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[Elections ducales] GONES : orchestre et partition

Terwagne_mericourt
Annonce de la liste, présentation du programme, présence en place publique pour représenter les GONES et répondre aux éventuelles interrogations qui, elle l'espérait, en seraient de réelles et concerneraient bel et bien le programme... Toutes ces choses, elle s'était engagée à les faire en acceptant de prendre la tête de liste pour ces élections, et ce n'était pas cette jambe blessée dans l'accident qui s'était déroulé quelques jours plus tôt qui l'en empêcherait. Non, la seule chose qui aurait peut-être pu passer avant cet engagement, et encore, disons plutôt le retarder, c'était l'urgence de retrouver Kernos. Mais tout allait bien, les autres le lui avait confirmé en lui mettant dans les bras tout ce qui n'attendait plus que leur arrivée à tous deux pour être annoncé au grand jour.

Mettant de côté ses angoisses de femme et tentant de camoufler le plus possible son boitement, la Dame de Thauvenay arriva en place publique en compagnie d'un jeune garçon à qui elle avait confié la mission de mettre en place le "portrait de groupe" des douze colistiers, les membres de l'orchestre comme elle les avait surnommés, pendant qu'elle-même les présenterait de vive voix aux badauds et autres personnes présentes.

Rapide coup d'oeil pour trouver quelle estrade était réservée aux GONES, murmures à l'intention du placeur d'affiches, elle prit place sans attendre, mais aussi profonde respiration, tandis que lui s'affairait pour que tous puissent voir l'affiche suivante.



Des bémols, il y en avait eus, et il y en aurait sans doute encore, tous en étaient bien conscients, mais tous étaient aussi certains que bémols et dièses, recherche de clés aux problèmes qui semblent insolubles, tout cela était nécessaire pour quiconque espérait trouver un jour l'harmonie. Et cet harmonie, cet avenir qui coulerait comme une mélodie, c'était bien ce pourquoi chacun d'entre eux était prêt à donner de son temps, de son investissement.

S'éclaircissant la voix de façon fort silencieuse, elle prit enfin la parole.

Bonjour à vous toutes et tous, habitantes et habitants du Lyonnais-Dauphiné.

Si je prends la parole ce jour devant vous, et d'aucun savent fort bien que cela me demande de vaincre ma timidité en public, c'est pour vous présenter le programme des GONES aux élections, mais également, et je vais commencer par là, ceux qui le représentent aujourd'hui en figurant sur notre liste, cette liste où l'on m'a un peu donné le rôle du "La" si l'on veut.

Arrivée là, elle se rappela qu'il avait été prévu qu'elle donne une brève description des fonctions et charges occupées dans le présent et le passé par chacun des membres. Pour les autres, c'était simple, elle connaissait pratiquement leur parcours à tous sur le bout des doigts. Mais parler d'elle, elle n'aimait pas cela, parce que bien plus que Juge à la Cour d'Appel de Paris, bien plus que présidente du Comité des Fêtes ducales, qu'ancienne bailli du Lyonnais Dauphiné, qu'ancienne CaM , Porte Parole, ou encore Maire dans un autre Duché, elle se sentait surtout femme aimant cette terre qui l'avait accueillie, mais plus encore ses habitants. Elle choisit donc de ne rien dire la concernant, et enchaîna sur ses colistiers.

A mes côtés, vous trouverez le sieur Kernos Rouvray, Officier de l'ordre de Saint George, Conseiller militaire, Prévôt sortant, dont l'implication par le passé n'est plus à prouver, que ce soit au sein de la ville de Dié où il fut Conseiller Municipal et Maire, mais aussi au sein de l'Ost où il fut Seigneur des Lances de Die, Fourrier de la garnison de Die et Maistre Armurier, sans oublier la Chancellerie où il fut Ambassadeur auprès du Berry et de la Bourgogne ainsi que Vice-Chancelier.

Dame Isabeau De Hauterives, Officier de l'Ordre de Saint George également, Procureur adjoint du Duché, Maitre de camp des compagnies nobiliaires, Directrice de l’Hôpital de Lyon, membre du Conseil des sages de la municipalité de Valence, mais aussi, par le passé Maire à huit reprises, conseillère municipale, Procureur, Juge, et Garde du Corps Royal.

Milyena Méricourt, Présidente du Comité des fêtes de Vienne, membres comité des fêtes ducales, membre du conseil municipal de Vienne (filière céréale, aide à la filière légumes-maïs, aide garde-pêche), soldat, Ambassadrice auprès du Périgord-Angoumois, de l'Artois et en Orléans.

Monseigneur Oiselier : Procureur du Duché, Curé et Evêque de Dié, Aumonier de l'Ost, Soldat et Moine Brasseur cistercien.

Tristan MacDonald, dict Lightwarrior : Sous-Officier de l'Ost et membre du Comité des Fêtes Ducales, anciennement Conseiller ducal, Prévôt des Maréchaux et Tribun.

Musartine, Maire de Valence, Sergent de la Maréchaussée, ainsi que Tribun durant trois mandats par le passé.

Ya : Conseillère ducale, Ambassadrice sur les terres du Berry et de la Normandie, Officier subalterne au sein de l'Ost.

Madmaxikki du Terrail dict de Bayard : Officier subalterne au sein de l'Ost, anciennement Fourrier, Instructeur, Aide recruteur, ainsi que Conseiller municipal de la ville de Dié.

Licenscar : Conseiller Ducal, Commissaire de la Prévôté, ancien Conseiller Municipal, ancien Commissaire aux mines, ancien Juge du Duché.

Ken-Cohiba de l'Isle dont l'investissement en tant que Conseiller diplomatique, Greffier de la Cour de Justice, Ambassadeur, Conseiller municipal de Valence, ou encore Conseiller ducal, n'est plus à prouver.

Tenshikuroi Deschenaux, notre Gouverneur actuel.

Elle s'interrompit un instant, reprenant sa respiration, espérant n'avoir rien oublié, avant d'ajouter quelques mots, auxquels elle tenait, de façon fort personnelle.

Cela n'est sans doute pas habituel, mais j'aimerais vraiment profiter de cette présentation de notre liste pour souligner le fait que derrière ces douze personnes, il y en a d'autres, qui restent un peu dans l'ombre, mais sans qui la campagne des Gones ne serait pas ce qu'elle est. Des gens qui sans se montrer ont participé de par leurs idées, réflexions, mais aussi savoir faire, non seulement aux affiches, mais également au programme... C'est pourquoi je me permets, de façon fort personnelle, de remercier notamment les Dames Elo72 et Lara de Marqueysac.
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Qu'importent les dièses et les bémols, quand l'harmonie est là... avec "Toi".
Terwagne_mericourt
Les membres de l'orchestre étant présentés, il ne restait plus qu'à poursuivre en lisant à haute voix ce qui dans quelques instants serait affiché, la partition proposée par les GONES pour les deux mois à venir.

Après une nouvelle reprise de souffle, la Dame de Thauvenay s'exécuta.

Citation:






Le rôle des Conseillers ducaux expliqués au peuple

Afin que tous puissent mieux comprendre non seulement la tâche des conseillers ducaux, mais aussi les différentes composantes économiques, diplomatiques, militaires, et autres, les Gones souhaitent la mise en place de semaines thématiques organisées par le Porte-Parole et lors desquelles les différents acteurs de chaque secteur seraient présents en place publique non seulement pour présenter leur domaine de compétence respectif, mais également répondre aux questions de tous.

Des bilans de Conseillers Ducaux instructifs et concrets

Chaque conseiller doit prendre conscience que rendre compte du travail effectué en milieu et fin de mandat n'est pas un luxe, mais la base de son travail de conseiller. Ainsi, les comptes-rendus doivent être des comptes-rendus, et non plus des règlements de comptes! Certes, c'est parfois amusant à lire, mais le rôle d'un conseiller, ça n'est pas d'amuser la foule, c'est de faire du travail, et de le montrer. Un compte-rendu doit apprendre quelque chose de concret au niveau de l'implication des conseillers, du travail qui a été fait.

De l'importance des Tribuns

A l'heure où tous nous sommes bien conscients que l'économie pâtit, entre autres choses, de la baisse de population active, et que l'objectif est de donner envie aux jeunes de s'installer mais surtout rester dans notre beau Duché, les Gones pensent que le rôle du Tribun et la façon dont celui-ci gère sa charge est plus que jamais au coeur des préoccupations. Une prise de conscience globale en ce domaine est impérative.




Dévoilons l'économie ducale :

Nous le savons tous, la trésorerie sonnante et trébuchante n'indique pas à elle seule la santé financière d'un duché, pas plus que d'une ville. D'autres choses sont à prendre en compte, non seulement au niveau des avoirs avec par exemple les stocks de marchandises, mais aussi au niveau des dus, notamment les retards de soldes. Afin de donner un aperçu global et réaliste de la santé économique du Duché à tous, nous pensons qu'il serait utile qu'un compte-rendu de l'évolution de la santé financière du Duché soit affichée toutes les deux semaines en gargote, sous forme de graphique avec explications, afin de ne pas dévoiler des informations sensibles mais aussi d'être compréhensible pour tous.

Y a pas que les mines dans la vie, il y a le bétail et le commerce aussi :

A l'heure où l'on voudrait vous faire croire que seules les mines jouent un rôle dans les entrées d'argent possibles au niveau des caisses ducales, mais à l'heure aussi où plus que jamais on se rend compte qu'il est nocif et dangereux qu'une santé financière soit tributaire d'un seul poste, qui plus est sujet à des incidents imprévisibles et aléatoires, nous pensons qu'il est plus que temps de nous souvenir qu'il existe d'autres moyens de relever l'économie d'un duché et de les exploiter : le commerce et la vente de bétail.

La vente de bétail aux cultivateurs rapporte non seulement de l'argent au duché, mais de plus permet d'écouler pour les naissances et l'élevage blé et maïs, ce qui serait salutaire dans une période où le duché mais aussi les mairies croulent sous ces deux denrées.

De plus, en axant sur l'élevage de moutons qui produit laines et peaux, le commerce de ces deux produits pourrait être exploité, à l'heure où la navigation dans le royaume provoque des demandes dans ce sens. Le cochon serait quand à lui utilisé pour différentes soldes et primes diverses.

Afin d'encourager quelques conversions et/ou choix de paysans dans ce sens, le rôle du tribun est une fois de plus à rappeler et mettre à profit.

Solidarité avec l'économie du Lyonnais-Dauphiné :

Les Gones préconisent une centralisation des échanges entre les villes du Lyonnais Dauphiné et inter-provinces au niveau du duché, afin de répartir les achats et les ventes de manière plus équitables entre les sept villes du duché et le grenier ducal.

Nous estimons également, que la priorité des échanges municipaux doit être le commerce interne. Les mairies devraient favoriser l'économie et les flux de marchandises entre villes lyonnais-dauphinoises, plutôt que de commercer indépendamment avec les villes étrangères qui, certes, proposent des prix plus avantageux, mais que sont quelques deniers de plus dans les caisses municipales, quand nos voisins se retrouvent sans le sous?




De la prévôté

Depuis plusieurs mandats, la Prévôté a acquis les cadres nécessaires à son fonctionnement et à montré à de nombreuses reprises son efficacité. Bien entendu, tout est perfectible en ce bas monde, mais nous autres Gones pensons que ce n'est pas vers les ordonnances et les lois régissant le fonctionnement de cette institution, qu'il faut se concentrer, mais sur l'aspect humain de la Prévôté:
  • les effectifs en premier lieu, l'école de la Prévôté fournit un excellent travail, mais la Prévôté à besoin de bras pour fonctionner, voilà pourquoi le principal soucis doit être d'attirer les bonnes volontés pour grossir les rangs de nos agents, que cela soit par des campagnes de recrutement, des affichages publics ou des courriers, ou même par bouche à oreille en taverne, l'accent doit être mis sur le recrutement.
  • la hiérarchie enfin, car il faut des têtes bien faites pour faire avancer le corps mais aussi le corriger quand celui-ci se trompe de voie.

De l'ost

Les temps changent, en matière d'économie, d'avancée, de situation diplomatique et de population, les temps changent et l'ost doit savoir s'adapter pour évoluer à leurs côtés, et non face à eux.

Les difficultés de recrutement vont de paire avec la diminution générale de la population que connait le Royaume de France depuis des mois, notre duché est loin d'être épargné, et ce qui était possible autrefois en matière de déploiement de force et de moyens militaires, n'est plus qu'un souvenir lointain, certes réconfortant, mais on n'éloigne pas les dangers et les risques avec des fantômes ou des épouvantails comme ont le fait avec les oiseaux.

Voilà pourquoi, il est temps pour l'ost d'entamer son évolution, et de s'inscrire dans l'air du temps.
  • Apprendre à opérer et à gérer des effectifs plus restreints, en passant par une gestion plus étroites des troupes disponibles, miser sur la qualité plutôt que la quantité, et adapter notre stratégie aux nouveaux enjeux militaires.
  • Des efforts ont été entamés de longue date pour réduire les coûts de l'ost et bien que ceux-ci ont amené une baisse des dépenses, il y a encore du chemin à faire, et peut être ne faut il plus penser en terme de simples économies, mais de dépenses nécessaires et utiles stratégiquement.
  • Notre ost souffre d'une mauvaise image, que cela soit les critiques sur son efficacité, sa présence ou son coût, il est temps de commencer à faire taire les mauvaises langues, mais avant tout rassurer la population et montrer que les soldats sont là pour veiller sur eux et sur le duché: il est temps pour l'ost de repartir à la conquête des halles et de la gargote!




Du danger de la prolifération des traités en tout genre et de la nécessité de raffermir nos amitiés véritables

A l'heure où le traité Maathis, traité de coopération judiciaire liant entre elles pas moins de treize provinces du Royaume de France et d'ailleurs, prouve ses limites et est abandonné par ses fondateurs bourguignons, où des blocs se forment à travers le Royaume, alliance du Ponant à l'Ouest et au Nord, Entente Pyrénéenne au Sud-Ouest, un constat s'impose à nos yeux: la diplomatie change et la politique diplomatique du Lyonnais-Dauphiné doit s'adapter.

Autrefois, il était de bon ton de proposer moult traités, qu'ils soient d'ambassade, d'entente, de coopération judiciaire ou encore d'alliance, avec le plus grand nombre de provinces, qu'elles soient françaises ou non, on proposait, on discutait et on scellait à tout va dans une grande frénésie diplomatique... Cependant, cette politique - qui fut commune à de nombreuses autres terres - a eu un coût et des conséquences lourdes pour la diplomatie et son rôle: l'affaiblissement des traités et la perte de leur essence-même.

Trop de traités, tue les traités, car sur les multiples traités que nous avons conclus par le passé, combien ont-ils à présent un sens, une utilité ou même une quelconque influence? Trop nombreux pour être surveillés, trop peu usités pour avoir le moindre impact, trop peu de moyens pour les faire appliquer... nombreux sont les traités qui sont devenus caducs à la longue, de part l'éloignement des provinces avec lesquelles ils ont été passées mais aussi l'absence de liens véritables, tissés au préalable, avec elles.

Voilà pourquoi nous souhaitons la relecture de chaque traité nous liant avec d'autres provinces, ainsi que la vérification de leur application. En ce temps de crises, nous devons pouvoir nous appuyer sur des interlocuteurs et des alliés fiables, et connaissant la difficulté de recruter et former des ambassadeurs, nous devons à tout prix nous concentrer sur les liens et partenaires véritables avant de chercher de nouveaux interlocuteurs et de nouveaux accords.

Priorité doit être donnée aux ambassades des provinces dont nous sommes proches, grande prudence et réflexion doivent être mis en oeuvre à chaque nouveau traité suggéré, ce n'est qu'ainsi que le Lyonnais-Dauphiné pourra disposer d'une diplomatie des plus efficaces et assurer sa place au sein de la politique du Royaume.




Au diapason des nouvelles lois nobiliaires royales

L'adoption du Codex Levan, recueil de toutes les lois héraldiques régissant la noblesse en terre de France, par Sa Majesté Levan le Troisième et le Collège héraldique, nous impose d'adapter légèrement nos lois pour les mettre en règle avec les lois royales. Désormais, les nobles disposent du droit à la reconnaissance et à la différence sociale, et nous devons l'intégrer à notre coutumier afin que nul ne l'ignore et se trouve en porte-à-faux face à ces lois.

Une justice seigneuriale à mettre en place

Conséquence également de l'adoption du Codex Levan, certaines fautes au vivre noblement et aux devoirs vassaliques relèvent désormais des compétences du Gouverneur, qui peut en déléguer la charge à ses vassaux dans le cadre de l'Assemblée Nobiliaire. Nous pensons donc qu'il est nécessaire d'organiser dès à présent les conditions et formes de cette basse justice, afin de présenter une ordonnance dument établie et scellée au Collège héraldique pour que cette institution puisse l'enregistrer officiellement et ainsi reconnaître la valeur de ses jugements.




De l'ouverture à des experts religieux

Sur le modèle de l'ouverture de l'Office de la Justice du Conseil aux greffier et Procureur Adjoint, les Gones pensent qu'il serait bon que l'Office Religieux soit ouvert aux Archevêques et Évêques de notre Duché. Les relations avec l'Église, ainsi que l'accompagnement spirituel des fidèles dauphinois s'en trouveront grandement améliorés grâce aux lumières apportées par les paroles et réflexions de ces référents en matière de Foi.

D'un curé et d'un diacre dans chaque ville

Bien conscients du manque de prélats mais surtout du manque de vocations dans le domaine religieux, les Gones pensent qu'il serait bon d'encourager les futurs érudits à choisir la voie de l'Eglise au moment de faire leur choix. Tout comme les Mairies via leurs Tribuns conseillent et encouragent le choix de certains champs et échoppes, nous pensons qu'elles ont aussi un rôle à jouer ici, pour assurer, en plus de la nourriture physique de leurs administrés, la subsistance de leurs âmes. Mais, également, rappeler que la robe et le célibat ne sont pas l'unique chemin pour servir le Très-Haut, et que l'Eglise offre de nombreuses charges pour les laïcs, du diacre au garde épiscopal, en passant par l'ambassadeur apostolique.


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Qu'importent les dièses et les bémols, quand l'harmonie est là... avec "Toi".
Milyena
Terry était partie la première sur la place public afin de poser affiche et programme, Mily quand à elle était encore restée quelques temps auprès des autres membres aux siège des Gones.
Mais maintenant il était temps pour elle te partir retrouver la tête de liste avec certains de ses colistiers, arrivée sur place elle s'attarda d'abord auprès de chaque parti afin de découvrir leur programme, pour l'instant elle ne se manifesterait auprès d'aucun et préférait avant tout aller soutenir son parti.

Bonjour, Terry.
Voici je suis là, puis-je t'aider pour quoique ce soit?

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Cderkharn
Cder avait assisté au placardage du programme. Il avait lu avec attention les différents points, approuvé avec force hochement de tête les différents paragraphes. Il vint se ranger aux cotés de Terry et de Milyena. Il mit en perce un joli tonnelet de clairette et mit a disposition quelques godets d'étain du plus bel ouvrage: assurément, les électeurs auraient des questions....Autant discuter politique et faire assaut d'idées le palais ravi non?
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Dameisabeau
Qui disait cderkhan disait propension et le connaissant, elle ne doutait pas qu'il arriverait avec moults denrées dignes de soutenir un siège ; cela encore pourrait s'expliquer si cela eut été de la bonne viande de cochon fort réputée de la région , mais le voyant débouler , traînant tonnelets, elle réprima une réplique cinglante comme quoi, on ne pouvait pas arroser les potentiels électeurs et patati et patata

Non , cela ne se faisait pas et eux mêmes devaient être sobres pour répondre aux questions. des éventuels électeurs.
Un coup d'oeil à droite, un autre à gauche pour n'y voir que des mines réjouies de cette initiative. Incomprise qu'elle était!

Craignant une fois de plus de passer pour l'empêcheuse de tourner en rond, elle ne pipât mot et se prit même à aller chercher godets afin de satisfaire les gosiers Dauphinois qui ne tarderaient pas à venir.


Après tout, ce seront de futurs clients! et elle pourrait sans doute leur glisser sa carte de médicastre.

Mon ami, vous devriez annoncer qu'il y a du bon à boire ici
N'oubliez pas qu'on est en LD !
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Modjo
Modjo aimait bien cette période d'élection, cela permettait de rencontrer des personnes que l'on ne voyait pas toujours en place publique. Il avait assisté à toutes les présentations des listes en écoutant avec attention les programmes.
Arrêté devant l'estrade des GONES, il s'avança pour poser une question.

Bien le bonjour, j'aimerai vous demander des précisions sur la partie économie de votre programme.

Mais tout d'abord, je plussoie votre idée de publier un compte rendu économique de notre santé financière, cela permettra au moins de comprendre la gestion du conseil, et pourquoi nous payons autant d'impots par exemple....
Car pour revenir à ma question, je m'interroge sur votre idée de se recentrer sur l'élevage. Car ce que vous demandez, c'est un effort de la population pour se tourner vers l'élevage de moutons ou de cochons, mais comme vous le savez, ce sera déjà 50 écus supplémentaires à débourser pour celui qui voudra suivre vos directives, d''autant que les élevages coutent bien plus cher qu'un champ de mais ou de blé, et sont bien souvent aléatoires en terme de résultats. Qui sera prêt à prendre ces risques?
Cela fait beaucoup de dépenses, sans parler des montants exhorbitants de nos impots, qui plombent déjà la vie de beaucoup de paysans comme moi...

Je me rend compte que je vous fais part plus d'interrogations qu'une question précise, mais si vous pouviez m'apporter des précisions, je vous en serai gré.

Modjo fît un petit signe de tête en se reculant, et se rendit compte qu'il faisait bien soif à parler de la sorte.
Terwagne_mericourt
C'était avec un grand sourire que la Dame de Thauvenay avait accueilli l'arrivée de sa soeur, Mily, mais sans doute plus encore celle du sieur Cderkharn et de Dame Isabeau. Comment ça, "Normal, ils apportaient à boire"? Point du tout! Enfin si, ils apportaient de quoi se désaltérer, mais ce n'était pas pour cette unique raison qu'elle était heureuse de les voir tous deux. La vraie raison, du moins la principale, c'est qu'elle les appréciait beaucoup tous deux, d'un point de vue engagement, ne les connaissant pas encore beaucoup de façon personnelle.

Alors qu'elle allait les saluer avec quelques mots en plus de son sourire, elle vit arriver un sieur qu'il lui sembla ne jamais avoir rencontré auparavant, ce qui n'avait rien d'étonnant pour être franche puisqu'elle s'était elle-même faite bien rare depuis quelques temps, mais lui fit également plaisir, elle qui aimait tant rencontrer des visages neufs.

C'est donc avec un entrain contrastant sans doute avec sa propre arrivée quelque peu timide et hésitante au moment de dévoiler le programme des Gones, qu'elle répondit à ses interrogations.

Bonjour à vous, messire.

Pour commencer, je vous remercie de partager cette envie d' une certaine transparence, mais bien plus que cela d'explications, concernant les finances du Duché. C'est un des points que j'avais moi-même tenté de développer lors de mon dernier mandat de bailli, mais surtout dans mon bilan ducal, estimant que la compréhension et le droit à celle-ci pour tous sont nécessaires.

Mais bref, je vais tenter de répondre à votre questionnement au sujet des élevages.

Tout d'abord, nous parlons non seulement de conversion de champs, mais aussi de choix de champs. Parce que oui, l'idéal reste malgré tout que certaines personnes acquérant un champs choisissent l'élevage de mouton ou de cochon, et c'est là que le rôle du Tribun est à prendre en compte.

Maintenant, bien entendu, nous sommes bien conscients que la majorité des nouveaux champs acquis sont ceux qui le sont par des "jeunes", même si ce n'est pas l'entièreté, soyons francs... Il y a aussi les paysans acquérant leur second champs, les arrivants d'un autre Duché ou d'une autre ville qui arrivent suite à un déménagement. Ces gens-là, eux, ne sont pas aussi dépendant niveau survie que les "jeunes" paysans, ils peuvent se permettre de prendre quelque risque.

Cependant, en parlant de risque, comme vous dites, mais aussi de rentabilité plus faible, pensez-vous qu'il soit plus rentable et moins risqué de produire avec certitude X sacs de blé ou de maïs qui resteront dans votre remise, ou encore sur le marché sans se vendre, que de produire certes avec des aléas mais produire tout de même de la viande, de la laine, des peaux, qui elles se vendront bien mieux ? Je ne pense pas.

Ma réflexion est la même concernant les frais des éventuelles conversions... Cinquante écus, oui, c'est le prix que cela coûte. Mais je gage que si l'on vend sa production venant du cochon ou du mouton au lieu de voir stagner sa production de céréales, cette somme est très vite rentabilisée.

Permettez-moi cependant de préciser que nous n'espérons pas non plus des conversions massives, juste quelques élevages en plus et quelques productions céréalières en moins, pas un inversement total.

Elle réfléchit un instant, comme pour vérifier mentalement qu'elle n'avait rien oublié, avant de conclure.

J'espère vous avoir quelque peu éclairé sur ce point de notre programme, et me permets de vous offrir un verre, si bien entendu cela vous tente.
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Qu'importent les dièses et les bémols, quand l'harmonie est là... avec "Toi".
Modjo
Modjo vit la belle dame qui avait présenté la liste et le programme des GONES, s'avançait vers lui et lui répondre... Il se tut, un peu impressionné, etonné que la réponse vint de la part de la tête de liste en personne!
Aprés tout, il était un nouvel habitant à Valence, paysan depuis peu, et il osait déjà prendre la parole en public.

Il avait l'impression de rougir au fur et à mesure que la dame apportait des réponses à ses questions! Il essaya de reprendre ses esprits et de se donner une certaine contenance avant de lui répondre.

Un verre? Ce serait avec plaisir!

Au moins, il saurait quoi faire de ses mains...

Je vous remercie, madame, pour vos précisions sur votre programme. J'ai bien entendu vos arguments, mais je crois tout de même que pour arriver à vos fins, en terme de choix premier de champ ou d'élevage, ou de reconversion, il faudra élaborer de "beaux" tableaux de calculs afin de convaincre la population qu'une meilleure rentabilité sera assurée...

De plus, cela demandera certainement aux prochains bailli et CAC de faire une sorte de prévisionnel pour gérer au mieux ce type de projet.

Mais merci encore une fois pour vos réponses, je vous souhaite le meilleur pour cette élection.
Terwagne_mericourt
Heureuse d'avoir pu apporter à l'homme les précisions qu'il attendait, mais plus encore de l'entendre accepter sa proposition de se désaltérer, elle l'abandonna quelques instants pour aller chercher deux verres (pleins les verres) auprès de ses colistiers.

Revenant auprès de lui, elle lui en tendit un, levant le sien avec un sourire.

A l'avenir de ce duché!

Une petite gorgée dégustée plus tard, elle revenait au sujet de la discussion.

Je vous remercie pour vos voeux, sieur.

Pour le reste, vous avez raison, cela demandera forcément une collaboration entre les différents acteurs du pôle économique, comme cela devrait de toute façon être le cas en règle général. Je crois pouvoir dire que c'est très souvent le cas, d'ailleurs... Au-delà des clivages de parti, une fois dans le conseil, les différents membres d'un même domaine font équipe.
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Qu'importent les dièses et les bémols, quand l'harmonie est là... avec "Toi".
Brise
Citation:
De l'importance des Tribuns

A l'heure où tous nous sommes bien conscients que l'économie pâtit, entre autres choses, de la baisse de population active, et que l'objectif est de donner envie aux jeunes de s'installer mais surtout rester dans notre beau Duché, les Gones pensent que le rôle du Tribun et la façon dont celui-ci gère sa charge est plus que jamais au cœur des préoccupations. Une prise de conscience globale en ce domaine est impérative.


En tant qu'ex-tribun, je suis curieuse de savoir quelles sont vos idées ou pistes étudiées pour aider le tribun à réduire le taux de mortalité. D'après ce que j'ai vu, le tribun doit conseiller des types de champs aux va-nu-pieds. J'imagine que le maire ou le commissaire au commerce va devoir leur communiquer ce qui est préférable.
Soit... mais est-ce la seule idée pour le moment ou y a-t-il d'autres choses envisagées à l'heure actuelle ? Si ce n'est pas le cas, que comptez-vous mettre en œuvre concrètement dans ce domaine ?
_Kernos Rouvray_, incarné par Terwagne_mericourt
(HRP : Posté sur demande du joueur qui n'a pas accès au forum durant quelques jours)

Kernos a écrit:
Bonjour Demoiselle ... Ex Tribun, tout d'abord nous vous remercions d'avoir pris la peine de lire nos propositions et de vous y intéressez suffisamment pour venir à notre rencontre pour que nous puissions répondre à vos interrogations à son sujet.

Pour commencer, j'aimerai juste rappeler une petite chose, nous ne parlons pas de réduire la mortalité des jeunes arrivant ou encore de lutter contre elle, seul le Très-Haut décide du moment où il est opportun pour ses enfants de venir Le rejoindre, si vous relisez ce passage, vous verrez que nous parlons simplement de garder chez nous les nouveaux villageois, plutôt que de les voir prendre la route vers d'autres provinces.

Nombreux sont les jeunes lyonnais-dauphinois qui, devenus assez riche pour s'installer et acquérir une terre dans l'un de nos villages, préfèrent mettre la clé sous la porte pour trouver une terre plus accueillante. Pourquoi? Et bien la plupart évoque une absence de conseils mais aussi de visibilité de leur maire ou tribun pour les aiguiller ou les intéresser à la vie de leur village ou de leur duché. Ce manque de présence, d'hospitalité ou simplement d'attention sont l'une des causes premières de cette fuite de notre jeunesse hors du duché.

Pour répondre d'avantage à votre question, je dirai déjà que le rôle du tribun ne se cantonne pas à indiquer quel type de culture ou d'élevage sera le plus profitable. Concrètement, le tribun est le premier contact de tout va-nu-pied arrivant sur nos terres, c'est son rôle d'aider les nouveaux à s'établir, à s'intéresser à la vie locale mais aussi d'expliquer comment les choses fonctionnent dans notre duché et au quotidien, bref le tribun a pour tâche d'intéresser le va-nu-pied, de l'accueillir et de l'inciter à s'établir dans nos villes.

Ce que nous voulons, et bien c'est simplement que les maires et les personnes occupant les places de tribun comprennent le rôle qu'ils ont à jouer pour l'intégration des nouveaux habitants dans leur ville, que le travail du tribun ne se limite pas à l'envoie de courrier indiquant que si l'on prend tel ou tel champ les écus vont fleurir comme les coquelicots au moins d'avril mais est un rôle prenant et actif.

Voilà pourquoi, nous estimons qu'il y a un gros effort à fournir, aussi bien dans le choix des tribuns, mais aussi leur manière de remplir leur charge pour aider les va-nu-pieds et futurs paysans qui viendront redresser l'économie dauphinoise, mais surtout l'activité et la vie locale, à s'intégrer et à rester parmi nous, au lieu d'aller voir si l'herbe est plus verte à côté.

Bien entendu, il n'y a pas non plus de remède miracle, il s'agit avant tout de communication et de proximité, que cela soit entre le tribun et les habitants, mais également entre maires, tribuns et les conseillers en charge de l'économie. Il existe d'ailleurs en Lyonnais-Dauphiné une chambre des tribuns où tous peuvent faire part de leur expérience et de leurs conseils, et donc combiner leurs efforts, mais surtout où ils pourront prendre conscience de l'importance de leur mission. Être là en taverne, discuter avec les jeunes, répondre à leur question, venir les chercher pour les inciter à découvrir ce qui se passe dans le duché, être à l'écoute et disponible... des fois il ne suffit pas de grand chose pour attiser la curiosité des gens et les amener à s'intégrer au sein de la communauté.

Trop de jeunes gens nous quittent parce qu'ils se sentent exclus, pas à leur place ou mal considéré par les anciens, et bien le tribun doit être là pour leur montrer que oui, ils peuvent participer à la vie dauphinoise, que oui, leur sort nous importe, et surtout que oui, ils ont un rôle à jouer dans le duché et dans leur village. Certains maires et tribuns l'ont d'ailleurs bien compris et travaillent en ce sens depuis quelques temps déjà, il ne reste plus qu'à mettre toutes les villes au diapason et à observer les effets sur le long terme.

Ai-je répondu à vos interrogations, Demoiselle?
Brise
Brise écoute avec attention et sourit :

Vous me flattez mais je suis mariée et mère d'une petite fille.
Cela ne répond que partiellement à ma question en fait car, ne sachant pas ce que font concrètement les maires et tribuns pour permettre aux jeunes de mieux s'intégrer, je ne vois pas non plus ce que vous envisager de mettre en place pour l'étendre à tout le duché. Pourriez-vous m'éclairer sur ces points ?

Autrement, effectivement, sans bras, pas de production, pas d'économie, pas d'investissement personnel, pas d'engagement dans les différentes institutions. En voyant les différents programmes, il semble effectivement que ce soit une priorité d'œuvrer à retenir la population ici.

D'autres proposent des formations, c'est effectivement intéressant mais faut-il encore penser à transmettre aux habitants les différents choix qui s'offrent à eux et leur donner envie d'en savoir davantage, notamment dans les domaines où il y a des postes à pouvoir. C'est pourquoi commencer par le travail des maires et tribuns me semble personnellement judicieux car ça peut éviter de déployer des efforts énormes tout ça pour finalement décourager des professeurs en pénurie d'élèves.
Je dis ça car c'est exactement ce qui est arrivé dans un comté il y a plus d'un an. Bref, si les deux projets sont menés en parallèle, ça peut être complémentaire.
Ericx


Bonjour dame Terwagne, un seul point m'interpelle dans votre programme.
Pouvez-vous m'expliquer en détail ce que vous comptez faire gagner au Duché par l'intérmédiaire du bétail et du commerce ?
Combien, comment et avec quelles conséquences pour notre Duché sur le long terme ?

Car voyez vous, cela me semble oiseux et bien étriqué comme raisonnement économique et il serait dommageable que nos futurs élus aient en tête que cela serait une bonne idée.
Rassurez vous, enfin ... si çà peut vous rassurez, vous n'êtes pas le seul parti dans ce Duché à commettre ce qui me parait être une grossière erreur.

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Terwagne_mericourt
Laissant le sieur Rouvray terminer de répondre à la Dame qui était venue poser des questions concernant le point du programme parlant du rôle des tribuns, la Dame de Thauvenay lui adressa néanmoins un petit sourire discret, lui signifiant à quel point elle était soulagée de le voir en chaire et en os, lui qu'elle avait cru disparu à tout jamais.

Ce n'était pas que les interrogations de la dame ne l'intéressaient pas, mais elle n'avait pas pour habitude de s'immiscer dans une conversation en cours, et puisqu'il avait commencer à répondre, elle ne se sentait pas le droit de l'interrompre pour poursuivre à sa place.

Elle attendit donc silencieusement, jusqu'au moment où une nouvelle personne fit son apparition, s'adressant directement à elle. Elle ne put empêcher un léger sourire amusé de naître au coin gauche de ses lèvres en entendant des mots comme oiseux et étriqué, mais l'en chassa rapidement pour lui répondre.

Bien le bonjour, messire.

Oiseux, dites-vous? Oiseux de oisiveté? Peut-être n'ai-je pas la même définition que vous de ce terme, mais il me semble que cela désigne l'inaction, or ici nous parlons bien d'action avec l'aide des tribuns, pas de, pardonnez-moi l'expression, "laisser pisser le mouton" justement.

Enfin bon, je ne me fais aucune illusion sur le fait que, et Aristote en soit loué, que tout ce duché ne pense pas comme vous, mais c'est bien votre droit après tout de penser qu'il vaut mieux ne rien tenter et ne rien changer plutôt que d'essayer d'agir là où c'est possible sans risques inconsidérés.

J'aurais aimé vous répondre avec des chiffres, puisque visiblement c'est ce que vous espériez, mais si vous réfléchissez trente secondes, vous vous rendrez rapidement compte qu'il m'est impossible de vous dire que le duché va vendre X moutons et Y cochons de plus sur les deux mois à venir, pour la simple raison que je ne suis pas devin, voyez-vous, et ne peux pas m'avancer sur le nombre de champs achetés et/ou convertis dans les prochaines semaines, ni sur le nombre de vagabonds devenant paysans, pas plus que sur le nombre de naissances. Comment pouvoir alors vous dire combien d'argent en plus le Duché va gagner sur la production et vente de ces animaux en plus dont nous parlons? C'est tout simplement impossible à chiffrer globalement.

Il n'en reste pas moins que les choses sont très simples, et si vous avez lu mon dernier bilan de fin de mandat de bailli, celui où j'expliquais en détail les revenus et dépenses du Duché sur deux mois, vous savez très certainement que les rentrées d'argent possibles pour le duché se résument en 3 points :

- Les mines
- Le commerce
- La vente de bétail.

Pour produire ce bétail, le Duché rachète chaque jour aux villes des céréales - ces rachats qui posent tellement soucis depuis quelques temps. Ces céréales, elles servent donc à cela, et les surplus eux s'engrangent, aussi bien dans le grenier ducal que dans les stocks des mairies, parce que soyons francs, les céréales ça ne s'exporte pas très très bien vers les autres duchés, sauf rares coups de "chance" dirons-nous.

Pour vous donner tout de même quelques chiffres, sachez qu'un mouton vendu par le duché et produit avec du blé rapporte environ 5 écus net au duché. Un cochon lui, produit au blé également, rapporte environ 3,54 écus net au duché (chiffres repris des derniers rapports de Dame Loelia, la Bailli actuelle).

Il n'est donc pas très compliqué de se rendre compte que plus le duché va vendre de moutons et de cochons, et plus le bénéfice sur ses productions-ventes va augmenter. Pas plus que de comprendre que plus on va produire des bêtes, et plus on va utiliser des céréales au lieu de les emmagasiner.

Ajoutez à cela que ces bêtes vendues, pour les nourrir, les paysans vont également utiliser des céréales, ce qui va donc encore jouer un peu sur le soucis de stocks de céréales dont on ne sait pas quoi faire.

Pour le reste, et bien oui, nous sommes persuadés que laine et peaux seront bien plus facilement exportables que les céréales, pour les raisons expliquées dans notre programme. De là à pouvoir vous dire que le prochain CaC va trouver des contrats d'exportation de X pièces au prix de Y écus, vous m'en voyez désolée une fois encore, mais cela est impossible, et ce pour plusieurs raisons... L'offre et la demande vont entrer en ligne de compte, forcément, mais aussi les talents de négociation du prochain CaC.
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Qu'importent les dièses et les bémols, quand l'harmonie est là... avec "Toi".
_Kernos Rouvray_, incarné par Terwagne_mericourt
Kernos a écrit:
Kernos rougit légèrement en apprenant que la demoiselle... et bien n'était plus demoiselle pardi! Il répondit donc à son sourire par le sien, avant d'en adresser un plus personnel, bien que discret, à la Demoiselle Méricourt qui s'avançait pour répondre aux autres questions que l'on venait leur adresser. Puis, prenant un peu plus appuie sur sa canne pour ne pas fatiguer sa jambe meurtrie par de récentes péripéties, il entreprit de répondre, avec un peu plus de justesse et de précisions l'espérait-il, à la Dame.

Et bien ma Dame, permettez moi de vous dire que l'on ne pourrait soupçonner, de prime abord, que vous êtes mère et épouse... j'espère que vous me pardonnerez pour cette méprise... peut être légèrement flatteuse, en effet.

Pour en revenir à votre question, et bien je prendrai l'exemple d'un ville que je connais bien, étant donné que j'y vis depuis maintes années maintenant: Die. Et bien il se trouve que dans cette ville, il m'est parvenu quelques discussions de taverne, où de jeunes habitants et va-nu-pied déploraient le manque de présence du tribun et du maire, que cela soit en place publique ou en taverne, et du manque de conseils et d'encadrement, de courriers également, dont ils étaient les victimes malheureuse. Je ne vous cacherai pas que ce qui m'a le plus inquiété, dans ces conversations de taverne qui m'ont été évoqué par une amie proche, que nombreux étaient ces va-nu-pied et jeunes paysans qui venaient à peine d'acquérir leur champ, qui n'attendaient qu'une chose: pouvoir vendre leur terre et prendre la route pour trouver une ville ou un duché plus accueillant et actif. Loin de moi l'idée de jeter la pierre au maire ou au tribun - qui est d'ailleurs un homme que j'apprécie fortement et qui fut longtemps l'un des soldats que j'ai eu l'honneur de commander de nombreux mois - ou même de colporter de viles rumeurs, ne pouvant à l'heure actuelle me rendre en taverne ou en place publique à cause de mon état, mais le constat est là, quand des jeunes gens actifs préfèrent faire leurs bagages à peine arrivés dans une ville, c'est qu'il y a un malaise ou un manque.

Le Rouvray fit légèrement basculé le poids de son corps de l'autre côté pour reposer un peu son bras qui tenait la canne.

Bien entendu, je ne suis pas au courant de tout ce qui fait ailleurs, j'ai des échos de quelques villes comme Valence ou Briançon, où j'ai plusieurs amis établis et où les situations sont différentes, le maire et le tribun étant très présents en taverne par exemple pour aiguiller les jeunes - mais aussi les moins jeunes, car on a besoin de conseils à tout âge - les informer et les intégrer au village et dans le duché. Je prends le cas de Valence par exemple, où l'actuelle mairesse, Demoiselle Musartine, m'a parlé des méthodes valentinoises en matière de suivi des jeunes habitants, où les tribuns sont bien entendu présent quotidiennement avec le maire en taverne et en halle, mais assurent également un suivi pointu par courrier, mais aussi par le biais des parrainages des va-nu-pied par des habitants plus anciens et intégrés, et très suivis par le tribun en place... bref, il y a toujours du monde pour répondre aux questions et motiver les gens à s'investir, sans compter la mise en place de rapports très réguliers par le maire et le tribun pour informer au quotidien les habitants des besoins et de l'état de la ville et de ses habitants - point de confiance, nouveaux champs ou artisans, naissance, etc... - et visiblement cela marche assez bien, et cela à même eu le don d'éveiller des vocations et une véritable implication de nombreux habitants dans la vie municipale.

Changement de point d'équilibre pour repasser sur le canne.

Donc pour faire simple, et répondre d'avantage à votre question, nous souhaitons mettre en place à l'échelle du duché ce que les maires de Valence ont réussi à faire dans leur ville, et ce que d'autres ont également réussi à mettre en place ailleurs: faire prendre conscience de l'importance primordiale qu'on les tribuns et les maires pour faire s'installer et rester les nouveaux habitants au sein du Duché, et pour cela il n'y a qu'un moyen possible - aussi bien au sein des villes auprès des habitants, qu'au niveau ducal auprès des maires et tribuns - et non miraculeux: la Communication... mais à vous écouter, je vois que vous l'avez de vous-même parfaitement compris et envisagé.

Concernant les formations dont vous me parlez, je suis entièrement d'accord avec vous, les deux peuvent être complémentaires, et seront bien plus efficaces ainsi... mais comme vous le dites, il y a un travail premier à faire sur la communication des maires et tribuns auprès de la jeune population, avant d'espérer pouvoir remplir ces "classes" d'élèves désireux d'en apprendre plus sur la vie du Lyonnais-Dauphiné.

Kernos se tut quelques instants pour reprendre son souffle et sourit à la Demoiselle-qui-en-fait-est-une-Dame-mais-n'en-a-pas-l'air.

J'espère que cette fois je suis arrivé à mieux répondre à vos interrogations, Dame, sinon n'hésitez pas à me le dire pour que je puisse rectifier cela.
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