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[RP]Foutue encre rousse et courrier de belette !

Scath_la_grande
[Embrun… là où le temps s’est arrêté]


Comment duper un Duc ?
Un beau papier vélin de grande qualité qu’il lui a coûté un sérieux sacrifice alcoolique, une encre banale, une écriture austère dépourvue de personnalité, un bonne dose de culot ou d’inconscience, c’est à voir… et surtout oui surtout une très sérieuse envie de voir sa Sombre, une des rares amitiés sincères que la rouquine possédait.
Rajoutez avec ça un vieux sceau volé il y a perpette et légèrement bricolé de ses doigts agiles, et des pichets de carmin qui se suivent à vive allure…
Le résultat… ? Pas trop mal foutu à y regarder…



Citation:
Maître François Lebrun, écrivain publique itinérant, pour le compte ci-présentement d’Anna Toastanskaïa.

Avant de commencer, je tiens à préciser que je vais rapporter au mieux les paroles de la Vicomtesse. Ne parlant qu’un françoys approximatif, il se peut que mes interprétations soient soumises à un jugement frauduleux de ma part et que quelques erreurs se soient glisser à l’intérieur de cette missive.
Alors très humblement j’en implore à votre pardon et à votre clémence par avance.



    A vous, votre Grâce régnante avec droiture sur la Bourgogne
    Ainsi nommé Eusaias de Blanc-Combaz

    De nous, Anna Toastanskaïa
    Vicomtesse douairière de Bliniz
    Baronne de Kaviarski


    Plaie* et respect à vous.

    Nous venons demander à la plus haute autorité des terres de Bourgogne un libre passage pour notre personne et notre progéniture, ainsi que des gens attenants à notre confort et sécurité dans notre prochaine traversée qui aura lieu dans deux semaines.
    Nous vous prions aussi que dans votre irréprochable et infinie bonté qui sied à un personnage de votre rang et de votre sang, la possibilité de rester sur les terres bénies que vous régentez, nous en sommes certaine, avec la courge d’une bourse de Sybarite*.

    Que les auspices des cieux soient bienveillants et que le Très-haut dans son infinie miséricorde veille sur votre tête.





*Je pense que la Vicomtesse a voulu dire « paix » mais la noble Dame insiste et soutient que c’est « plaie », je ne suis pas contrariant.
*Note de l’écrivain publique que je suis, je ne suis pas catégorique quand à la retranscription faite, il semblerait que ça soit plutôt « courage d’un ours de Sibérie »





Le pli envoyé, restait plus qu'à prier... ou picoler...
_________________

"Repeat after me : Belette is perfect ! "
Scath_la_grande
[Embrun… toujours et le même jour de qui plus est !]


Après la lettre au Duc, il reste quelques courriers avariés qui traîne dans le fond de sa tête qu’il faut exhumer pour déposer impérativement sur du vélin pour ne pas prendre le risque que la mémoire s’étiole et d’oublier…
Prime. La réponse à un petit mot qui l’avait fait sourire.



Citation:
Bon soir rousse belette,

Peut-être n'avez-vous aucune souvenance de moi et pourtant votre personnalité m'a marqué. J'aimerais ainsi vous revoir, si cela est possible. En attendant je vous laisse avec ces quelques mots.

Ambroise, d'Annecy


Court, court encre folle sur le vélin…


Citation:
A Ambroise ma Framboise…

C’est con mais ça rime.

Je vous salue, créature d’Annecy.
Si je me souviens de vous ? Je prends le temps de la réflexion…
Après cette pause cérébrale, révélatrice, il semblerait bien que vous faites partie des bons souvenirs que je garde de ce trou perdu, où s’enlise la médiocrité ambiante avec la négation d’une conscience intelligente.
Pour ce qui est de nous revoir, dans l’immédiat, je pense que c’est improbable puisque j’ai fui la Savoie… sinon je me serai pendue moi-même, tellement j’étais anémiée d'ennuie.

Dans l’attente d’une éventuelle rencontre due au hasard ou pas… les voix de Deos sont impénétrables, n’est-ce pas ? J’espère recevoir encore quelques courriers de votre part, c’est toujours bien agréable.

Teigneusement
S. dicte Belette



Les mots se bousculent sous le carmin encré, ses pensées aussi mais grâce au vin…


Citation:
A mon Raoul,

Comment va mon faux borgne ? T’as vu ? Je me fends d’un courrier rien que pour toi…
Oh mon Raoul, si tu savais, je n’ai de pensée que pour toi, tu me manques si cruellement à mon petit cœur tout ramolli de mièvrerie d’amour, je crois que je suis namoureuse de toi…
Nan je déconne ! Je t’ai fait un petit peu peur quand même ?

N’empêche qu’il y a un fond de vrai… tu nous as manqué à Annecy.
Bordel ! Tu foutais quoi ? Tu engrossais une boutiquière sur son comptoir ? Enfin quoi qu’il en soit, j’aimerai un peu des nouvelles du spadassin que tu es… savoir si ta carne n’est pas entrain de moisir dans un fossé après le passage des Saintes Armées de mon cul où si tu es accablé par l’ennui mortel d’une paix chiantissime.

Je vais filer vers la Bourgogne et après retour au bercail, à Montauban, alors si un jour tes pas t’emmènent vers le ponant, envoies moi un petit message… nous partagerons notre passion commune pour la bagatelle et le vin ou pas dans cet ordre là… enfin nous verrons bien… Le vin c’est bon à tout moment.

Prends soin de ta pelure.

Teigneusement
S. dicte Belette


Avec toutes ces dépenses (fortes inutiles), la belette se demande s’il lui reste des ronds à claquer dans quelques pichets aux reflets carminés.
_________________

"Repeat after me : Belette is perfect ! "
Matalena
Citation:

Ma Belette

Est-il possible que j'eus, un seul instant, oublié de te dire que je partais en Bourgogne ? Je ne suis plus sure de rien ces derniers temps, il ne faudra pas m'en vouloir... Dans tous les cas je sais que la magie démoniaque de la rousse que tu es a connaissance, au jour prêt ou presque, de tout ce que j'ai pu faire et ne pas faire depuis ton départ de Guyenne. Il y a comme ça des mystères qu'il ne vaut mieux pas percer : ce serait malheur que de devoir te cramer en place publique, n'est-ce pas ?

Je sais que tu apprécies les courriers interminables, comme deux copines qui se racontent longuement les milles et uns évènements insignifiants de leur jeunesse ("Ooooh tu as vu ? Il m'a regardée ! Hihihihi !" "Ouais, et puis Paméla, quelle connasse celle là !"), mais hélas, chacun sait que ça n'est pas trop mon truc... Et que mes récits ne manqueraient pas de ces zestes de foi et de vertu qui t'exaspèrent tant.
Ah, si ! Je fais moins de cauchemars ces mois derniers, et ce sans avoir à recourir à d'astronomiques quantités d'alcool. Si je continue sur cette lancée, je n'aurais bientôt plus aucun vice à noter sur la liste de mes dépendances, si ce n'est pas déjà fait... Quelle poisse que les réformés ne prient pas les saints, hein ? J'aurai pu prétendre à la canonisation.

Bref, nous avons quitté Montauban hier et avançons à un bon rythme, chacun sur son cheval et armé jusqu'aux dents. Quelle différence par rapport à nos anciennes sorties, en tongs dans la boue avec des bouts de bois comme seules défenses ! On s'embourgeoise ma belette, heureusement que Sancte nous fait encore régulièrement courir les routes pour faire fondre ce moelleux qui menaçait de s'installer dans mon giron.

Comment te portes-tu ? Me feras-tu encore l'immense privilège de me présenter je ne sais quel traine-savate qui t'aurait fait les yeux doux au coin d'une taverne comme étant le nouvel homme de ta vie ? Et comment se porte ma petite Ciguë ? J'ose espérer qu'elle n'est pas de cette race d'enfants insupportables qui ne sont pas foutus de se débrouiller seuls et de parler avant l'âge de porter les armes... Auquel cas crois bien que je me ferai un devoir de rectifier le tir presto.

Espérant te lire et te revoir bientôt

Ta Sombre
Matalena

Scath_la_grande
Citation:
Ma Sombre,

Par l’Unique, par le Grand Architecte de l’Univers, je ne peux cacher ma joie, la vraie, la sincère qui m’habite à la réception de ta lettre.
Ô joie… Ô bonheur… J’en fais un peu trop ? Soit !
Néanmoins je suis bien contente de retrouver le ton acerbe de ma Sombre, il m’avait manqué, si, si, cruellement même, pour tout te dire.

Pour la Bourgogne, tu as raison, je m’y rends… et doublement raison, pour t’y voir. Avant de parler de brûler mon auguste mais néanmoins mirifique personne (nan j’ai rien piqué au Vieux, c’est lui qui me doit tout) je te donnerai les noms des coupables en temps et en heures car je suis bien navrée de te décevoir, Deos dans sa grande mansuétude envers le reste de l’humanité, a supposé que ma perfection était déjà un large avantage sur les autres.

Aucun vice tu dis ? Ça tombe bien… moi je les cumule, j’aime bien…
Puis-je me permettre une petite réflexion ? Si tu ne me permets pas tant pis, je le fais quand même.
Il est largement présumable de penser qu’aucun vice signifie aucune bagatelle et donc un scel virginal toujours intact ? Te connaissant je peux hypothèser là-dessus sans trop me tromper…
N’oublie pas, en cas de vente, on partage ! Cinquante-cinquante, hein !

Tu vois ma Mata, je m’épanche sur cette missive, ‘va encore me couter cher c’te connerie là mais c’est parce que tu m’as manqué ! Mais chut, ne le dis à personne, j’ai une réputation à tenir.
Donc je vais la faire courte.

Je vais bien, hormis quelques trous laissés sur ma carne par des abrutis de savoyards.
Ciguë est vivante. Elle marche un peu, bavasse beaucoup mais j’comprends que dalle à ce qu’elle dit sauf quand elle beugle « Môôôômôôôn ».
Pour le reste, tu verras bien.

Au plaisir de te revoir surtout et de te lire peut-être.

Teigneusement tienne
Belette

P.S. Dis ? C’est quoi un tong ? ‘core un truc d’ermite ? Vu que tu aimes bien tout ce qui pue le vieux bouquin chiant, l’ascétisme, la rigidité (sauf celle de l’androcée humaine) et tous ces trucs rébarbatifs.

P.S. bis : P'tain, j’voulais te dire 'core un truc… mais je ne me souviens plus, on m’a distraite, on vient de me servir à boire…

_________________

"Repeat after me : Belette is perfect ! "
Matalena
Citation:
Ma rousse,

Sache que nous arriverons en Dijon dans deux nuitées.
J'espère que tu as su te libérer de tes nombreuses obligations pour faire en sorte que nos routes se croisent dans les délais les plus brefs !

Détails mis à part, de sombres évènements me semblent en préparation. Une lame de plus ne sera pas de trop. Tâche de mettre Ciguë en sécurité si faire se peut, pourquoi pas l'envoyer directement chez nous avec sa nourrice pour t'y attendre ?
Tout du moins tâche d'être discrète et sur tes gardes. Je ne puis encore te dire si mes soupçons se basent ou non sur des affabulations mais, telle que tu me connais, je préfère toujours la prévention à la guérison. Cet indécrottable farceur qu'est le destin ne semble pas lassé de se jouer de moi, et tend à m'entrainer sur des scènes dangereuses dont pourtant je ne suis point actrice.

Frayer avec des nobles et des hérétiques, quel malheureux mélange je te prie de le croire...

T'attendant au plus tôt
M.L.


P.S : N'espère même pas que je te donne des nouvelles de mon hymen, catin à la petite semaine.

_________________
« Le sang s'hérite et la vertu s'acquiert, et la vertu vaut par elle seule ce que le sang ne peut valoir. »
Miguel de Cervantès

Eusaias
Le visage du Balbuzard était resté impassible devant telle lettre. Encore une emmerdeuse venant de l’Est, serait de séjour à Dijon juste pour redorer son blason. Il imaginait bien une jouvencelle avec un balaie dans le fondement envoyée par « papa » en France afin de pouvoir dire : « Oui mais ma fille côtoie l’excellent Eusaias de Blanc Combaz souverain du Royaume de l’infinie Bourgogne ! » dans une langue à faire pâlir d’envie un breton.

Toujours est il que si la pucelle était physiquement agréable, il y aurait toujours le moyen de remplacer, de gré de force, le balaie par quelque chose de plus personnel. C’est avec cette idée graveleuse qu’il prit plume et encre afin d’écrire.



Citation:


    De nous Eusaias Blanc Combaz,
    Légendaire Duc de l’Infinie Bourgogne,
    A vous Anna Toastanskaïa
    Vicomtesse douairière de Bliniz (même si je sais pas où c’est)
    Baronne de Kaviarski (et ça encore moins)
    Salutations et PAIX


    Dans son immense bonté, le légendaire Duc que je suis vous accorde droit de passage ainsi qu’à vos gens sur nos terres. Toujours est il que vous serez responsable de leur débordement, au cas où il y en aurait.

    Pour les bourses, si madame la vicomtesse sait nous plaire, sans doute aura-t-elle la joie de les rencontrer. N’étant pas avare de courage et ayant la force d’un ours, surtout dans mon dos et mes reins, nous devrions alors bien nous entendre.

    Puisse le très haut faire en sorte que votre voyage se passe bien.


    Rédigée et scellée par nos soins.









[Modo Ald'
Retrait du sceau et de la signature, cf Règles d'Or.
Bon jeu.]

_________________
Scath_la_grande
[Bourgogne]


Au sorti d’une visite auprès du polonais dans un monastère austère.
Encre rousse, et sérieux coup de poignet tant pour descendre le bon vin du coin que pour gratouiller la plume au vélin.

Déjà en un, répondre à une amie d’Embrun qui doit dessécher devant la fenêtre à attendre un quelconque messager ou pigeon alcoolisé.



Citation:
Lora,

Salutation.
Enfin je prends la plume et je l’agite même pour vous écrire. Rendez-vous compte de ça, un vrai miracle. Disons que j’étais fort occupée. Vider des godets de vin, Gasclin, dormir, Gasclin, goûter les fûts qui viennent d’être percés, faire une sieste, Gasclin… ah non ça je l’ai déjà dit, monter sur une échelle, boire et m’occuper de Gasclin, tout cela me prend un temps phénoménal.

Nous ? Toujours en Bourgogne avec le baladin encore vivant, tout va pour le mieux.
Quelques projets parisiens en cours et un départ pour le Limousin qui se profile à l’horizon, peut-être en Bretagne, qui sait.
Votre petite missive au départ d’Embrun fut plaisant, d’ailleurs à ce propos, Embrun tient encore debout en ces temps incertains ?

Comme d’autres courriers attendent ma diligence, je vous laisse ici et saluez les embrunais de ma part.

Teigneusement
S. dicte Belette



Un pichet vidé, un autre plein est posé sur la table.
Nouveau vélin et peut-être inspiration… allez savoir…



Citation:
A vous, Aymeric de Wroclaw
Fils indigne d’un Duc polonais


Votre père, sa grâce le Duc Dariusz de Wroclaw, Baron de Plok est très souffrant.
Ne pouvant plus s’occuper de tout ce qui est attrait à ses intérêts et de surcroit les vôtres, il m’a mandée de veiller personnellement à ce que ses primes souhaits soient exécutés.
En cette qualité et en son nom j’œuvrerai à Paris prochainement et viendrai avec célérité vous rejoindre à Limoges.
Je vous intime de rester en ces lieux, je n’ai pas de temps à perdre à courir le faquin et que vous soyez de lignage noble n’y changera rien, détournez-vous de ce conseil et vous en subirez mon courroux.

Que Deos ait pitié de vous

Teigneusement
S. dicte Belette



Et dans la foulée, puisque le plume est encore brûlante de cet excédent de lettres apposés sur les vélins…


Citation:
Ma Sombre,

Je regrette le peu de temps imparti avec toi en Bourgogne, mais quelques imprévus ce sont glissés dans mon circuit de séjour d’agréments.
Une affaire pressante me mènera à Paris dans les quelques jours à venir.
Je t’y invite car ton jugement est toujours le bienvenu et tes conseils de vierge de fer sont toujours éclairés, toi qui n’es pas souillé par le stupre.

J’en fais trop ?
Bon alors, ramène tes miches à la Capitale, j’ai besoin de toi, je te payerai à boire.

Que Deos garde ton hymen vendable et ta tête rattachée à ton corps aussi.

Teigneusement tienne
Belette



Le vins salvateur secoue un peu son esprit et engourdisse les doigts… à moins que ça soit l’inverse.
Bon le plus chiant reste à venir… écrire à la breizhadez couronnée.
Gros soupir ponctué pas un évidage en règle de pauvres petits pichets innocents.

_________________

"Repeat after me : Belette is perfect ! "
Aymeric
[Dans la campagne limousine]

Il avait jeté négligemment la missive dans l'herbe humide, passablement énervé de se faire traiter de fils indigne par une inconnue, et tout aussi inquiet pour son père qu'il venait à peine de retrouver. Il se rinçait maintenant le visage dans la rivière pour enlever les dernières traces de fatigue et méditer sa réponse.

Citation:
A une Belette,
Mon futur animal de compagnie,

Que savez-vous exactement de l'état de santé de mon père ? L'idée de son trépas ne me réjouit pas, contrairement à ce que vous pourriez penser. Malgré qu'il ne m'ait jamais traité autrement que comme sa honte, je tiens à lui comme un fils tient à son père.

Je vous fais confiance pour gérer les affaires matrimoniales, comme mon père vous fait confiance. N'oubliez pas de me tenir au courant, je ne sais même pas à quoi ma future ressemble.

Quant à ma présence à Limoges, soyez en assurée. Non pas que l'idée de vous voir remuer ciel et terre pour me retrouver ne me déplaise, mais j'ai une attache en cette bonne ville. Néanmoins, Limoges est vaste et parfois hostile, et il y a autant de chances que vous me retrouviez dans une auberge que dans une prison.

Que le Très-Haut ait pitié de mon père, il en a plus besoin que moi.

Aymeric


Quelques gouttelettes d'eau tombée de sa chevelure parsemait le papier, mais son écriture restait lisible. Le temps d'envoyer sa réponse et il se mit en position d'embuscade au bord du chemin. Il prenait de plus en plus goût à l'entrainement à l'épée sur les inconnus.
Matalena
Mais qu'étant-elle en train de faire avant de répondre à cette missive ? Se lever, une gueule de bois phénoménale vissée à la matière grise ? Prendre son bain ? S'épiler ? Manger une pomme ?
Non mais comme si on en avait quelque chose à faire... Après tout, tout ce que vous en savez, c'est ce qui est écrit.


Citation:
Mon ivrogne belette
(C'est si triste, ce qu'on fait subir à de pauvres bêtes, parfois...)

Ta missive revêt à mes yeux des airs d'injonction. Bien que je ne goute guère ce ton, lorsqu'il est employé par d'autres que ceux que je me plais à servir, j'ai suffisamment de considération pour ta personne pour passer l'éponge. Nous mettrons cela sur le compte de l'urgence d'aller dormir/vomir dans laquelle tu te trouvais sans doute lors de sa rédaction.

Un point : si l'on pouvait expliquer l'absence d'intelligence et de jugeote des femmes par la perte de leur hymen, je comprendrai mieux la stupidité mièvre et hystérique dans laquelle la plupart d'entre elles semblent s'épanouir. Ce serait un peu facile cependant, mais merci tout de même pour le compliment. Tu sais que la flatterie est inutile pour me convaincre de venir si tu as besoin de ma présence.

Compte sur moi.

M.L. "

_________________
« Le sang s'hérite et la vertu s'acquiert, et la vertu vaut par elle seule ce que le sang ne peut valoir. »
Miguel de Cervantès

Matalena
Citation:
Dis donc la vieille

Qu'est-ce que ces manières ? Tu me plantes là, après la débâcle parisienne, sans un mot, sans un son ? Sale garce, tu ne mérites vraiment pas l'amitié que je te porte, ni l'encre que je gaspille à t'écrire. Tout ceci alors que tu connais très bien mon aptitude hors du commun à m'attirer haines et emmerdes : songes que je pourrais très bien crever demain comme un pourceau égorgé au bord d'un chemin, et que tu ne m'offrirai même pas ta blanche main charitable pour soutenir mes derniers instants ! Deos soit témoin de ta traitrise à nulle autre pareille. Pas même de nouvelles de la chair de ta chair ? Dois-je te rappeler que je l'ai mise au monde, cette gamine ? C'est donc autant la tienne que la mienne, à ce titre j'ai le droit de savoir comment elle grandit avec l'éducation à chier que tu dois lui procurer, quitte à me préparer à la honte de devoir assumer l'avoir tirée de tes entrailles.
Bref.

Tout le monde se porte comme il se doit sur deux jambes en notre bien aimée Montauban. Sancte et la comtesse de Terrides oeuvrent au conseil ducal (Il monte une armée officielle en ce moment, ça fou en vrac les hystériques romains, je te laisse l'imaginer, on se fend bien la margoulette), j'ai terminé mon mandat de maire (Tout à fait, tu vois, tu n'es au courant de rien !) mais quelques arrivées récentes dans la Cité des Saules me laissent à penser que je ne vais pas me rouler les pouces loin de l'acier avant longtemps.
Nous avons organisé un bal masqué, accessoirement, et Cyrinea m'a même appris à danser. Malgré ce, je suis toujours bonne à vendre comme tu dis, n'ai point d'inquiétudes à ce sujet ! Bref, des choses et d'autres.

Daigneras-tu honorer mes yeux noirs d'une missive de ta main qu'ils pourront contempler ? S'il plait à Ta Seigneurie, naturellement.

Ta Sombre et bien nommée
Mata

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« Le sang s'hérite et la vertu s'acquiert, et la vertu vaut par elle seule ce que le sang ne peut valoir. »
Miguel de Cervantès

Scath_la_grande
[Chez l’Digoine, qu’est ce qu’on s’fait ch*** comme un rat mort-Bourgogne et il n’y a même rien à boire !]


Néant…
Oui c’est bien cela, un gouffre sans fin et sans nom.
Elle se meurt la belette….
Non même pas des blessures de sa brève rencontre avec une armée bourguignonne qui l’avait prise pour une dissidente réformée… ce qu’elle est forcément, non la rousse se meurt d’ennui...
De l’infini d’emmerditude à perte de vue.
Vous connaissez l’ennui ? Le profond, l’intense, celui où on en viendrait même à s’arracher des lambeaux de chair avec ses propres chignoles juste pour trouver quelques chose à faire… celui où on espère crever de suite tant on s’emmerdasse ferme… vous voyez ? Et bien mettez cette valeur en puissance dix et vous aurez peut-être l’infime quantité d’emmerdelifiage de la rousse.

Soupir.
Dimanche à none.
Un regard fauve planté dans le lambris de sa chambre, la roukmoute s’occupe en comptant les trous formés dans le bois par les mites.
Une missive lui est remise, qu’elle s’empresse d’arracher des doigts du valet pour en lire le contenu en le ponctuant de grognements à chaque réplique acerbe de sa Sombre.

Parchemin et encre vermeille, plume acérée, c’est l’heure de rappeler à certaines personnes de son existence.



Citation:
Ma Sombre,

Dis donc l’aigrie du zizi, je vois que t’es toujours aussi aimable, ça fait plaisir de voir que dans ce bas monde certaines choses ne changent pas.
Moi aussi je t’aime, tu me manques beaucoup espèce de vieille charogne.
Bref, venons-en au fait.

Pourquoi ce silence ? Ben une armée m’a prise pour une autre et m’est passée dessus et m’a toute cassée. Ciguë a été blessée au dos, une belle estafilade, et moi… ben… un peu partout mais je crois qu’ils ont tapé sévère sur le blair, j’ai un peu de mal à remettre mes idées toutes en place, certains trucs restent flous.
C’est le baron/duc/vicomte enfin je sais plus, Eusaias de Blanc-Combaz qui m’a faite soigner ici à Digoine mais soit disant que pour mon bien, je suis interdite de sortie. Seulement, je crois qu’il m’a oubliée ici, plus de nouvelle et même pas le droit d’aller dans sa cave pour me servir de deux-trois tonnelets pour passer le temps.

Je te donne des nouvelles vite fait, parce qu’il n’y a pas grand-chose à raconter puisque il ne se passe rien… ah si l’autre jour depuis la fenêtre de la tour j’ai craché sur les casques des gardes plus bas, c’était marrant.

Prends soin de toi, vieille carne.
Teigneusement,
Ta Belette.

P.S. Tu sais danser ? Mais ça sert à qu’dalle cette connerie.
Re-P.S. Gardes des bouteilles en réserves pour mon retour éthylique



Suiiiiiiiiivante !


Citation:
Mon Baladin,

P’tain t’es où ? Tu fous quoi ? Dis, t’es pas enfermé chez les moines ad vitam aeternam au moins ?
Tu me manques et j’espère l’heure du départ proche, si tu reçois cette missive, réponds-moi.

Ta petite teigne, Belette



Maintenant, un peu d’application sur celle-là qui pourrait bien être son sésame.
Dommage que le vermeille ne se décline qu’en encre et point aussi en breuvage, le gosier en sévère atrésie réclame son liquide en asséchant les parois d’une manière peu agréable.



Citation:
A vous, Roy, Prince, Marquis, Duc, Comte, Vicomte, Baron, Seigneur, Chevalier (veuillez rayer la/les mention/s inutile/s)
Eusaias de Blanc-Combaz

De moi, l’inégalable Belette
Parfaite par la grâce de l’Unique

Salut et tout le tintouin,

J’espère que vous allez bien, tout ça, tout ça enfin les politesses d’usages.
Vous n’auriez pas oublié quelque chose à quelque part par hasard ?
Non, je dis ça, je dis rien, mais réfléchissez un brin… oui, ça y est ?

Alors maintenant vous pourriez dire à votre personnel qu’il me lâche la grappe ! Qu’il me laisse sortir de là, parce que c’est bien joli chez vous, on y mange bien mais vous m’avez fait interdire le vin et l’accès à la cave, c’est scandaleux !!! Et je suis obligée de garder la chambre, assignée à piaule que je suis. Vous avez peur de quoi ? Que j’envahisse la Bourgogne avec mes petits bras ? Que je trucide l’armée avec mon épée ?

Pis si vous pouviez me trouver une escorte aussi qui se rende à Montauban et me faire une lettre de recommandation pour éviter que les soldats me prennent pour un truc à piétiner ça serait pas mal, hein !

N’allez pas crever, je vous l’interdit, vous êtes mon sauf-conduit !
Teigneusement,
Votre fausse vicomtesse rousse.



Bon c’est fini ?
Non puisque ce maudit slave est impossible à trouver, elle se plie d’un ultime effort que lui permet sa patience.
La der, une lettre de réclamation, faut bien qu’elle râle de temps en temps la mustélidé.
Comment ça, elle râle dans les autres ? Mais naaaaan.



Citation:
A vous, Aymeric de Wroclaw
Fils indigne d’un Duc polonais encore plus ingrat

De moi, Scáthach dicte Belette
Grandeur et perfection par la volonté de Deos

Le salut sur vous,

Une lettre pour savoir si vous avez des nouvelles de votre paternel, car cet indigne personnage a filé sans mot et sans me donner MES GAGES !!!
Certainement qu’il partage la couche avec une de ces pouf
*rature* coureuses de remparts et buvant plus que de raison, dépensant en toute inconscience MES GAGES !!!
Dites lui que si jamais je le croise, je lui ferais payer, on ne roule pas dans la farine une musteile impunément –en plus ça dégueulasse sa fourrure- et qu’il a intérêt à s’acquitter de sa dette envers moi, et de me payer MES GAGES !!!

Après avoir rencontré une armée bourguignonne, il aurait pu s’enquérir de ma santé, passez lui le message que je ne suis pas morte et que je garde encore les secrets éhontés qui pourrissent son passé bien à l’intérieur de ma tête.

Teigneusement,
S. dicte Belette

P.S. N’oubliez pas de lui parler de MES GAGES qu’il me doit !

_________________

"Repeat after me : Belette is perfect ! "
Aymeric
[Dans une auberge qui n'a toujours pas de nom - Limousin et y a toujours pas de procès]

Cela doit faire facilement plus de deux semaines qu'il attend une missive officielle, et pas une lettre officieuse d'un conseiller comtal, pour lui annoncer si son procès pour brigandage aura lieu ou pas. Question de fierté, il n'acceptera jamais qu'on le traine dans un tribunal pour un crime qui lui a coûté un poutrage en règle malgré qu'on lui rabâche que c'était une "bavure". Et plus il voit passer de coursiers en ayant l'espoir que c'est pour lui qu'ils viennent, plus il est en rogne. La patience n'a jamais été son fort. Aussi, il accueilli la lettre mustélidée avec un certain agacement. Il était préoccupé par beaucoup de choses, alors les histoires d'argent lui passaient par dessus la tête.



A la Belette
Femme cupide au point de m'écrire pour me réclamer de l'argent

De moi
Amusé de voir que mon orgueil est dépassé par le votre

Salutations.

Mon père a été légèrement blessé durant la bataille de Chinon, il y a quelques jours. Je vous laisse deviner qu'il est dans le camp ponantiste. Autant dire qu'il va très bien, il s'amuse comme un gamin avec ses petits chevaux.

Quant à moi, vous vous en foutez.

Pour vos gages, je ne suis au courant de rien -mis à part qu'il veut que ce soit moi qui vous paie puisque j'ai fait fortune dans l'import/export. Mais je ne suis pas décidé à sortir mes 2 500 écus de ma propriété. Aussi, si mon père vous doit de l'argent, allez lui réclamer sur le champ de bataille.

Ah et puisque vous n'avez décidément aucune nouvelle de lui, brave bête à museau long, il a épousé la princesse Marzina. Par contre, ce n'est pas dit qu'il la paie ou qu'il couche avec. Le pauvre se laisse mener par le bout du nez d'après ce que j'ai compris, il a même passé sa nuit de noce dans les geôles de Nantes.

En dehors des affaires que vous avez passé avec lui, je vous paierais volontiers pour connaitre ses secrets éhontés qui pourrissent son passé. C'est toujours utile de connaitre ce genre de choses pour réclamer de l'argent de poche supplémentaire. Pas que je veuille spécialement vous voir pour vous donner de mon argent, mais quand même.

Humidement parce qu'il pleut en Limousie,
Aymeric de Wroclaw

P.S : Je n'ai plus envie de coucher avec vous.
Matalena
Citation:
Ma rousse Belette

Je ne saurai dire si ce pigeon de merde saura retrouver ta trace où que tu puisses avoir creusé ton trou pour te planquer.
Saches que si je prends la plume ce jour, c'est pour te donner de fraîches nouvelles de la Guyenne que tu as su quitter depuis longtemps déjà. Des nouvelles ? Ou si peu, tout le royaume étant à présent informé des dernières folies de la couronne face auxquelles le bon peuple plie l'échine comme un agneau soumis, trop heureux de se voir épargner l'excommunication romaine pour nettoyer sa fierté et sa liberté foulées par les chausses boueuses de l'ennemi.

Mais passons... Tu sais déjà comme chacun le peu qu'il reste à dire. Bordeaux est tombé la nuit dernière sans avoir même daigné combattre ou fermer ses portes, le cul bien écarté par des mains empressées de se faire mettre. Les armées se massent aux frontières dans l'attente de voir couler le sang, et nous n'allons point manquer cet heureux rendez-vous : une claque magistrale en prévision n'en doutes pas, face à laquelle nous nous battrons, comme toujours, sans faillir.
En conséquence de quoi, sans vouloir commencer à donner dans le péremptoire (à force de crier au loup tu finiras par me croire immortelle) je me disais comme ça que je pourrais t'envoyer un pli, à tout hasard.

Prends soin de toi et de ma filleule je te prie.

Ta Sombre

Mata

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« Le sang s'hérite et la vertu s'acquiert, et la vertu vaut par elle seule ce que le sang ne peut valoir. »
Miguel de Cervantès

Matalena
Citation:

Sale teigne ! Pauvre roukmoute ! Tu as bien de la chance que l'inquisition soit constituée d'une belle bande de couilles molles, auquel cas nous nous serions retrouvées toutes deux à griller sur le même bucher, et tu daignerais au moins avoir la courtoisie de me répondre quand je te parle, entendu que ce serait les dernières paroles qui sortiraient de ta bouche de souillon dépravée !

Faudra-t-il donc attendre que tu reçoives un pli officiel de la main de notre cher vieux Lecteur t'annonçant mon trépas, étouffée par ma propre aigreur, avant que tes doigts d'albâtre ne se décident à se fendre d'une lettre à mon attention ? Je ne vois même pas pourquoi au juste je m'acharne depuis quoi, un an maintenant, à tenter de prendre de tes nouvelles alors qu'il est manifeste que tu ne fais rien pour le mériter. Mon grand cœur me perdra, quoiqu'en disent les mauvaises langues me prétendant de pierre.

Que fiches-tu au juste de si intéressant ? Encore en train de battre la campagne les pattes écartées comme les rives du Tarn pendant que je traine les routes de Guyenne en lance au risque de me faire étriper par des romains en furie chaque minute que Deos fait ?
Apprends que notre terre bien aimée se pique, après avoir subit une régence imposée par la Reyne sans mot dire, d'élire le traitre Archybald comme duc. Ce plaisantin a poussé le mauvais goût jusqu'à se faire baptiser en cathédrale après avoir abjuré sa croyance en la réforme, et se targue à présent d'être un fervent royaliste. Je désespère vraiment de l'âme de ce pays que nous avions appris à aimer... Tu serais sans doute aussi triste que moi de constater la bassesse des débats de Gargotte qui ergotent comme jamais. En attente de l'action, je tue le temps comme je peux, et une certaine Aradiia aussi, mais tu as peut-être su, parait que les journaux en ont parlés... Encore une noble de pacotille qui croyait pouvoir nous baiser la tronche en se plantant comme une quille en plein milieu de la route, la voilà bien servie.

Quelques éclaircies dans ce chaos néanmoins en de nombreuses rencontres qui me portent à croire que tout n'est point perdu, et que certains valent la peine d'être connus. Reste à définir si tu fais partie de cette catégorie, lâcheuse notoire que tu es.

Ta Sombre

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« Le sang s'hérite et la vertu s'acquiert, et la vertu vaut par elle seule ce que le sang ne peut valoir. »
Miguel de Cervantès

Scath_la_grande
Citation:
Saloperie de gangrène,


J’ai longtemps hésité avant de reprendre la plume et t’écrire, vu l’amabilité de ta dernière missive. J’avais même pensé à te faire livrer quelques viscères de chats en état de décomposition mais Ciguë n’a pas voulu parce que :
-Tu es sa tata Mata préférée
-Elle voulait les bazarder sur quelques gugusses d’Archybald (la brave enfant).
-Elle t’aime un peu trop (l’ingrate ! Je suis sa mère bordel !!)

J’ai laissé le temps adoucir ma colère parce que figure-toi que quand j’ai posé un pied à Montauban j’appris la nouvelle que tu n’étais même pas dans les parages. Petite pourrie de vestale va ! Tu m’engueules que je ne suis pas à la Cité des Saules et quand j’y suis enfin, on m’apprend que tu te fais trouer la peau sans moi et ailleurs ! C’est le comble du faîte ça !
Nan mais oh !

Tout va mal ici, mais je pense que de tout cela tu es au courant, Archy et la mairie, le retour de Montauban dans le giron putrescent de la Guyenne, il faut que je parte pour que tout aille mal ou bien ? C’est effrayant le nombre de boulets que se traîne le duché, à croire que le coin les attire.

Bref, le Vieux va bien, il joue un peu avec les ombres et aime se faire invisible, la petite me demande toujours après toi, Ciguë a hâte de te rencontrer même si elle te connait seulement à travers moi et moi je suis toujours vivante, je me suis même fait une amie. Bon rien à voir avec toi, fais pas ta jalouse. C’est une blonde qui a un peu le même caractère que moi mais en moins bien (forcément !). On a ouvert une taverne, enfin surtout moi mais comme Astana est un peu plus cordiale que moi je l’ai prise pour tavernière, j’ai appelé ça « La Sanguinaire du Quercy » et ce n’est pas loin de ta cave. Vivement que tu reviennes (pas trop abîmée pour la petite quand même sinon elle va croire que je lui ai mentie en disant que tu es jolie) qu’on puisse vider les fûts.
*Toutes les tournées seront pour moi *grosse rature* Les deux premières tournées seront pour moi. On va se pochtroner jusqu’à en oublier nos noms !

Reviens vite, je te confie à l’Unique car toi aussi tu es mon unique à moi.

Teigneusement,
Ta Belette.

P.S. : Interdiction de crever ! Sinon j’irai te botter l’cul qu’importe où tu te trouves.
Re P.S. : ‘spece d’enflure !

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"Repeat after me : Belette is perfect ! "
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