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[Lieu-RP] Le confessionnal

Forth_with
Dans l'église, mais généralement accessible au delà des regards indiscrets et en dehors des messes se tenait un vieux confessionnal. Haut meuble fait de bois peu précieux et local il tenait bon et devait avoir pas loin d'une centaine d'année désormais.



Pour beaucoup ce n'était guère le lieu où on aimait être. Pis on préférait l'éviter. Mais parfois on était obligé de s'y rendre ou on se croyait obliger.

Le diacre n'avait fait que donner un léger coup de balai et l'avait réouvert, prenant le temps de mettre un affiche sur son ouverture.

Espérant au fond de lui n'y voir toujours personne.

_________________
Olaaf
Olaaf entra dans la minuscule pièce, s' assit, croisa les bras,
et dit d' un ton las "Bonjour mon père"et celui ci répondit
calmement "Bonjour mon fils"
Et Olaaf se mits à parler...


Depuis quelques mois que je vis ici à Angoulême, Et je vais partir bientôt, or
il y a des choses que je voudrais vous avouer, sous mes airs de faux gentilhomme, j' ai; à plusieurs reprises, acheté des habits sur le marché pour les revendres 10 écus de plus... Je voulais tellement obtenir cette échoppe ! Vous comprenez ?!


"Cela restera entre nous, mais sache que si cela se reproduit, j' en serais le premier informé, et seul Dieu te punira vraiment." dit le Curé de sa voix grave et rassurante. J' entends tout cela... dis Olaaf d' un ton coupable
Il se leva de son siège remercia le Curé et partit, pensif, comme toujours



Je ne suis pas croyant, je suis Athé mais mon personage (RP) lui est croyant
Colhomban
Colhomban faisait les cent pas devant la cathédrale, devait-il aller se confesser ? Il toisa l'édifice, se mordant les lèvres. Quand même "aller à confesse" ça le faisait drôlement... Une lueur d'envie brilla dans ses yeux et il poussa la lourde porte du bâtiment.

On lui avait dit que se confesser équivalait à tout raconter, tout de chez tout, et qu'Aristote pouvait ainsi pardonner les plus vils pêchés... Piouf il en avait pas mal notre homme, il avait entamé le compte sur le chemin, mais ça ne tenait déjà plus sur ses dix doigts (même les atrophiés).

Il avisa une sorte d'armoire en bois et y aperçut des pieds qui dépassaient. La place était apparemment prise. Patientant un peu, il s'assit sur un banc faisant mine de prier. Quelques minutes plus tard le Sieur Olaaf sortit du placard et Colhomban prit sa place encore tiède, plein d'appréhension.


Forth... C'est toi ...? Il ne connaissait pas vraiment les formules d'usage. Forth j'ai pêché, il faut vraiment que je t'en parle... Col se signa maladroitement et commença son monologue.

Je me présente devant Aristote en ce jour pour faire pénitence de mes plus vils pêchés. Je suis homme de peu de cœur, j'ai tué, volé, trahi et trompé. Qu'Aristote veuille bien me pardonner...

Tout a commencé quand je vivais en Bretagne, j'ai fait quelques trafics sur les côtes avec des mercenaires. Quand les bateaux s'échouaient nous avions droit à une partie du butin étalait sur les plages. Apprendre cela a tué mon père à petit feu... Qu'Aristote me pardonne j'ai pêché... Mais ce n'est pas la seule fois que j'ai volé. Sa voix changea d'intonation et devint penaude. Il faut dire que je n'ai pas fait exprès la seconde fois où j'ai brigandé ! Je dormais profondément, c'était aux abords de la ville de Limoges, quand on m'a agressé en pleine nuit. En fait pour être exact on m'a marché dessus... Bref... Je me suis défendu et dans la bataille j'ai remporté le mantel d'un jeune sieur. Il se débattait tellement cet idiot qu'il l'a ôté pour pouvoir s'enfuir. Mais je ne savais pas que c'était les enfants de la Comtesse de Bretagne ! Non vraiment ! Je me suis excusé d'ailleurs ! J'avoue que le mantel m'a été d'un grand secours pour acheter du grains... Il se racla la gorge.

Puis je dois avouer que j'ai tué. Pour me défendre, lors de la guerre de Bretagne... J'ai tué et blessé...

Enfin, j'ai trompé Cleen avec Cubi, Cubi avec Mélisandel, et Mélisandel avec Cubi. Pour finir j'ai entretenu une relation avec Alethea alors que je me savais un peu épris de Shappeless, et j'ai fini par embrasser Sorianne quand nous étions sur Périgueux. Mais ça je ne le regrette pas...

Il reprit un inspiration, sa tirade ayant été déclamée sans interruption.

Pardonnez moi parce que j'ai pêché... Il attendit sa pénitence.
Forth_with
Après le passage express d'un jeune homme dont il ne connaissait même pas le nom et dont il n'eut même pas le temps de dire sa pénitence, Forth se sentit un peu bizarre. Faut dire qu'il avait prononcé des mots sans même s'en rendre compte ! C'est sûr que ça avait de quoi vous foutre un coup sur le cocotier cette connerie. Et puis ce n'était pas tout, il ne se rappelait pas de grand chose. Il faudrait qu'il aille voir un médicastre un de ces jours. Qui sait s'il pourrait pas quelque chose pour lui ?

Il eut tout juste le temps de s'essuyer le front des grosses gouttes de sueur qui perlaient des suites de la frousse que lui avait foutu cette impression qu'il entendit quelqu'un entrer dans le confessionnal.


*Vache ils ont vraiment pêché en ce moment. Faudrait vraiment que j'aille faire un tour en taverne moi.*

Mais il n'avait guère le temps de réfléchir et il se mit à écouter Colombhan dont il avait reconnu la voix.

Le monologue était fort long et démêler l'écheveau de ce qui était mauvais et de ce qui relevait de tel ou tel pêché était complexe. Néanmoins Forth dit.


Tout d'abord Colombhan je te félicites d'être venu jusqu'à moi. Déjà si tu as fait ce chemin c'est que tu regrettes ce que tu as fait et que tu souhaites t'en faire pardonner. Cette volonté t'honore.

Mais il me semble que tu n'a pas dû te confesser depuis longtemps. Car au vu de la longue liste dont tu me fais part j'espères que cela fait un moment que tu as commis ces pêchés.

Voler ou s'accaparer de bien qui ne sont pas les nôtres est mal. Satan, prince de l'envie côtoie de nombreux damnés qui ont sombrer dans ce vice. Ils subissent des tourments pour l'éternité.

De même que sombrer dans le pêché de la luxure en batifolant à tort et à travers est un pêché. Cela ne veut pas dire que en soit le plaisir de la chair est mal. Son but étant d'avoir des enfants qui ira contre ça. Mais il faut savoir apprécier le plaisir sans en abuser. Je crains que tu n'en ai largement abusé mon ami.

Je ne suis pas ton juge et seul le Très-Haut pourra décider s'il t'a pardonné. Néanmoins afin de lui prouver ton repenti sincère tu devras arborer une bannière de pénitent durant un mois.




De même tu devras venir à chacun des trois prochaines messes qui auront lieu en cette église et enfin un petit coup de main au presbytère ne serait pas de refus.

Certes je profites de l'occasion pour animer mes propres projets. Mais rassures-toi c'est aussi pour ton bien et pour peut-être recevoir le pardon du Très-Haut.

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Olaaf
Alors qu' Olaaf rentrait de chez Pikity, boire un verre, alors que le soleil se couchait sur la neige qui fondait peu à peu. Olaaf passa devant L' église, sourit et repartit comme il était venu
Colhomban
Trois messes !
Colhomban trouvait la pénitence un peu dure, surtout que les messes de Forth n'étaient pas de la rigolade en boîte. Il fallait se tenir droit, ne pas rire, ne pas papoter, et s'il avait l'audace de murmurer une petite pique à ses voisins pour les faire sourire, Forth donnait toujours des coups d'oeil si noirs que Col en flippait d'aller chercher son hostie.

Il fit une moue dubitative que l'homme d'Eglise ne vit point et jetta un coup d'oeil à la bannière en tissu qu'il lui tendait. Mouais pas la dernière mode... Aucune fanfreluche et dessin aérien... Purement Aristotélicien quoi...

Nouvellle moue. Ca lui apprendrait à vouloir raconter ce qu'il avait fait de mal dans sa courte vie. Bon la bannière serait porté de nuit avant d'aller en taverne. Heureusement qu'il n'avait pas dit au diacre qu'il avait uriné dans un bénitier le jour du mariage d'Amerzone et Buchette ! Ca aurait été : tonsure, robe de bure et directement au monastère !

Il se machouillait pensivement les lèvres quand Forth se râcla la gorge. Oui bien sûr il laissait la place... Le jeune homme se leva, promettant de venir aider son confesseur pour Obezine dès qu'il pourrait, et prit congé avec politesse. Dans sa tête tournait les paroles du diacre :
"De même que sombrer dans le pêché de la luxure en batifolant à tort et à travers est un pêché. Cela ne veut pas dire que en soit le plaisir de la chair est mal. Son but étant d'avoir des enfants qui ira contre ça. Mais il faut savoir apprécier le plaisir sans en abuser. Je crains que tu n'en ai largement abusé mon ami." Moui... Il avait peut-être tiré un peu trop sur la cordelette, mais les temps étaient à la solitude, et ça il n'aimait pas trop notre cher Col, enfin pas trop longtemps. Puis si les galipettes ne servaient qu'à faire des enfants il aurait une tripotée de bâtards derrière lui ! Il eut chaud tout à coup... Il fallait qu'il surveille ses conquêtes de prés !

Sortant du bâtiment la bannière sous son bras valide, Col continua à réléchir de plus belle. Non seulement il allait devenir chaste ! Mais en plus pour expier ses pêchés ancrés au plus profond de lui il passerait la semaine chez les moines ! S'autopunir était ce qu'il voyait de plus simple... Sinon jamais il ne respecterait les pénitences données par Forth.

D'un pas décidé il se rendit chez lui pour remplir ses fontes.
Takeo91
Takeo, de passage, rentra dans le confessionnal.

-" Mon Père, si je viens à vous, aujourd'hui, c'est pour vous confesser mes péchés ... "


Le forgeron prit son inspiration puis continua :

-" Mon père ... commençons par le début, si vous le voulez bien. J'ai été conçu hors mariage, je ne sais même pas si mon père est réellement mon père, vous comprenez mon Père ?

Ensuite, lorsque j'étais plus jeune, sur Paris, vers la Cour des Miracles, j'ai tué, volé et accessoirement copuler avec des femmes de joie au Bord' ... euh ... à la maison des plaisirs de la Rose.

Mais ce n'est pas tout, mon Père. Mon père bien-aimé, nous ayant lâchement abandonnés mes frères, sœurs et moi ... j'ai été obligé d'avoir recourt à une méthode très peu orthodoxe, si vous me pardonnez le terme ...J'ai ... j'ai ... j'ai ... Euh ... comment peut-on dire ? ... été homme de joie pour des vieilles nobles perverses qui me rémunéraient grassement. "


À ces derniers mots, le géant castillonais ne pu réprimer une grimace puis entama :

-" Point n'est tout, mon père, j'ai continué de faire ... hum ... de manière différente, l'homme de joie pour obtenir des informations lorsque je fût aux services secrets, voilà la clé, au passage, de ma réussite à ce poste ... d'agent secret, bien sûr. J'ai aussi torturé puis tué plusieurs personnes afin d'arriver à mes fins.

Le pire dans tout ça, c'est que je vous ai même pas raconter ma vie sentimentale ... mais on va faire court et concis ... certaines ont encore des cornes, à l'heure qu'il est. Je suis à l'origine d'un enfant hors-mariage à naitre ... mais j'vous jure, j'ai pas fait exprès, j'voulais m'retirer à temps, mais la donzelle était vraiment .... hum ... "d"dans" qu'elle m'avait agrippée l'fessard et j'ai pas pu tout r't'nir. Désolé, pap' ... euh ... mon Père ... Mais il fallait que ça sorte, sans mauvais jeu de mot ... "


Il respira un bon coup puis rajouta tout bas ...

-" Ah oui, ... j'oubliais, je sais pas si c'est sacrilège, mon Père, mais j'ai comme qui dirait, appris l'angloy et l'espagouin "sur le tas". J'ai aussi tenu une liste à jour de noms de donzelles ... enfin ... heu ... voilà quoi. "
Forth_with
Les confessions s'enchaînaient. Forth n'avait même pas eu le temps d'aller uriner. Il espérait le pouvoir rapidement sinon sa vessie exploserait. Néanmoins toute son attention au nouveau venu qui avait suivi Colombhan. Il ne reconnût que peu sa voix, même pas du tout, alors il ne savait à qui parler. Mais ce qu'il entendit fut tout de même assez costaud. Il s'arrêta par moment pour se demander s'il ne lui montait pas par moment un mensonge. Ce serait tout de même gros.

Il inspira un grand coup quand il eut fini. Réfléchi grandement. Il fallait bien et de l'air le plus neutre possible mais pour le moins impliqué dit.


Mon fils en venant ici vous reconnaissez que vous avez pêché. Vous montrer donc un repentir. Et je crois qu'il est sincère.

Nous ne sommes pas responsable de notre naissance. Les erreurs des autres ne sont pas les nôtres et même si ces gens sont nos parents.


Usant un peu des pauses pour marquer ses paroles il inspira une nouvelle fois.

Ce qui me dérange beaucoup plus ce sont vos propres actes. Vous en tant qu'être. Et je dois avouer que vous en avez commis de belles. Surtout du côté de la luxure.

La fin ne justifie pas les moyens jeune homme. Si nous acceptons pour tout dévier nos valeurs morales alors nous nous perdons. Seuls ceux qui ont été pervertis par le Sans Nom peuvent parler ainsi.

Vos difficultés financières du début ne sont que de fausses excuses. Cela explique mais cela ne justifie pas.


Il se massa la tempe droite et poursuivit

Même si cet enfant que vous avez conçu fut hors mariage, je vous exhorte donc à vous conduire comme un homme de moralité et à assumer vos erreurs. Vous ferez tout votre possible pour que même si la mère le refuse cet enfant ne manque de rien.

Vous avez vu les dégâts avec votre propre père, ne recommencez pas les mêmes bétises et ne faites pas assumer les conséquences à votre progéniture, elle n'a rien demandé.

Quand à l'éventuelle sanction que je vais vous attribuer elle est simple.


Une nouvelle inspiration mais cette fois-ci ce fut sa vessie qui l'étreignit.

Vous devrez assister aux offices qui auront lieu ici même durant tout le temps où vous y serez et tant que vous ne vous sentirez pas libérer.

Vous porterez cette bannière de pénitent pendant un mois.




Et enfin vous reviendrez me voir ici même à la fin de votre pénitence afin de savoir si vous avez agit comme il fallait et si votre conscience est enfin libérée. Si vous ne pouvez être présent venez à l'archevêché ou à la Cathédrale d'Angoulême.

Allez en paix.

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Takeo91
-" Broaf " lâcha le forgeron à l'écoute de ses vices.

-" Vous savez, mon Père, je fût comme cela à une époque, malgré ma droiture et ma bonté d'âme, c'est en étant trop gentil que j'ai attiré femme en ma couche. " se rattrapa Takeo, le ton détaché.

-" Pour ce qui est de mon enfant à naitre ... point n'est l'intention de le laisser à vostre maison, je m'en occuperais, même si je sais ne pas être un bon paternel ... le sang peut-être, mon père à été abandonné à l'Eglise aussi, il était un chevalier de l'Eglise, enfin ... aux dernières nouvelles. "

Mon "chemin de vie" n'est pas le plus glorieux, il me faut l'avouer, malgré les offices auxquels j'ai assisté depuis ma "tendre" et ironique enfance, point ne suis baptisé. Si je suis venu vous voir séant, ce n'est pas pour me faire amender, mais avant tout, car sous le couvert de l'anonymat, provisoire, plus facile est de s'épencher. Car si je suis un ami fidèle, une très bonne épaule, un réconfort de par ma stature, mon physique et mon caractère sociable, j'ai connu la misère, la faim, l'effroi et même la peur. Des peurs cruelles, difficilement explicable et inavouables. "
rajouta de sa voix grave et profonde, le castillonais à l'accent chantant.

-" J'ai accompli des choses pour le bien d'une communauté, voire plusieurs, indirectement, je ne les regrette point, même si certaines ne fûrent pas faite dans la pûre éthique des choses.

Une chose qui m'incombe est ma liberté d'esprit, celle qui me fait avoir ma propre morale, mes propres moeurs, quel que soit les sacrifices si le but en vaut la peine, je l'accompli. Pour exemple, loin de vouloir citer mes activités clandestines d'une époque aujourd'hui révolue du secret; mon enfant.

J'ai des charges importante à l'heure qu'il est, mais ne voulant pas répeter les erreurs du passé, je me fait maître de mon destin et ces charges, je les abandonne sans hésiter afin de m'occuper de ce qui sera ma raison de vivre, très peu évidentes auparavant. Vivre selon mes propres idéaux est ma philosophie, ma dépendance à la liberté peut être un vice selon vous, mais pour moi elle est plus importante qu'un Saint.

Pardonnez-moi mon Père, si je pêche de par mes paroles présente. "


S'il fallait savoir une chose, c'est que peu de gens pouvait se vanter de connaitre Takeo, sa vie, ses passions, ses activités et surtout ... ce masque qu'il porte à longueur de journée. Individu maussade par certains aspects voire désagréable, peu lui importait, au fond du regard des autres.
Forth_with
Le jeune diacre écoutait attentivement le jeune homme de l'autre côté du rideau. Même si sa vessie faisait des siennes il s'efforçait de ne rien montrer. Certaines choses le dérangeait dans le discours qu'il entendait.

Je prends plaisir à entendre que vous ferez tout pour vous montrer paternel envers cet enfant. Mais certaines choses me dérange. Vous semblez accepter que la fin justifie les moyens, qu'il faut faire tout ce que l'on peut même si ce n'est pas moral. Je pense que vous vous fourvoyez.

Ce que vous appelez votre liberté d'esprit c'est aussi un peu votre perte. Je vous paraît peut-être moraliste, mais c'est aussi mon rôle de vous faire comprendre que les règles morales ne sont pas entraves mais des certitudes de vie.

Être libre ne signifie pas pour autant ne pas avoir de limites. C'est à vous de trouver les limites simplement. Et il faut avoir conscience de ce que l'on ne doit pas faire et ce que l'on peut faire.


Un instant il eut un moment de doute alors il posa la question fatidique.

Vous croyez en Dieu jeune homme ?
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Shappeless
Shappeless arriva en l'église. Elle se signa et s'approcha du confessionnal, celui ci était déjà occupé.

Elle pris place un peu plus loin sur un banc et pria le seigneur en attendant qu'elle puisse confier ses péchés et trouver un exutoire...
--Gabryel


Gabryel, l'ange venais de passer par là, il était surpris de tout ce qu'il entendait, il fallait qu'il remmette certaines choses en place, à croire que le demon prenait de l'avance sur lui, il n'entendait que du mal autour du lui et ce là ne lui plaisait pas.

Il s'assied sur l'épaule d'un denomé Takeo, présent dans le confessional, et lui murmura à l'oreille.

Je suis Gabryel ta bonne concience.

Tu as avoué quelques fautes, mais que penses tu faire de bien aujourd'hui pour te repentir.

Cette petite voix que seul l'interessé pouvait entendre, c'était tue un instant
Takeo91
Croyais t-il en dieu ? ... Cette question venait de freiner le forgeron dans son élan. Au fond de lui ? Y croyait-il réellement. Point ne pouvait-il prétendre être un serviteur de l'Eglise, mais Dieu ... il y croyait.

Après une brève hésitation, il déclara;


-" En Dieu ... oui, mais j'aurais plutôt tendance à ne pas croire en l'Eglise. Je n'ai jamais été un pieu. Je ne prie pas, ou peu, seulement dans les moments de receuillements. "

Il toussota légèrement puis enchaina :

-" Point ne me fourvoie, je parle avec l'expérience qui est mienne. Je n'ai point vécu dans l'opulence de ceux qui peuvent se targuer et se permettre d'être moralement irréprochable. Ma Morale m'est propre, point n'accepte une autorité qui tenterait d'écraser mes valeurs. Car, même si la faim justifie les moyens, j'ai fait ce que j'ai fait pour le bien et la sécurité de la population.

Point de liberté sans limites ... hum ... assez novateur comme idée, vous devriez faire philosophe, mon Père.

Mais sachez ne serait-ce qu'une chose sur moi, les certitudes de vie, comme vous le dîtes, s'appliquent peut-être aux autres, mais à moi, jamais. Je suis celui qui point n'a peur de s'exprimer, même sous le coup d'une rage froide, quitte à réparer les pots cassés, plus tard. Ma liberté de parole, de penser et même de vivre, sont ces règles qui me tiennent à coeur.

Mes limites, je les connais, disont qu'elles sont bien plus loin que celle imposées par l'Eglise. Les dogmes que vostre institution tente d'imposer ne sont pas miens et ne le seront jamais. Peut-être m'en inspire-je, sans le vouloir, mais ma vie point n'est tracée sur les cahiers du Seigneur; j'avance dans la direction qui est mienne. "


C'est le moment où il se tû qu'un Gemini Cricket vînt pour lui faire la morale.

* Aaaaarg * pensa très fort Takeo, * Cherches un autre messie, l'insecte ! mon épaule est une oeuvre d'art ! *

Puis il réfléchit et répondît mentalement;

* ... J'vais aller payer des femmes, il faut bien qu'elles mangent, non ? * tenta le forgeron.
--Agathion


Agathion surveillait Gabriel depuis le fond des Enfers. Il leva les yeux vers la voute infernale en le voyant se pencher sur une âme qu'il considérait comme déjà sienne et vint se poser sur l'autre épaule de Takeo


Ne l'écoute pas... tu as fait tes choix et tu as bien raison. Point besoin de ligne de conduite dictée par autrui, toi seul sait ce qui est bon pour toi... Comme une femme au corps chaud et volupteux contre le tien, n'est-ce pas? De toute façon, ces catins ne demandent que ça, et si ce n'est toi, ce sera un autre. Alors pourquoi te priver??
Forth_with
Le jeune diacre ne savait que faire, ignorant des vicissitudes exotiques du forgeron et surtout désormais de sa vessie qui semblait redevenue vide, pour guère de temps sûrement, il avait tout de même fort à faire. En effet le jeune homme qui lui parlait ne semblait pas regretter ses actes. Mais alors pourquoi était-il venu le voir ? Il se le demandait et avait presque la réponse.

Je crains malheureusement que je ne puis vous accorder mon pardon. Mais vous pensez si vous le souhaiter que le Très-Haut reconnaîtra les siens.

Vous comme moi nous savons que vous ne souhaitez pas changer. Si vous êtes venu ici c'est simplement pour m'en parler. Peut-être au fond de vous est-ce un moyen de reconnaître vos erreurs et de les éviter à l'avenir. Mais vous n'êtes pas encore prêt vous même pour le savoir.

L'Église n'est rien jeune homme. Elle n'est rien qu'une coquille vide sans ses paroissiens et ceux qui l'anime. Avoir peur ou ne pas croire en nous c'est vider aussi le message du Très-Haut de son sens.

Mais en tout cas je vous aurait écouté et je vous aurais dit ce que je pensais. Après faites comme vous sentirez à l'avenir. Sachez que je serais toujours à l'écoute en tout cas. Et que si un jour vous vous sentez perdu, il suffira de venir me voir.

Allez en paix.

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