Le rôle des Conseillers ducaux expliqués au peuple
Afin que tous puissent mieux comprendre non seulement la tâche des conseillers ducaux, mais aussi les différentes composantes économiques, diplomatiques, militaires, et autres, les Gones souhaitent la mise en place de semaines thématiques organisées par le Porte-Parole et lors desquelles les différents acteurs de chaque secteur seraient présents en place publique non seulement pour présenter leur domaine de compétence respectif, mais également répondre aux questions de tous.
Des bilans de Conseillers Ducaux instructifs et concrets
Chaque conseiller doit prendre conscience que rendre compte du travail effectué en milieu et fin de mandat n'est pas un luxe, mais la base de son travail de conseiller. Ainsi, les comptes-rendus doivent être des comptes-rendus, et non plus des règlements de comptes! Certes, c'est parfois amusant à lire, mais le rôle d'un conseiller, ça n'est pas d'amuser la foule, c'est de faire du travail, et de le montrer. Un compte-rendu doit apprendre quelque chose de concret au niveau de l'implication des conseillers, du travail qui a été fait.
De l'importance des Tribuns
A l'heure où tous nous sommes bien conscients que l'économie pâtit, entre autres choses, de la baisse de population active, et que l'objectif est de donner envie aux jeunes de s'installer mais surtout rester dans notre beau Duché, les Gones pensent que le rôle du Tribun et la façon dont celui-ci gère sa charge est plus que jamais au coeur des préoccupations. Une prise de conscience globale en ce domaine est impérative.
Dévoilons l'économie ducale :
Nous le savons tous, la trésorerie sonnante et trébuchante n'indique pas à elle seule la santé financière d'un duché, pas plus que d'une ville. D'autres choses sont à prendre en compte, non seulement au niveau des avoirs avec par exemple les stocks de marchandises, mais aussi au niveau des dus, notamment les retards de soldes. Afin de donner un aperçu global et réaliste de la santé économique du Duché à tous, nous pensons qu'il serait utile qu'un compte-rendu de l'évolution de la santé financière du Duché soit affichée toutes les deux semaines en gargote, sous forme de graphique avec explications, afin de ne pas dévoiler des informations sensibles mais aussi d'être compréhensible pour tous.
Y a pas que les mines dans la vie, il y a le bétail et le commerce aussi :
A l'heure où l'on voudrait vous faire croire que seules les mines jouent un rôle dans les entrées d'argent possibles au niveau des caisses ducales, mais à l'heure aussi où plus que jamais on se rend compte qu'il est nocif et dangereux qu'une santé financière soit tributaire d'un seul poste, qui plus est sujet à des incidents imprévisibles et aléatoires, nous pensons qu'il est plus que temps de nous souvenir qu'il existe d'autres moyens de relever l'économie d'un duché et de les exploiter : le commerce et la vente de bétail.
La vente de bétail aux cultivateurs rapporte non seulement de l'argent au duché, mais de plus permet d'écouler pour les naissances et l'élevage blé et maïs, ce qui serait salutaire dans une période où le duché mais aussi les mairies croulent sous ces deux denrées.
De plus, en axant sur l'élevage de moutons qui produit laines et peaux, le commerce de ces deux produits pourrait être exploité, à l'heure où la navigation dans le royaume provoque des demandes dans ce sens. Le cochon serait quand à lui utilisé pour différentes soldes et primes diverses.
Afin d'encourager quelques conversions et/ou choix de paysans dans ce sens, le rôle du tribun est une fois de plus à rappeler et mettre à profit.
Solidarité avec l'économie du Lyonnais-Dauphiné :
Les Gones préconisent une centralisation des échanges entre les villes du Lyonnais Dauphiné et inter-provinces au niveau du duché, afin de répartir les achats et les ventes de manière plus équitables entre les sept villes du duché et le grenier ducal.
Nous estimons également, que la priorité des échanges municipaux doit être le commerce interne. Les mairies devraient favoriser l'économie et les flux de marchandises entre villes lyonnais-dauphinoises, plutôt que de commercer indépendamment avec les villes étrangères qui, certes, proposent des prix plus avantageux, mais que sont quelques deniers de plus dans les caisses municipales, quand nos voisins se retrouvent sans le sous?
De la prévôté
Depuis plusieurs mandats, la Prévôté a acquis les cadres nécessaires à son fonctionnement et à montré à de nombreuses reprises son efficacité. Bien entendu, tout est perfectible en ce bas monde, mais nous autres Gones pensons que ce n'est pas vers les ordonnances et les lois régissant le fonctionnement de cette institution, qu'il faut se concentrer, mais sur l'aspect humain de la Prévôté:
- les effectifs en premier lieu, l'école de la Prévôté fournit un excellent travail, mais la Prévôté à besoin de bras pour fonctionner, voilà pourquoi le principal soucis doit être d'attirer les bonnes volontés pour grossir les rangs de nos agents, que cela soit par des campagnes de recrutement, des affichages publics ou des courriers, ou même par bouche à oreille en taverne, l'accent doit être mis sur le recrutement.
- la hiérarchie enfin, car il faut des têtes bien faites pour faire avancer le corps mais aussi le corriger quand celui-ci se trompe de voie.
De l'ost
Les temps changent, en matière d'économie, d'avancée, de situation diplomatique et de population, les temps changent et l'ost doit savoir s'adapter pour évoluer à leurs côtés, et non face à eux.
Les difficultés de recrutement vont de paire avec la diminution générale de la population que connait le Royaume de France depuis des mois, notre duché est loin d'être épargné, et ce qui était possible autrefois en matière de déploiement de force et de moyens militaires, n'est plus qu'un souvenir lointain, certes réconfortant, mais on n'éloigne pas les dangers et les risques avec des fantômes ou des épouvantails comme ont le fait avec les oiseaux.
Voilà pourquoi, il est temps pour l'ost d'entamer son évolution, et de s'inscrire dans l'air du temps.
- Apprendre à opérer et à gérer des effectifs plus restreints, en passant par une gestion plus étroites des troupes disponibles, miser sur la qualité plutôt que la quantité, et adapter notre stratégie aux nouveaux enjeux militaires.
- Des efforts ont été entamés de longue date pour réduire les coûts de l'ost et bien que ceux-ci ont amené une baisse des dépenses, il y a encore du chemin à faire, et peut être ne faut il plus penser en terme de simples économies, mais de dépenses nécessaires et utiles stratégiquement.
- Notre ost souffre d'une mauvaise image, que cela soit les critiques sur son efficacité, sa présence ou son coût, il est temps de commencer à faire taire les mauvaises langues, mais avant tout rassurer la population et montrer que les soldats sont là pour veiller sur eux et sur le duché: il est temps pour l'ost de repartir à la conquête des halles et de la gargote!
Du danger de la prolifération des traités en tout genre et de la nécessité de raffermir nos amitiés véritables
A l'heure où le traité Maathis, traité de coopération judiciaire liant entre elles pas moins de treize provinces du Royaume de France et d'ailleurs, prouve ses limites et est abandonné par ses fondateurs bourguignons, où des blocs se forment à travers le Royaume, alliance du Ponant à l'Ouest et au Nord, Entente Pyrénéenne au Sud-Ouest, un constat s'impose à nos yeux: la diplomatie change et la politique diplomatique du Lyonnais-Dauphiné doit s'adapter.
Autrefois, il était de bon ton de proposer moult traités, qu'ils soient d'ambassade, d'entente, de coopération judiciaire ou encore d'alliance, avec le plus grand nombre de provinces, qu'elles soient françaises ou non, on proposait, on discutait et on scellait à tout va dans une grande frénésie diplomatique... Cependant, cette politique - qui fut commune à de nombreuses autres terres - a eu un coût et des conséquences lourdes pour la diplomatie et son rôle: l'affaiblissement des traités et la perte de leur essence-même.
Trop de traités, tue les traités, car sur les multiples traités que nous avons conclus par le passé, combien ont-ils à présent un sens, une utilité ou même une quelconque influence? Trop nombreux pour être surveillés, trop peu usités pour avoir le moindre impact, trop peu de moyens pour les faire appliquer... nombreux sont les traités qui sont devenus caducs à la longue, de part l'éloignement des provinces avec lesquelles ils ont été passées mais aussi l'absence de liens véritables, tissés au préalable, avec elles.
Voilà pourquoi nous souhaitons la relecture de chaque traité nous liant avec d'autres provinces, ainsi que la vérification de leur application. En ce temps de crises, nous devons pouvoir nous appuyer sur des interlocuteurs et des alliés fiables, et connaissant la difficulté de recruter et former des ambassadeurs, nous devons à tout prix nous concentrer sur les liens et partenaires véritables avant de chercher de nouveaux interlocuteurs et de nouveaux accords.
Priorité doit être donnée aux ambassades des provinces dont nous sommes proches, grande prudence et réflexion doivent être mis en oeuvre à chaque nouveau traité suggéré, ce n'est qu'ainsi que le Lyonnais-Dauphiné pourra disposer d'une diplomatie des plus efficaces et assurer sa place au sein de la politique du Royaume.
Au diapason des nouvelles lois nobiliaires royales
L'adoption du Codex Levan, recueil de toutes les lois héraldiques régissant la noblesse en terre de France, par Sa Majesté Levan le Troisième et le Collège héraldique, nous impose d'adapter légèrement nos lois pour les mettre en règle avec les lois royales. Désormais, les nobles disposent du droit à la reconnaissance et à la différence sociale, et nous devons l'intégrer à notre coutumier afin que nul ne l'ignore et se trouve en porte-à-faux face à ces lois.
Une justice seigneuriale à mettre en place
Conséquence également de l'adoption du Codex Levan, certaines fautes au vivre noblement et aux devoirs vassaliques relèvent désormais des compétences du Gouverneur, qui peut en déléguer la charge à ses vassaux dans le cadre de l'Assemblée Nobiliaire. Nous pensons donc qu'il est nécessaire d'organiser dès à présent les conditions et formes de cette basse justice, afin de présenter une ordonnance dument établie et scellée au Collège héraldique pour que cette institution puisse l'enregistrer officiellement et ainsi reconnaître la valeur de ses jugements.
De l'ouverture à des experts religieux
Sur le modèle de l'ouverture de l'Office de la Justice du Conseil aux greffier et Procureur Adjoint, les Gones pensent qu'il serait bon que l'Office Religieux soit ouvert aux Archevêques et Évêques de notre Duché. Les relations avec l'Église, ainsi que l'accompagnement spirituel des fidèles dauphinois s'en trouveront grandement améliorés grâce aux lumières apportées par les paroles et réflexions de ces référents en matière de Foi.
D'un curé et d'un diacre dans chaque ville
Bien conscients du manque de prélats mais surtout du manque de vocations dans le domaine religieux, les Gones pensent qu'il serait bon d'encourager les futurs érudits à choisir la voie de l'Eglise au moment de faire leur choix. Tout comme les Mairies via leurs Tribuns conseillent et encouragent le choix de certains champs et échoppes, nous pensons qu'elles ont aussi un rôle à jouer ici
, pour assurer, en plus de la nourriture physique de leurs administrés, la subsistance de leurs âmes. Mais, également, rappeler que la robe et le célibat ne sont pas l'unique chemin pour servir le Très-Haut, et que l'Eglise offre de nombreuses charges pour les laïcs, du diacre au garde épiscopal, en passant par l'ambassadeur apostolique.