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[RP] Par les Saintes chenilles bénites de Saint-Arnvald !

--Chandelle
Iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiih!!

La Merlot grinça des dents

Va pas nous faire une syncope le feu follet !
Bin mes aïeux , on n'est pas rendu !
Froumez donc cte porte que ça va s'sauver !


C'est un sergent momentanément figé par la frayeur que la grosse veuve dut enjamber pour repousser le battant de la porte .
Tandis que la Zélie déboutonnait le col à baver dans le gigot ( grand col rigide )de la suzon qui se pâmait d'effroi , l'Adèle , avec courage et munie d'un goupillon saisi au vol , vint rejoindre le groupe
La Merlot la regarda de travers , elle l'aimait pas l'Adèle … à cause de son tarin à piquer les gauffrettes qu'elle fourrait un peu partout … pis elle avait pas besoin d'une empige ( un boulet , une charge ) de plus dans ct'affaire là !


Adèle : faut bénir dame Merlot , faut bénir !
Chandelle : bin quoi donc ?
Adèle : bin les chnilles !
Chandelle : ah voui , les chnilles , bien sûr ,quoi d'autre !
Saprelotte !! C'est que j'sais point manier ct'outil là ! Me vlà bien lotie avec ça , tiens !

Soupir d'accordéon … embarras... reflexion … action!
Sans plus de façons vlà not' Merlot qui fourre l'aspersoir dans les mains de la bourgeoise ...
Zoyah
Zoyah regardait d’un air complètement ahuri le sergent dont le visage était déformé par la peur. Le bonhomme avait trébuché en essayant d’échapper à cette redoutaaaable....cette horrriiiiible...cette terrifiante armée...de...de...de...de cheniiiiillllessss. Houuuu que ça fait peur. Enfin non, pas tant que ça.

Oméron effondré au sol, à la limite de tomber en pleurs, était littéralement paralysé par la frayeur. Ce n’est que lorsque la Merlot l’enjamba qu’il s’anima de nouveau. Toujours assis par terre, il recula tant bien que mal en setraînant sur le sol afin de fuir le Mal qui avait trouvé refuge dans le placard de la sacristie. Il rencontra les jupons de la Dame d’Arpheuilles qui ne put réprimer un petit rire. Mais face à se visage crispé d’effroi, la pauvre femme prit pitié du si méchant sergent. Alors même qu’elle allait s’agenouiller et prendre Oméron dans ses bras afin de le cajoler comme un petit enfant, Chandelle lui colla un curieux objet entre les mains.

Oubliant vite Oméron, elle détailla l'aspersoir et se souvint avoir vu le curé s’en servir pour bénir. Autant dire que la brunette, l’ustensil entre les mains, avait l’air aussi godiche qu’une poule ayant découvert un couteau. Elle allait riposter...s’opposer...refuser...après tout, elle n’était peut-être pas la meilleure personne pour bénir qui que ce soir même une poignée de chenilles. Oups...une redoutable armée de chenilles. Cependant, les regards des bigotes l’en dissuadèrent et elle passa par-dessus Oméron afin de s’approcher du lieu maudit. Elle tourna la tête et chercha des yeux les autres femmes l’air de dire....c’est bon ?....j’y vais ?...z’êtes sûres ?...

Un bras qui se lève, un œil qui se ferme comme pour mieux viser et la jeune femme aspergea....aspergea....aspergea....et ne fut interrompue que par la voix du cocher.



Ach..Fraulien ...fous zallez les noiyiiierrrr à force !!!

Hum ?...

Et la Merlot s’inquiète alors pour les parchemins.....et le sergent blêmit comme une nobliaute qui aurait perdu son pucelage avec le valet de ferme avant le mariage.

S’arrêtant net, Zoyah se retourne et dévisage Oméron avant de s’exclamer.
..Non mé regardez-le celui-là ! A gémir comme jouvencelle ! Messire le bourreau des cœurs, Messire le pompier toujours la lance à la main, prêt à éteindre les feux qui brûlent le ventre des femmes ! Les chenilles l’ont envouté ma parole !!

Les bigotes alors se mirent à genoux et commencèrent à supplier en faisant le signe de croix.
...Bénissez-leeeeeeee !!!

Oh...c’est qu’elle n’allait pas se faire prier pour ça....
Zoyah se précipita vers le sergent et l’aspergea....aspergea....aspergea...tant et si bien que le solide gaillard commença à recouvrer ses esprits....et sa délicatesse habituelle.

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--Chandelle


Les chenilles gaugeaient dans l'eau bénite , la Merlot en profita pour récupérer le peu d'hosties qui restaient mais surtout le parchemin à moitié dévoré …

Ah ! Mes aïeux! Vlà tout ce qui reste de la Charte des Benêts ! Faut -y qu'alles soient voraces hein !
Bin les vlà calmées maintenant , hein ! Diablesses !!


Prélèvement fut donc fait des pièces à convictions .
Restait encore les chenilles !


Alles en ont un coup dans le museau … on peut même dire qu'alles sont tout estourbies , allez l'Adèle , passez moi donc un bocal que je mette tout ça à l'abri !

Adèle : voulez mes gaaaants la Merlot ? Demanda t'elle mielleuse
Merlot : vous pensez pas que j'va y mettre la main aussi ? C'que vous êtes godiche va !
J'va les pousser avec le couvercle !


Et péniblement , les chenilles furent mises dans un bocal à confiture , couvercle bien vissé .

Et bé, sont pas contentes hein ! Agadonc ! Alles gigotent comme des couleuvres dans une poêle à frire !

La Merlot se retourna

Joli tableau : zoyah toujours munie de son goupillon , Oméron aussi décati que les chenilles se remettait de ses émotions , les deux veuves blêmes comme crotte de laitier priant avec ferveur …
à Oméron :


Quand y tiendra sur ses fumerons le feu follet , on pourra ptète aller au tribunal , hein ?
Omeron
Enfin sorti de ce ridicule état de paralysie Oméron tourna un regard hébété vers les différentes personnes. Il se releva , lissa son pourpoing, se passa la main dans les cheveux pour se donner de la contenance et approcha du bocal rempli de viles bestioles cauchemardesques, poilues et au moins aussi repoussante qu'une armée de Merlot.

Réprimant un spasme ou plutôt un tressaillement devant cette vue hideuse des viles créatures Oméron s'essuya le visage en toisant Zoyah.

- Ce n'était pas la peine de me bénir à grandes eaux. J'ignorais que vous étiez une religieuse. Quoiqu'il en soit et si vous n'y voyez pas d'inconvénient je... Enfin nous... allons placer ces horribles bêtes sous scellés et les apporter à notre juge qui saura surement comment traiter cette affaire.

La merlot lui tendant le bocal il recula d'un pas, affichant une mine dégouté.
- Te... Tenez le bien... Oméron s'empare d'un cierge, l'allume et s'approche lentement du bocal. La mine déconfite il fait couler de la cire sur le couvercle et y appose sa chevalière remise par la prévoté lors de sa nomination au poste de sergent de police.

Ceci fait il prend une grande inspiration, évitant de regarder le contenu du bocal toujours en grande agitation et ajoute...


- Ce n'est pas très conventionnel mais ça devrais suffire. Allons donc montrer cela à Alfred et en finir avec cette histoire.

Et la petite troupe reprend sa route comptant parmi ses membres les deux bigotes plus intéressées à présent par "l'affaire des chenilles" que par la prière. Oméron refusant de porter le bocal la Merlot le garda avec elle, Zoyah suivait avec Siegfried et tous rejoignirent le tribunal à la recherche du très estimé juge du Berry.
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Bertilde
[|Au tribunal]

En tout hâte , le juge avait été prévenu .
Flanqué du Greffier et du procureur , il pénétra dans la salle .
Un signe de la main imposa le silence et fit asseoir le cortège qui s'était formé à la sortie de l'église et les curieux venus en nombre ...
Bertilde rassembla les éléments dont elle avait disposé pour formuler son premier réquisitoire et prit la parole :



Citation:


En ce vingt septième jour du mois d'Octobre de l'an de grâce 1458, comparaissent devant le Juge Alfred555 présidant la Cour du Berry,moultes chenilles mises en accusation par le Procureur , requérant pour sa Grâce Gilberg

*Les gardes font pénétrer le bocal contenant les viles bestioles dans la salle d’audience.
Sur un signe du Juge, elle commence à lire d'une voix claire et posée l'acte d'accusation*

Votre Honneur, Sieurs et Dames , le bonjour .

« Ces chenilles comparaissent aujourd’hui devant la cour car elles sont accusées selon l' article 17 du Livre II du Corpus Berrichon , de Trouble à l'ordre public en raison d'une voracité excessive impliquant la dégradation d'un parchemin de haute importance . Je rappelle ici à la Cour les lois qui ont été enfreintes :

17) Constitue un acte de trouble à l’ordre public, toute perturbation au bon ordre, à la sécurité, à la salubrité et à la tranquillité publique (extrait du droit coutumier établi par Volpone et Arnvald en 1451)

D'autre part, votre Honneur, l'enquête de nos Maréchaux d'investigation a pu nous apporter les preuves qui nous ont amenés à nous présenter devant vous aujourd'hui. Huissier, s'il vous plait..."

* Le Procureur tend les preuves à l’huissier qui s'empresse de les porter au Juge et à la Défense : *

http://www.casimages.com/img.php?i=101027094616793459.png

Vous pourrez juger des méfaits commis par les prevenues !

*En ayant terminé avec l'acte d'accusation, la Procureur s'adresse plus particulièrement à l'accusé et l'informer de ses droits*

voici un document vous expliquant vos droits et le Corpus Juris Civilis (code en vigueur sur le territoire du duché du Berry ) et ses procédures:

http://admin-berry.forumactif.com/le-rez-de-chaussee-f30/lois-en-vigueur-dans-notre-pays-t5823.htm
*Bertilde pose le parchemin près du bocal *

Votre Honneur , tout être ayant la possibilité de se faire représenter par un avocat , permettez-moi de lancer ici un appel
Adoncques , toute personne souhaitant assurer la défense de ces créatures est priée de prendre la parole , délors que notre bon juge Alfred lui en intimera l'ordre !


Bertilde balaya d'un regard la salle froide et recueillie …
Y aurait-il quelqu'un d'assez courageux pour plaider ?
Alfred555
Le juge Alfred avait été appelé en urgence au tribunal pour une sombre affaire qui ne souffrait aucun délai. On l’avait honteusement arraché à une passionnante partie de « bilboquet » qu’il pratiquait à ses heures perdues dans son bureau, ayant pourtant prévenu qu’il tenait une conférence de la plus haute importance et qu’il fallait qu’on ne le dérangeât point.

Pendant qu’il se rendait au tribunal, on lui exposa brièvement l’affaire. Des… chenilles auraient pris d’assaut une église, dévorant tout ce qu’elles avaient pu trouver sur leur passage. Des chenilles… au tribunal… Cela valait bien la peine d’avoir interrompu ses ô combien intéressantes occupations pour un sujet aussi trivial. Un procès pour des chenilles… certains avaient dû forcer sur la bug, et voir des mammouths roses…

Et qu’allait-il bien pouvoir se passer au moment où il dirait au pot contenant les chenilles : « Jurez de dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité, de parler sans haine et sans crainte, levez la patte droite et dites « je le jure ». Qui répondrait ? Tout ça n’était qu’une farce… une abominable farce qui allait le ridiculiser aux yeux de tous, détruisant sa réputation sans tâche par une affaire des plus absurdes. Des chenilles… il était bien au dessus de ça ! Et la prochaine fois ? Des vipères ? D’autres trucs rampants… gluants… beuuh. Quoique certains inculpés comparaissant habituellement avaient déjà l’air bien aussi gluants que… bref, bref.

Il entra dans le tribunal et, après les paroles d’usage, que tout le monde se soit levé, assis, levé, assis, fit signe qu’on pouvait commencer.

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--Lavocaillon
L'avocaillon, prévenu et arrivé à la dernière minute,,s'approcha de la barre …
C'est à peine s'il avait eu le temps de compulser cet étrange dossier pendant la lecture de l'acte d'inculpation
Il saisit le bocal non sans un profond dégoût …


Votre Honneur , Dames et messires , bonjour à vous !
L'intrusion de mes clientes en l'Eglise de ST Arnvald est indéniable …
Mais que de panique pour de si petits faits … les hosties ...hum... rassies probablement … et d'ailleurs , de quoi pouvaient -elles se nourrir ? Leur a t-on fait seulement l'aumône d'une feuille de chou ?
Le parchemin …ce parchemin … hum , mais que diable faisait - il donc là ?
Hein la Merlot ?
Sont-ce à ces innocentes de payer votre désordre et votre négligence ?
Et d'ailleurs , pouvaient -elles deviner que l'accès à ce placard était interdit ?
Y a-t-il une pancarte épinglée sur la porte?
Y avait-il un garde , un enfant de choeur , une grenouille de bé,... un fildèle pour leur dire qu'il ne fallait surtout pas chercher le réconfort dans le placard ?
...Mais que nenni !!
Alors , comment l'auraient-elles su ? je vous le demande !!


Brandissant le bocal :

Voyez comme ces … hum … bestioles … pardon … ces chenilles ont l'air inofensif !

Il colle le bocal à son oreille et faisant mine d'écouter les inculpées …

mes clientes me font part de leur mécontentement …
… conditions de détention déplorables … moui … oui …. je transmets …
votre Honneur , certaines souffrent d'un asthme subi, sans doute dû au poussier de l'église, et du manque d'air dans leur prison … elles sollicitent donc votre bienveillance afin que l'on dévisse de deux tours ce bouchon qui les étouffe …et euh ... j'en ai terminé de ma première plaidoirie ...


Lavocaillon, pressé de se débarrasser de ces velues grouillantes , dépose le bocal sur le pupitre du juge avant de rejoindre sa place …
Alfred555
Alfred avait bien du mal à garder son sérieux. Il faut dire que l'avocat des... chenilles y mettait du sien ! De la conviction ! Le juge en avait presque la larme à l'oeil devant la détresse, le désespoir, l'horrible condition de détention des chenilles... Mais tout ça ne changeait rien au côté obscur de l’affaire. Le juge avait autant d’aisance à comprendre cette affaire qu’une poule eût su quoi faire avec un cure-dent.

Il tenta de gagner du temps.


Messire l'avocat, je suis heureux de constater que vous maîtrisez à la perfection le langage des chenilles, puisque vous semblez converser aisément avec elle. Il ne sera donc nul besoin d'avoir recourt à un traducteur, et ce procès ne pourra en conséquence point être invalidé.

Votre… plaidoirie soulève plusieurs interrogations. Vous semblez signifier que ce n’est point faute des chenilles si elles se sont retrouvée dans ce fameux placard, et que c’est par une négligence éhontée d’une tierce personne qu’elle ont pu commettre leur odieux méfait. Vous plaidez l’irresponsabilité, en somme…

Aussi vais-je appeler à la barre la dame Merlot, principale témoin de cette affaire, qui présentera sa version des faits, la découverte du « crime », et nous expliquera si elle avait responsabilité de la bonne fermeture ce placard.


Mais qu’il se sentait bête à dire cela…

Il attendit que la veuve Merlot se présente, lui demanda de lever la main droite, de jurer de dire la vérité, tout la vérité et rien que la vérité, de parler sans haine et sans crainte, et dire « je le jure ».

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--Chandelle


La Merlot posa la main sur la Sainte Bible


Je le jure !
Et à la vérité et pour parler sans enveloppe , j'y suis bin pour rin dans c't'affaire là !
j'm'approchin du placard quand j'entendons un bruit ....
un mulot ! que je me dis ... j'en n'ai point peur de ces bestiaux là ! M'enfin je les aime point pour autant !
J'ouve la porte , comme quoi elle était bin froumée hein !
J'y met un oeil un vrille et là ....i devenons ronds comme des rosaces de cathédrale ... jvois le cataclysme ! Un cent de ces créatures du diable qui bouffont les hosties !
Pensez donc ! Me vlà les fumerons qui flageolent à me déboutonner le col à bouffer de la tarte tellement que je perds vent ! J'ai frisé la pâmoison que je vous dis ! j'en n'avais jamais vu autant d'un coup !
Et à c't'heure , pas un berdin pour m'aider ! personne !
Alors , j'ai refroumé la porte et j''l'ai bin calée avec une chaise pis j'ai courru, portée par la frayeur hein ... parceque mes guibolles a zétaient encore bin molles , comme du chiffon pour tout vous dire msieu le juge!
Alors me vl'à rendue à la sénéchaussée pis je vois le le cul- de- plomb... euh ,le sergent alors j'y ai dit ce que j'avions vu !
Permettez que je sorte mon tire-moelle msieu juge … j'avons les gobilles qui pissent de chagrin …


Après s'être essuyé les yeux et dégagé bruyamment le tarbouif, la Merlot poursuivit

J'ai toujours bien fait mon ouvrage , msieur le juge , i mériterait qu'on lui passe les oreilles à la varlope c't'avocat ! Dire des choses pareilles , c'est honteux !
Moi je vous l'dis, msieu le juge , la porte était froumée comme à son habitude , c'est le diable qui a mis les bestiaux dedans !
Alfred555
Le juge écoutait religieusement l’intervention de la Marlot, tâchant de garder sa concentration. Au début, cela allait. Mais plus elle parlait, plus il était déboussolé, sentant que la situation lui échappait quelque peu. Il se pencha vers l’assesseur à sa droite et lui chuchota : M’enfin, Bertrand, comprenez-vous ne serait-ce qu’un seul mot prononcé par notre témoin ? Je n’entends qu’un blabla sans queue ni tête. Devant la moue de son voisin, il grimaça. Il se prit à espérer que le greffier avait su retranscrire l’intervention sous bonne forme. Il entendit plus qu’il n’écouta la fin du témoignage et se laissa surprendre par la fin de celui-ci, fort occupé qu’il était à griffonner un mot à l’intention du greffier.

Après un blanc d’un nombre certain de secondes, il feinta une brève toux, puis prit la parole :


Dame Merlot, la Cour vous remercie de ce témoignage on ne peut plus limpide. Vous pouvez disposer.

Après un instant de réflexion, faisant croire qu’il attendait patiemment que la Merlot ait rejoint sa place, il déclara :

La Cour appelle le sergent Oméron à venir témoigner à la barre, et à nous présenter sa découverte du lieu du crime, et les investigations qui ont suivi.

Il lui demanda de lever la main droite, de jurer de dire la vérité, tout la vérité et rien que la vérité, de parler sans haine et sans crainte, et dire « je le jure ».
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Omeron
A l'appel de son nom le sergent de police de Châteauroux, "la ville où la vie et la bière ont bon gout©" se leva, lissa son pourpoint, se passa une main dans les cheveux et se gratta la barbichette avant de rejoindre la barre.

Habillé de belles vêtures confectionnées par Zoyah qui n'était alors pas encore baronne... A ce propos, les prix des vêtements confectionnés par une dame subissent-ils une inflation lorsque celle-ci devient baronne? Mais bref ! Habillé donc, ce qui vous en conviendrez est beaucoup mieux que nu, surtout au tribunal, Oméron plaça sa main sur le dit livre et récita le crédo ridicule, comme si ce parangon de vertu pouvait mentir devant une cour...Mwouarf!

Je le jure votre honneur!

Par où commencer dans cette sombre affaire... Il secoue la tête en se massant les tempes puis se fait sarcastique. Je crois que c'est l'affaire la plus grave qu'il m'ait été donné de résoudre... Pause dramatique, quelques secondes avant de se lancer...

Et bien j'étais au poste de police en compagnie de la dame d'Arpheuilles et de son cocher, un empaffé qui a failli m'écraser avec sa charrette miteuse et que j'aurais bien emplafonné, d'ailleurs ça me rappel un soir dans un bar, un vieil ivrogne me cassait les cou***... Devinant plus que voyant le regard réprobateurs des fonctionnaires du tribunal il toussota légèrement et cessa là ses digressions.

Bref! Cette grosse dame là,
montrant la Merlot d'un index agité frénétiquement , insistant, limite irritant est venue nous avertir au poste de police que des chenilles, probablement maléfiques mais ça reste à prouver. Que des chenilles donc bouffaient les hosties et des parchemins de valeur de la cathédrale. Vous pensez bien que pieux comme je suis je me suis précipité pour attraper ces suppôt du sans nom.
Quelques secondes de réflexions...

Mais avant cela nous avons demandé conseil à notre très chère procureur, un affaire de chenilles c'est quand même pas banal et je préférais qu'elle m'éclaire de ses lumières et me donne des consignes. Il regarda brièvement Bertilde, lui fit son clin d'œil complice accompagné du sourire qui fait schtiiiiing

Moment de silence, la cour retient son souffle et au bout de quelques secondes le juge s'impatiente.

- Poursuivez !

- Ah oui! Pardon...Il baisse la tête comme un gosse qui à bavardé en classe et s'est fait gronder... Donc nous nous sommes rendus en la cathédrale, la grosse dame, la dame d'Arpheuilles, son cocher et moi... Ne me demandez pas pourquoi une telle équipée car je serais infoutu de vous répondre... Enfin bref, une fois sur place et n'écoutant que mon courage j'ai ouvert le placard en question. Il mime le geste en imitant le grincement sinistre de la porte Voyez? Comme ça! Et là O Stupeur! Ca grouillait d'énooooooooooormes Chenilles ! Il écarte les bras façon Marseillais qui décrit ses boules. Un accès de bravitude m'a poussé à récupérer TOUTE les chenilles rebelles une à une, en comptant leurs anneaux pour pouvoir les reconnaitre. Je les ai ensuite placé en détention dans un bocal et, dans ma grande bonté je leur ai donné de la nourriture n'en déplaise à leur avocat...

Après avoir repris son souffle il termina...


Voilà! Vous savez tout! il ne restait dans le placard que des restes d'hosties et le parchemin à moitié dévoré dont un membre du clergé serait plus à même d'évaluer la valeur... Ayant fini son témoignage Oméron attendit qu'on le congédia non sans adresser à nouveau un sourire à Bertilde.
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