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[RP/IG]Lac d'Alençon... et ses suites.

--Achim_al_quasim




[Y'a des baffes qui tombent et d'autres qui se perdent...^^]



Achim ne se préoccupait plus le moins du monde du devenir des intrus, concentré sur la préparation de ses aiguilles et des fils. Jusqu'à ce qu'il vit son assistant et sa technique douteuse de test de vivacité.

Nan mais quel sagouin... Tu veux que j't'aide ? Fils de chameau...

Chamelle étant trop noble pour être de sa généalogie. Et une maîtrise de soi qui tend à foutre le camp, et une rapide remise en question sur la future implication de Mouss dans les soins. Il lui prend l'instrument des mains, le dépose à ses côtés sur un linge immaculé.

Va donc un peu plus loin monter la garde. Et si quelqu'un s'approche et tente quoi que ce soit d'incongru, n'hésite pas à tirer...

Autant l'éloigner, il est plus qu'improbable que l'assistant ait un jour les qualités requises pour faire autre chose qu'un pansement.
Un oeil circonspect, et il passe à l'auscultation des parties violentées. Instrument en place, il détecte les éraillures laissées par l'acte ignoble et entreprend les plus difficiles des sutures. Point après point, en profondeur pour ne laisser aucune trace en surface. Les minutes sont longues au rythme de l'aiguille, et lorsqu'enfin il retire le speculum*, non sans avoir vérifié encore une fois son travail, il laisse échapper un soupir de satisfaction.

Il faudra qu'il parle à la demoiselle d'un certain détail qu'il a relevé. Mais uniquement lorsqu'il aurait évalué son état général.
Les instruments atterrissent dans un seau afin d'être nettoyés et il recouvre le corps d'un drap de qutn**, idéal pour couvrir les soins en laissant respirer l'ensemble. Après seulement il sort prendre l'air, emplissant ses poumons d'une pleine bouffée d'air frais revigorante. La journée avait été longue, très longue... et il suivrait la convalescence de sa patiente avec autant de soin.





*D’autres instruments chirurgicaux ont été inventés par Abu al-Qasim et décrits pour la première fois dans son Al-Tasrif notamment le scalpel, la curette, les écarteurs, les sondes, les crochets chirurgicaux, les stylets chirurgicaux et les spéculum.
**Al Zahrawi a été le premier chirurgien de faire usage du coton (mot qui est lui-même dérivé du mot arabe qutn) comme textile médical pour le contrôle des hémorragies.
***Pour le fil de soie employé dans le post précédent : Abulcasis (Abu al-Qasim) a mis au point les méthodes d’incision, a utilisé le fil de soie pour la suture des plaies afin de parvenir à un résultat plus esthétique.
Prendre
[Dies Iræ]

Course effréné, direction les remparts, obligé que la bas quelques miliciens viendraient à sa rescousse pour ne pas finir empaillé par ses atroces poursuivants. De temps à autres, regardant derrière lui, les mèches blondes de sa poursuivante qui se dessine, durant certains instants plus éloignés, d'autre bien trop proche pour ralentir l'allure.

Au devant, l'entrée des fortifications d'Alençon miroitait l'espoir pour le germain de ne pas finir occis en cette matinée. Sa main serré sur le bout de bandage qui voyait quelques gouttes de sang tomber de façon éparse lorsque certaine enjambé trop brusques venaient à faire raser un arbre ou deux à Perceval.

Il y était presque, devant lui, l'édifiant murs de la capitale lui faisait face, il était presque sauvé, tournant donc à nouveau la tête vers l'arrière, continuant à courir tel un Usain Bolt vers la grande porte afin d'échapper à son destin. Mais à trop regard en arrière, l'erreur humaine pris le dessus, la bêtise inconsidéré du blond venait le frapper le plein fouet. Alors qu'il passait sous la voute de la muraille, il alla droit s'empaler sur un garde, que bien évidemment il n'avait pas eu le luxe de voir, ayant gardé son regard braqué sur ses poursuivants. Et c'est sous la force du choc qu'il s'écroula au pied du virulent comme qui finit dans le même état avachie que lui sur le sol pavé.

Merde !

Eh troufions !
Hein ?! Quoi ?! Bouges de ma route l'pégu !
C'est dans l'cachot qu'elle finira ta route manant !

Bien évidemment, le blond n'avait pas compris un instant qu'il venait de foncer droit dans un garde, imaginant s'être savamment mangé un simple paysan qui allait visiter son champs. Et c'est donc avec toute sa délicatesse qu'il fit les présentations et ne tarda pas à revenir sur ses deux jambes lorsqu'il vit la lance de l'homme se braquer vers lui pendant qu'il se relevait et que la blonde ne tardait plus à passer les murailles.

Ne cherchant pas de midi à quatorze heure, les choix étaient limités. Devant le garde, derrière la blonde et le Leu qui devait la suivre, de chaque côtés, escaliers manants aux murailles. Décision limpide et salvatrice fut prise, direction les marches, derniers espoirs de s'en tirer vivant avec la moitié d'Alençon à ses trousses.

Courir, foncer, comme un dératé, surtout ne pas s'arrêter, devant lui défilait les gardes qui ne comprenaient pas le chahut que provoquait le germain et peu à peu il s'approcha de la tourelle Est. Et la ... Problème, une porte ! deux gardes devant la porte ! Derrière lui, une armée de dégénéré sanguinaire qui veulent lui arracher la peau du fion.

Mazette !

Tête qui tournent alternativement à droite et à gauche, pas moyens de s'en sortir, il se tourne et regarde en bas des murailles, dernière chance de se sauver de ce traquenard. En bas, une bonne douzaine de mètre, par quel miracle on ne sait, une charrette ma foy assez grande pour accueillir une chute d'un homme du haut des murailles. Elle était bien remplit de foin, de quoi amortir la chute, ça sera ça ou la prison ... voir la mort.

Se tournant à nouveau vers la ronde, les murailles envahies des gens voulant le capturer, plus que quelques mètres. Tous autour de lui, prêt à l'attraper, il ne reste plus qu'à mettre la main dessus et il sera captif. Mais comme tout bon germain, quand la mort vous tends son bras, le rire inexpliqué vint fendre l'atmosphère pesante.

Ahahaha ! Vous croyez m'avoir ? Vous vous souviendrez de ce jour ...


Reculant d'un pas, talon contre la muraille, prêt à sauter, se laissant légèrement balancer, il finit sa phrase ...

... Comme celui ou vous avez failli attraper le beau Peeeeeeeeeeeeeeeerrr .... ahaaaaaaaaaah


... Enfin, presque, la phrase ne fut point complétement aboutit que le blond passa par dessus le mur et vit une chute mortelle. Car oui, durant le temps du petit spectacle germanique, le paysan propriétaire de la charrette avait pris soin de reprendre la route pour travailler ... Ne laissant donc à Perceval que les pavés du bord de muraille comme lieu de réception.

Il était la, par terre, gisant dans son sang, le cou rompu, le regard vide vers les cimes des arbres, le crane à moitié explosé, le corps tout entier étalé ... Mort !
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Perceval Romulus Erik Néron du Rhénan Élevé
Cymoril
Ibi etsi vis te non esse sed es ibi.*



Les premiers jours avaient coulé sans qu'elle ne s'en rende compte, confortée dans l'univers ouaté du pavot. Puis, à mesure que le temps passait les phases d'éveil avaient été plus longues. Elle n'avait d'abord prononcé aucun mot, la trachée encore mal remise d'avoir été malmenée si durement, et la tête dans le sac entre le formidable plomb de l'anesthésique et celui de la blessure. Elle se contentait de boire les quelques gorgées de bouillon que le chirurgien lui faisait avaler, le dévisageant toujours de regards pris entre inquiétude et incompréhension. Jusqu'au jour où, enfin elle recommença à parler, un peu. Et avouons le, le bouillon c'est bien, mais ça va un moment.

Fourmi : Où est-ce que je suis ?
Achim : Vous êtes en sécurité... en Alençon.
Fourmi : Qu'est ce que je fais là ? Qu'est-ce qu'on m'a fait ?
Achim : De quoi vous souvenez vous précisément ?
Fourmi : J'étais en route pour Châteauroux... On allait retrouver Céraphin... Où sont les autres ? Le Sac d'os.. et l'Arzock ? Qu'est ce que vous en avez fait ?
Achim : Je ne sais pas.. Vous étiez salement amochée quand je suis arrivé... Mais on est bien loin de Châteauroux et du Berry...


Tout cela l'avait plongée dans une grande confusion.
Elle se rappelait bien l'explosion, et l'approche de l'armée.. Même avoir aperçu Amb... Et après plus rien. Le trou noir.
Mais de ce qu'elle avait pu juger, elle ne portait nulle trace de coup d'épée... Mais celles de choses bien plus dérangeantes et terrifiantes, comme l'avait confirmé le médecin.

Sa médication fonctionnait à merveille, et elle fut bientôt en état de se lever. Et une envie dévorante de se remplir l'estomac d'autre chose que de bouillon.

Sortir...
Sans savoir ce qu'on fait là, et qui avait fait ça...
Mais sortir parce qu'on est en vie, malgré tout.
Avec maintes recommandations, et ordre de revenir se reposer jusqu'à la fin des soins, sortir et peut-être tenter de comprendre.





* Tu ne veux pas être là, mais tu es là.

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