[Dies Iræ]
Course effréné, direction les remparts, obligé que la bas quelques miliciens viendraient à sa rescousse pour ne pas finir empaillé par ses atroces poursuivants. De temps à autres, regardant derrière lui, les mèches blondes de sa poursuivante qui se dessine, durant certains instants plus éloignés, d'autre bien trop proche pour ralentir l'allure.
Au devant, l'entrée des fortifications d'Alençon miroitait l'espoir pour le germain de ne pas finir occis en cette matinée. Sa main serré sur le bout de bandage qui voyait quelques gouttes de sang tomber de façon éparse lorsque certaine enjambé trop brusques venaient à faire raser un arbre ou deux à Perceval.
Il y était presque, devant lui, l'édifiant murs de la capitale lui faisait face, il était presque sauvé, tournant donc à nouveau la tête vers l'arrière, continuant à courir tel un Usain Bolt vers la grande porte afin d'échapper à son destin. Mais à trop regard en arrière, l'erreur humaine pris le dessus, la bêtise inconsidéré du blond venait le frapper le plein fouet. Alors qu'il passait sous la voute de la muraille, il alla droit s'empaler sur un garde, que bien évidemment il n'avait pas eu le luxe de voir, ayant gardé son regard braqué sur ses poursuivants. Et c'est sous la force du choc qu'il s'écroula au pied du virulent comme qui finit dans le même état avachie que lui sur le sol pavé.
Merde !
Eh troufions !
Hein ?! Quoi ?! Bouges de ma route l'pégu !
C'est dans l'cachot qu'elle finira ta route manant !
Bien évidemment, le blond n'avait pas compris un instant qu'il venait de foncer droit dans un garde, imaginant s'être savamment mangé un simple paysan qui allait visiter son champs. Et c'est donc avec toute sa délicatesse qu'il fit les présentations et ne tarda pas à revenir sur ses deux jambes lorsqu'il vit la lance de l'homme se braquer vers lui pendant qu'il se relevait et que la blonde ne tardait plus à passer les murailles.
Ne cherchant pas de midi à quatorze heure, les choix étaient limités. Devant le garde, derrière la blonde et le Leu qui devait la suivre, de chaque côtés, escaliers manants aux murailles. Décision limpide et salvatrice fut prise, direction les marches, derniers espoirs de s'en tirer vivant avec la moitié d'Alençon à ses trousses.
Courir, foncer, comme un dératé, surtout ne pas s'arrêter, devant lui défilait les gardes qui ne comprenaient pas le chahut que provoquait le germain et peu à peu il s'approcha de la tourelle Est. Et la ... Problème, une porte ! deux gardes devant la porte ! Derrière lui, une armée de dégénéré sanguinaire qui veulent lui arracher la peau du fion.
Mazette !
Tête qui tournent alternativement à droite et à gauche, pas moyens de s'en sortir, il se tourne et regarde en bas des murailles, dernière chance de se sauver de ce traquenard. En bas, une bonne douzaine de mètre, par quel miracle on ne sait, une charrette ma foy assez grande pour accueillir une chute d'un homme du haut des murailles. Elle était bien remplit de foin, de quoi amortir la chute, ça sera ça ou la prison ... voir la mort.
Se tournant à nouveau vers la ronde, les murailles envahies des gens voulant le capturer, plus que quelques mètres. Tous autour de lui, prêt à l'attraper, il ne reste plus qu'à mettre la main dessus et il sera captif. Mais comme tout bon germain, quand la mort vous tends son bras, le rire inexpliqué vint fendre l'atmosphère pesante.
Ahahaha ! Vous croyez m'avoir ? Vous vous souviendrez de ce jour ...
Reculant d'un pas, talon contre la muraille, prêt à sauter, se laissant légèrement balancer, il finit sa phrase ...
... Comme celui ou vous avez failli attraper le beau Peeeeeeeeeeeeeeeerrr .... ahaaaaaaaaaah
... Enfin, presque, la phrase ne fut point complétement aboutit que le blond passa par dessus le mur et vit une chute mortelle. Car oui, durant le temps du petit spectacle germanique, le paysan propriétaire de la charrette avait pris soin de reprendre la route pour travailler ... Ne laissant donc à Perceval que les pavés du bord de muraille comme lieu de réception.
Il était la, par terre, gisant dans son sang, le cou rompu, le regard vide vers les cimes des arbres, le crane à moitié explosé, le corps tout entier étalé ... Mort !
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Perceval Romulus Erik Néron du Rhénan Élevé