[Lieu-RP] Le confessionnal

Dans l'église, mais généralement accessible au delà des regards indiscrets et en dehors des messes se tenait un vieux confessionnal. Haut meuble fait de bois peu précieux et local il tenait bon et devait avoir pas loin d'une centaine d'année désormais.



Pour beaucoup ce n'était guère le lieu où on aimait être. Pis on préférait l'éviter. Mais parfois on était obligé de s'y rendre ou on se croyait obliger.

Le diacre n'avait fait que donner un léger coup de balai et l'avait réouvert, prenant le temps de mettre un affiche sur son ouverture.

Espérant au fond de lui n'y voir toujours personne.
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Colhomban faisait les cent pas devant la cathédrale, devait-il aller se confesser ? Il toisa l'édifice, se mordant les lèvres. Quand même "aller à confesse" ça le faisait drôlement... Une lueur d'envie brilla dans ses yeux et il poussa la lourde porte du bâtiment.

On lui avait dit que se confesser équivalait à tout raconter, tout de chez tout, et qu'Aristote pouvait ainsi pardonner les plus vils pêchés... Piouf il en avait pas mal notre homme, il avait entamé le compte sur le chemin, mais ça ne tenait déjà plus sur ses dix doigts (même les atrophiés).

Il avisa une sorte d'armoire en bois et y aperçut des pieds qui dépassaient. La place était apparemment prise. Patientant un peu, il s'assit sur un banc faisant mine de prier. Quelques minutes plus tard le Sieur Olaaf sortit du placard et Colhomban prit sa place encore tiède, plein d'appréhension.

Forth... C'est toi ...? Il ne connaissait pas vraiment les formules d'usage. Forth j'ai pêché, il faut vraiment que je t'en parle... Col se signa maladroitement et commença son monologue.

Je me présente devant Aristote en ce jour pour faire pénitence de mes plus vils pêchés. Je suis homme de peu de cœur, j'ai tué, volé, trahi et trompé. Qu'Aristote veuille bien me pardonner...

Tout a commencé quand je vivais en Bretagne, j'ai fait quelques trafics sur les côtes avec des mercenaires. Quand les bateaux s'échouaient nous avions droit à une partie du butin étalait sur les plages. Apprendre cela a tué mon père à petit feu... Qu'Aristote me pardonne j'ai pêché... Mais ce n'est pas la seule fois que j'ai volé. Sa voix changea d'intonation et devint penaude. Il faut dire que je n'ai pas fait exprès la seconde fois où j'ai brigandé ! Je dormais profondément, c'était aux abords de la ville de Limoges, quand on m'a agressé en pleine nuit. En fait pour être exact on m'a marché dessus... Bref... Je me suis défendu et dans la bataille j'ai remporté le mantel d'un jeune sieur. Il se débattait tellement cet idiot qu'il l'a ôté pour pouvoir s'enfuir. Mais je ne savais pas que c'était les enfants de la Comtesse de Bretagne ! Non vraiment ! Je me suis excusé d'ailleurs ! J'avoue que le mantel m'a été d'un grand secours pour acheter du grains... Il se racla la gorge.

Puis je dois avouer que j'ai tué. Pour me défendre, lors de la guerre de Bretagne... J'ai tué et blessé...

Enfin, j'ai trompé Cleen avec Cubi, Cubi avec Mélisandel, et Mélisandel avec Cubi. Pour finir j'ai entretenu une relation avec Alethea alors que je me savais un peu épris de Shappeless, et j'ai fini par embrasser Sorianne quand nous étions sur Périgueux. Mais ça je ne le regrette pas...

Il reprit un inspiration, sa tirade ayant été déclamée sans interruption.

Pardonnez moi parce que j'ai pêché... Il attendit sa pénitence.

Takeo, de passage, rentra dans le confessionnal.

-" Mon Père, si je viens à vous, aujourd'hui, c'est pour vous confesser mes péchés ... "

Le forgeron prit son inspiration puis continua :

-" Mon père ... commençons par le début, si vous le voulez bien. J'ai été conçu hors mariage, je ne sais même pas si mon père est réellement mon père, vous comprenez mon Père ?

Ensuite, lorsque j'étais plus jeune, sur Paris, vers la Cour des Miracles, j'ai tué, volé et accessoirement copuler avec des femmes de joie au Bord' ... euh ... à la maison des plaisirs de la Rose.

Mais ce n'est pas tout, mon Père. Mon père bien-aimé, nous ayant lâchement abandonnés mes frères, sœurs et moi ... j'ai été obligé d'avoir recourt à une méthode très peu orthodoxe, si vous me pardonnez le terme ...J'ai ... j'ai ... j'ai ... Euh ... comment peut-on dire ? ... été homme de joie pour des vieilles nobles perverses qui me rémunéraient grassement. "

À ces derniers mots, le géant castillonais ne pu réprimer une grimace puis entama :

-" Point n'est tout, mon père, j'ai continué de faire ... hum ... de manière différente, l'homme de joie pour obtenir des informations lorsque je fût aux services secrets, voilà la clé, au passage, de ma réussite à ce poste ... d'agent secret, bien sûr. J'ai aussi torturé puis tué plusieurs personnes afin d'arriver à mes fins.

Le pire dans tout ça, c'est que je vous ai même pas raconter ma vie sentimentale ... mais on va faire court et concis ... certaines ont encore des cornes, à l'heure qu'il est. Je suis à l'origine d'un enfant hors-mariage à naitre ... mais j'vous jure, j'ai pas fait exprès, j'voulais m'retirer à temps, mais la donzelle était vraiment .... hum ... "d"dans" qu'elle m'avait agrippée l'fessard et j'ai pas pu tout r't'nir. Désolé, pap' ... euh ... mon Père ... Mais il fallait que ça sorte, sans mauvais jeu de mot ... "

Il respira un bon coup puis rajouta tout bas ...

-" Ah oui, ... j'oubliais, je sais pas si c'est sacrilège, mon Père, mais j'ai comme qui dirait, appris l'angloy et l'espagouin "sur le tas". J'ai aussi tenu une liste à jour de noms de donzelles ... enfin ... heu ... voilà quoi. "

-" Broaf " lâcha le forgeron à l'écoute de ses vices.

-" Vous savez, mon Père, je fût comme cela à une époque, malgré ma droiture et ma bonté d'âme, c'est en étant trop gentil que j'ai attiré femme en ma couche. " se rattrapa Takeo, le ton détaché.

-" Pour ce qui est de mon enfant à naitre ... point n'est l'intention de le laisser à vostre maison, je m'en occuperais, même si je sais ne pas être un bon paternel ... le sang peut-être, mon père à été abandonné à l'Eglise aussi, il était un chevalier de l'Eglise, enfin ... aux dernières nouvelles. "

Mon "chemin de vie" n'est pas le plus glorieux, il me faut l'avouer, malgré les offices auxquels j'ai assisté depuis ma "tendre" et ironique enfance, point ne suis baptisé. Si je suis venu vous voir séant, ce n'est pas pour me faire amender, mais avant tout, car sous le couvert de l'anonymat, provisoire, plus facile est de s'épencher. Car si je suis un ami fidèle, une très bonne épaule, un réconfort de par ma stature, mon physique et mon caractère sociable, j'ai connu la misère, la faim, l'effroi et même la peur. Des peurs cruelles, difficilement explicable et inavouables. " rajouta de sa voix grave et profonde, le castillonais à l'accent chantant.

-" J'ai accompli des choses pour le bien d'une communauté, voire plusieurs, indirectement, je ne les regrette point, même si certaines ne fûrent pas faite dans la pûre éthique des choses.

Une chose qui m'incombe est ma liberté d'esprit, celle qui me fait avoir ma propre morale, mes propres moeurs, quel que soit les sacrifices si le but en vaut la peine, je l'accompli. Pour exemple, loin de vouloir citer mes activités clandestines d'une époque aujourd'hui révolue du secret; mon enfant.

J'ai des charges importante à l'heure qu'il est, mais ne voulant pas répeter les erreurs du passé, je me fait maître de mon destin et ces charges, je les abandonne sans hésiter afin de m'occuper de ce qui sera ma raison de vivre, très peu évidentes auparavant. Vivre selon mes propres idéaux est ma philosophie, ma dépendance à la liberté peut être un vice selon vous, mais pour moi elle est plus importante qu'un Saint.

Pardonnez-moi mon Père, si je pêche de par mes paroles présente. "

S'il fallait savoir une chose, c'est que peu de gens pouvait se vanter de connaitre Takeo, sa vie, ses passions, ses activités et surtout ... ce masque qu'il porte à longueur de journée. Individu maussade par certains aspects voire désagréable, peu lui importait, au fond du regard des autres.

Croyais t-il en dieu ? ... Cette question venait de freiner le forgeron dans son élan. Au fond de lui ? Y croyait-il réellement. Point ne pouvait-il prétendre être un serviteur de l'Eglise, mais Dieu ... il y croyait.

Après une brève hésitation, il déclara;

-" En Dieu ... oui, mais j'aurais plutôt tendance à ne pas croire en l'Eglise. Je n'ai jamais été un pieu. Je ne prie pas, ou peu, seulement dans les moments de receuillements. "

Il toussota légèrement puis enchaina :

-" Point ne me fourvoie, je parle avec l'expérience qui est mienne. Je n'ai point vécu dans l'opulence de ceux qui peuvent se targuer et se permettre d'être moralement irréprochable. Ma Morale m'est propre, point n'accepte une autorité qui tenterait d'écraser mes valeurs. Car, même si la faim justifie les moyens, j'ai fait ce que j'ai fait pour le bien et la sécurité de la population.

Point de liberté sans limites ... hum ... assez novateur comme idée, vous devriez faire philosophe, mon Père.

Mais sachez ne serait-ce qu'une chose sur moi, les certitudes de vie, comme vous le dîtes, s'appliquent peut-être aux autres, mais à moi, jamais. Je suis celui qui point n'a peur de s'exprimer, même sous le coup d'une rage froide, quitte à réparer les pots cassés, plus tard. Ma liberté de parole, de penser et même de vivre, sont ces règles qui me tiennent à coeur.

Mes limites, je les connais, disont qu'elles sont bien plus loin que celle imposées par l'Eglise. Les dogmes que vostre institution tente d'imposer ne sont pas miens et ne le seront jamais. Peut-être m'en inspire-je, sans le vouloir, mais ma vie point n'est tracée sur les cahiers du Seigneur; j'avance dans la direction qui est mienne. "

C'est le moment où il se tû qu'un Gemini Cricket vînt pour lui faire la morale.

* Aaaaarg * pensa très fort Takeo, * Cherches un autre messie, l'insecte ! mon épaule est une oeuvre d'art ! *

Puis il réfléchit et répondît mentalement;

* ... J'vais aller payer des femmes, il faut bien qu'elles mangent, non ? * tenta le forgeron.

Le jeune diacre ne savait que faire, ignorant des vicissitudes exotiques du forgeron et surtout désormais de sa vessie qui semblait redevenue vide, pour guère de temps sûrement, il avait tout de même fort à faire. En effet le jeune homme qui lui parlait ne semblait pas regretter ses actes. Mais alors pourquoi était-il venu le voir ? Il se le demandait et avait presque la réponse.

Je crains malheureusement que je ne puis vous accorder mon pardon. Mais vous pensez si vous le souhaiter que le Très-Haut reconnaîtra les siens.

Vous comme moi nous savons que vous ne souhaitez pas changer. Si vous êtes venu ici c'est simplement pour m'en parler. Peut-être au fond de vous est-ce un moyen de reconnaître vos erreurs et de les éviter à l'avenir. Mais vous n'êtes pas encore prêt vous même pour le savoir.

L'Église n'est rien jeune homme. Elle n'est rien qu'une coquille vide sans ses paroissiens et ceux qui l'anime. Avoir peur ou ne pas croire en nous c'est vider aussi le message du Très-Haut de son sens.

Mais en tout cas je vous aurait écouté et je vous aurais dit ce que je pensais. Après faites comme vous sentirez à l'avenir. Sachez que je serais toujours à l'écoute en tout cas. Et que si un jour vous vous sentez perdu, il suffira de venir me voir.

Allez en paix.
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N'entendant plus de réponses du côté du jeune homme de l'autre côté du rideau et comme sa vessie commençait presque à lui faire mal Forth s'inquiéta.

Mon fils tout va bien ?
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Azura s'avança lentement à travers l'église... Elle avait longtemps hésité avant de venir ici... Mais finalement, elle était venue... En tant qu'ordonnée, il fallait bien qu'elle montre l'exemple, au moins... Et puis,elle s'était adonné à un péché, et la confession était donc un passage obligatoire pour le pardon de son action.

C'est ainsi qu'elle se présenta dans le confessionnal, alors que cela faisait assez longtemps qu'il était vide... Un fois installée, elle dit :

"Mon Frère,

Je suis venue là vous avouer que j'ai péché. Je me suis rendue coupable du péché de colère... Mais laisser moi vous expliquer ce qu'il s'est passé..."

Elle prit un inspiration, et continua :

"C'était il y a déjà quelques temps, dans une taverne. Un homme est entré, et il a commencé à discuter un peu avec les gens présents... Rien que de très normal.

Mais au bout d'un moment, il a commencé à prétendre être le Très-Haut... Je lui ais tout de suite parlé, mais il ne voulais pas démordre de sa bêtise,malgré tout ce que j'ai pu lui dire sur le blasphème auquel il s'adonnait. J'ai alors senti la colère monter en moi, et je n'ai su la retenir. Je suis même allais jusqu'à le gifler... Je... je n'ai pas pu me retenir.

Je suis désolée..."

Voilà, c'était dit... Cela avait été relativement dur, mais c'était fait... Elle sentait maintenant comme libérée. Elle savait qu'elle avait fait ce qu'il fallait... et cela était bon.

Azura écouta ce que Forth lui disait... Oui, cela était fort juste. Elle s'était laissé emportée, et avez fait n'importe quoi... Il faudrait qu'elle apprenne à prendre de la distance par rapport aux évennements et ne pas se laisser embarquer dans n'importe quel sentiment.

Puis il rappela en d'autre terme ce que Dieu avait dit à la Créature Sans Nom... Azura rougit un peu à l'image que cela faisait, mais ça n'était que la vérité... Elle écoute tout cela avec attention, puis il arriva à la question finale :

"Avez vous autre chose à confesser ?"

Azura réfléchit quelques instant... Certaines choses lui vinrent en tête, mais.. Non, elle n'avait rien fait là de préjudiciable... Elle n'avait pas rompu ses voeux, ni rien... Rien donc de grave... C'est ainsi qu'elle répondit :

"Non, mon Frère... Je n'ai pas péché autrement. Dois-je faire quelque chose pour ma pénitence ?"

Sorianne avait passé la soirée avec Ork, Schumi, Zhara, un étranger était passé et la jeune femme avait découvert que son amie la blonde savait parler Anglois (beurk) bien une chose qu'elle n'aime pas, c'est cette langue et ces gens! Barbares! Mais une autre chose s'était passée ce soir... So avait apprit un nouveau mot à ajouter à son vocabulaire. Mais... Elle n'avait pas comprit quand ils avaient pensé à ce cas entre deux hommes.

Curieuse comme pas deux, et avec une soif d'apprendre assez importante, marre d'entendre parler les autres sans comprendre de quoi ils parlaient, elle avait décidé d'aller se renseigner auprès de Forth. Homme d'église, donc il devait en savoir beaucoup des choses!

So pénétra l'église et se rendit au confessionnal. Rougissante déjà à la future question, elle s'avança, ouvrit la petite porte de bois, et la referma en se mettant assise. Youf! On est à l'étroit là dedans! Le coeur battant, rhooo elle en pose de d'ces questions...

Bonjour Forth, comment allez vous?

Elle était malgré tout souriante,

Dites... Je ne viens pas forcément pour me confesser mais pour vous poser une question en fait...

So bougea sur le fauteuil inconfortable, surement pour expier les péchés ça! Mains croisées sur les genoux, position sage, dos droit et yeux en l'air, tandis que les pommettes avaient atteint le paroxysme de la rougitude!

Voilà... Euh... Vous savez ce que font un homme et une femme ensemble? Si si vous savez,... comment il avait dit Schumi déjà? Ah oui Sport en chambre! Enfin voilà... Je me demandais... Enfin ON se demandait... elle n'allait pas oublier les amis! Comment c'est possible entre hommes?! Schumi nous a dit que certains faisaient comme les hommes et les femmes! Mais c'est impossible entre deux hommes... Alors... Comment??

Grande naïve en action!
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Avoir de l'or faux est un malheur supportable et facile à découvrir ;
mais le faux ami, c'est ce qu'il y a de plus pénible à découvrir. Théognis

Rhooo, toute confuse d'avoir manqué tuer un homme d'église la So! Sans trop bouger, restant bien raide sur le siège indélicat, elle glissa le regard vers sa gauche, essayant de voir si Forth allait bien, à travers les petits trous dessiné dans la plaque de bois qui les séparait. C'est qu'elle se sentirait coupable s'il s'étouffait pas sa faute... Pis pas sûre qu'Aristote lui pardonne hein...

Bon il sembla se remettre... Mais euh... Déjà elle ne comprit pas tous les mots qu'il utilisa dans sa première réponse... L'était instruite pour sûr! Mais pas au niveau de leur nouveau curé... Fallait pas parler trop compliqué non plus avec elle... Déjà qu'elle apprenait de nouveaux mots tous les jours ou presque... Enfin surtout dans un certain sujet sur lequel elle n'était pas très forte en théorie... La pratique c'était bien mieux. Pis à quoi bon en parler! Faut juste le vivre hein! Alala z'y comprennent rien ces gens... Tite grimace... Moui pour le vivre il faut être accompagné... Soupire...

Mouais... Elle était perplexe, elle y comprennait goutte. Kékidi? Quand il eut fini elle reposa ses interrogations... Curieuse comme elle l'était, elle voulait comprendre....

Mais... S'ils simulent... C'est bête! Pis c'est pas ce qu'avait l'air de dire Schumi... Mais comment ils font pour... Enfin vous savez? Ce sont des hommes anormaux? Dans ce cas ce sont des femmes! Enfin sans...

Elle baissa la tête et porta les mains jusque devant sa poitrine, bien cachée derrière son col sage..

Enfin de... Ils n'ont pas tout ce qu'il faut! Et s'ils tombent enceinte!?

Bien sûr qu'elle avait déjà vu la constitution d'un homme! Justement pour ça qu'elle ne comprenait pas!

Pis c'est quoi cloaque?

Dépitée... Décidément, y allait falloir que quelqu'un lui donne des leçons de vocabulaire sur tout ce qui touchait à ce sujet...

Enfin non, je vois pas du tout comment ils font... Un homme et une femme s'emboitent parfaitement! Mais des hommes...?

Elle regardait ses mains dont les index se rejoignaient, se bloquant l'un l'autre dans leurs mouvements dés que le bout de son doigt touchait son vis à vis...

Pis c'est contre nature! Pourquoi ils font ça?? C'est vrai quoi, ça marche pas...

Maaaaais elle n'aimait pas ne pas comprendre!
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Oh malheurs, ayé elle avait comprit.
Un OH de... Choc se dessinait sur ses lèvres mais aucun son ne sortait... Elle regarda ses doigts avec lesquels elle tentait désespérément de comprendre et cacha les mains sous ses fesses.
Rouge comme jamais elle balbutia...

O.. Oui.... Oui ça... Ça y est je vois... Oh par Aristote...

Elle ne se serait jamais imaginé! une grimace fit son apparition sur le visage de So en imaginant la scène...

Olala...

Elle secoua sa tête brune pour ôter ça de son imagination.

Mais qu'est-ce qui leur prend de vouloir faire ça?! Aristote le permet?? Nan nan j'veux pas le savoir en fait...

Jamais elle n'aurait imaginé ça possible!

Je reviendrai! Merci de vos lumières Messire Forth! Elles ont été très pénétrantes! Euh...

Elle tritura la clenche de la cabine et en jaillit comme d'un clown de sa boîte!

Au revoir!

Nuls doutes, y allait falloir qu'elle revienne à confesse! Elle fila sans demander son reste!
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Stoppée net dans son élan pour atteindre la porte de l'église, elle se mordit les lèvres et haussa les épaules, comme pour prévenir d'un coup. Aïe, pas assez rapide...

Elle se retourna, toute piteuse, et tête basse lança un coup d'œil à Forth... L'avait po l'air décidé à la laisser partir... Elle marcha donc vers le confessionnal, le pas traînant, digne de ses gamins... Rhooo prise en flagrant délit de curiosité...

Une fois devant le méchant siège dur au séant, elle se tournant d'une pièce et se laissa choir dessus avant de refermer la porte, lançant un air boudeur à Forth. Méchant curé...

Quand elle entendit qu'il était à sa place aussi, elle sourit, du coup une nouvelle question lui brûlait les lèvres.

Et les femmes? A Castillon il y en a deux qui se disent mariées! C'est pas possible une femme... Po comme les hommes hein... Alors? Comment?
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Sa faute! Il avait voulu qu'elle revienne, donc elle continuait sur sa lancée nan mais... Puis fallait bien qu'elle se renseigne, parce que franchement toutes ces choses lui étaient étrangères! Elle hochait la tête à mesure qu'il parlait. Moui, oui, ah oui ça aussi tiens... Oh.... Hmm??

Un tournoiement de tête rapide, un froncement de sourcils perplexe et moue dubitative. Elle essayait de le voir à travers tous les petits trous de la parois qui les séparait. Y a un mot qui n'allait pas avec le reste de ce qu'il avait dit...

Forth, j'ai pas compris pourquoi vous aviez parlé d'objets??

Bon. Elle avait réussi à s'imaginer une scène... Hum, pas y penser. Mais les femmes...? Hmmmmmnan elle voyait pas du tout.

Comment peuvent...

Rhooo elle avait pas envie de rester assise sur ce fauteuil inconfortable à souhaits. Aprés un petit pincement de lèvres, le temps de se demander si elle allait oser, elle finit par demander d'une petite voix

Je peux sortir?

C'est qu'en temps normal elle aurait déjà filé, mais étant donné qu'elle avait à faire à Forth et que bien que peu croyante, -enfin un peu quand même- elle avait un peu peur qu'il la punisse en l'envoyant en enfer le méchant!, elle préférait attendre et l'écouter... Pas son genre pourtant...

Faut que je raconte tout ça à Ork...
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A sa première phrase, elle fit un ti signe de tête positif avec une petite moue accompagnée d'un haussement d'épaules. Puis pris un air d'intense réflexion, une main au menton.

Cochonceté?? Je savais pas qu'on disait comme ça aussi... Et je n'ai rien à confesser, je suis sage comme une image. Puis c'est vous qui avez commencé! Vous m'avez dit de revenir, je croyais que c'était parce que j'avais d'autres choses à savoir... La preuve! Vous m'avez parlé des femmes!

Nouveau moment de réflexion...

Pourquoi vous avez parlé d'objets?
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Sileeeeeeence... Les lèvres pincées en une légère moue... Sorianne fixait le battant de la porte qui était face à elle avec un intérêt soudain. Dire? Pas dire? Telle est la question! Elle lança un coup d'œil vers le nouveau curé avec un sourcil levé, et un air d'incompréhension à peine exagéré.

B...B... Beh pourquoi vous voudriez qu'il y ait quelque chose à raconter? C'était un séjour hors d'Angoulême pour me faire penser à autre chose, et pour promouvoir le parti duquel il faisait parti...

Elle gigota sur le fauteuil inconfortable, un peu mal à l'aise.

Forth? Va falloir songer à rembourrer le siège! Ça fait un mal de chien! Z'avez pas un coussin? Je vais avoir le derrière en compote...

Dissipée?? Naaaaaaaan... A peine. Changer de sujet? Naaaan elle n'oserait jamais. Enfin... Peut-être. Que pourrait-elle lui dire...? Non, elle ne voulait rien ajouter. Il fallait qu'elle détourne la situation. Peut-être même essayer de se sauver l'air de rien sans qu'il s'en aperçoive!

Et vous Forth, dites moi ce que vous avez sur le cœur. Vous n'avez rien à me dire?

Inverser les rôles huhu!
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Elle affichait une moue un peu boudeuse, tout en triturant un des dessins gravé sur la porte qui lui faisait face... Si elle en disait un bout, y allait falloir qu'elle se justifie... Mouais, pas vraiment envie... Mais là le vilain lui avait coupé l'envie de l'enquiquiner...

Il ne s'est pas passé grand chose...

Bon, sinon elle avait peur qu'il lui en veuille toute sa vie... Pis s'il faisait appel à la colère divine... Elle pouvait se permettre d'être un peu sérieuse. Mais il fallait commencer depuis le début... Redessinant le contour des gravures du bout du doigt, elle finit par se lancer... Autant tout dire... Qui pouvait se targuer d'être au courant de toute l'histoire...? Bien peu de monde... Si ce n'était personne... Elle prit son courage à deux mains et essaya de raconter tout ça d'un air détaché, sans savoir si elle y arrivait vraiment.

Forth... Je ne suis pas mariée à Goku... Il a disparu et a demandé à son frère de le remplacer... Mais entre Jakson et moi ça n'a jamais été... Je ne sais pas ce que je lui ai fait. Bien sûr j'avais remarqué que ça n'allait pas du tout et j'ai eu très vite un doute... Mais en attendant je ne voulais pas le croire... Puis ça n'allait pas fort, de plus en plus mal même.

Col est venu, m'a enlevée, et nous sommes allés à Périgueux. Il voulait parler de son parti pour les comtales, et m'a emmené pour me changer les idées. Il a réussi. J'ai passé une bonne semaine, sans penser à ce que celui que je pensais être Veg faisait. Mais...

Ses pommettes se colorèrent et elle jeta un œil à Forth à travers le panneau avant de revenir aux dessins de la porte, prenant un air penaud.

On s'amusait... Puis on s'est rapproché... Et... On s'est embrassé... Oh mais juste ça! Je sais que c'est mal... Mais... Je me sentais si seule... Il était là, chaleureux et gentil... Et je l'aime beaucoup... Et tout s'est fait tout seul... En fait je ne crois pas que l'on s'en soit rendu compte sur le moment...

Air penaud devient grave...

Quand on est rentré, un mot m'attendait... Un mot de Jakson pour m'expliquer tout ce qu'il y avait eu... Il était parti, profitant de mon absence pour filer... C'est là que j'ai eu confirmation de ce que je ne voulais pas croire... Mon mari véritable c'est Jakson, ça n'a jamais été Vegoku...

Elle fit une pause, regardant ses poignets cachés par les bracelets... Souvenir d'un soir de détresse et de chagrin immense. Sa gorge se serra,

Il ne peut qu'être mort... Il n'aurait pas disparu comme ça... Il ne m'aurait pas laissé, il n'aurait pas abandonné sa famille... La forge a brulé... Mais Jakson dit que Vegoku est parti pour me fuir... Qu'il ne veut plus me voir... Je ne sais pas ce qui est vrai... Je suis perdue, est-ce qu'il est mort? Est-ce qu'il est parti loin de moi? Je ne sais même pas ce que je dois faire... J'ai même voulu le rejoindre...

Elle dénoua les lacets qui fermaient les bracelets et passa un doigt léger sur la marque rouge qui était en travers de son poignet.

Je veux croire qu'il ne m'a pas abandonnée... Je veux lui faire confiance... Mais il y a toujours ce doute... Qu'est-ce que je dois faire Forth...? L'oublier? Et s'il n'était pas mort? Et s'il était mort, et si je me trompais? Et si je faisais le mauvais choix? Je n'en peux plus de me poser toutes ces questions depuis des mois, je n'en peux plus d'être seule, à l'attendre, me demandant s'il va revenir ou non, de ne pas savoir que penser, je veux savoir s'il est vraiment mort, je veux le savoir, je veux vraiment... Je l'aime vraiment, j'aurai donné ma vie pour lui, mais je préférerai le savoir mort que de savoir qu'il est parti en nous abandonnant derrière lui... Qu'est-ce que je dois faire...? Et est-ce que ça veut dire que je ne l'aime pas si je me rapproche de quelqu'un d'autre? Est-ce que ça veut dire que je l'ai déjà oublié? Mais je l'aime, je ne peux pas aimer quelqu'un d'autre comme lui, comment je pourrai, et s'il m'en veut? Et s'il revient? Et s'il est mort...? Est-ce que je le trahis? Et...

Toutes les questions qu'elle se posait étaient maintenant à la connaissance de son ami curé. Elle passa une main sur ses joues mouillées et essuya ses yeux. Peine perdue, ça revenait de plus belle. Elle renifla doucement, et essaya d'en rire

C'est vot'faute, c'est vous qui avez voulu que j'vous raconte, voyez comment vous m'avez mis? Va falloir vous faire pardonner! Pis c'est la faute à vot'fauteuil, j'ai mal au derrière, vous z'auriez pas un coussin?

Comme elle espérait qu'il l'aiderait, qu'il aurait réponse à ses questions...
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Ayant attraper un coin de ses jupes, elle essuyait ses yeux trempés de larmes tandis qu'elle essayait tant bien que mal d'écouter ce que Forth lui disait. Pourquoi il avait fallu qu'il insiste!? Reniflant doucement elle rejeta sa mèche folle en arrière et réfléchit un instant à la question que son ami lui posa...

J'en sais rien... Snif... Je suis complètement perdue, je ne sais vraiment pas quoi penser, ni quoi faire... Est-ce que je dois le croire mort? Et s'il nous a abandonné? Forth...?

Elle se tourna vers le panneau de bois qui les séparait et chercha à le voir.

Qu'est-ce que je dois faire...?
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Elle n'avait pas vraiment compris où voulait en venir Forth en lui racontant tout ça. Mais peut-être que comme lui elle le comprendrait en temps et heures... Ses dernières paroles la firent réfléchir... Plus que l'ombre d'elle même depuis trop longtemps... Mais comment elle pouvait sortir du trou où elle s'était enterrée? Trop dur... Et est-ce qu'elle le pouvait? Le manque de quelqu'un est si terrible...

Elle ouvrit le loquet qui fermait la porte du confessionnal et en sortit avant de pousser le rideau derrière lequel Forth se cachait et alla le serrer contre elle. Il était si gentil, toujours à trouver les bons mots.

Merci Forth...

Pas très dans les convenances mais elle s'en passait. Aprés un moment, elle finit par se redresser, un sourire derrière les larmes versées.

Mais vot'fauteuil est toujours aussi inconfortable!

Vite vite, elle sortit du confessionnal avant de se faire attraper encore une fois!
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Avoir de l'or faux est un malheur supportable et facile à découvrir ;
mais le faux ami, c'est ce qu'il y a de plus pénible à découvrir. Théognis

Shapp était entré dans le confessionnal. Elle ne savait si c'était plus pour se confesser que pour vider son coeur qu'elle était là. Les doutes l'assaillaient, les remords, la jalousie et la tristesse. Elle espérait que le prêtre allait lui remonter le moral et être de bons conseils.

Bon jour mon père.
Je viens ici vous voir, parce que j'ai péché.

Oui, j'ai péché de convoité un homme qui en aime une autre. Mon coeur est à lui s'il le souhaite, mais il n'en a jamais rien fait.
*Silence*
Il a aimé et possédé de nombreuses femmes, je le sais bien. Il est comme un oiseau, lorsqu'il est mis en cage, il n'aspire qu'à la liberté et lorsqu'il est enfin libre...
Nous ne partageons qu'amitié. Mais, est ce mal de garder ce secret, de ne rien lui avouer, même si parfois, mes mots en cache d'autres ? Est ce mal d'espérer qu'un jour, peut être, il me choisira ? Est ce mal de convoité cet homme qui en aime une autre ?

Shappeless écoutait les questions du prêtre.

Non, jamais je n'ai pensé cela. Elle, elle est gentille, serviable et mère de famille. Je pense qu'elle a connu suffisamment de malheurs pour que je lui en souhaite d'autre...
*silence*
Je n'ai jamais souhaité qu'il ne soit pas avec elle, pas dans ce sens... Je suis son amie et je le soutiens dans tout ce qu'il entreprend, je pense que c'est le rôle d'une amie. S'il veut être avec une autre, soit, j'accepte son dessin et je le soutiens même si mon cœur voudrait tout entier lui appartenir. Mais c'est vrai qu'il m'arrive de jalouser cette relation, cet amour qu'il partage alors que moi, je suis seule.
*silence*
C'est vrai, je l'avoue. Je suis parfois égoïste, mais je pense comme tout à chacun. Mon prêtre, suis -je vraiment à la hauteur de cette amitié ou dois-je rompre ce lien si particulier que l'on partage à cause de ce que je ressens pour lui ?

Shappeless écoutait le prêtre. La question la laissa sans voix un moment. Réfléchissant sur ce qu'il venait de mettre à jour.

Je ne suis pas sûre que cet amour ne soit pas partagé ou n'ai pas existé à un moment entre nous, sans nous l'avouer. Finalement, je ne fais de mal à personne, puisque cet amour est secret et que l'homme en question n'en sait rien, enfin, je le crois...
*silence*
Devrais-je tirer un trait sur mes sentiments les plus profonds ? Je ne sais pas si j'en serais capable.
*silence*
Il est sûre que cet homme, si je puis le dire ainsi, est source de mes tourments. Mes pensées ne cesse d'être attirées par et pour lui, mais, il n'y a pas plus grand bonheur que de recevoir une missive de sa part. Je me réjouis de si peu... Certes, c'est une maigre consolation, mais je préfère ceci à rien. Dans ses yeux, son regard parfois amical, parfois désireux, je me sens femme, je me sens vivre. Je me souviens de la douceur de ses mains, de son rire, mais cela me rend triste parfois...
*silence*
Je comprend ce que vous voulez me faire entendre, mais c'est trop dur de renoncer... Pas maintenant... Mon frère s'en est aller, il a rejoint le très haut... J'espère qu'il lui ouvrira ses portes. Il n'a pas été toujours honnête et droit, mais c'était la seule famille proche qu'il me restait. Je me retrouve seule désormais.
*Shappeless éclate en sanglot*
Ma vie est si triste, ma vie est si terne. Je n'ai plus de famille, je n'ai jamais connu d'homme, attendant celui qui sera l'unique. Je suis seule, seule et encore seule. Les gens me voit si heureuse, souriante et enjouée, mais s'ils savaient toute cette peine que j'ai sur le cœur... Oh, messire Forth, je ne sais que faire. Cette vie vaut elle la peine, pourquoi Aristote me fait il vivre cela ?

Je ne sais mon père... Je n'ai pas encore la réponse à ces questions...

Shappeless réfléchissait. Elle triturait un mouchoir qu'elle avait trouver au fond d'une petit poche dans sa jupe, la tête basse.

Faut il que je soit plus ouverte et disponible ? Peut être qu'en ouvrant mon cœur je trouverais ce que je cherche ? C'est cela, suis je sur la bonne voie ?

Elle hésitait, elle voulait vraiment faire les bons choix.
Les silences se faisaient longs...

Je crois que vous avez raison, m'apitoyer sur moi ne résoudra rien et désirer l'homme d'une autre non plus...

Il allait qu'elle se rende à l'évidence, IL n'était pas pour elle...

La question était lâchée... Qu'est ce qu'il lui plaisait ?

Et bien... euh.... J'aime faire du pain, j'aime être la confidente de mes amis, j'aime danser et chanter, j'aime parcourir les champs et m'assoir sous un arbre, j'aime les choses qui n'ont pas vraiment d'importance, des choses simples, mais elles font ma vie...

Peut être n'est ce pas la réponse que vous attendiez ? Elle réfléchie. Je ne comprend pas très bien cette histoire d'échec. C'est peut être parce que je n'y joue pas certainement.

Elle se leva. Merci de m'avoir écoutée Forth, cela m'a fait du bien de me confier à quelqu'un. Mes idées sont plus claires.

Elle ouvrit le loquet. Oui, je suis une fille timide, mais je fais des efforts, enfin, j'essaie. Elle allait sortir mais écouta ce que Forth lui disait. Un hochement de tête et elle s'en est allée.

Ema partit faire un tour à l 'église, elle deposa son couteau et sa dague a l l'entée de l église. La messe etant fini , elle s approcha du confessional.
Ema en avait gros sur le coeur, elle decida de rentrer et s' assit.

Bonjour mon pére.

Ema ne savait pas par ou commencer.

Mon pére , j 'ai peché, j 'ai fait du mal à un homme bon, je lui ai brisé le coeur. Je croyais avoir des sentiments amoureux pour lui, et :
C 'était pas prémédité , on s 'etait vu que deux fois, j 'etais tombée sous son charme puis il est parti loin de moi. Nous nous sommes écrit tous les jours,
Je me suis posée beaucoup de questions, pourquoi n est il pas revenu plus vite,c est lettre n etait pas comme celle d un amoureux, plus comme celle qu' on écrit a une amie.
Puis il a tout quitté pour venir me rejoindre, à son arrivé , je me suis vite apperçue que mes sentiments n 'étaient pas ce que je croyais.
J 'ai voulu etre honnête avec lui , je lui ai dit la vérité en face.
Je m 'en veux énormement mon pére , je n 'aime pas faire souffrir les autres.

Ema avait une larme qui lui coulait sur la joue.
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Ema écouta la question du pere.

Non je n ai pas jouer avec ses sentiments.

Ema est sur de sa reponse.
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Ema écoutat avec attention la réponse du père Forth with. Elle lèva un sourcil et répondit:

Merci , mon père, je vais écouter vos conseils, je sais qu' il va s 'installer ici. Et je lui laisserai le temps de refermer ses blessures, je le respecte et je veillerais sur lui.

Ema se sentais soulagée, d' avoir dit ce qu 'elle avait sur le coeur, lui fit drôlement du bien.
Elle remercia père Forth with de l' avoir écouté et conseillé.
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Forth With avait laissé s'en aller la jeune femme s'en aller. Elle cherchait plus à être rassurée qu'à se confesser. Lorsqu'elle fut partie il en fit de même et se rendit à la sacristie. Là il récupéra un document qu'il souhaitait consulter mais sans s'en rendre compte il resta à bon moment à le lire. Lorsqu'il se rendit compte de l'heure il laissa le papier sur la table et sortit précipitamment.

À ce moment précis une jeune femme sortait du confessionnal. Il s'approcha d'elle et lui.

Veuillez m'excuser j'étais sorti. Vous souhaitez vous confessez ma fille ?

Il avait la voix instinctivement pour ne pas gêner la jeune femme et attendait sa réponse.
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Le jeune prêtre fut un peu décontenancé en entendant la réponse de la jeune femme. En effet il s'attendait à tout sauf à ça. Un oui ou un non voir un peut-être aurait été plus approprié. Il l'avait vu sortir du confessionnal, il pensait qu'elle savait que c'était. Visiblement non. Il s'efforça tout de même de rassembler son esprit et de chercher à être le plus clair possible.

Qu'est-ce que l'Église ? Voilà une bien étrange question ma fille que j'avoue je ne me suis jamais posé moi même. Mais je vais essayer d'être clair et peut-être au cours de la conversation à tout deux pourrons-nous démêler cet écheveau ?

Alors voilà disons que l'Église c'est une communauté de fidèles réunis autour d'une foy. Et là foy en l'espèce est dans le Très-Haut, notre créateur à tous. À grands traits se pourrait être ça mais vraiment à grands traits.
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Pourquoi les gens viennent ici ? Il s'interrogea lui même et dit alors.

Et bien dans une foy, une religion il y a des lieux de culte et ici s'en est un. Les gens viennent prier seuls ou au contraire se sentir entouré par la communauté des personnes qui croient comme eux. Ils cherchent en quelque sorte à entrer en harmonie avec le Très-Haut.
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Le jeune prêtre fut surpris la jeune femme s'en allait comme une voleuse. Elle n'avait même pas dit en revoir.

Ben ça alors !

Mais sa curiosité ne pouvait pas manquer d'être vite piquée par cette action et Forth s'engouffra à sa suite dehors. Elle avait déjà une bonne distance devant lui et il la chercha un peu mais la trouva ensuite dans l'une des rues. Il avait distinguer sa silhouette se glissant dans celle-ci.

Il arriva à sa hauteur lui attrapa l'épaule pour la retourner mais s'efforça d'être délicat et lui dit.

Une petite minute. Vous partez comme ça sans même dire au revoir ? Et je n'ai pas trop compris vous cherchiez quoi précisément en venant me voir ?
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