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[RP/IG]Lac d'Alençon... et ses suites.

--Achim_al_quasim



Il avait levé un oeil circonspect sur l'agitation soudaine qui régnait alentour. Un regard réprobateur en direction du Mouss et de ses choix pour la toilette de la patiente.

Tu verses pour nettoyer... je t'ai déjà dit de ne pas lésiner à ce sujet.

Lui il finissait de préparer ses sutures pour la plaie à la tête, qui partait du côté du front pour se perdre dans la chevelure noire, quand un olibrius fit son apparition réclamant des soins, suivi de près d'une blonde à l'air un peu agité qui s'empressa de finaliser le nettoyage de la plaie principale. Vingt ans d'études et de pratique de la chirurgie n'allaient tout de même pas laisser la place à une paysanne même rebouteuse à ses heures.

Si ça ne vous dérange pas de trop... Il en va de la vie de la patiente.

Un regard entendu à son apprenti, qu'il surveille les deux inconnus. Quoi que...

Occupes toi de la blessure de celui là... Et sans qu'il se mette à brailler comme une jouvencelle lors qu'une extraction de molaire...

L'air sérieux du maure ne laissait aucun doute sur sa détermination. Il poussa du coude l'encensoir afin qu'il redispense un peu de ses vapeurs, avant de passer aux choses sérieuses.
Il examina le front tuméfié, dégagea les abords en rasant la chevelure autour de la plaie afin que rien ne vienne la souiller à nouveau. Avant d'attaquer l'acte en lui même, pince dans une main, coupelle pleine dans l'autre, il se pencha sur la brune endormie et entreprit de s'occuper de la blessure, plaçant avec minutie des mandibules de fourmi dans les chairs, l'une après l'autre, à espace fin et régulier entre elles, rapprochant les bords de la plaie en les maintenant fermement pour accélérer la cicatrisation.
Parfois il levait le nez pour observer les individus autour, priant silencieusement que la situation reste calme et que rien ne vienne l'interrompre, avant de reprendre avec soin l'apposition des sutures.
Il avait tant à faire...
Vassilissa, incarné par Attila_caligula
[Parce que tu m'saoûles l'Auguste]

Éjectée. Mise au ban, et quel banc. Celui des gueules patibulaires, presque des accusés, en tout cas celui d'ceux qui y connaissent rien. Mais quelle guerre avait-il donc fait, l'aut', avec ses grands airs de dame endimanchée ?

La Blonde se redressa, ses yeux lançant des éclairs. Une mandibule de plus dans le joli front blanc, et elle sortait son épée. Sa main gauche d'ailleurs se crispait d'anticipation et de colère rentrée :


- Si ça n'me dérange pas de trop ? Si, messire, tu m'déranges... La patiente, la patiente... La mienne a des limites, de patience, et z'en venez à bout ! Cette fille a pas b'soin d'un barbier, au pire d'un prêtre, oui. Mais s'il faut la remett'sur pied, moi je connais rien d'mieux que la prière au Dode. Alors 'ttendez son compagnon, au moins, avant d'commettre l'irréparable...

Et sans dire un mot de plus, Vass se faufile entre patiente et médecin, montrant les dents comme elle avait si souvent vu le Vicomte le faire. Nettement moins impressionnant, mais aussi lourd de signifiance que sa lame à moitié tirée. On attendrait le Leu, point. D'ailleurs les fumées commençaient à lui monter au nez. Et du bout de la botte, elle visa l'encensoir. Touché.
--Moussetresfat


Ça s'embarquait, ça se débarquait, c'était la fête de la morue ! Pas possible une telle agitation en plein milieu de la campagne, à croire qu'il fut décidé que c'était jour de noce, car quand bien même telle réunion devait avoir lieu, il était coutume de décider de qui pose son fion ou.

Un énième blessé qui se la ramène alors qu'il nettoyait astucieusement la brune, une blonde qui vient lui chourave le boulot, qui l'envoie au RMI quoi ! Les deux orbites lunaires qui lui servent d'œils s'écartant, sa main gauche se refermant sur l'arbalète, prêt à dégainer pour ne pas passer trois moi à l'ANPE. Mais heureusement pour tous, son maitre intervint afin de continuer son œuvre et de laisser la pérennité à Mousse.

Les ordres étaient donnés, il s'occuperait de la petite tapette qui s'est foulé le poignet, deux trois bric à brac de collé, il l'aurait rafistolé et son maitre serait fier de lui. Alors qu'il s'approcha du blond pour profondément identifier l'entaille de la main, alors qu'il allait commencer à retirer le tissu, derrière lui son cher maitre se fit rembarrer par la blonde.


Mi c'i qu'ille a craqui la mochet'i ?!


Et tel l'indomptable lion qui sommeillait en lui (Mais le bon sommeil quoi, celui qui se réveil vraiment quand on s'y attendait plus, genre Superman qui se découvre Kryptonien à l'âge de 87 ans). Arbalète dressé droit sur la blonde, prêt à lui planter le carreau dans la gorge et lui faire pisser plus de sang que jamais elle n'aurait fait mouiller ses cuisses
.

T'i dicarre d'ou la, ou j't'i foume li gueuheule !!!! AAAAAAAAAAH ALLAH !

--Achim_al_quasim



Un brin blasé, le chirurgien s'écarte et contourne la menace blonde tenue en respect par l'arbalète de Mouss. La peste soit de ces ignares qui en sont encore au barbier quand son monde à lui en est à la chirurgie de pointe.

Effectivement... Vous ne savez rien...

Lâche-t-il avant de reprendre son travail avec application. Les minutes semblent plus longues avec la tension qui règne dans l'air. Il appréhende tout autant le blond qui attend ses soins qu'un mauvais mouvement de la furie. Une fois terminé la minutieuse pose, il s'attèle à préparer la compresse d'argile qui viendra recouvrir le tout, et en bon professeur tente d'expliquer à son élève le choix de la chose.

Tu vois Mouss.. l'argile est une substance vivante. Elle favorise la reconstitution des tissus cutanés tout en faisant obstacle à tout ce qui risquerait de l'infecter. Elle absorbe les impuretés.

...

Il faudra changer le cataplasme toutes les deux heures pendant vingt-quatre haures... Après nous pourrons espacer.


La terre prise entre deux bandes de tissus plus fins que les dentelles d'une duchesse est posée sur le crâne recousu, délicatement. Puis il se penche, surveille le souffle ténu mais encore régulier de la patiente.

Bien... la pommette maintenant... suture simple...

Imperturbable, il continue d'énoncer les gestes dans l'espoir que cela rentre par l'oreille de Mouss et reste en mémoire. Un oeil vigilant sur les deux intrus...
Vassilissa
La blonde, impassible, regarde l'arme pointée sur elle. Est-ce un message ? Une menace ? Une invitation à la guerre ?

- Tu crois qu'tu m'fais peur, l'animal, avec ton truc pointu ? T'aurais l'air de quoi, hein, avec deux femmes à l'agonie dans ton office de truand?

Elle hausse les épaules et se détourne.

- L'regard de l'assassin qui la charcute suffit à m'vendre l'envie d'partir, t'sais...

De toute façon, la blonde n'était plus sûre d'avoir à faire avec tout ça. Le corps de la brune semblait avoir choisi la voie de la médecine, là où le sien avait tranché il y a bien longtemps avec celle du dode. Cause perdue d'avance que celle où la vie lutte pour renaître malgré tout.

- BOURGOGNE ! Il est parti par où ? La gamine est perdue, j's'rais bien mieux avec lui !
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Mon cœur est l'Hydre, avis aux amateurs !
Attila_caligula
Le Leu s'était mis en chasse, abandonnant la Fourmi à d'exotiques magiciens, pourquoi pas, ceux ci ou d'autres...
Direction les rues à scandales, les tavernes borgnes, les coins à truandaille, les bouges coupe gorge. Un simple aperçu suffisait à son oeil, un simple courant d'air renseignait son flair.
Là, Lasse Hydre Sulfurique, établissement de renom dans le quartier rouge, dont il était propriétaire, rapide coup d'oeil, un poivrot gueulait après son manteau disparu, se faisant secouer par un Dran blasé, et ici, par terre, une flaque de sang, à peine coagulé. Frémissement du museau, sexe et violence. Soupçon et voile carmin. Le vicomte laisse Dran assommer le poivrot pigeonné et se rue dans la ruelle, yeux braqués sur le sol. Une autre tache, quelques gouttes, espacées. Soit la blessure ne saigne plus, soit elle imbibe un pansement à la sortie de la taverne. "Le mantel!" souffle le Leu.

La piste sanglante se promène de tente en tente, passant entre les lits des clopinants assaillants, renversant quelques pots de potion vidés par les alités, souillant d'une trace vermillon un onguent... la brute cherche quelque chose... ne l'a point trouvé.

Nouveau serpentin de gouttelettes, plus serrées, le tissu est imbibé, ça repisse par terre. Le bonhomme a vraiment une sale blessure.

Les crocs blancs apparaissent derrière un rictus carnassier, la patte se ferme sur la poignée de la longue main gauche, qui suffira bien a envoyer les valseuses du batard loin de leur propriétaire mais sous sa botte vengeresse.
Il tourne en rond l'abruti!
C'est avec un doute glaçant qu'il voit la tente des deux maures apparaitre, Minouche faisant esclandre et l'un des deux charlatans la menaçant d'une pointe cruelle.
Carnage!

- Toi le maure! Range ta piqure où je t'administre ma médecine!" dit le vicomte en tirant la Tolède de son fourreau.
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Vicomte de St Pardoux, Baron de La Roche Canilhac
Vassilissa
[Parce qu'Ivanhoé]

Elle n'a qu'une envie, pester et ronchonner. Contre ces deux-là qui lui font perdre son temps, contre la brunette et sa pâmoison, contre le batard qui les a menés là, tous autant qu'ils sont. Ses yeux cherchent la monture qui la mènera plus avant, quand ils trouvent un spectacle bien plus intéressant. Le Vicomte est de retour. Poil hérissé, col en goguette, les yeux brûlant d'un feu que nul ne saurait appaiser. Son museau frémit sous les relents de la piste qu'il a suivi jusqu'ici.
Etonnée, Vass le regarde. Il est presque beau, tout fumant de colère, son épée déjà prête à éburner quelqu'un.


- Perds pas ton temps avec ces deux-là, mon Vic. Rien dans les braies, tout dans le cataplasme...

Elle grimace exagérément, cherchant à le distraire par quelqu'artifice de son art... mais peine perdue. Il reniffle déjà, se raidit et se dresse. L'autre ne doit pas être loin. Un dernier coup de yeux à son compagnon d'armes, et la voila qui elle aussi défourraille prestement. Assez joué les gardes malades pour aujourd'hui, les vrais guerriers, eux, ont du pain sur la planche. Sourire malicieux qui passe sur ses lèvres, tandis qu'elle se souvient de leurs dernières batailles...

- Alors, vic, on s'retourne le quartier ? Le couard a dû chercher refuge sous une des tentes...

Parcourant l'horizon de son regard fiévreux, elle tombe sur le blond, toujours là, campé devant cette tente comme devant un château qu'il faudrait pouvoir prendre. Le blond et son bandage. Le blond, quoi. Elle regarde le Vic.
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Mon cœur est l'Hydre, avis aux amateurs !
Prendre
[On est jamais mieux servit que par soi même]

Bon ben les copines, vous faites c'qui vous chantes, j'vais me gérer ça seule, hein ? On fait comme ça ? Parfait !


Las de devoir attendre de qui fait quoi, de qui s'occupe de qui et si dans l'affaire on ne tendrait pas simplement à l'oublier ? Bon d'accord, il n'avait qu'une petite blessure au poignet, ok la brune est à la limite de calanché, mais quand même, pourriez évitez de ventiler toutes les deux minutes ? Petit rictus germain, grimace pétrifiante et il se dirige lui même vers les affaires des deux Maures...

Vous occupez pas de moi.


Juste un bras qui se lève, celui avec le bandage bien évidemment. L'autre étant fourré avec la tête blonde dans les affaires des nègres afin de trouver de quoi se rafistoler la voisine. Prévenant donc qu'ils n'avaient pas à s'occuper de lui, il cherchait gaiement comme une abeille dans les verts pâturages le sésame du jour.

Alors ? ...
Une scie ? Un peu hard ...
Un marteau ? Euh ... ça doit être pour tendre les ligaments ça
Euh, c'est quoi ce truc ? ... Beuh, c'tout gluant ... ça fera l'affaire !


S'imaginant donc maitre en la matière de la médecine, prêt à se tartiner le premier truc inconnu sur le bras, qui sait, peut être s'était-il trouver un nouveau job ? Toubib ? Pas mal ! Obligé sa gagne d'la thune et ça attire les meufs !
C'est donc dans l'hypothèse assez farfelu qu'il retira son bandage et commença à mettre ce truc gluant sur son bras, une belle sangsue pour lui pomper tout le sang qu'il a pas encore perdu ... Mais ça, Perceval ne le sait pas. Il a dut apprécier le coté charmant de la bêbête, un peu benêt qu'il est, mais somme toutes lucides car les effets ne tardèrent pas à se faire remarquer ...

Euh ... c'est normal qu'ça tire ?


Regard plein de détresse vers les Maures.
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Perceval Romulus Erik Néron du Rhénan Élevé
--Moussetresfat


Le Maure, ça mord et pour peu que ça ferait des morts, il n'en serait plus à son coup d'essai. Viseur braqué droit devant lui, digne d'un aigle ayant l'œil fixé sur sa proie, prêt à n'importe quel instant à presser la gâchette et offrir un carreau dans les miches.
On ne jouait pas avec les arabes, ils avaient bien fait assez de chemin jusqu'ici, bien assez rencontrer d'embuches, de marchands véreux, de prévôt colérique pour ne pas se faire enquiquiner par les soudards du coin quand même ? C'était en tout cas, ce que pensais Mousse et pour cela, il n'était pas prêt à lâcher sa cible, il n'y faillirait point.

Mais à croire que le gibier n'était pas pour ce jour, la blonde décida de fausser compagnie, dommage, il lui aurait bien redessiné le fessier, ça sera pour une autre fois. Relâchant quelque peu sa garde, s'apprêtant à suivre les ordres du maitre et s'occuper du blond -Y'aurait pas un lien de parenté entre la la blonde et le blond ? Non j'sais pas, j'dis ça comme ça, z'ont l'air aussi teubé l'un que l'autre, du coup j'me demandais- il dut très rapidement reprendre sa pose pour cette fois-ci s'offrir le luxe d'un gibier plus attractif. Serait-ce la saison des battues en forêt ? Le Gévaudan nous offrirait-il la première ligné d'une race célèbre ? Mais nous en étions bien loin, il fallait l'avouer. Et le loup parle ...


Ti bouge d'i poil, j't'y fend l'museau !


Le doigt tremblant sur la gâchette, tout prêt à en découvre, ôter la vie au leu, vaincre le grand méchant loup, sauver le petit chaperon rouge et pouvoir goutter au gâteau à la groseille de mamie. Euh ... Enfin un truc dans le genre quoi.
Et c'est donc pas qu'à ce moment la, dans son dos, cri de détresse, un blond se martyrise à coup de sangsue, tête brune qui se tourne, regard de haut en bas vers le germain. Serait pas un peu con lui ?


Maistre !!! Maistre !!!
Attila_caligula
--Moussetresfat a écrit:


Ti bouge d'i poil, j't'y fend l'museau !


La pointe noire s'est détournée de Minouche pour pointer la gueule écarlate du Leu. Qui gronde et souffle par les naseaux une sourde colère. C'est comme si le Maure était déjà crevé. Qu'il détourne son attention d'un poil de cul de duchesse (plus fin parait il) et...

--Moussetresfat a écrit:
Et c'est donc pas qu'à ce moment la, dans son dos, cri de détresse, un blond se martyrise à coup de sangsue, tête brune qui se tourne, regard de haut en bas vers le germain. Serait pas un peu con lui ?

Maistre !!! Maistre !!!


... et voilà!
La Tolède miroite en déchirant l'air et s'abat avec fracas sur l'arbalète qui délivre son carreau dans le sol. Emporté par son élan, le Leu heurte le Maure de l'épaule, l'envoyant valdinguer dans ses potions, et lui pose sa botte sur la gorge. La lourde lame se lève de nouveau pour une trépanation très artisanale mais aux vertus anesthésiantes radicales, quand le regard jaune du vicomte se pose sur le grand escogriffe blond qui agite un bras ensanglanté.

- TOI!
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Vicomte de St Pardoux, Baron de La Roche Canilhac
Cymoril
Elle est seule. Dans cette immensité vide. Et pourtant, elle est bien. Une enveloppante chaleur la caresse et la rassure. Immatérielle, elle ne voit pas son corps. Le temps s'est arrêté, elle flotte, se laisse porter, envahir par la présence de son Autre. Infinie douceur de l'Etre, en harmonie parfaite avec ce qu'elle est. Elle est. Accomplie.
Nulle douleur nul mal ne l'atteignent ici.

Mais soudain une cacophonie discordante vient troubler sa quiétude. Cris et bruits de cuivre, de bris de verre.
Elle cherche sa mère du regard. Mais Eris est loin, occupée avec Lui. Lui que son âme a reconnu et appelé, dont elle voudrait crier le nom alors qu'il échappe à sa mémoire, toucher le visage, mais dont déjà les traits s'effacent et l'image se trouble à sa vue...

Le tumulte s'amplifie et la désarçonne. Voix égrillardes qui déchirent ce voile de plénitude et la ramènent vers un plan plus physique, où sa tête est dans un étau, échos qui vitupèrent, se cognent et rebondissent à l'intérieur de son crâne, l'assaillent sans qu'elle puisse rien y faire. Le coton langoureux du pavot rend encore son office, mais quelque part, elle sait que ça ne va pas.


Paupières qui papillonnent un instant, se forcent à s'entrouvrir. Les yeux agressés par la lumière se détournent, des doigts bougent alors qu'elle distingue un visage penché sur elle. Celui là ne dit mot. Le regard s'efforce de chercher la source du chaos, se pose successivement sur le forcené, la paire de blond, l'étal de fortune et les pots renversés. Ses prunelles prenant reflet cornaline alors que la voix, réminiscence de sa Mère susurre à son oreille "Et s'il te cherche des noises... détruis-le. Lui, et ses semblables" et qu'elle les embrasse d'un regard froid, avant de revenir à celui qui la soigne, interrogateur, et qu'une larme perle.

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Prendre
Décidément, le calme était chose qui se perdait en Alençon, comme bon nombres d'autres vertus. Mais nous ne pourrons tenir rigueur à aucune des personnes ici présente de cette défiance qui animent les corps dès lors la patte posé sur le territoire le plus miteux des royalistes.

Alors qu'il sentait vivement la douleur se réanimer par l'effet des sangsues, drôle d'impression qui lui passait par la tête. Mauvais médoc ? Non pas possible, ça avait l'air bien à première vue pourtant, et puis ça puait pas des naseaux, donc assurément sûr. A trop croire en sa bonne étoile, les merdes ne faisaient que commencer, devant lui le maure qui offrait ses plus joyaux exorbitant qui lui servait d'œil. Il avait l'air de moyennement apprécier le fait que le blond se serve dans sa quincaillerie, osef, il lui mettrait une baffe et il se tairait, mais heureux hasard le long museau s'occupa de la tâche ingrate pour lui.

M'ci gros !

Enfin ... Etait-ce vraiment pour stopper l'élan du maure que le Leu s'était jeté sur ce dernier ? A la vue du regard mi chien de l'homme qui venait d'écraser le nègre, le doute pouvait être permis.

Moi ?

Craignant d'être la prochaine victime et la mémoire qui se met en route. Brune qu'il a savamment poutré. Blonde veut soigner copine Brune. Blonde lèche boule (dans tout les sens ?) de l'animal d'Attila. Attila qui l'invective comme un gladiateur aux femmes des Chef de guerre fédérés. Leu qui veut venger brune ? Perceval qui va manger ? Mais merde, c'est pas l'heure du repas !

Aaaaaaaaaaaaah !

Il s'échappe, courant direction les murailles, trébuchant sur le corps plus si inerte que cela de la brune, mais parvenant à se retenir de définitivement s'écrouler. Il tente de mettre bonne distance, direction les tourelles, rien de mieux gardés contre le danger que lui avait dit le fameux beau père.
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Perceval Romulus Erik Néron du Rhénan Élevé
Vassilissa
[Juste ciel, il s'échappe !]

La situation dégénère. La situation dégénère. La situation...
Vass se baisse pour éviter un pot d'onguent qui vole, et fait un point rapide sur l'étendu du désastre. Les étagères sont brisées, qui va payer les pots cassés ? La botte de Vic écrase sur le sol une grimace mauresque, le blond en a soudain arrêté ses recherches, et le médecin reste là, bouche bée et scalpel à la main, sans avoir encore compris ce qui pouvait être à l'origine d'un tel chaos...
La Blonde est songeuse, tout d'un coup, et le temps s'arrête. Car dans tout ça, la vérité réside... Elle regarde le Vicomte. Un brigand sans bottes, c'est un taureau sans couilles, un Alençonnais sans bouclier, un juge sans fausses preuves. Inimaginable.
Enfin bref. Au milieu de tout ça, le cil de la belle brune frémit sans qu'on le voit, et le blond lentement se prépare au départ.
Ce point d'ailleurs titille le neurone de la Blonde. On leur a pris Fourmi, il manquerait que ça qu'on leur vole leur bagarre aussi...
Aussi, la voila qui en appelle à ses deux ovaires, pour pousser le cri de toute femme lorsqu'elle porte l'épée...


- HIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII ! VIC !!!! Il se sauve !!!!

Et la voila qui s'élance et qui saute par dessus le maure et les pots en miettes, pour se lancer à la suite du beau blond, qui court vite, tellement vite... On sent qu'il n'est guère gêné par trop gros poids entre les jambes. Vass s'en réjouit et accélère le pas, le coursant droit vers les tourelles. Elle jette juste un regard derrière elle, vérifiant que le Vic la suit.
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Mon cœur est l'Hydre, avis aux amateurs !
--Achim_al_quasim



[Interdum lacrimae pondera vocis habent.]*


Il venait d'achever les trois points de fil de soie à la joue de la Fourmi quand la situation commença sérieusement de déraper. Assistant malmené, aboiements en tous genres...En dépit du sang froid qui le caractérise, le chirurgien sent monter en lui un profond agacement. Ces gens n'ont donc aucune once de dignité qu'ils s'empoignent et vitupèrent alors qu'il tente de sauver la vie de la jeune femme étendue là. Chiffonniers, guerriers sans cervelle... Prisonniers de leurs croyances archaïques.

Il contemple une partie de ses instruments et médications chus à terre, piétinés par ces brutes, et lorsque le blond bouscule sa patiente en prenant la fuite il fulmine.
Alors qu'il allait affirmer son grand mécontentement, envisageant de se saisir du cautère brûlant non loin, il sent les doigts l'effleurer, à peine.

Achim reporte alors son attention sur la brune qu'il est en train de soigner. Captant un regard qui le déroute un instant, celui qu'elle pose sur les autres, celui qu'elle lui envoie qui semble chercher à comprendre... Et cette unique larme. Qui le saisit.


Allez vous en... Fichez le camp.. tous autant que vous êtes... Assassins...

Sa voix tremble légèrement de colère réveillée par la jeune femme dont les yeux se sont refermés mais dont les doigts enserrent sa main, comme pour dire, n'arrêtez pas, je suis là, je vis...

Le blond a fui. La blonde s'est élancée à sa poursuite, et nul doute que le furieux va suivre le mouvement sur l'instant. Un coup d'œil à Mouss, pour l'inciter à se relever vivement et à reprendre le travail.

Sans attendre plus, il résume dans sa tête ce qui est déjà fait et ce qui reste à faire. Le crâne c'est fait. Du moins ce qu'il pouvait. La joue, c'est fait. Reste le bras, les meurtrissures ensanglantées à la chair tendre du torse et du ventre, et sans doute parties plus délicates encore.

Le cautère est saisi et appliqué sur le bras. L'odeur de chair brûlée se répand, écœurante, mais il s'applique à ne rien faire de trop.


Maintenant Mouss, la plante la plus merveilleuse que le Très Haut nous ait donné...

Le pot d'aloès était heureusement resté dans un coin éloigné. Il s'en approche et en coupe deux larges feuilles, avant de revenir vers l'étal, de les ouvrir et d'en extraire la chair, qu'il pile au mortier, avant de retourner auprès du corps et d'en couvrir la brûlure ainsi que la poitrine et le ventre de la jeune femme. Une infime quantité vient s'appliquer sur la suture à la joue.

Vois-tu Mouss, l'aloès guérit les plaies bien plus sûrement que toutes les prières...

....

Tu veux bien renettoyer cet instrument s'il te plait pendant que je prépare les catguts**...


Il est temps de passer aux parties les plus intimes de la jeune femme.

Et vérifie qu'elle s'est rendormie, il serait vraiment malvenu qu'elle se réveille, elle pourrait paniquer, ne pas comprendre...


*(Ovide) =>Parfois les larmes ont la force d'un cri.
**L’utilisation par du catgut par Abu Al-Qasim pour la suture des plans sous cutanés est toujours pratiquée dans la chirurgie moderne. Le catgut semble être la seule substance naturelle capable de se résorber et d’être acceptée par l'organisme.
--Moussetresfat


Étalé, empêtré, presque humilié si il n'avait pas été pris de revers, pris de dos, comme le dernier des saligauds qui avait foncé sur lui. Face contre terre, il dut attendre que son pourfendeur vienne à s'occuper du blond pour être libéré de l'étreinte poilu d'Attila. Aurait-il des tendances homosexuels ? En tout cas, le maure n'était pas du genre zoophile pour sa part, le débat en serait donc clos et le loups pouvait se rhabiller, ce n'était pas ce jour qu'il aurait plaisir de goutter Mouss.

Énervé, mais surtout encrassé, il se frotta machinalement chaque bras, pour faire disparaitre la terre qui s'était accumulé tout son long lors de sa chute. Mais son maitre eut vite fait de lui faire reprendre ses esprits et de reprendre son travail, finalement sur la brune éméché, voyant que le blond défrisé avait quitté le campement pourchassé par la blonde qui remuait bien les fesses, c'est à noter. Enfin c'était ce que distinguait l'apprenti à la vue de celle qui venait de quitter à son tour le campement, qui sans nul doute serait bientôt aussi orphelin de l'exécrable animal qui l'avait prosterné ainsi à la face d'un tas de bouse.

Écoutant donc avec attention, les prédicats de son maitre, il prit l'instrument en main afin de le laver. Chose aisé de prime abord, mais le maure avait déjà les mains bien sales, ce qui rendait le devoir un brin plus problématique, mais comme il y a toujours 2 solutions à 1 problème, l'affaire aurait vite été réglé. Ne voulant donc point perdre de temps, il essuya ses mains sur les cheveux de la brune qui était assez propre jusqu'à maintenant, Akim ne le regardant pas, personne ne saurait que la crasse provenait de ses doigts.

Quant enfin, il pût avec précaution, nettoyer les ustensiles, le médecin lui donna l'ordre de s'assurer que la jeune femme était toujours en état second et que la somnolence durerait le temps de la dernière opération. Comment pouvait-il donc vérifier cela ? Et l'idée de génie lui perça l'esprit comme le carreau de son arbalète qui trainait toujours par terre à coté de lui ... la flèche brisée.

Jetant un œil sur son maitre, il se retourna vers la fourmi et lui mit une gifle qui réveillerait les morts. Ils sauraient bien vite si elle dormait profondément ou non maintenant ...
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