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[RP] Cathédrale de Vienne:Mariage de Jehanne du G et Nerval

Pygaer
Pygaer arrêta sa monture et se tourna vers les personnes dans le carrosse

"Nous y voilà"dit-il "la cathédrale est devant nous."

Il fit un grand sourire à la jeune femme qui sortit la tête hors de la fenêtre pour contempler l'édifice; elle fut bientôt suivie d'une nouvelle petite tête d'une toute petite jeune fille et ensuite de celle d'un petit garçon encore plus jeune. Les trois regardaient la cathédrale avec admiration

"Dis maman, c'est là que le Bon Dieu il vit? C'est grand, c'est très grand, ça doit pas être facile de nettoyer tout ça, tu as vu les grandes fenêtres? Dis maman...

Pygaer se mit à sourire: pendant tout le voyage, Violette, car c'était bien de elle qu'il s'agissait n'avait eu de cesse de babiller, de poser des questions, de s'informer au sujet de l'une ou l'autre chose...Paul, comme à son habitude s'était contenté de se pelotonner sur les genoux de sa maman et s'était rapidement endormi. La jeune maman avait eu bien du mal à répondre aux nombreuses questions de sa fille, tout en gardant son fils dans ses bras

Isys la maman semblait un peu fatigué mais ravie d'être là. Pygaer lui fit un grand sourire. Entre eux il existait une grande amitié, cimentée par le fait qu'ils appartenaient à l'armée et que Pygaer était un grand ami de la soeur d'Isys...L'amitié était grande et sincère et allait même un peu plus loin mais pour l'instant aucun des deux n'osait aller plus avant et ce pour de bonnes raisons.

Pygaer éperonna doucement Noireaud. Le convoi se remit en route, s'arrêtant bientôt devant le porche de l'édifice

Pygaer descendit de monture, attacha le rêne à l'anneau puis se dépêcha d'aller ouvrir la porte du carrosse aux occupants

Violette comme toujours lui sauta dans les bras avec un grand rire. Une grande complicité liait Pygaer à la petite et c'est en riant qu'il l'a posa sur ses épaules

Il donna ensuite la main à la maman pour l'aider à descendre et c'est ensemble, chacun portant un enfant qu'ils entrèrent dans la cathédrale, se rendant près des gens qui attendaient déjà

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Isys


Tout juste revenue de son Voyage en Franche-Comté, la jeune femme avait a peine eu le temps d'arriver chez elle qui lui fallait dejà repartir pour le mariage de la Baronne et du Poète qui l'avait surnommé depuis le mariage de Meli, "Dame Bonbon" allez savoir pourquoi..

Bref partant d'Aigueblanche avec ses bouts de choux, Isys put rattraper le retard et l'absence de ces derniers jours, Violette blablatant du haut de ses 9 ans, et Paul reprenant sa place en dormant dans les bras de sa mère. D'ailleurs quelques heures de sommeil dans ce carrosse ne furent pas de trop pour la jeune femme.

En chemin, Pygaer les avait rejoins, et le reste de la route fut ponctué de questions, de ronflement, et de regards echangés.. .

Finalement la Cathedrale se dessina devant eux, la voix de Pygaer interrompit le silence du voyage.


Citation:
"Nous y voilà""la cathédrale est devant nous."


Sortant de son semi sommeil, Isys passa la tete hors du carrosse, suivie comme son ombre par Violette et Paul


"Dis maman, c'est là que le Bon Dieu il vit? C'est grand, c'est très grand, ça doit pas être facile de nettoyer tout ça, tu as
vu les grandes fenêtres? Dis maman...


Et la voilà repartie pour une liste de questions plus grande qu'elle..


On Dit Aristote ma puce, et IL est partout.. chut je te dirais la suite plus tard..

Le carrosse s'arreta, Violette attendit a peine que la porte soit ouverte et sauta dans les bras de son ami, tandis que Paul plus calme decendit difficlement les marches, suivit d'Isys aidé par la douce main de Pygaer; Elle defroissa sa houppelande , remit ses cheveux en place,




Puis reprit son fils dans ses bras et se dirigea vers le petit groupe qui attendait sur le parvis

Bonjour a tous.. Alinoe.. Laclemanus,

Se tournant vers la Dame


Dame..? Je suis Isys Maledent de Feytiat, ravie de vous rencontrer. Voici mes deux bouts de choux, Violette et Paul, et mon ami Pygaer de Bouvignes.






















Laclemanus
Arrivé en haut des marches, Laclemanus sourit à la méprise de la charmante dame qu'ils venaient de rejoindre. Pendant que les présentations se faisaient, il ne pouvait s'empêcher d'admirer la femme qui leur faisait face.

- C'est un plaisir de faire votre connaissance Dame de Vandimion... Charmant dites-vous? Charmant et également charmé de vous rencontrez.

En la saluant, il pencha légèrement le buste, ce qui amena son regard sur la naissance de sa gorge...une bien grande naissance à vrai dire et sa petite révérence dura un peu plus longtemps qu'il était de coutume de le faire. Il se redressa et s'obligea à la regarder dans les yeux qu'elle avait très jolis, espérant que son regard n'échappe pas à son contrôle.


Heureusement de nouvelles personnes arrivaient, ce qui lui permit de tourner la tête.

- Bien le bonjour Messire Pygaer et Dame Isys.
Jehanne_du_genevois








Un mariage …Le grand jour …Comment ne pas stresser …Pendant le voyage menant à la Cathédrale...


Le grand jour estait enfin arrivé …
Le carrosse frappé des armoiries de Chignin passait les grilles...
Devant plusieurs carrosses... Ou charrette ...

Le premier carosse partit de Chignin celui du promis avec le Baron Althiof ,mon témoin .

La charrette de la Dame de la Motte décoré avec soin tiré par un équidé des plus magnifique avec à son bord en plus de la Dame de la Motte la Bourgmestre de Bourg Dame Melisse .

Ensuite le carrosse de Foncouvert avec a l'intérieur Timide ,joyeux et grincheux en robe ,Je confond la avec un conte pour enfant je crois mais qui avait il alors ?
Ahhhh oui la Dame de Fontcouvert ,donc Auris puis Korydwen de Toggenburg-Marigny... Baronne de Cournon d'Auvergne, Dame de Mirefleurs & Neschers ...Kory quoi et ma Dame de la Farges ,ma Naudéas .

Une vrai équipée sauvage .

Moi j'attendais le départ ,seule avec Sarah .j'avais besoin de calme et de me ressourcer .

Le stress montait de plus en plus depuis des jours …Tout à fait normal me disait on mais j’avais beau essayer de me détendre, rien ny faisait.
La robe me semblait trop serré ,Sarah aurait elle tenter de m'étouffer en serrant un peu de trop les liens de mon corsage ?

Non juste moi qui pensais trop !

Sarah me rassurait du mieux qu'elle pouvait mais non ...
Pourtant aucune inquiétude, je savais qui j’épousais ,je connaissais l’homme qui allait partager le restant de ma vie comme je me connaissais moi mesme .on avait prit le temps de se connaitre ,trois saisons pour se découvrir et à la quatrième c’estait le mariage .
L’aboutissement d’une année à apprendre tout sur l’autre ,ses faiblesses, ses forces, ses peurs ,tout sans rien omettre.

De longs mois ou l’amour pour lui naissait doucement .Il avait tout sauf se coté épicurien qui montrait ,alors je gardais pour moi mes sentiments appréciant les moment que l’on passait ensemble sans penser aux femmes qu’ils pouvait rencontrer .
Mais tout changea quand je me fis enlever .Il changea vis à vis de moi .Mais nous nous gardions bien de nous avouer nos sentiments jusqu'à' à nostre retour en Savoie ,ou enfin il avait osé se déclarer en été .
La conquête amoureuse au départ avait été difficile : c'est ce qui donne son prix à l'amour

Nerveuse je l'estais oui .
Pas par contrainte d'un mariage arrangé ou d'un mariage de raison ,bien au contraire .Le mariage ne doit pas empêcher d'aimer,qui n'est pas jaloux ne peut aimer.
L'amour augmente ou diminue, il se renouvelle sans cesse.
Le parfait amant ne désire d'autres étreintes que celles de son amante et il estait ainsi Nerval malgré les mauvaises langues.

Le parfait amant pâlit en présence de sa dame. C'estait tout lui .
Quand un amant aperçoit l'objet de son amour, son cœur tressaille,il en est de mesme pour l'amante le cœur défaille .L'amour et tout ses contradictions .

Seule la vertu rend digne d'être aimé,vrai ,faux on ne sait tout dépend des personnes .
L'amoureux vît dans la crainte...
Pourquoi vivre dans la crainte seul alors qu'à deux on la supporte mieux .
La jalousie fait croitre l'amour.
Lorsqu'un amant soupçonne son amante ou inversement, la jalousie et la passion augmentent ,l'amour se fait plus ardent .

Le véritable amant est obsédé sans relâche par l'image de celle qu'il aime.

Tels sont les symptômes de l'amour.

On avait contracté les mesme maux .

Mes pensées vagabondaient sur le flot de l'amour et je me détendis ,Tout compte fait il suffisait juste de penser à lui ,rien qu'a lui pour me sentir bien et sereine .

Le paysage défilait et bienstot Vienne et sa cathédrale .Sarah vérifiait à chaque soubresauts du carrosse les plis de ma robe ,ma coiffure ..
.
Chocolatines


Au château de Chignin:

Arrivée en fanfare et massive de damoiselles des quatre coins du royaumes dont trois Burgiennes.
Perte de chemin pour certaines dés l'ouverture des grilles, rêveries et papotages de tenues, bijoux et autres accessoire.
Séances bain, histoire de rafraichir ces demoiselles quelques peu crottées par la route et essayages de belle soieries offertes par la mariée pour cette occasion.
N'oublions pas les grignotages, les bisouillages et tout mots finissant en « age » qui étaient de la partie.
Arrivée d'un homme à la chevelure violacée, dite la rousse débarqué dans le boudoir où ces demoiselles se préparaient, pousser un cri très aiguë en voyant sa tenue pour la journée.
En somme, et ce pour chacune d'entre elles un séjour mémorable au château de Chignin, qui se déroula dans la joie, les larmes et la bonne humeur.
les trois carrosses furent avancés devant la coure. Pas tout ça hein, mais il fallait s'y rendre à la cathédrale.
Un page s'était occupé du magnifique carrosse de demoiselle Choco, qui fut tracté par la célèbre et plus têtue que sa propriétaire burgienne blonde et connue pour ses maladresses, Craqueline.
Jamais la charrette de Choco n'avait brillé à ce point et Craqueline avait été brossée, bichonnée à souhait.
Et oui ce mariage était jusqu'au bout des sabots dans son originalité. C'est ce que rassura un peu Choco, qui n'était guère très à l'aise lorsqu'il s'agissait du protocole...

Si mademoiselle ma vilaine laide et témoin de notre cher Nerval veut bien s'avancer...

dit elle avec une voix suave en la poussant par le popotin

Nous pourrons avancer.

Mel grimpa tant bien que mal sur la charrette et Choco en fut de même.
Le cortège avec la charrette au milieu était des plus folklorique et des plus mémorables.
Le coche d'Auris démarra avec trois nains à l'intérieur: Timide grincheux et Joyeux plus connus sous les prénoms de Auris, Naude et Kory et tâchait de ne pas faire trop de pointe d'accélération pour ne pas perdre les deux burgiennes et leur magnifique ainesse.
Le troisième celui du promis et de ALrose , et enfin le dernier et pas des moindres, celui de la future mariée.
Fallait qu'elle en est de la patience avec ses amies toutes aussi attachantes mais hors norme.


Arrivée à la cathédrale de Vienne:


Enfin le cortège était arrivé et les carrosses parqués non loin du lieu dit.
Pas mal de monde était arrivé?
Quoi de plus normal après tout vu le temps que le groupe avait mis pour arriver jusque là.

Choco aida sa Melinou à descendre, elles remirent tenues et cheveux en ordre et se dirigèrent sur le parvis pour saluer le vicaire et l'assemblée

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Melisse


[Départ du Château de Chignin]


Melisse a écrit:
Mel éclata de rire en voyant l'anesse attelée de Choco, avait les larmes aux yeux en s'imaginant faire le trajet avec sa petite peste blonde.

Bon ma belle, on va dès maintenant prendre le chemin, ta bestiole est plus têtue que toi... allez, aide moi donc et vous autres, ne riez pas je vous en prie, bien entendu le ridicule ne tue pas, mais hé, si j'abime ma toilette j'en voudrai à toutes jusqu à ....... *levant les yeux et tapotant son doigt sur sa lèvre*.... enfin jusqu'à tout jamais.

Elle sourit à l'assemblée et aux trois nains qui allaient faire le voyage ensemble aussi, quelle joie que ces préparatifs. Elle tira sa Choco par la main, s'accrocha à ce qu'elle pouvait pour tenter de monter et riant tellement perdait ses forces.

Choco, fais comme tu veux, pousse moi aux fesses, mais là il faut que j'y grimpe sur ta carriole.





Son amie se tordait de rire derrière elle, vraiment on ne lui aurait rien épargné, mais grand bien que de rire, son coeur se sentait moins lourd. Prenant plein de courage, elle se hissa sur la carriole, Choco donnant à peine quelque effort pour l'aider, s'assied aussi bien que possible, bon sang, préserver sa toilette à tout prix, elle tendit la main à son amie.

Hop Dame de La Motte, en voiture, Craqueline a l'air toute décidée à avancer, profitons du moment.

Choco bien entendu s'avachit à moitié sur elle, elles riaient toutes les deux et puis finirent par enfin pouvoir prendre le chemin. D'un geste théâtral de la main, elles saluèrent les amies.

A plus tard vous toutes, nul doute que vous nous dépasserez sûrement, ne soyez pas moqueurs tout de même, vous vexerez Craqueline.

Bringuebalante, la carriole se mit en marche, les deux amies papotaient et riaient, pensaient aussi à ne pas se perdre sur le chemin, manquerait plus que ça.



[Arrivée à la cathédrale de Vienne..... Bien plus tard]

Craqueline avait été brave, même si parfois elle s’arrêtait net et que Choco et elle piquaient du nez, riaient ensuite et motivaient à nouveau la monture à reprendre chemin. Les deux amies profitaient de se remémorer la longue et magnifique journée passée au château, emplie d’émotions diverses.

La cathédrale était en vue et malgré elle, Melisse sentit son cœur se serrer, ses mains se mirent à trembler en voyant les personnes déjà arrivées, toutes plus élégantes les unes que les autres. Ce jour près de Jehanne et Nerval, ses amis et puis la demande de Nerval qu’elle soit son témoin l’avait bouleversée, à ce moment juste la peur de ne pas être à la hauteur, elle, la petite bourgmestre de Bourg, si magnifiquement apprêtée, ne connaissant que peu la noblesse, veillerait à ne pas commettre d’impair en faisant révérence et sourire à toutes et tous.

Notre convoi s’arrêta enfin, Choco la furie descendit rapidement et l’aida à faire de même, toutes deux redonnèrent un peu d’effet à leurs tenues magnifiques, un dernier geste à leur coiffure et bien droites, rejoignirent les personnes présentes sur le parvis en les saluant d’un sourire et révérence.















Althiof
De Chignin à la Cathédrale de Vienne,


Tout était reglé comme du papier à musique, si tant est qu'on sache ce que sait et qu'on soit assez naïf pour croire que tout va se passer comme prévu alors qu'il est invité au mariage, en tant que témoin qui plus est. Il adorait les mariages au moins autant qu'il aimer taquiner ses amis et surtout ses amies.

Elles lui rendaient bien et elles avaient bien raison, car c'était beaucoup plus drôle ainsi. Il avait d'ailleurs bougonné en voyant les tenues, à tel point qu'il n'avait même pas remarqué les tenues pour le moins décontractées des dames dans le boudoir. C'est pour dire, surtout quand la plus belle de toutes est là.

Mais revenons en à nos moutons, euh nos mariés. Il avait donc trouvé sa tenue, à défaut de trouver la cave, mais bon y'aurait encore toute les festivités d'après cérémonie pour cela. Bein oui parce que bon le plus important dans les mariages, ce qui en fait des événements si particuliers, c'est qu'on y boit tout son saoul pour pas un rond.

Foi d'Auvergnat, que demander de mieux ? Alors qu'il avançait dans cet espèce de cercueil sur roues qu'il détestait comme moyen de locomotion au moins autant qu'il aimait les marirages, il sourit et écrasa une larme face à cette belle pensée romantique. Ouai bon la larme est supra fictive je sais. Par contre vous allez en voir si y'a rien à boire. Parce que la mariée elle a de la descente. Piètre brigand, mais bois sans soif ! Trou sans fond qu'on pourrait l'appeller. Alors la cave il voulait surtout la trouver pour vérifier qu'elle l'avait fait remplir avant. Conscience professionnelle vous vous en doutez bien.

Z'arrivez à suivre ? Tant mieux pour vous, moi pas. Ou c'était t'y qu'j'en étais d'ja ? Ah oui, le carosse spécialement affreté par Chignon Transport pour rejoindre le Septième Ciel. Oui bon parce que le mariage c'est bien mais après faut le consommer hein. J'vous fais pas un dessin. Quoi que si vous voulez j'en ai de super Tia suffit de demander.

Alors donc Althiof était avec le marié. Il l'avait rencontré une fois alors que Jehanne et lui étaient à Montbrison. Il l'avait trouvé très sympathique, même si un peu réservé, mais qui ne le serait alors que Jehanne passait son temps à dire des bêtises et embêter Althiof ? Oui bon c'est une vérité légèrement déformée, mais alors vraiment très légèrement. Encore qu'elle croyait bien lui prendre jusqu'à ses vêtements au ramponneau. Ces filles j'vous jure ca doute de rien. Mais maintenant qu'il avait un jeu ils allaient pouvoir la faire cette partie dont ils discutaient depuis des années.

Bref alors qu'il pensait à tout ça, v'la qu'ils étaient arrivés devant la cathédrale. Il descendit du carosse vêtu d'une tenue que d'aucun trouvait superbe mais qu'il se ferait une joie d'enlever après la cérémonie. Il portait tellement la tenue de maréchal qu'il n'appréciait guère les froufrous. Alors en plus si une belle baronne l'aidait à l'enlever cela ne pourrait être que mieux. La sienne de baronne, pas la mariée hein. Nan mais je précise avec vos esprits tordus. Pour la mariée faudra attendre de la plumer au ramponneau dans le tripot de fond de ruelle... euh la taverne très chic qu'il allait ouvrir un jour prochain avec Kory. Mais là pas encore, elle n'avait pas de tenue de tavernière pour le moment, ça ne pouvait pas aller.

Il descendit donc du carosse et attendit le futur condamné, de son autre qualificatif, futur marié.




Ils allaient avoir le temps d'échanger quelques mots parce qu'après le temps que toutes ces dames fassent leur ravalement de façade et arrivent il ferait probablement déjà nuit. Il voyait Nerval ne plus trop savoir comment se tenir. Il entamma la conversation pour tenter de faire passer le temps plus rapidement.

Rassurez vous, Nerval ! Le jour du mariage c'est le pire. Après avec le temps et l'entrainement, elles apprennent à être à l'heure pour pas trop nous faire attendre. Enfin à plus ou moins deux-trois heures près quoi. Faut pas trop en demander non plus avec les filles.

Elles sont à peu près aussi ponctuelles qu'elles savent lire un plan. Mais bon c'est uniquement pour nous charmer et nous faire plaisir, alors on leur pardonne facilement de nous faire languir.


Il rit. Je suis très heureux que Jehanne vous ait enfin trouvé, et reçoive le bonheur qu'elle mérite tant. Je serai toujours là pour elle, mais rien ne remplace l'amour d'un être cher.

Elle a mis le temps mais à l'entendre elle a trouvé la perle rare et c'est bien tout ce qui importe.
Et évidemment le moment de sérieux ne put durer bien longtemps. Ca sera bien la première qu'elle trouve un trésor, parce que vu comme elle est douée en brigandage, c'était pas gagné d'avance. Elle avait encore plus de chance de me battre aux cartes lors d'une soirée un peu arrosée pour moi et noyée sous des choppes pour le beau brigand. C'est pour dire.

Il rit de nouveau en repensant à la belle rousse et au beau brigand. Cela lui semblait si loin maintenant. Presque une autre vie, mais le caractère d'une amie trop tot disparue dont il avait immédiatement reconnu les traits en Jehanne. Ce n'était pas un hasard si à leur tour ils étaient devenus des amis proches.

Il avait bien des amis, ou plutôt des connaissances de part toutes ses fonctions et son caractère plein de vie. Il avait toujours remarqué que ses amis les plus proches étaient des amies, qu'il ne manquait pas de taquiner dès qu'il en avait l'occasion. Mais Jehanne était encore un peu plus. Une amie comme il en avait que quelques unes, de celles en qui il avait confiance aveugle et qui quoi qu'il arrive serait là pour lui tout comme il avait toujours tâché d'être là pour elle.

C'était un honneur pour lui que d'être son témoin. Il en avait souri d'ailleurs car il avait cherché avec un brin d'impatience le passage où elle lui en parlait au milieu des quatre lettres. Egoistement peut-être, il s'était toujours imaginé aux côtés de son amie lorsqu'enfin elle trouverait l'amour qu'elle méritait tant. Partager ce moment avec elle et l'accompagner vers cette nouvelle vie. Et cela l'avait empli de bonheur.

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Incoming...
Adieu Alice
Korydwen
Château de Chignin. Voyage. Cathédrale.

Quelque chose, ou plutôt une tenue étrange avait fait bougonner son époux et pas qu'un peu, puisque ce dernier n'avait même pas fait attention à elle dans la pièce, mais là n'était pas l'importance, de toute façon, elle avait bien quelque chose à lui proposer à son époux... Et là, il ne pourrait lui refuser cette faveur ou plutôt il ne pourrait refuser son cadeau. Il était parti devant avec le marié, sans doute pour l'enfermer dans la cathédrale pour qu'il ne voit Jehanne qu'au dernier moment. Mais après il faudrait qu'il revienne, d'ailleurs l'avait-il entendu ? Elle n'en savait fichtrement rien puisqu'elle ne lui avait pas causé... Bon bein faudrait l'attraper avant que la Jehanne n'arrive. Elle s'était retrouvée dans un coche. Avec sa fofolle, répondant au doux nom de naine joyeuse ? Etait-ce vraiment elle ? L'on aurait pu l'appeler grincheuse aussi. Enfin, elle avait un petit peu changé et grognait un peu moins, même si au fond d'elle, elle était un peu triste de ne pas avoir pu se faire aider par son époux pour enfiler sa belle robe rouge. Mais sans doute Jehanne et les dames avaient eu vent du risque de retard que cette activité pourrait engendrer. Kory et son époux, seuls dans une pièce à l'écart... Sans doute pas la bonne idée, d'ailleurs la seule fois où elle fut à l'heure pour une cérémonie fut son propre mariage.

Il était déjà bien vieux ce mariage et pourtant toujours aussi présent dans ses pensées comme dans celle de son époux... Surtout quand il lui réclamait sa tenue de mariage... Des souvenirs et aucun regret, tout n'avait pas été rose, mais elle préférait se souvenir uniquement des bons moments et il y en avait beaucoup.

Elle posa le pied à terre, bien contente de quitter ce coche, elle aurait préféré voyager à cheval et avoir à l'arrivée ce petit air de sauvage qui faisait drôlement briller les yeux de son époux. Elle regarda les autres dames, la coiffure... Quelle coiffure ? Elle posa ses mains dans ses cheveux et remarqua que sa coiffure n'était pas faite. Ainsi c'était ça l'oubli ? Diantre comment avait-elle pu ? Tout simplement en s'assurant que la tenue de Jehanne soit plus que parfaite. Elle lui avait prêté ce beau collier qui lui avait porté chance depuis toujours, instinctivement elle porta sa main à son cou qui ne portait absolument aucun ornement. Ce collier était unique de part sa simplicité et sa si grande valeur, elle observa un moment ses deux alliances... Finalement sa coiffure n'était que secondaire devant le bonheur de Jehanne. Ce bonheur de respecter les traditions, avec l'objet neuf, l'ancien, le prêté et le bleu... Tout avait été préparé, elle était simplement sublime.



Une simple robe rouge la dame d'honneur, aux côtés de Choco avec qui elle avait beaucoup ri durant la préparation. Cette dame qu'elle ne connaissait pas avant d'arriver au château et puis toutes les autres dames, tout aussi sympathique, si heureuse d'avoir participé à tel évènement.

Elle s'approcha du parvis, sa binôme Choco était déjà là avec Melisse.


Choco ! Quelle plaisir de retrouver ma comparse ! Melisse !

Le tutoiement ! Voilà qu'il était venu tout naturellement.

Bonjour tout le monde !

Plein de tête qu'elle n'avait jamais vu ! Chouette des nouvelles connaissances !! Des nouvelles personnes à faire rire. Se présenter ? Elle le ferait plus tard, parce que pour le moment, mission très importante !!

Elle devait s'approcher de son époux et communiquer discrètement avec. D'ailleurs il semblait en pleine discussion et sans doute médisance sur les dames et leurs préparations, comme toujours en fait, et une main malicieusement qui se glisse dans son dos, descend jusqu'à ses fesses et les lui pince. Voilà, ça c'était pour le taquin d'époux, elle aurait bien fait comme à la prévôté, lui grimper sur le dos, mais bien trop voyant et elle n'avait pas de verre de vin à verser sur sa jolie chevelure.


Au lieu de dire des bêtises... Il faudrait que le marié entre Jehanne arrive.
Bonjour Nerval ! Ravie de voir le futur marié ! J'espère que mon époux ne t'a pas trop raconté de bêtises sur les dames !!


Attrapant le bras de son époux et le regardant avec tendresse.

Par contre, j'ai besoin de toi.

Elle se hissa sur la pointe des pieds et lui chuchota au creux de l'oreille.

Je sais pas si tu as entendu quand tu râlais après ta belle tenue rose, mais j'ai proposé à Jehanne que nous l'accompagnions tous deux à l'autel. Je t'expliquerai plus tard pourquoi.

Elle reposa pieds à terre et les regarda tous avec un grand sourire. Sans doute trouverait-il un moyen de rendre le moment encore plus unique. Allez savoir ce à quoi il allait penser son très cher baron... Enfin quand il aurait remonté son regard qui semblait être plus qu'attiré par un jolie décolleté... M'enfin, elle n'allait pas s'en plaindre, quoi qu'à force il risquait à tomber le nez dedans... Quoi que la scène serait très amusante... Glissant sa main dans la sienne, contente d'être là.
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Aurisdelaastor
Après un départ finalement précipité de Chignin, les essayages ayant été interminables et ayant manqué de leur faire prendre davantage de retard qu'il n'est normalement permis, les différents équipages s'étaient mis en route, d'abord la jolie charrette de Choco, dame de la Motte, dans laquelle avait pris place Melisse, bourgmestre adorée de Bourg, deux de ses très chères amies.

Puis, suivant de près, le lourd carrosse aux armes de Fontcouverte, tracté par trois fiers frisons, il fallait bien ça, vu le poids que les aménagements qu'Auris y avait fait avait ajouter à sa masse initiale, dans lequel avaient pris place Korydwen, baronne de Cournon, Naudeas, dame de Farges, amies très chères de Jehanne, et Auris.

Celui de sa chère Jehanne, baronne de Chignin, suivrait .. Nerval, le futur marié et le baron Althiof, l'époux de dame Korydwen devant arriver de leur côté .. en principe avant la mariée .. enfin, d'habitude, ça se passe comme ça !

La route parut longue à Auris, Vienne n'étant pas à la porte à côté, et c'est certain qu'elle aurait préféré galoper, mais ça aurait impliqué de se changer en arrivant, d'avoir besoin d'un autre bain, et .. de ne pas avoir eu cette belle journée à Chignin !

Les premières maisons des hameaux autour de Vienne, puis la ville elle-même, et, enfin, le carrosse s'arrêta devant le parvis de la cathédrale, et les occupantes en descendirent, dès que le cocher leur eut ouvert la porte et installé le marche-pied facilitant la manoeuvre à des dames en costume de cérémonie, puisqu'il n'était pas question de sauter comme on saute d'un cheval .. comme Auris en sautait, en tout cas ..

Avant de descendre, elle battit un peu le bas de sa robe, pour lui redonner sa forme originelle, un peu aplatie qu'elle était après les heures de quasi immobilité dans le véhicule .. Comme elle l'aimait cette robe ! Jehanne avait fort bien choisi, cette robe, contrairement à ses sous-vêtements ( ) s'accordant avec sa personnalité. Un coup d'oeil sur le miroir faisant face aux sièges lui permit de remettre en place quelques mèches de ses cheveux libres.

Voilà qu'il fallait maintenant ne pas fuir, comme son côté sauvage tentait de le lui imposer .. non, pas question ! Se comporter comme un être humain pour une fois ! Elle avait bien compris les enseignements d'Aristote, qui critiquaient la solitude .. Non ! Un peu de domination sur elle même .. il fallait suivre Korydwen et Naudeas qui se dirigeaient vers le petit attroupement .. Au fait .. petit attroupement ?

Elle leva la tête, chercha du regard quelqu'un qui lui avait promis d'être là, et sans qui elle se sentait comme avant, perdue .. Oh, son regard aurait bien voulu voir aussi une autre amie, mais ça, elle n'y croyait pas .. Par contre elle vit, en plus de Melisse et Choco qui avaient réussi à arriver jusque là, quelques personnes qu'elle connaissait .. Elle suivit donc Korydwen et Naudéas ..

Elle salua Mgr Guillaume, salua la jeune duchesse de Luserne et son père, salua son vieil ami Pygaer et sa nouvelle compagne Isys, salua Ambroise de Perrigny, ainsi que la dame inconnue, à laquelle elle se présenta :


Bonjour Dame, je suis Auris de Laas Tor, fière mais timide témoin de notre chère Jehanne.


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Amarilys1
Ils avaient cherché la cathédrale pendant un moment.
Mais comment pouvait-on cacher ainsi une cathédrale ? Ça ne devait pas être si difficile à trouver pourtant... A ce rythme, ils seraient en retard au mariage de sa suzeraine.

Finalement, le but de leur voyage fut finalement en vue, et la voiture s'arrêta devant le parvis de l'édifice. Pas de temps à perdre en admiration de la bâtisse, ils avaient déjà mis trop de temps à arriver.

Son époux descendit en premier et lui tendit la main pour l'aider à descendre.
Ama lissa les plis de sa robe puis prit le bras de Death. Elle connaissait bien peu de personnes, mais quelques visages lui étaient familiers. Ama les salua d'un sourire, puis se dirigea vers l'intérieur pour attendre le début de la cérémonie.

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--Dame_de_vandimion



La Dame de Vandimion sentait le regard du délicieux homme en face d’elle. Les hommes étaient tous les même et bien qu’elle savait fort bien ou venait de se poser ses yeux, ce n’était pas lui déplaire. La révérence durait un peu plus que d’ordinaire et elle apprécia le geste de ce galant homme. Elle allait lui répondre lorsque deux personnes fit irruption.

L’œil glissant comme à son habitude elle apprécia les jeunes gens présents. Vraiment du beau monde et pas que par les titres pensa-t-elle.


Je suis Farnese de Vandimion, je vous passe le reste, je suis la Mère du marié.

Elle voulu se décaler et totalement malencontreusement bien entendu le pied se pris sur la pierre complètement lisse et sa main ne put que se retenir au bras du charmant homme qui était charmé quelques instants auparavant. Un sourire sur le visage en guise d’excuse.

Pardonnez moi je ne sais ce qu’il s’est passé.

La main sur son bras, la deuxième venait d’effleurer son épaule. Un petit pas en arrière, elle aurait aimé profiter pour rester tout contre lui mais elle restait respectueuse envers la fille de ce si charmant homme. Ils étaient venus ensemble, elle trouverait bien un moment pour lui parler plus intimement. La Dame de Vandimion remit son décolleté en place, elle se devait d’être belle pour son fils...
Evalea_perrigny


Montélimar..Valence..Vienne.. les villes avaient défilés sous les sabots d'Ira.

Au petit matin elle avait franchi les portes de la cité épuisée mais heureuse d'être enfin arrivée. Après avoir trouvé une auberge où elle pourrait se reposer, elle avait demandé qu'on lui prépare un bain où elle s'était reposée durant une longue heure.

Le temps du bain, un coursier était venue lui porter une malle partie d'Annecy quelques jours plus tot. Seule dans sa chambre elle put enfin ouvrir ce présent venue des terres de Sardaigne. Un carton était déposé sur l'étoffe violine.


Citation:
Ma Duchesse,

Voici bien des mois que je ne vous ai vu. J'espère que vous vous plaisez en Savoie et que vous avez retrouvé les gens que vous aimiez et pour lesquels vous m'avez laissé.

Rien n'est plus pareil sans vous ici mais je fais avec.

Je vous envoie cette robe que j'ai trouvé lors de l'un de mes pélerinages sur la Méditéranée. Je sais que vous aimez cette couleur et elle se mariera à merveille avec vos yeux.

Donnez moi de vos nouvelles.

Le Capitaine.


Un léger sourire éclaira son visage tandis qu'elle posait la lettre sur le lit. Bientôt ses mains vinrent caresser le soyeux tissu pour prendre la robe par les épaules et la présenter devant elle.

Un "oh" s'extirpa d'entre ses lèvres puis, posant la robe contre elle, elle se regarda dans la glace.

- Vous me connaissez si bien Capitaine..


En plein songe éveillée, on frappa à la porte.

- Entrez

Une fillette d'une douzaine d'année entra, exécutant une innocente révérence puis annonca

- Dame, mon père me fait vous prévenir qu'il est déjà 12H au clocher.

La Duchesse sourit

- Merci jeune damoiselle, remerciez vostre père de ma part et qu'il me fasse préparer le coche comme je lui ai demandé pour le début de l'après midi.

La fillette acquiesca puis se retira. La Duchesse resta un long moment à contempler la ville et les coches aux fiers allures qui traversaient la ville..

Elle attrapa le carton qu'elle avait rangé soigneusement dans son aumonière et le relu encore et encore..

- je serai là mon enfant..au Diable les mauvaises langues..je serai là pour vous, pour vostre père et pour moi..

Des larmes glissèrent sur les joues qu'elle essuya bien vite avant de ne quitter sa chambre pour déjeuner. Le repas fût bon, simple mais délicieusement bien préparé.

Une chambrière lui fût accordée et bientôt c'est une Ex Duchesse radieuse et parfumée à la violette qui quitta sa chambrée pour rejoindre le coche.

- Prenez vostre temps et arretez moi quelques mètres avant la Cathédrale, je ne veux pas que l'on me remarque.

Le cocher s'exécuta et laissa la Duchesse sur la place faisant face à la Cathédrale. Le visage caché par une étole de la même teinte que sa robe, elle profita que les quelques personnes présentes soient occupées à parler pour se glisser discrètement dans le Sacro Saint lieu.



L'endroit avait été décoré et un calme apaisant régnait. Sans faire de bruit elle rejoignit un simple banc sur le coté.

Elle patienterait, espérant juste ne pas causer de tort à sa fille et son futur gendre..
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Aurisdelaastor

Evidemment, Auris ne savait pas trop où se mettre dans le petit groupe stationné sur le parvis, on ne refoule pas si facilement son naturel, ou du moins ce qu' il est devenu depuis si longtemps .. lorsque soudain le vent très léger alimentant la place laissa venir à ses narines un léger parfum de violette .. Violette !! Par Aristote, ce parfum ! Une rapide inspection des alentours lui laissa voir le bas d'une robe s'engouffrant à l'intérieur de l'édifice .. Son coeur battit très fort .. Elle s'approcha de Nerval, et lui murmura à l'oreille ..

- Nerval, je vais à l'intérieur si on me cherche .. Je dois vérifier quelque chose .. Si je ne me trompe pas, Jehanne aura une bonne surprise ! Mais chuut ..

Le futur marié la regarda d'un air étonné, mais lui fit un signe d'assentiment, et ne put ni dire ni rien faire d'autre, car déjà, elle s'éclipsait le plus vite possible pour ne pas trop se faire remarquer, mue par sa curiosité et son espoir ..

Arrivée dans la Cathédrale, un coup d'oeil circulaire lui permit d'abord d'apercevoir dans les premiers rangs la duchesse des Bauges en plein recueillement, puis, sur un côté, la personne à la magnifique robe indigo, dont elle s'approcha , et ce faisant, sentit de nouveau ce parfum de violette qu'elle connaissait si bien .. Elle approcha encore, et se mit sur un genou, autant que faire se pouvait étant encombrée par une robe, penchant la tête de façon à voir le visage se cachant sous l'étole qui lui recouvrait la tête. Et .. et .. Galaxie ! C'était bien elle, qui la regardait ! Elle lui chuchota :


- Ma duchesse .. Merci, merci, merci, merci ! Merci, oh merci d'être venue ! Comme ta fille va être contente ! Comment vas-tu ?

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Naudeas
Bon ben se préparer n'avait pas été son fort, voyager en carrosse non plus surtout pour ses côtes qui avaient été fêlées, y a quelques jours déjà. Elle gardait la main dessus grimaçant quand la roue prenait un trou. Pis tous ces froufrous, ca faisait chaud la dessous, et bonjour la possibilité de se mouvoir la dedans. Jehanne était folle, elle aurait très bien pu faire ca en cuir, ca aurait été une première mais au moins, elle aurait à l'aise. Elle descendit donc du carrosse, une fois en bas, elle détailla la zone, vraiment pas rassurée la dedans et de l'évènement qui arrivait. Elle regarda les autres témoins, quoiqu'elle n'avait pas retenu la moitié des noms de ses dames, oui, la même tête tout. Pfff c'était presque triste ce gris et ce blanc. Blanc, le deuil ? mais le deuil de qui ? de quoi ? c'était un mariage ou un enterrement ? Voilà à peu près à quoi elle ressemblait enfin ca n'a rien d'extraordinaire vu qu'elles étaient toutes pareilles.

Elle avait gardé ses bottes et remonter la robe mi-mollet pour pouvoir marcher et ne pas s'empêtrer dans ses foutus jupons. La prochaine fois qu'on lui demande ça, qu'elle se coupe la langue pour éviter d'accepter. Enfin, elle avait accepté d'être témoin pas habillée comme ça. Bref, bon maintenant qu'elle y était, qu'est ce qu'elle devait faire. Ben la non plus, elle savait pas, entrer dans le lieu sacré ou attendre devant ?! Bref, elle en savait rien et décida d'attendre qu'on lui fasse signe d'entrer.
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Nerval
Le premier voyage fut des plus courts. Alors que la demeure s’éloignait elle se rapprocha de nouveau. Il haussa un sourcil, il y aurait-il eu une ellipse temporelle? Tout simplement, trop occupé à penser à la future cérémonie et à ce qu’il allait faire pour être à la hauteur de sa future femme il en avait oublié qu’il devait partager le moyen de locomotion avec le témoin de Jehanne.

Tout confus, les excuses fusèrent avant de se replonger dans ses pensées. Althiof le laissait broger dans son coin sans piper mots. Les pensées jaillissaient sans pouvoir les arrêter. Il ne cessait de penser à elle, celle qu’il allait épouser, l’impatience était au summum. Et même s’ils ne parlaient pas, la présence du témoin de sa Promise, cet ami pour qui elle n’était jamais avare de compliments, était rassurante. Ils n’étaient que des connaissances, ils s’étaient croisé rapidement en Auvergne et en ce temps la il portait le masque de l’écuyer. Maintenant les choses avaient changé du tout au tout. Nerval se souvenait bien du sourire que Jehanne arborait quand elle lui annonça qu’Althiof acceptait d’être son témoin. Et rien que pour cela, il respectait cette personne et espérait bien qu’après le mariage ils aient le temps de faire plus ample connaissance. Mais pour le moment, il fallait tenter de ne pas céder à l’impatience surtout que le coche s’arrêtait devant le parvis de la cathédrale.

 
Il fit taire un leger tremblement dans sa main qui était habituellement plus habituée à tenir la plume et suivit Althiof hors du coche. Le moment était arrivé, ce moment attendu en secret depuis si longtemps. Il avait toujours pris le temps pour tout, il était certain de son choix et maintenant tout allait etre officialisé. Avant qu'il n'ai pu regarder qui était present sur le parvis de l'église, Althiof l'arreta. Entre humour et paroles sérieuses, tout ce qu'il disait était un honneur pour sa promise. Touché il l'était bien qu'il sentait qu'Althiof tentait de camoufler les paroles importantes par des stereotypes. Il en resta silencieux. Lui qui ne s'exprime que rarement à l'oral, preferant laisser la plume exprimer ses sentiments mais il était de question de prendre un velin et de répondre par ecrit. Pas le moment.

Il allait ouvrir la bouche pour répondre lorsque qu'une demoiselle à la robe flamboyante fit son irruption. Tres amusé il la regarda faire avant de tenter de repondre sans bien entendu avoir essayé d'écouter le murmure qu'elle donna au témoin. Il n'entendit malheureusement rien du tout.

Ravi de vous voir ici meme également et ne vous inquietez pas, ses paroles n'avaient rien de betises bien au contraire.

Il posa la main sur l'épaule d'Althiof.

Merci, j'en serai digne.

Quelques pas pour laisser le couple se taquiner. Il lui fallait aussi saluer les gens qui leurs faisaient l'honneur d'etre present. Une belle blonde timide s'avança vers lui, Auris qu'il avait rencontré que trop brievement lors de leurs nombreux voyage. Son murmure fait, un signe de tête, pas le temps de lui faire un compliment sur sa tenue qu'elle était deja partie à l'interieur. Cela faisait deux fois qu'on titillait sa curiosité et qu'il ne pouvait l'assouvir. En plus il était hors de question de lui courir apres pour avoir l'information, pour un marié, cela ne se faisait pas.

Le poing se serrait, l'apprehension montait d'un cran. A priori tous le monde était la, et meme une personne qu'il ne s'attendait pas. Mere était presente. C'était la premiere fois qu'il la revoyait depuis son départ il y a maintes années du domaine familiale. Certes c'était la seule avec qui il avait gardé contact par de nombreuses missives, mais la voir ici était un mélange bien étrange. Elle n'avait pas répondu à son invitation, allait-elle le sermonner, l'encourager, etre fiere?

Il fit tout d'abord un détour en voyant deux demoiselles dont l'originalité du moyen de locomotion n'avait d'egal que la beauté des robes qu'elles portaient. Une reverence en guise de salutation. La demoiselle blé était bien venu et en plus elle avait fait un effort d'habillement. Une bonne nouvelle que celle la.


Merci d'etre venu mesdemoiselle.

Un coup d'oeil aux alentours, Mere discutait toujours labas et ne semblait pas l'avoir vu.

Excusez moi d'moiselle blé mais j'ai besoin de ma temoin la.

Sans lui demander son avis, il l'attrapa par le bras pour l'emmener vers le petit rassemblement de gens. Il y a avait la demoiselle bonbon, son ami et surement ses enfants, la jeune duchesse Alinoe qu'il avait toujours eu plaisir a croiser en taverne ainsi que son pere, et bien sur sa propre Mere. Il s'arreta à mi chemin en voyant sa deuxieme témoin qui semblait bien moins à l'aise dans cette robe. Sa marraine de temoin était bien la et elle allait surement raler longtemps. Ni une ni deux, il s'approcha d'elle en tirant Melisse par le bras. Juste un mot doux murmuré à son oreille.

Merci d'etre la.

La deuxieme main qui attrape le bras de Naudeas. Direction cette fois le petit groupe. Les mains étaient sérrées, presque moites et tremblantes. Cette journée si importante, il allait realiser son voeux le plus cher, se marier avec Jehanne, ses amis étaient la mais en plus, sa mere également. Il sentait comme quand il était gamin et qu'elle le faisait appeler alors qu'il avait fait quelque chose de mal. Il tenta tant bien que mal d'avoir l'air decontracté.

Bonjour tous le monde, enchanté de vous voir present.

Il mit un temps avant de poser son regard sur sa mere qui semblait etre proche du pere d'Alinoe. Il y a des choses qui ne changent pas. Il hésita quelques instants avant de lui adresser la parole.

Mere, vous voir en ces lieux est un honneur. Vous verrez Jehanne est exceptionnelle.

Elle n'avait pas changé depuis toutes ces années, il s'en souvenait encore de ses longues explications sur la necessité de prendre toujours du plaisir dans tout ce qu'on faisait, la necessité pour une femme d'etre attirante, encore et toujours ses formes à moitié cachées. Bien entendu Pere n'était pas present, peu importe, elle elle était venue. Rien dans son regard ne lui permettait de savoir ce qu'elle en pensait mais elle lui en ferait part, à un moment ou à un autre mais rien que sa presence rendait cette journée encore plus merveilleuse. Il ne manquait plus qu'une personne. La future mariée qui surement n'allait pas apparaitre tant qu'il était en dehors de la cathedrale.

Je crois qu'il va etre temps de rentrer à l'interieur. Je pars devant excusez moi.

D'un pas lent mais pas sans recuperer ses deux temoins bien entendu par le bras, il rentra dans la cathedrale d'un pas pressé. Jamais il ne le dira mais l'émotion était la et il était hors de question de se trahir. La marraine de Jehanne était deja à l'interieur et il vint la saluer des plus cordialement. Le vicaire était bien la également, et Auris qui l'avait salué rapidement un peu avant et qui parlait à une personne encapuchée. Le sourire se lisait sur le visage d'Auris ce qui titilla encore plus sa curiosité. Il s'arreta avec ses deux temoins à leur hauteur. Il aurait aimé savoir qui mais les salutations d'usage ne permirent nullement d'assouvir sa curiosité encore une fois.

Il restait maintenant à s'approcher de celui qui allait officier cette cérémonie.

Bonjour mon Pere, je vous, je dois l'avouer, merveilleusement bien...

Il tourna la tete en direction de l'entrée portant un instant son regard sur Auris et l'inconnue. Il s'arreta derechef. Un bout de visage minime était devoilé et il cru que... il plissa les yeux mais il n'avait qu'une impression rien de bien concret. Se pourrait-il que... il avait du mal à detacher son regard mais il n'arrivait pas à en savoir plus. Drole d'impression, aussi drole que celle lorsqu'à Bourg il regardait les étoiles sous un chene. Il reporta son attention sur le vicaire.

Il ne manque que la mariée qui ne devrait pas tarder à arriver.

L'impatience était de mise. Il n'avait plus le temps de satisfaire sa curiosité. Il voulait la voir, etre la a ses cotés. Un regard a droite sur Naudeas, un autre à gauche vers Melisse. Elles ne le sauraient peut etre jamais, mais la il avait eu besoin d'elles plus que jamais.
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