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[RP] La douleur d'une Lutine

Eymerick
C’est bon ! Je prends le relais !

Et voilà que le Vicomte était débarrassé du corps ballant en un instant. Un grand gaillard qui apparemment, les connaissait l'avait soulagé du poids de la lutine. Mais alors qu'on aurait pu croire que ceci soulagerait sa douleur, une affreuse grimace s'afficha sur le visage d'Eymerick, comme s'il venait de recevoir un coup de poignard dans le dos, douleur qui avait faillit lui faire plier à genoux. Tête baissée, il se ressaisit avant de les regarder de nouveau. N'ayant pas pu porter Shaomye jusque camp lui-même, il avait l'impression d'avoir faillit à sa mission. Il aurait bien dit sa façon de penser au gaillard, mais ce n'était pas le moment, il fallait se concentrer sur l'état des filles.

Libre de ses mouvements, couvert de sueur et du sang de la jeune femme, il se dirigea vers Steph et l'enfant, leur lançant un regard rassurant.


Je vais vous aider, vous pouvez vous appuyer sur moi si vous désirez.

Puis s'adressant à l'autre homme...


Allez en avant, elle ne tiendra plus longtemps ! Nous vous rejoindrons.

Eymerick était résolu à en perdre aucune des deux. Il avait fait leur connaissance quelques jours plus tôt en taverne, et il les appréciait beaucoup. Elles étaient d'agréable compagnie, pleines de gentillesse, même si elles étaient souvent taquines.

Comme l'on dit souvent, ce sont les meilleurs personnes qui partent en premier. Le Vicomte ferait tout pour bouleverser cette statistique.

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--Oldo
Oldo tenait la Brune bien en main, surveillait qu'elle oublia pas de respirer, quelques fois la remontait plus vers lui comme pour lui insuffler de poursuivre le combat.

Par moment surveillait l'autre jeune femme qui lâchait pas le gamin, si l'avait pu il aurait porté les deux, mais elle était fière et refuserait de grimper sur son dos. Peut être qu'il ralentirait légèrement le pas mais au moins il serait sûr qu'elle se vautrerait pas.

Le blond qui allait vers Dame Stéphandra, d'un sens il l'aurait remercié mais d'un autre il aimait pas voir les hommes lui tourner autour, quoi que là il savait bien que le blond y allait pour un bon sentiment, mais quand même! Le v'là pas qu'en plus il lui donna un ordre:


Allez en avant, elle ne tiendra plus longtemps ! Nous vous rejoindrons.

Oldo le fusilla du regard, non mais pour qui il se prenait celui là? Puis quoi encore? Les laisser en retrait?

Non mais on vous a rien demandé à vous..Et...

Pas le temps de terminer sa phrase


Oldo! Tais toi! Fais ce qu'il te dit! On te rejoint, va de l'avant!

Le Géant Normand grommela fortement, Dame Stéphandra l'avait stoppé avant qu'il devienne trop désagréable, mais il pestait parce qu'il voulait pas la laisser déjà qu'il avait faillit à sa promesse et là elle lui ordonnait d'avancer...

Il la regarde fichtrement têtu le Normand, mais aussi très obéissant et surtout il savait au fond de lui qu'ils avaient raison tous les deux. Mais elle l'avait tutoyé chose rare, sauf quand elle était en colère, autrement Stéphandra le vouvoyait toujours, il comprit qu'il devait s'exécuter. Grognant à nouveau il fixa le blond et ne pu s'empêcher d'ajouter :


C'est bon! D'accord j'y vais mais vous! Vous prenez soin d'elle!

"Sinon, vous vous souviendrez moi" pensa-t-il mais ne dit pas, à quoi bon? Stéphandra l'aurait étripé si il l'avait fait, même mal en point elle avait son caractère la jeunette.

Dernier regard à l'enfant, au blond et à sa protégée qui de sa main libre caressa la joue de Lutine qu'il avait toujours bien en bras. Et il accéléra le pas en direction de la sortie de la ville, du campement de l'OSS, sans manquer de jeter un regard en arrière par moment.
Loupameth
Loupameth était occupé à ranger ces affaires dans le campement , quand soudain il entend le garde crier .

Vite frère Loupameth nous avons besoins de vous venez voir

Surpris il sort de la tente et vois avec stupeur un groupe de personnes dont un grand gaillard portant une femme dans ces bras qu'il reconnait en la personne de Shaomye et qui semble bien mal en point .

Il comprend de suite que l'affaire est grave , il s'avance au groupe pose une main sur la tempe de Shaomye .

Bon je vois vite Messire .. porter la dans ma tente , installer la sur le lit et rester avec moi je vais avoir besoins de vous .

Une fois installé il s'empresse à lui retirer les vêtements pour accéder aux plaies , en les voyant d'ailleurs il fait la grimace .

Pas jolie tout cela .. mais bon je vais faire pour le mieux , d'abord désinfecter les plaies , je suis désolé Shao mais je vais te faire souffrir

Une fois les plaies a nue il va se laver les mains fait bouillir de l'eau y verse un désinfectant , puis coupe quelques morceaux de tissu en bandage et sort ces instruments .

Il regarde Shaomye

Attention je vais commencer je te donne ce morceau de bois entouré de tissu tu mord dedans quand la douleur sera trop forte .

Délicatement il trempe le tissu dans l'eau chaude et commence à nettoyer les plaies , une fois les plaies nettoyer il passe un désinfectant dessus ce qui a pour effet de faire crier Shao , il lui sourit pour l'encouragé , puis fait une pose pour laisser la blessé reprendre son souffle .

ça va ? je peux continuer ?

Shaomye serrant le morceaux de bois avec ces dents lui fait un signe des yeux lui accordant de poursuivre .

Bien alors maintenant que les plaies sont nettoyer il va falloir recoudre et la je vais faire mal

Il se tourne vers le gaillard .

Quelle est votre nom ?

Oldo messire le médicastre


Alors messire Oldo vous allez me tenir fermement la blessée quelle ne bouge surtout pas l'heure est grave la .

Une fois assuré que Shaomye soit bien immobilisée il prépare ces aiguilles préalablement désinfectés , regarde Shaomye .

Allez courage serre bien le morceaux de bois , on y va

D'un geste précis , comme si il avait toujours fait ça , et rapide il entreprendre de recoudre les plaies .

Une fois terminer il entreprend à faire des compresses de Consoude pilé qu'il installe sur les plaies et fait un bandage bien serrer pour évité une possible hémorragie .

Voila terminé maintenant je vais préparé une tisane de millepertuis et camomille , tu boiras cela assez souvent .
Je vais rester à coté de toi en cas de soucis .


Puis il se tourne vers les personnes présentent .

Merci à vous de votre aide je contrôle , maintenant il lui faut du repos
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Stephandra
Oldo arriva la jouvente vit à son regard qu'il n'était pas content mais aussi qu'il était soucieux, elle le connaissait suffisamment pour percevoir les moindres mimiques. Ne prenant pas la peine de répondre à ses remarques, un regard suffisait.

Néanmoins, la jeune femme fut soulagée de le voir prendre Shaomye dans ses bras, le Vicom ne disait rien mais les gouttes de sueur qui perlaient le long de son front en racontaient long, elle avait fait mine de rien.

Plutôt que de se reposer, le Blond Vicom lui proposa son aide


Je vais vous aider, vous pouvez vous appuyer sur moi si vous désirez.

Elle lui avait sourit mais compter poursuivre seule la marche, étant à ses côtés Stéph se sentait rassurée tout de même

Cela ira mercé!

Entre le gamin et le Vicom, elle parvenait à puiser ses forces, le soulagement de voir Oldo y était aussi pour beaucoup. Le Vicom ordonna gentiment à Oldo de partir de l'avant celui-ci se rebella pas l'habitude de recevoir ordre d'autre qu'elle, Stéph intervint donc promptement:

Oldo! Tais toi! Fais ce qu'il te dit! On te rejoint, va de l'avant!

Le Normand bougonna mais finit par obéir non pas sans y ajouter son grain de sel


C'est bon! D'accord j'y vais mais vous! Vous prenez soin d'elle!

Stéphandra lui adressa un regard plus doux et lui sourit pour le rassurer du mieux qu'elle le pouvait, une vraie mère poule le bougre! Avant qu'il parte avec la Lutine, la jouvente caressa la joue de celle-ci tendrement, Shaomye était son amie et l'idée de la perdre la bouleversait.

Oldo s éloigna plu rapidement, sûre elle ralentissait sacrément son monde, mais son ventre la tirait de plus en plus , en avait même du mal à marcher droite, légèrement courbée elle se sentait plus à son aise...

Regard de gratitude à Eymrick, puis retour vers les portes, Stéphandra aperçu Loupa aux côtés d'Oldo, les vit filer droit sur le campement, un sourire se dessina plus largement sur ses lèvres, son amie la Brunette était entre de bonnes mains, il ne lui fallait désormais plus que penser à elle même.

Ces satanées portes se rapprochaient lentement, mais sûrement, bientôt ils seraient à leur hauteur et bientôt elle pourrait se laisser aller à choir lamentablement sur un semblant de couche.

Main qui serrait bien celle de l'enfant et le soutien moral du Vicom lui était primordial, elle le regarda et tenta un brin d'humour


Alors Vicom...Vous vous souviendrez de nous hein! Esquisse de sourire et reprise Avouez on va vous manquer!

Légère grimace de douleur, reprise de respiration et en avant vers ces portes de malheur!

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--Oldo
Grognant, grincheux de laisser la jeune femme avec les deux autres, mais conscient que la Brunette est au plus mal, alors qu'il accéléra le pas, il reconnu le médicastre de l'OSS.

Celui-ci devait avoir un don, car il posa sa main sur la tempe de la belle brune et s'exprima en ces termes


Bon je vois vite Messire .. porter la dans ma tente , installer la sur le lit et rester avec moi je vais avoir besoins de vous .

Interloqué, mais ravi de voir un doc, il fila plus vite jusqu'à la dite tente... S'agenouilla pour déposer avec grande précaution la belle, ferma les yeux lorsque le médicastre la déshabilla.

Non qu'il ai pas l'habitude de voir des femmes nues, loin là même, mais en général elles s'effeuillaient seules à souhait en adulte responsable. La Lutine était inconsciente, le corps meurtri, l'âme tout autant probablement, il avait le plus grand respect pour elle.

Le médicastre la nettoya, s'occupa de chacune de ses plaies, elle était bien abimée, Oldo se dit qu'elles devaient avoir passé un mauvais moment les gamines et il trépigna des pieds...Vert de rage, de ne pas avoir été là pour le porter secours... Contrarié après Dame Stéphandra mais aussi inquiet pour elle, qui marchait mais devait aussi être pas jojo à voir nue. Alors qu'il pense


Quelle est votre nom ?

Oldo messire le médicastre Réponse tac au tac sans même y songer mais là il fixa l'homme qui poursuivit

Alors messire Oldo vous allez me tenir fermement la blessée quelle ne bouge surtout pas l'heure est grave la .

Émeraudes qui s'obscurcissent, mais qu'allait il lui faire?
Bon devait connaître son boulot médicastre mais bon, la tenir fermement? C'était pas un mouton la beauté!
Mais y broncha pas et s'exécuta... le boucher lui recousait ses plaies, ça lui revint en mémoire comme un baffe, quand le boucher de Provence avait soigné Stéphandra et Arian....

Quand il eut fini, Oldo était blanc comme un linge, il regarda la Brune et espéra qu'elle revienne à elle vite.


Merci à vous de votre aide je contrôle , maintenant il lui faut du repos

Libéré de sa responsabilité envers la jeune amie de Stéphandra, il pouvait retourner près de cette dernière. Ni une ni deux, sans un mot, il sort de la tente du médicastre,prend une profonde inspiration et file vers les portes de la ville à la recherche du trio!
Eymerick
Alors Vicom...Vous vous souviendrez de nous hein! Avouez on va vous manquer!

Alors qu'ils marchaient tous les trois vers leur but commun, Eymerick regarda Stephandra qui malgré la douleur apparente, osait tout de même un trait d'humour.

Il est vrai Dame, sans vous, la ville sera plus calme.


Sourire aux lèvres, il continuait d'avancer à leur rythme, prêt à aider Stephandra si besoin, mais la jeune femme était fière comme euh... un coq (?) et continuait d'avancer seule.

Puis apercevant au loin la brute épaisse qui se rapprochait d'eux à grande vitesse, son sourire s'effaça.


Tiens, revoilà l'autre gros balourd !


Le visage du Vicomte s'était assombrit et le regard sévère, fixé droit devant lui, il redoutait cette nouvelle rencontre. Le gaillard apparemment ne l'aimait pas, et c'était réciproque. Mais le plus important était que les deux femmes soient saines et sauves au final.
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Shaomye
Brunette toujours inconsciente, d'abord dans les bras du Blond Vicom, puis d'Oldo.
Inconsciente, oui, et sans doute heureusement. Sans cela jamais elle n'aurait laissé le médicastre enlever ses vetements. Par pudeur, certes, mais aussi et surtout pour que personne ne voit les cicatrices qui zebraient son corps, de sa clavicule gauche jusqu'à ses mollets. Cicatrices qui, pour peu qu'un médicastre ait exercé dans le sud est du royaume quelques années plus tot où la mode étaient aux tortures expérimentales sur les prisonniers, clamaient haut et fort que leur propriétaire avait fait les frais d'un emprisonnement. Et cela, jamais la Lutine n'aurait permis volontairement que quelqu'un le sache.
Par chance, pendant que Loupa désinfectait puis recousait ses nombreuses plaies, son esprit voguait toujours, s'approchant de plus en plus d'une étrange lumiere

La lumiere est si belle que j'en ai les larmes aux yeux... j'avance lentement vers elle, et leve la main pour la toucher. A ce moment précis, une voix grave, aux riches tonalités du sud, incomparable, résonne derriere moi


Je serais toi je ne ferais pas ca. Ce n'est pas encore le moment

Cette voix me fait sourire, j'étais tellement sure de l'entendre à nouveau qu'elle ne me surprend pas.
Je me retourne vers mon époux et lui fait face. Alors que j'aurais voulu faire un pas vers lui, me blottir contre sa poitrine, lui dire que je l'aime, la seule chose que je parviens à articuler est un "Pourquoi?" à peine audible. Il ne semble pas s'apercevoir de mon trouble, s'avance vers moi, prend ma main et m'éloigne de la lumiere


Parce que ton heure n'est pas cette heure. Parce que nos fils ont encore besoin de toi. Parce que tu n'as pas encore vécu tout ce que tu avais à vivre.

Alors que j'ai le plus grand mal à m'exprimer, lui semble n'avoir aucun probleme. Nos fils... ils me manquent, mais je doute d'etre capable de les elever, alors que j'ai toute confiance en ma soeur pour cette tache. Je lui fais part de cette objection, sa seule réaction est de soupirer et de passer un bras autour de moi pour me serrer contre lui

Si tu tiens vraiment à mourir, tu en as le droit... Mais je te connais, mon ange, tu es largement capable de t'occuper de nos petits monstres. Et sans toi, qui leur parleras de moi?

Touchée. Il m'a eu, là.
Pourtant je ne cede pas encore. Je voudrais tant rester auprès de lui, sentir sa présence chaque jour... Comme si il avait deviné ses pensées, il me sourit et pose sa main sur mon coeur


Je suis et serais toujours avec toi, où que tu ailles et quoi que tu fasses, ne t'en fais pas. Meme quand tu auras l'impression que je ne suis pas la, il te suffira de regarder nos garcons pour me retrouver

Il me sourit avec tendresse et me regarde dans les yeux. Noisette contre acier. La noisette l'emporte. Je baisse la tete, il me sert un peu plus contre lui et me murmure quelques mots à l'oreille. Ces quelques mots me font frémir et brusquement je comprend. Comme si un voile s'était levé.
Je sais que désormais mon esprit sera en paix.
Doucement il effleure mes levres d'un baiser plein de tendresse. En le regardant j'ai l'impression qu'il a un peu perdu en substance. Je fronce les sourcils et l'interroge du regard, il me renvoie en réponse un sourire énigmatique


Tu dois vivre petite Lutine. Vivre pour nos fils, pour moi.

Il a encore perdu en substance, est devenu presque transparent. Cela ne m'inquiete plus, car je sais qu'il est toujours avec moi. Je me tourne vers l'endroit où se trouvait la lumiere. Elle a disparue. A la place se trouve tous ceux qui sont partis trop tot. Je leur souris, simplement heureuse de savoir qu'eux aussi sont toujours la.
Je reviens à Anatol, qui a presque disparu, comme le blanc autour de moi. Avant de disparaitre entierement, il me murmure



Je t'aime mon ange. N'oublies pas d'etre heureuse.


Shaomye reprit lentement conscience. Elle avait l'impression que son corps était en feu et sa tete de plombs. Pendant plusieurs minutes, elle se demanda si elle était morte, mais les quelques perceptions qu'elle avait de ce qui l'entourait semblait lui prouver que non. Où était elle alors? Mystere...
Lentement, très lentement, les souvenirs revinrent dans son esprit. Elle revit l'attaque, Steph, la seconde attaque. Un cri passa ses levres


Steph!

Elle voulut se lever, fit un ou deux pas mais vacilla rapidement et porta avec étonnement la main à ses bandages sous une chemise propre. Totalement désorientée, elle chercha du regard quelque chose de familier, en meme temps qu'elle cherchait une trace de son amie qui lui assurerait qu'elle allait bien
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Stephandra
Il est vrai Dame, sans vous, la ville sera plus calme.

Lui avait il simplement répondu, calme? Stéphandra aurait dit "terne, triste, ennuyeuse" mais bref calme ce n'était guère faux. Mais cela serait aussi plus reposant, pour lui... pas à les supporter car en plus de le taquiner elles partageaient pour le coup leur souci.

Il était fort aimable et amical pourtant son sourire s'effaça et ses yeux s'assombrirent


Tiens, revoilà l'autre gros balourd !

Plissement de nez, froncement de sourcils de qui parlait il? Regard qui suit le sien et Stéphandra vit arriver Oldo à toutes jambes. Le tilt en son esprit et elle ne put retenir un léger rire qui lui provoqua une grimace de douleur intense.

La jouvente se senti blêmir , presque défaillir, du s'arrêter le temps de prendre une profonde inspiration afin de laisser passer la douleur trop vive qui lui prenait le ventre.

Serrant les dents, elle ajouta


Il est un peu rustre... Mais c'est un bon bougre!

Stéphandra sentait bien qu'Oldo était parfois trop protecteur, trop trop tout quoi! Pourtant elle l'appréciait pour son dévouement et il était toujours plus que gentil avec elle.

Reprenant lentement la marche, elle se concentrait pour ne pas vaciller,mais elle voyait bien Oldo approcher et lui ne lui demanderait pas son accord pour la décoller du sol.

D'ailleurs à peine à leur hauteur, il plaçât une main sous les genoux de Stéph, l'autre bras sous ses épaules et la jouvente se sentit décoller du sol, lâcha sans le vouloir un cri de douleur. Eut le courage de murmurer au Normand


Shao? ça va?

Lui de la regarder tendrement et dire


Votre amie est hors de danger!

Fin sourire sur les lèvres... Ses forces l'abandonnèrent totalement et ses yeux se fermèrent lentement... rassurée elle pouvait se laisser aller...
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Eymerick
Eymerick était prêt à la rattraper au moment où elle semblait défaillir, mais elle se reprit. Il n'était pas convaincu sur le "bon bougre" mais le Vicomte venait à peine de rencontrer Oldo. Tout ce qu'il avait vu pour le moment de l'homme était un gros rustre qui ne méritait pas sa sympathie. Mais bon sur le coup, c'est sûr qu'ils avaient besoin de son aide et c'est pour cela que le jeune homme ne faisait pas la fine bouche.

Puis l'homme en question fût à portée et il souleva Stephandra sans la permission de personne... oui un rustre. Mais il faisait bien. La Steph n'aurait plus tenu longtemps. Et à peine dans ses bras qu'elle était à demi inconsciente. Eymerick pestait contre lui-même. Pourquoi n'était-il pas plus costaud !? Pourquoi cette saleté de blessure au dos ne guérissait-elle pas plus vite !? Enfin remarque, là, elle n'était plus prêt de guérir. Mais ce n'était pas grave, il pensait toujours aux autres avant lui, et ce trait de caractère, jamais ne le quitterai.

L'homme regarda Stephandra...


Votre amie est hors de danger!

Eymerick esquissa un léger sourire avant de regarder le gaillard s'en aller avec la jeune femme dans les bras. Shaomye était hors de danger, Stephandra était entre de bonnes mains, nul doute qu'Oldo arriverait à temps vu son caractère, le Vicomte n'avait aucune raison de continuer à les suivre. Et puis ça ne plairait sûrement pas à l'autre individu. Il prendrait de leur nouvelle plus tard. Rassuré, il sourit au gamin qui ne savait pas trop quoi faire, les suivre ou repartir vaquer à ses occupations, avant de regarder de nouveau vers les deux s'éloignant au fur et à mesure, puis de partir dans une autre direction, s'adossant un peu contre un mur pour se reposer, avant de continuer son chemin.
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Loupameth
Sous son injonction Oldo sort de la tente , non sans jeter un dernier regard vers Shaomye , Loupameth le regarde partir puis se tourne vers la blessée qui , par la douleur , pousse quelques gémissements et transpire , voyant cela il il prend un morceaux de chiffon doux et délicatement essuie le front de Shao puis prend un verre de tisane de camomille qu'il fait boire à petite gorgée .

Il attend un petit moment car il faut aussi qu'il change les pansements et il sait très bien que c'est un moment délicat pour elle .

Il la contemple et l'encourage avant de faire les soins appropriés .



Courage Shao ça va aller ... pense à tes petits que tu veux revoir le plus vite possible .. je suis certain qu'il te réclame .. Shao je vais changer tes pansements ça risque de te faire un peu mal serre les dents .. je vais faire le plus doucement possible .


Avant de commencer il prépare ces affaires , puis regarde Shao qui semble endormi mais il est certain que se n'est qu'une apparence .

Il défait doucement les pansements , il vois bien que Shao réagit elle se contracte en serrant les mains contre les draps , voyant cela il arrête un moment et éponge le front de Shao .

Allez Shao il ne reste plus qu'à nettoyer les plaies et après je vais te mettre une crème adoucissante dessus

Avant de continuer il lui fait avaler un calmant et reprend ces soins .
Les blessures découvertes il remarque qu'elles sont de jolies couleurs , satisfait de voir l'état rassurant qui veux dire qu'elles ne sont pas infectées , il commence à nettoyer délicatement les plaies par un désinfectant , puis pour aider la cicatrisation il passe avec son doigt du miel de châtaigner dessus .

Une fois se délicat soins fini il remet des bandages propre, puis recouvre Shao d'une couverture chaude .

Voila Shao j'ai fini tu vois c'est moins dur que hier , tu as été courageuse maintenant laisse faire la nature et tu vas bientôt galoper comme avant , je reste à coté de toi si ta besoins tu m'appelle .

Heureux d'avoir pu aider sa Soeur de l'ordre de St Sépulcre il s'installe sur un fauteuil à coté d'elle et fatigué par la veille qu'il vient de passer sombre dans le sommeil
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--Oldo
A peine passé les portes de la ville, il les vit, Stéphandra toujours debout marquant un temps d'arrêt et reprit sa marche lentement, encadrée du gamin et du blond.

Oldo décidé accéléra sa course jusqu'à être à leur portée, sans mot dire souleva de terre la jeune femme sous le regard hagard de l'enfant qui lâcha la main et celui du Blond qui semblait pas au mieux de sa forme.

Mais ses émeraudes se posèrent sur sa maîtresse, celle-ci se souciait pour son amie, il la rassura


Votre amie est hors de danger!

A ses mots, les azurs se fermèrent, un sourire se posa sur ses lèvres, comme libre l'âme de Stéphandra s'abandonna, Oldo trouva qu'à cet instant elle avait tout d'un ange. Les traits de la douleur qui lui déformaient le visage s'en étaient allés...

Puis il réagit, rapidement il reprit sa marche hâtive, il ne s'aperçut même pas que le Blond n'avait pas suivit, le gamin après une incompréhension, une hésitation le rattrapa et tentait de donner un rythme soutenu à ses petites jambes pour ne pas perdre le géant.

Curieux il voulait savoir ce qui allait se passer, mais surtout si elles allaient s'en sortir toutes les deux, Oldo le regarda avec gentillesse comme il pouvait le faire parfois, mais ne lui adressa pas la parole, pas pour le moment, il avait d'autres questions en tête.

Devait il amener Dame Stéphandra au médicastre? Non celui-ci avait déjà bien à faire avec la Brune, puis il avait pas aimé comment il avait dévêtue la jeune femme.
Alors que faire d'elle? Où aller?
La tente de son amant? Oldo n'y avait jamais mis les pieds, c'était le "nid d'amour" de la jeune femme comme il aimait à la taquiner. Puis le Brun devait pas être là, il était fort occupé la journée, le gaillard le savait...

Passage des portes de la ville à la va vite, arrivée à l'entrée du campement, le Normand grogna... court arrêt... réflexion intense... et il tourna les talons en direction de la charrette dans laquelle il dormait depuis le début de leur périple. Le gamin surprit, lui lança un regard de détresse du genre "Hé, mais qu'est ce que tu fais?".

Oldo n'y prêta pas la moindre attention et fila directement là où il savait qu'il aurait de quoi aider la jouvente. Accélérant le pas, Flocel courait presque pour rester à sa hauteur, une fois devant la charrette Oldo lui dit:


Grimpe là dedans Gamin, tu vas m'aider à la transporter jusqu'à la couche là!

L'enfant obéit et suivit chaque instruction, il avait sauté comme un félin dans la charrette ravi de se sentir utile. Tous les deux, installèrent la femme sur le truc qui ressemblait à une couche, puis Oldo sorti un couteau, l'enfant écarquilla les yeux d'horreur!

Le Géant lui fit un clin d'oeil


Hé, t'inquiète, je vais pas lui faire de mal, je l'aime bien la bourrique!

Le Normand scruta les endroits où le sang avait séché, du couteau déchira le tissu afin de bien avoir accès aux plaies, il était pas médicastre, mais avait souvent vu Stéphandra soigner aussi à force il connaissait certains gestes.

Gamin...Attrape le sac de couleur marron qui est derrière toi s't'plait!

Le petit s'exécuta, lui tendant le sac qui était assez lourd, il fit attention de ne pas heurter la femme. Oldo le gratifia d'un petit sourire, puis prit dans le sac ce dont il avait besoin, sorti un bâton de réglisse qu'il tendit au gamin

Tiens, elle est inconsciente là, mais si elle ouvre la bouche, colle lui ça dedans !

Oldo entreprit de désinfecter les plaies à l'aide de fleur de cuivre, après un soin long et méticuleux, il appliqua sur chacune d'elle une poudre cicatrisante. Décida néanmoins de devenir boucher pour faire quelques points au flanc et au dos de la jeune femme.

Stéphandra gémissait par moment, mais sa longue et épuisante marche fit qu'elle ne reprit pas conscience et c'était mieux pour elle et pour lui aussi.
Des gouttes de sueurs froides perlées sur le front d'Oldo, il savait ce qu'il faisait mais ne voulait pas l'abîmer plus qu'elle ne l'était. Ensuite il pansa chaque blessure, avec soin, douceur...

Une fois fini, il se laissa tomber sur son fondement et scruta l'enfant.


C'est quoi ton nom mon gars?
Je vais rester là à la veiller, elle va s'en sortir! Enfin j'espère!

Moi c'est Oldo! Tu es un chouette gamin, j't'aime bien!
Au fait! Merci!


Le Normand lui sourit de toutes ses dents. Soulagé d'avoir su faire avec la Steph et content pour la Lutine. Il scrutait le môme avec une douceur étonnante.
--Flocel
Flo regarda avec étonnement la belle dame s'appuyer sur lui, puis lui prendre la main. Il suivit avec interet tout ce qui se déroula ensuite. Le Géant qui prend la dame brune qui dort dans ses bras, et qui l'emmene au campement des chevaliers pas chevaliers, puis qui revient près de la belle dame. Il eut très peur quand elle devint livide et que le Géant la prit dans ses bras à son tour.
Son regard alla du chevalier blond au Géant, revint au chevalier

dis, tu t'appelle comment? t'es un chevalier?

En voyant que le Géant s'éloignait, il jetta un regard au chevalier, puis trottina près d'Oldo. Il voulait savoir ce qui allait arriver à la belle dame, na mais oh!
Ils se dirigerent vers le campement des chevaliers pas chevaliers, et le Géant s'arreta, si brusquement que Flocel faillit le heurter. Le Géant repartit dans la direction opposé, le gamin dut utiliser toute la vitesse de ses petites jambes pour ne pas etre distancé.

Devant la charrette et l'ordre bref, il ne discuta pas. Depuis deux ans que leurs parents n'étaient plus la et qu'il vivait avec son grand frere, il avait appris à ne pas discuter, pour éviter les dérouillées qui pleuvaient si il n'obéissait pas à la lettre. D'ailleurs, il risquait un sacré savon pour etre intervenu à l'appel de la belle dame... Mais il s'en fichait!
Il aida de son mieux le Géant et faisant avec soin tout ce qu'il lui demandait, tout en posant tout plein de questions sur tout. Pourquoi tu fais ca? à quoi ca sert? elle va se reveiller bientot? etc...

Le Géant finit par s'asseoir, et lui posa à son tour une question toute simple

Je m'apelle Flocel! Mais mon grand frere et pi ses copains ils m'apellent le Microbe! Meme que je sais pas ce que c'est un microbe parce qu'ils veulent pas me répondre! Comment elle s'appelle la belle dame? c'est ta fiancée? pourquoi tu habite dans une charette? t'es pas un chevalier?

Il rendit son sourire au Géant, quoique un peu intimidé par sa carrure
--Oldo
Oldo écouta le Gamin avec attention

Je m'apelle Flocel! Mais mon grand frere et pi ses copains ils m'apellent le Microbe! Meme que je sais pas ce que c'est un microbe parce qu'ils veulent pas me répondre! Comment elle s'appelle la belle dame? c'est ta fiancée? pourquoi tu habite dans une charette? t'es pas un chevalier?

Le Géant éclata de rire et passa sa grosse main délicatement et affectueusement dans les cheveux de l'enfant

Content de te connaître Flocel! Pis t'es pô un microbe, moi je t'l'dis t'es un petit gars bien.
La belle Dame comme tu dis c'est Dame Stéphandra, non c'est pô ma fiancée mais ma maîtresse..Tu vois je suis à sa botte, elle a presque le droit de vie ou de mort sur moi.


Large sourire, il aimait tant la suivre partout, puis elle était quelqu'un d'honnête, droite elle lui voudrait jamais de mal, il le savait, une fois il avait pensé qu'elle était la douceur incarnée malgré son sale caractère.

Je vis dedans parce que je surveille les biens de Stéphandra, non je suis pô un chevalier plutôt un valet quoi!
Dis tu veux qu'j'aille trouver ton frère et ses copains pour qu'ils te fichent la paix?


Émeraudes qui se croisèrent, Oldo le trouvait sympa le Flo , qu'allait devenir ce gosse après leur départ?
Stephandra
Corps semblant flotter dans les airs au rythme imposé par les pas longs et rapides d'Oldo... Esprit qui pouvait s'évaporer en de lointaines contrées parce que les derniers mots qu'elle avait entendu avaient longuement résonné en boucle dans sa tête, ils étaient devenus comme une berceuse apaisante "Votre amie est hors de danger! Votre amie est hors de danger! Votre amie est hors de danger! ..."

L'appréhension, l'angoisse, la crainte, le tracas, le souci... tant de synonymes traduisant le ressenti qu'elle avait pour son amie c'étaient dissipés, l'avaient libéré... Ses pensées quittèrent cette terre le temps... un certain temps... une durée qu'elle ne pouvait déterminer.

Se remémorant des histoires lues avec plaisir narrant amours, obstacles, mythologie et autres récits tout aussi palpitants, envoûtants, bercée par des poèmes qu'elle avait odit ou appris... Stéph se sentait légère si légère qu'elle n'éprouva point de douleur quand Oldo lui prodigua les soins.

Flottant sur son petit nuage de bonheur intense où rien ni personne ne pouvait la blesser, rien ni personne ne pouvait l'atteindre... Enchevêtrements d'histoires et de son présent où se mêlent héros tel Psyché, Didon, Enée, Ulysse... mais aussi l'homme qu'elle aime par dessus tout.

Combien de temps, ce bien être irréel dura? Une seconde, une heure, une journée... un éternité?
Aucune idée... Des rires... rires qui lui titillèrent l'ouïe... Rires qui la rappelaient à la douloureuse réalité...

Inspiration profonde qui lui arracha un gémissement... Mains qui se faufilèrent sur son corps meurtri... Doigts qui effleurèrent les pansements... Bouche qui grimaça... Yeux qui s'ouvrirent lentement, très lentement.

Regard vers Oldo puis vers l'enfant, esquisse d'un sourire...


Merci...Merci à vous deux...

Azurs qui balayèrent la charrette

Oldo... Vous avez fait quoi du Vicom?

Stéphandra refaisait surface doucettement, tout lui revenait en mémoire, son corps allait guérir de ses blessures.. Une envie se lever pour retrouver son amie la Lutine... Mais aussi se blottir dans les bras protecteur de son Brun.

La vie allait reprendre son cours, cette journée ne serait plus qu'un mauvais souvenir, un morceau d'histoire supplémentaire dans la vie de la jouvente, un chapitre commun à celle de Shaomye... Un lien indéfinissable les unissait à jamais.

Un tournant de plus passé non sans difficulté... Mais surtout encore une histoire à écrire... Car elles n'étaient qu'au début , Shao avait ses fils à voir grandir et Stéph une vie à construire...


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Eymerick
Un moment était déjà passé depuis qu'Eymerick s'était séparé du reste de la troupe. Le vicomte en avait profité pour aller se débarbouiller de sa sueur et du sang de Shao, enfilant également des vêtements propres. Il était comme neuf, enfin en apparence.

Il ne cessait de penser aux deux filles, même s'il savait qu'elles étaient en sécurité. La distance n'était plus très loin jusqu'au camp quand Oldo vint récupérer la Steph, donc il avait dû arriver à temps. Si le médicastre avait pu sauver Shaomye malgré son état, il en serait de même pour Stephandra. Eymerick se demandait aussi quel choix avait pu faire le gamin... poursuivre sa route ou les suivre. C'était un chouette gosse.

Le Vicomte avait sourit aux questions du petit homme alors qu'il s'éloignait déjà. Ainsi, il le prenait pour un chevalier. Mais sans répondre, il s'était éloigné. Il avait besoin de se poser.

Plus présentable, il reprit la route, se faisant indiquer le camp aux gardes croisés. Il habitait à l'extérieur des remparts et donc le dit camp ne se trouvait pas très loin. Il allait aux nouvelles.

Arrivé au camp, il indiqua la raison de sa présence aux gardes et se fit indiquer la tente du médicastre. Alors qu'il s'y dirigeait, il fût arrêté par une voix familière...


Oldo... Vous avez fait quoi du Vicom?


C'était la voix de Stephandra mais elle venait d'une autre direction. L'air perplexe, il se demandait si ce n'était pas son imagination qui lui jouait des tours et continua vers la tente de Loupameth, ouvrant légèrement la toile pour y jeter un oeil puisque personne dehors, et aperçut Shao, couchée et apparemment réveillée. Il sourit, rassuré. Le médicastre était là aussi. Mais nul trace de Stephandra, ni d'Oldo. Il n'entra pas dans la tente car elle avait certainement besoin de repos.

Il reprit alors le chemin dans l'autre direction, vers la "voix".

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