étaient venus le chercher pour leur annoncer la mort de l'un des leurs, son sang ne fit qu'un tour. On ne tue pas impunément sur son territoire et on ne tue pas l'un des siens impunément. C'est ainsi qu'il s'était imposé, en leur accordant sa protection.
Il avait donc ingurgité la choppe de bière qu'il se payait et s'était rendu au verger rejoindre ses compagnons. L'oeil vicieux et rageur, il ne quittait pas des yeux les deux garces qui semblaient penser qu'elles pourraient s'en tirer sans encombre. Les voyant s'éloigner, il décida de les suivre, l'arme au poing, suivi des ses troufions.
D'un pas sûr, il attendit le moment opportun pour s'approcher d'elles, ce qui se présenta sans plus attendre, un moment d'inattention et il s'avance, sûr de lui, avec dans son ombre trois compères tout aussi patibulaires que lui.
Hé les vilaines! On pensait s'en sortir comme ça, hein? On en tue pas un membre de la bande à Hilaire sans payer, mes jolies...
Sourire carnassier, montrant ses dents pourries et sales.
Alors vous allez payer d'une manière ou d'une autre!
Le regard froid et dur, il pose sa main droite sur l'épaule de la brune qui semble déjà amochée et resserre son emprise, fermement.
Malgré sa sale trogne, son haleine putride et la crasse qui lui collait à la peau, il avait acquis une certaine autorité sur certains de ces hommes, se constituant en une bande de voleurs et troublions. Peut-être parce qu'il était le plus violent, peut-être parce qu'il était le plus pervers, peut-être parce que pour s'imposer il n'avait pas hésité à tuer.
Quoiqu'il en soit, lorsque ses accolytes étaient venus le chercher pour leur annoncer la mort de l'un des leurs, son sang ne fit qu'un tour. On ne tue pas impunément sur son territoire et on ne tue pas l'un des siens impunément. C'est ainsi qu'il s'était imposé, en leur accordant sa protection.
Il avait donc ingurgité la choppe de bière qu'il se payait et s'était rendu au verger rejoindre ses compagnons. L'oeil vicieux et rageur, il ne quittait pas des yeux les deux garces qui semblaient penser qu'elles pourraient s'en tirer sans encombre. Les voyant s'éloigner, il décida de les suivre, l'arme au poing, suivi des ses troufions.
D'un pas sûr, il attendit le moment opportun pour s'approcher d'elles, ce qui se présenta sans plus attendre, un moment d'inattention et il s'avance, sûr de lui, avec dans son ombre trois compères tout aussi patibulaires que lui.
Hé les vilaines! On pensait s'en sortir comme ça, hein? On en tue pas un membre de la bande à Hilaire sans payer, mes jolies...
Sourire carnassier, montrant ses dents pourries et sales.
Alors vous allez payer d'une manière ou d'une autre!
Le regard froid et dur, il pose sa main droite sur l'épaule de la brune qui semble déjà amochée et resserre son emprise, fermement.