Cymoril
Le pas chancelant, une brune -petite-noireaude-et-moche- ainsi qu'elle se présente souvent quand on lui demande le pourquoi de son nom - a fini par trouver la rive du lac. Fourmi, puisque c'est d'elle qu'il s'agit, pour ceux qui auraient des doutes, n'est pas très fraîche là de suite. En pleine cure. D'où l'idée de prendre les eaux après avoir pris la bière. Encore que "la" est un terme générique, "les" étant bien plus approprié en cette matinée. L'avait même réussi le tour de force de vider tous les tonneaux.
Petite, mais...
Vessie dangereusement pleine.
Outrancièrement pleine. Et quand en plus on heurte la moitié des objets croisés, l'autre n'étant en fait qu'un des effets secondaires relatif à son imitation parfaite du baba au rhum, sans baba et à la piquette hydreuse, tout de suite, on finit par avoir certaines contusions. Les unes assez marquées comme la zébrure carmine qu'elle arbore au ras de la chevelure, suite à la rencontre tête/comptoir, même que c'est elle qui a gagné d'abord, les autres plus bleutées sur ses hanches résultant de la bêtise des propriétaires de tavernes qui s'échinent à foutre tables et chaises en plein milieu. Et en plus elle a tâché sa houpelande. Parce que le front, ça pisse l'air de rien. Et forcément elle commence à ne plus rien y voir à force, en dépit de ses tentatives de débarbouillage de la manche, qui du coup était encore plus rouge que nature.
Et donc, entre l'envie irrésistible de voir les poissons buller et celle de soulager sa vessie, sa démarche chaloupée l'entraine dans la flotte. Fraiche par contre. Pas à dire c'est le grand nord ici. Plus que quelques pas et enfin...
Curieux comme il est bôcoup plus difficile de nager quand on est biturée, à demi assomée et lourdement vêtue.
Immanquable représentation, aux frontières du grotesque même que cette fourmi dont la houppelande remonte à la surface, l'empêtrant dans ses mouvements. Toutefois, elle persiste, battant des papattes en mouvements ridicules pour continuer de s'éloigner de la rive. C'est qu'on a quand même comme principe de se soulager le plus loin possible de la rive.
Mais ça fatigue quand même drôlement cette histoire. Les petits bras cessent de s'agiter, les pieds ne battent plus elle est suffisamment loin maintenant. Délicieuse sensation que d'enfin ne plus se débattre vainement. Proche de l'extase lorsqu'enfin vient la délivrance... C'est bon la honte !^^
P'têt moins pour la poiscaille proche qui voit son environnement réchauffer dangereusement. Un d'un sourire niais de se dessiner sur le visage encore ensanglanté de la jeune femme, qui voit comme une très nette amélioration cette hausse de température. Du moins un certain temps, avant qu'un éclair furtif de lucidité ne la traverse. A moins que ce ne soit les "Austropotamobius pallipes pallipes"* dérangées par sa présence qui soient venues exprimer leur mécontentement en lui pinçant le derrière.
Toujours est-il qu'elle finit par se mouvoir, avec une élégance rare, proche du Lorca sur Bordeaux.
Epuisée lorsqu'elle regagne la zone où ses bottes touchent le fond. Mais légère, légère...Et relativement débarbouillée.
SPLOTCH !!! SPLOTCH !!! SPLOTCH !!!
Gracieuse.^^
Une botte vole, suivie de près par sa jumelle. Toute en éclaboussures, les vêtements atterrissent sur le sol moussu, balancés sans considération aucune. Et aucune gêne au sujet de sa nudité. Elle innove. Son état d'ébriété aidant grandement. Ceci dit, elle se pèle, et donc ne se complait pas à jouer les lorelei sur son rocher. D'abord parce qu'elle n'a rien d'une sirène rhénane, ensuite parce que même bourrée, elle ne mettrait jamais son blanc fessier sur un rocher comme ça.
Faut pas que déconner non plus.
Tout ça pour dire qu'évidemment elle attrape dans ses affaires un tas de frusques propres dans lesquelles elle saute. Couleur terre, et terminé les fanfreluches. On se prend les pieds dedans et on finit la caboche en sang. Tiens d'ailleurs, puisqu'elle y pense. Chemise sacrifiée sur l'autel de la médecine. Le lin fin est coupé en bandelettes irrégulières, et le front est bandé tant bien que mal.
L'a pas fait médecine la Fourmi. Enfin si un peu. Tout juste une étude de l'anatomie, pour optimiser au mieux celle de l'art de trancher efficacement au coeur de la bataille. Pragmatique. Mais ça tiendra quand même.
Un oeil embrumé se pose sur les barques plus loin qui vont et viennent depuis le ponton attenant le marché aux poissons. Et d'une prière silencieuse à Euros, qu'il ne se lève pour amener ces effluves odoriférantes jusqu'à elle. Avant d'étendre le bras pour tenter d'occuper une partie de sa journée de façon un peu plus constructive, en lecture studieuse. Mais une fois le manuel ouvert, les mots se troublent et dansent un peu trop vite pour ses yeux.
Non ! ....................... pas travailler......................... gné papotib' !....................... *Bleuuuuuuuuuuuuuuuarp*
D'accord
Quand ça veut pas... Une grimace lorsqu'elle en déchiffre le titre : Fonctionnement des institutions. Ah bah oué alors. Normal. Rasoir à souhait.^^
Le livre est reposé, mains sous la tête, allongée sur sa cape, pif en l'air, la brunette s'amuse des formes cotonneuses des nuages qui semblent se courser à une vitesse levanesque. Puis elle s'égare à penser à un petit écuyer unijambiste.
L'imaginer sourire au bec gésir dans le bas fossé d'une route, les yeux vitreux grands ouverts sur ce même ciel. Qui sait ? on peut toujours rêver hein... Au regard de la trahison c'est moindre mal.
La vie est douce en Alençon... N'est-il pas ?
Petite, mais...
Vessie dangereusement pleine.
Outrancièrement pleine. Et quand en plus on heurte la moitié des objets croisés, l'autre n'étant en fait qu'un des effets secondaires relatif à son imitation parfaite du baba au rhum, sans baba et à la piquette hydreuse, tout de suite, on finit par avoir certaines contusions. Les unes assez marquées comme la zébrure carmine qu'elle arbore au ras de la chevelure, suite à la rencontre tête/comptoir, même que c'est elle qui a gagné d'abord, les autres plus bleutées sur ses hanches résultant de la bêtise des propriétaires de tavernes qui s'échinent à foutre tables et chaises en plein milieu. Et en plus elle a tâché sa houpelande. Parce que le front, ça pisse l'air de rien. Et forcément elle commence à ne plus rien y voir à force, en dépit de ses tentatives de débarbouillage de la manche, qui du coup était encore plus rouge que nature.
Et donc, entre l'envie irrésistible de voir les poissons buller et celle de soulager sa vessie, sa démarche chaloupée l'entraine dans la flotte. Fraiche par contre. Pas à dire c'est le grand nord ici. Plus que quelques pas et enfin...
Curieux comme il est bôcoup plus difficile de nager quand on est biturée, à demi assomée et lourdement vêtue.
Immanquable représentation, aux frontières du grotesque même que cette fourmi dont la houppelande remonte à la surface, l'empêtrant dans ses mouvements. Toutefois, elle persiste, battant des papattes en mouvements ridicules pour continuer de s'éloigner de la rive. C'est qu'on a quand même comme principe de se soulager le plus loin possible de la rive.
Mais ça fatigue quand même drôlement cette histoire. Les petits bras cessent de s'agiter, les pieds ne battent plus elle est suffisamment loin maintenant. Délicieuse sensation que d'enfin ne plus se débattre vainement. Proche de l'extase lorsqu'enfin vient la délivrance... C'est bon la honte !^^
P'têt moins pour la poiscaille proche qui voit son environnement réchauffer dangereusement. Un d'un sourire niais de se dessiner sur le visage encore ensanglanté de la jeune femme, qui voit comme une très nette amélioration cette hausse de température. Du moins un certain temps, avant qu'un éclair furtif de lucidité ne la traverse. A moins que ce ne soit les "Austropotamobius pallipes pallipes"* dérangées par sa présence qui soient venues exprimer leur mécontentement en lui pinçant le derrière.
Toujours est-il qu'elle finit par se mouvoir, avec une élégance rare, proche du Lorca sur Bordeaux.
Epuisée lorsqu'elle regagne la zone où ses bottes touchent le fond. Mais légère, légère...Et relativement débarbouillée.
SPLOTCH !!! SPLOTCH !!! SPLOTCH !!!
Gracieuse.^^
Une botte vole, suivie de près par sa jumelle. Toute en éclaboussures, les vêtements atterrissent sur le sol moussu, balancés sans considération aucune. Et aucune gêne au sujet de sa nudité. Elle innove. Son état d'ébriété aidant grandement. Ceci dit, elle se pèle, et donc ne se complait pas à jouer les lorelei sur son rocher. D'abord parce qu'elle n'a rien d'une sirène rhénane, ensuite parce que même bourrée, elle ne mettrait jamais son blanc fessier sur un rocher comme ça.
Faut pas que déconner non plus.
Tout ça pour dire qu'évidemment elle attrape dans ses affaires un tas de frusques propres dans lesquelles elle saute. Couleur terre, et terminé les fanfreluches. On se prend les pieds dedans et on finit la caboche en sang. Tiens d'ailleurs, puisqu'elle y pense. Chemise sacrifiée sur l'autel de la médecine. Le lin fin est coupé en bandelettes irrégulières, et le front est bandé tant bien que mal.
L'a pas fait médecine la Fourmi. Enfin si un peu. Tout juste une étude de l'anatomie, pour optimiser au mieux celle de l'art de trancher efficacement au coeur de la bataille. Pragmatique. Mais ça tiendra quand même.
Un oeil embrumé se pose sur les barques plus loin qui vont et viennent depuis le ponton attenant le marché aux poissons. Et d'une prière silencieuse à Euros, qu'il ne se lève pour amener ces effluves odoriférantes jusqu'à elle. Avant d'étendre le bras pour tenter d'occuper une partie de sa journée de façon un peu plus constructive, en lecture studieuse. Mais une fois le manuel ouvert, les mots se troublent et dansent un peu trop vite pour ses yeux.
Non ! ....................... pas travailler......................... gné papotib' !....................... *Bleuuuuuuuuuuuuuuuarp*
D'accord
Quand ça veut pas... Une grimace lorsqu'elle en déchiffre le titre : Fonctionnement des institutions. Ah bah oué alors. Normal. Rasoir à souhait.^^
Le livre est reposé, mains sous la tête, allongée sur sa cape, pif en l'air, la brunette s'amuse des formes cotonneuses des nuages qui semblent se courser à une vitesse levanesque. Puis elle s'égare à penser à un petit écuyer unijambiste.
L'imaginer sourire au bec gésir dans le bas fossé d'une route, les yeux vitreux grands ouverts sur ce même ciel. Qui sait ? on peut toujours rêver hein... Au regard de la trahison c'est moindre mal.
La vie est douce en Alençon... N'est-il pas ?
Citation:
Vous êtes très heureux.