Prendre
Arrivée matinal, arrivée mode fringale.
Sans sous, sans pain,
les poches, à l'image des fonds de cale,
ou sombrent les richesses des marins.
Dégarni à coup de crosse
Telle la belle, plus un seul cabosse,
Déglingué par un assoiffé de thunasse
le vieux vagabond s'en ait prit sa race.
Mais alors que les murs alençonnais,
A l'horizon, montrait un jour bien plus gay,
C'est de force et avec une certaine animosité
Qu'au fond de la cellule, il fut jeté.
Apprendre à vivre chaque jour, avec le gout de l'infamie en bouche. Traverser monts et trou entre deux monts.
C'est que jamais on ne trouvera la terre promise.
Bien que l'éclat d'un matin avec nouvelle lune vienne nous changer nos habitudes.
Ce n'était pas encore cet automne que l'histoire changera.
Tel est prit, qui croyait Prendre !
Le visage déconfit, l'usufruit tout juste acquis, à sa lecture il a bien rit.
Pauvre bougre, pauvre hère, pauvre vieux, pauvre martyre des temps modernes.
Oh qu'il aurait été beau l'esprit, oh oui !
Sans se soucier d'une persécution issue des profondeurs des latrines.
Il était donc dit, l'Alençon ne serait pas mieux que le reste du monde. Un vulgaire duché et en plus petit, risible, insignifiant, une terra erreur du créateur, le microcosme du génie qu'avait offert le saint seigneur à cette terre. Car idiotie est chose reconnue, mais quand on en fait un talent, mais non, mais non ! Une vertu ! L'aura d'une bienvenue la ou vous n'êtes que l'énième débacle d'un système qui s'essouffle et s'avance lentement et inexorablement vers une mort programmé.
Chiottes ! Chiottes ! Chier !
Belle définition que donnait l'ectoplasme blanc aux irritables courriers qu'on daignait lui offrir. Car ça oui, du papier on en donne, des menaces on en profère. Des aides ? Que nenni ! Des conseils ? A part de vous grouiller vos miches pour vous bouger l'fondement avant qu'on le retrouve pendu à un cordage ... Non rien !
Étaient-ils alcooliques ? Tout était porté à y croire, mais aujourd'hui, seul le lamenté, le vagabond, celui dont on lançait un nom sans même le connaitre ... Ce jour c'était lui qui finirait ivre. La tête grosse comme une cuve, mais surement pas encore assez pour conquérir avec celle des institutionnelles débilités qu'on lui balançait à la face, oh non ! La marge, il l'avait et le temps de gravir ces échelons, une éternité ! C'est donc, que ivre, seul beuglant dans les rues, une bouteille dont on ne sait quel vinasse en main qu'il beugla ... pire qu'un mouton ( oui car le bêle lui ).
raclure d'Alençonnais ! Va crever, chiure des tripes de ton père ! Si ta maternel aurait été inféconde, quel grâce aurait-elle rendu à la terre toute entière !
Par Aristote, par Jupiter, par Tout ! raclure ! Alençon ! raclure !
Bouteille à la main, il s'offrit défilé dans les rues de la capitales, sa sale gueule comme délit ultime. Il n'était pas beau, pas beau à voir et pas beau pour recouvrir encore une fois le tout ...
Et merde !
Bouteille qui s'éclate, sanglot qui l'accompagne, détritus bon à Prendre !
Sans sous, sans pain,
les poches, à l'image des fonds de cale,
ou sombrent les richesses des marins.
Dégarni à coup de crosse
Telle la belle, plus un seul cabosse,
Déglingué par un assoiffé de thunasse
le vieux vagabond s'en ait prit sa race.
Mais alors que les murs alençonnais,
A l'horizon, montrait un jour bien plus gay,
C'est de force et avec une certaine animosité
Qu'au fond de la cellule, il fut jeté.
Apprendre à vivre chaque jour, avec le gout de l'infamie en bouche. Traverser monts et trou entre deux monts.
C'est que jamais on ne trouvera la terre promise.
Bien que l'éclat d'un matin avec nouvelle lune vienne nous changer nos habitudes.
Ce n'était pas encore cet automne que l'histoire changera.
Tel est prit, qui croyait Prendre !
Le visage déconfit, l'usufruit tout juste acquis, à sa lecture il a bien rit.
Pauvre bougre, pauvre hère, pauvre vieux, pauvre martyre des temps modernes.
Oh qu'il aurait été beau l'esprit, oh oui !
Sans se soucier d'une persécution issue des profondeurs des latrines.
Il était donc dit, l'Alençon ne serait pas mieux que le reste du monde. Un vulgaire duché et en plus petit, risible, insignifiant, une terra erreur du créateur, le microcosme du génie qu'avait offert le saint seigneur à cette terre. Car idiotie est chose reconnue, mais quand on en fait un talent, mais non, mais non ! Une vertu ! L'aura d'une bienvenue la ou vous n'êtes que l'énième débacle d'un système qui s'essouffle et s'avance lentement et inexorablement vers une mort programmé.
Chiottes ! Chiottes ! Chier !
Belle définition que donnait l'ectoplasme blanc aux irritables courriers qu'on daignait lui offrir. Car ça oui, du papier on en donne, des menaces on en profère. Des aides ? Que nenni ! Des conseils ? A part de vous grouiller vos miches pour vous bouger l'fondement avant qu'on le retrouve pendu à un cordage ... Non rien !
Étaient-ils alcooliques ? Tout était porté à y croire, mais aujourd'hui, seul le lamenté, le vagabond, celui dont on lançait un nom sans même le connaitre ... Ce jour c'était lui qui finirait ivre. La tête grosse comme une cuve, mais surement pas encore assez pour conquérir avec celle des institutionnelles débilités qu'on lui balançait à la face, oh non ! La marge, il l'avait et le temps de gravir ces échelons, une éternité ! C'est donc, que ivre, seul beuglant dans les rues, une bouteille dont on ne sait quel vinasse en main qu'il beugla ... pire qu'un mouton ( oui car le bêle lui ).
raclure d'Alençonnais ! Va crever, chiure des tripes de ton père ! Si ta maternel aurait été inféconde, quel grâce aurait-elle rendu à la terre toute entière !
Par Aristote, par Jupiter, par Tout ! raclure ! Alençon ! raclure !
Bouteille à la main, il s'offrit défilé dans les rues de la capitales, sa sale gueule comme délit ultime. Il n'était pas beau, pas beau à voir et pas beau pour recouvrir encore une fois le tout ...
Et merde !
Bouteille qui s'éclate, sanglot qui l'accompagne, détritus bon à Prendre !