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[RP] Sainte Anne... Demeure d'Alcyone et Mara

Tarrelian
Espèce de trainée…

Il s’était recourbé sous la douleur fulgurante, avait du lâcher sa proie.
Il ne la tenait plus que par le poignet, qu’elle s’échinait à tenter de libérer, ce qui finit par arriver quand il prit de plein fouet la gifle de son ancien prévôt…

Plus hébété et surpris que repoussé, il ne réagit pas dans un premier temps…
Il était si sur de lui avant de pénétrer dans cette chambre… il n’avait qu’à lui enfoncer sa lame dans le ventre et tout serait finit…
Il y avait bien ses yeux vert qui avait tenté de l’en empêcher… ses paroles qui voulais percer son indifférence…
Mais en finalité c’est l’instinct qui prit le dessus et qui permit à la dame de Saint Anne de se libérer de son étreinte…

Le bruit de la claque avait stoppé le temps, il se regardèrent un moment, sans bouger ni parler, respirant à peine… se pourrait il que…

Non… Elle ne se jouerait pas de lui… Elle avait feint la reddition pour mieux le tromper une fois de plus…

Ses poings se serrèrent, il y avait tant de chose à lui hurler au visage, mais il n’avait déjà pu les coucher par écrit…

La rage reprit le dessus…Et c’est le revers de sa main qui atteignit la pommette d’Alcyone.
La jeune femme en fut ébranlée… Mais sans attendre, Tarrelian la saisit par les épaules et la plaqua au mur.

Il attrapa les poignets d’Alcyone et les maintenait au dessus de sa tête d’une main d’acier, son avant bras coinça la gorge de la jeune femme.
Il approcha son visage à quelques centimètres du sien…


Maintenant dis moi pourquoi…Dis le moi avant que tout ne se termine…Avant ma libération…
Alcyone
Sitôt que sa main atteignit sa joue, elle resta figée, se retrouvant libre, mais à nouveau incapable de bouger… son instinct lui commandait de reprendre son épée, profiter de cet instant pour le transpercer, que ce soit son sang à lui qui coule. Mais la surprise qu’elle vit dans son regard après la gifle l’en empêcha… C’était le même regard qui lui avait glacé les sangs alors que Massaï venait de lui enfoncer son épée dans le corps…

Puis à nouveau il se déchaîna sans qu’elle puisse s’y opposer, surprise à son tour. Avant qu’elle ait pu porter la main à sa pommette qui s’enflamma sous l’effet du coup, il la fit reculer brusquement de plusieurs pas en la projettant contre le mur… Sa tête heurta violemment la paroi… Vertige, oreille qui bourdonnent… Mal partout... sa tête qui lui sembla exploser, sa joue, ses épaules… Ses poignets désormais prisonniers de l’étau impitoyable de ses mains. Perdue, elle était perdue, cette fois-ci. Elle en fut persuadée quand son bras vint partiellement l’étouffer. Il lui suffisait d’appuyer un peu, de tenir quelques secondes…


- Maintenant dis moi pourquoi…Dis le moi avant que tout ne se termine…Avant ma libération…

Le froid glacial issu du mur de pierres dans son dos la gagnait, s’insinuait en elle comme un prémisse de ce qui l’attendait… « Ta libération… ma libération… notre libération… »… Elle était résignée… pire… elle avait laissé tomber…
Mac... Elle n’aurait même pas le temps de lui dire quoi que ce soit, elle l’abandonnait comme ça…

Suffocant à moitié, elle fixa une dernière fois celui qui allait sans doute lui ôter la vie, qui la tenait entre ses mains.


- Je ne… sais pas… pourquoi… Tu as choisi… Mais c’est de ma faute… Pardonne-moi…
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Tarrelian
Son visage était si prêt du sien…De nouveau ce sentiment, cette sensation…

Il pouvait lire tant de chose dans ces yeux d’un vert si profond, ce néant de jade prêt à le happer…
Toute cette détresse… La même qui le tenaillait ?

Il était arrivé confiant, sûr de ce qu’il devait accomplir pour se libérer, pour que son âme retrouve un semblant de calme…

Il l’avait à sa merci pourtant, il ne lui suffisait que de presser un peu plus…Elle était docile, se laissant faire, tel l’agneau sacrificiel...

Qu’est ce qui le retenait alors…Sûrement pas la peur, ni même le doute…
Ces dernières paroles peut être…

Tu as Choisi…

Non, il n’avait vraiment pas choisi, il était tellement plus simple pour lui de se cacher derrière de faux prétexte, De nier sa condition…

Oui, il avait choisi, au fond de lui cette voix qu’il avait toujours refoulée, ce désir…
Il la désirait… Et oui il allait choisir une voie…

Ne quittant pas les yeux d’Alcyone, il se pencha lentement vers elle et pris ses lèvres dans un baiser…
Alcyone
Perdue… Mais ce ne fut pas la mort qui l’attendait, apparemment. Pas la mort froide et glacée à laquelle elle se croyait promise… Elle était persuadée qu’il ne lui restait que quelques secondes à vivre…

Alors qu’est ce que c’était que ce regard ? Ses yeux marrons exprimaient tout à coup l’inverse de ce qu’elle y avait lu plus tôt. A cette distance, dans ce moment d’accalmie, elle s’aperçut qu’ils étaient rougis… il avait dû pleurer tant… Il y avait du désarroi dans son regard… qui trouvait un écho dans le sien… Il hésitait… Perdu.

Alors pourquoi son étreinte s’était légèrement relâchée ? Qu’elle pouvait à nouveau respirer, sentir son souffle brûlant sur ses lèvres juste avant qu’il…

Alors qu’est ce que c’était que ce baiser ? Lentement, dans un geste étonnamment retenu qui contrastait avec sa poigne, ses lèvres se posèrent sur les siennes… Nulle effraction… c’était naturel.

C’était le pardon… le sien… Elle ne vivait plus, ou à moitié, depuis qu’il lui avait envoyé cette lettre. Il venait en quelque sorte de lui dire qu’il ne lui en voulait pas… et bien plus encore… Tant de choses dans ce baiser à peine appuyé, mais brûlant, tant de regrets, tant de soulagement, de désir… Sa tête et ses bras lui faisaient toujours mal, la désorientant, mais pas autant que le trouble qu’elle ressentait. Ô dieux… dire qu’elle aurait pu l’aimer. Qu’elle aurait peut-être dû. Rien ne serait arrivé, les enlèvements, Bess, la garnison, elle aurait pu l’éviter si elle n’avait pas eu les yeux fermés.

Et là, ils étaient tout à coup grands ouverts, sur lui, sur ce qui était en train de se passer, sur l’instant présent. Et lui, c’était à nouveau le Tarrelian qu’elle connaissait, ils étaient quelques semaines en arrière. Le garder, tout réparer, l’empêcher de tomber, le faire revenir à lui, à eux. Aussi, lorsqu’elle ressentit la pression de ses lèvres sur les siennes diminuer alors qu’il semblait vouloir mettre fin à cet étrange baiser, elle l’en empêcha. Vite, avant que le cauchemar reprenne, vite, avant que tout bascule à nouveau. Elle l’embrassa avec une certaine urgence…

Qu’importe ce qu’ils en diraient, qu’importe leur regard, ils n’auraient ni à savoir et encore moins à juger. Et Mac… Elle occulta ce pan de sa mémoire. L’éternel combat entre Eros et Thanatos, liés et pourtant opposés. Elle s’était abandonnée à la mort face à Tarrelian, elle s’abandonnait à son amour.

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Tarrelian
Surprise… Etonnement…Joie peut être…Elle accepta le baiser.
Il avait du affronter tant d’orage, salir autant son âme, pour ce simple contact.

La tête lui tourna un instant, il avait enfin osé, sans réfléchir, et là il réalisait tout doucement ce qu’il avait perdu… Tout ce qu’il n’aurait plus jamais l’occasion d’avoir…

Un mouvement de retrait…
Non… Ce sont les lèvres d’Alcyone qui s’accrochent aux siennes.
Lentement la main qui maintenait les poignets de la jeune femme desserre son étreinte…Glissa vers sa tête, caressant ses cheveux roux, toujours humide, délicatement ondulé, tombant en cascade sur la nuque de la jeune femme…
Son avant bras libera son cou de la compression qu’il lui faisait subir, ses doigts s’égarant à présent sur son épaule dénudée, vestige de leur affrontement, relique de ce qu’ils étaient il y a encore quelques instant…
Sa main chercha à tâtons celle d’Alcyone, emmêlant ses doigts dans les siens.

Oui…Le calme était revenu… tout cela pouvait il être aussi simple ? Ne sombrait il pas dans un gouffre encore plus profond que celui dont il venait d’émerger à l’instant…La chute, le réveil ne serait il pas pire ?

Il était venu pour la tuer, rayer jusqu'à son souvenir… Se laver de ses péchés dans le sang de celle qu’il avait toujours désiré

Etait il possible que ce simple baiser le rachète… Efface toute trace de noirceur de son âme ?
La haine était partie… avec elle son cortège de souffrance masquée…
Il était libre à cet instant, libre de l’aimer…

Le baiser se fit plus soutenu, plus passionné, comme il aurait du toujours l’être, il l’attira délicatement à lui, lui faisant quitter la froideur du mur pour l’enlacer…
Il balaya d’un revers de la main une pile de parchemin qui trônait sur le bureau du prévôt, envoyant même valser une carafe en cristal au sol.
Le tintement du verre brisé résonna dans la pièce, puis le calme…Comme le passage d’une ère à l’autre…
Il assit Alcyone sur le rebord de la table, enserrant délicatement sa taille, faisant perdurer le baiser, laissant ses mains enfin découvrir le corps de celle qui n’avait jamais quitté ses pensées…
Alcyone
Elle était à nouveau libre, il ne la retenait plus que par sa douceur retrouvée, ses baisers. Et c’était largement suffisant… Enfin, cette culpabilité la quittait, enfin la paix revenait, effaçant tous les doutes, remplaçant les larmes de tristesse et de remords par des larmes d’espoir… Il n’avait jamais été ce monstre que Bess lui avait décrit, jamais été ce criminel… Il s’était perdu, elle l’avait retrouvé. Elle leur dirait, à tous !

Ses bras autour d’elle lui redonnaient la chaleur qu’elle croyait avoir perdu. Elle passa les siens autour de son cou, caressant sa nuque sous les cheveux noirs en bataille. Elle entendit à peine la carafe s’écraser au sol. Tarrelian la souleva doucement pour l’asseoir sur le bureau, elle le fit à son tour prisonnier de ses jambes.


Dis-moi… que… tout va… bien aller désormais…

Au risque de briser ce moment de calme, elle avait entrecoupé leur baiser de ces quelques mots… ils devaient sortir, elle voulait se rassurer…
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Tarrelian
Plus rien n’avait d’importance, non plus rien
Tout ce qu’il avait été, ce qu’il avait pu faire dans une autre vie était derrière lui


Oui…Oui ça va aller…Tout est terminé…

Les baisers continuaient d’envahir leur peau…Il releva la tête en direction d’Alcyone, les yeux embués…

Demain…Oui demain nous irons chercher Alessandro…Ensemble…Il vas bien tu sais…

Il repris les lèvres de la jeune femme, ne voulant plus perdre un seul instant, entrecoupant sa progression vers le cou délicat d’Alcyone de quelques paroles encore…vider son âme…

Il est… A la cabane... Des…Rochetaux…Les…bûcherons…Au nord…

Un poids de plus enlevé…Grâce à Elle…La nuit était à eux…Et ne serait pas encombrée de remords, ni de regrets… Seulement de l’amour de deux êtres…
Valeriane
[ au petit matin]

La demeure de Dame Alcyone n’était plus très loin… Le sergent Bradwarden et le Lieutenant Valériane quittaient une ferme sur la route de Murat. Leurs recherches avaient été infructueuses et ce matin, ils devaient faire le point avec le Prévôt.

Ils marchaient d’un bon pas… le jour était à peine levé.. ; Nul bruit aux alentours….

C’était calme… trop peut être.. ils passèrent le porche et montèrent le péron… de loin , Val vit que la lourde porte était entrouverte… quoi ? quel est cet intendant qui laisse tout grand ouvert ? !

Le sergent Brad commence à se méfier, Val met la main sur son épée.. elle monte les marches jusqu’à la porte en chêne. Quelque chose l’empêche de l’ouvrir.. Alors que Brad la pousse de toutes ses forces, on entendit un gémissement …


Aaaaiiiiiiiiiiieeeeeeee , ma tête , qui va là encore ?

Quoi ? qui êtes vous, ah, vous êtes euh , .. vous êtes l’intendant d’Alcyone ?


Val regarde le vieil homme qui est en train de se frotter la mâchoire et la tête …Ouh la la la , oui, je suis l’intendant, c’est moi, Benoît , dit l’homme qui a peine à se relever

Val l’aide à se mettre debout…


Mais que s’est il passé ? dit elle en regardant la maison d'un air inquiet; qui est là ? qui est venu, qui vous a frappé ?? répondez ! c’est quand même pas…

Sais pas moi, j’ai rien vu, un homme avec une capuche, pas vu son visage…


Val a compris, elle lâche le pauvre homme qui manque de tomber… et crie à Brad :

BRAD, il est là, Tarrelian est là… c’est pas possible… personne n’a rien vu, et moi… bon sang ! je dormais... mais quelle idiote de l'avoir laissée seule ! Allez, on y va Brad, vite, j'espère qu'il n' a pas fait de mal à Alcyone, sinon, je ne donne pas chère de sa peau
Puis Val s’arrête,
Euh, Attends Brad.. on va plutôt essayer de l'avoir par surprise, mais vite quand même !

Brad qui s’était élancé vers la porte d’entrée s’arrêta net… (faudrait savoir… vite mais en silence.. pas facile )

Ils montèrent tous les deux les escaliers sur la pointe des pieds… mais une marche grinça sous le pied de Valériane…
AH zut… puis son épée frôla le mur légèrement… mais c’est pas vrai.. je suis maudite ou quoi ?

Ils arrivèrent enfin sur le palier … plusieurs portes… la quelle est ce ? Elle tendit l’oreille , tenta de percevoir le moindre mouvement… rien… peut être celle-ci... elle mit la main sur une poignée de porte...
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Tarrelian
La lueur matinale commença à poindre a travers les minces rideaux, baignant la pièce d’une clarté laiteuse, presque féerique.
Tarrelian ouvrit doucement les yeux, S’habituant lentement à l’endroit…
Il était allongé dans le lit, le mince drap couvrant son torse.
Tournant la tête sur le coté, il put La voir…

Elle dormait toujours, ses cheveux étalés autour d’elle sur l’oreiller…
Les traits détendus, on pouvait presque même apercevoir un doux sourire sur ses lèvres
Elle avait l’air si paisible, respirant lentement, sa poitrine soulevant à intervalle régulier le délicat tissus qui la recouvrait.

Il prit appui sur le coude, se tournant complètement vers elle, l’admirant, découvrant chaque courbes de son corps.
Il laissa ses doigts courir sur son épaule dénudée, blanche et à la peau si délicate

La rage était partie… Il se sentait calme et détendu…Confiant en l’avenir…A ses cotés.

Soudain un léger bruit dans le couloir, non loin de la porte… L’intendant ?…
Il n’y avait pas été de main morte avec cet homme… Il devrait s’expliquer de cela aussi avec Alcyone…Mais tout allait mieux…Il sourit
Ils allaient partir chercher l’enfant ensemble, le rendre à sa mère et tout irait bien…

Prenant garde à ne pas réveiller la jeune femme, il glissa hors du lit, et enfila bien vite ses braies posées sur une chaise non loin du lit.
Alcyone
Du bruit. Alcyone ouvrit les yeux sur ce matin comme on se réveille après une soirée un peu trop arrosée. Encore engourdie par le sommeil si tranquille qu’elle avait connu, il lui fallut quelques secondes pour réaliser. Elle sourit à l’homme à qui elle s’était donnée cette nuit…

Tarrelian… qu’avait-elle fait ??? L’expression de son visage changea. Mélange d’angoisse et de gêne… Elle se rendit brusquement compte de tout ce que cela impliquait… Elle avait trahi Mac… Trahi l’homme qu’elle aimait… Peu importe que ses raisons soient bonnes ou mauvaises, qu’est ce qui pouvait justifier ça ? Ce qui lui avait semblé défendable, naturel même, dans l’état de détresse dans lequel elle était la veille, ne l’était soudain plus tant que ça. Mac… elle allait le perdre, comme elle s’était perdue. Elle, le prévôt, et lui, ravisseur, brigand, violent… Pourtant, quelque chose avait changé en lui. Son visage n’était plus sombre, ni déformé par cette sorte de folie mêlée de souffrance, elle en était intriguée, heureuse… Mais le prix serait lourd à payer… Réfléchir… en parler… puis agir…

Mais le bruit dans le couloir ne lui permit pas de pousser plus loin la réflexion. Evitant maintenant le regard de Tarrelian, elle se leva précipitamment et enfila sa robe déchirée à défaut d’en avoir une autre sous la main, tout en se dirigeant vers la porte. Benoît devait déjà s’activer dans la demeure.

Elle ouvrit la porte et se retrouva nez à nez avec son amie et filleule… Bouche bée de surprise, elle eut un mouvement de recul. Qu’allait-elle penser ? Que pouvait-elle dire à Valeriane ? Que pouvait elle faire ? Pas grand-chose…

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Valeriane
Au moment où Val allait tourner la poignée de la porte, celle-ci s’ouvrit… elle vit alors Alcyone, l’air surpris et gêné, elle avait le visage de quelqu’un qui venait de se lever.. elle remarqua sa robe déchirée… mais d’un seul coup d’œil, elle vit qu’Alcyone n’était pas blessée..

Alcyone, Ah, tu es là ?Tu n’as rien ? ça va ? j’ai tellement eu peur en voyant ton intendant assommé, j’ai cru qu’il t’était arrivé quelque chose… dis moi, que se passe t’il ici, Tarrelian est venu ?

Tout en parlant, Val poussa la porte qu’Alcyone essayait de retenir…

Mais laisse moi entrer enfin.. tu dis rien, qu’y a-t-il .. il est encore …là...?? ... OH ! Mais.. il.. .... sacrebleu !

A ce ces mots, Valériane , maintenant au milieu de la chambre découvrit Tarrelian dans un coin de celle-ci, essayant de se dissimuler, il était torse nu, hum, bel homme en fait..et Val vit le lit défait....
Elle se retourna le regard furieux vers Alcyone, cherchant dans son regard une explication… mais Alcyone balbutiait quelque chose d’inaudible... ..
Val haussa le ton :


QUOI ? ça veut dire quoi ALcyone, ne me dis pas que toi et ce brigand ??tu.. tu... as fait ça ???? ALCY !! je te parle, réponds moi !

Son regard allait d’Alcyone à Tarrelian, de Tarrelian au lit.. C’était assez clair pourtant !
Le cerveau de valériane bouillonnait, essayait de résumer la situation à vitesse grand V,pas le temps de discuter,pour le moment ,il fallait se saisir de Tarrelian, on s’expliquerait après.Alcyone, sa marraine,celle en qui elle croyait,en qui elle avait une confiance absolue,qu'elle admirait,qu'elle prenait pour exemple.. c'était un vrai cauchemar...
Pendant ce laps de temps,pourtant court, Val vit Tarrelian, profitant de sa surprise, se saisir de son épée..
Elle jeta un regard de reproche et d’incompréhension à Alcyone, la poussa en arrière et cria à Brad

Vite Brad, saisissons le !
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Tarrelian
Cela commença par un craquement…Là au fond de lui…
Il vit le visage d’Alcyone changer comme elle emrgeait de son sommeil…Moins paisible, blanche mais le pourpre aux joues…
Visiblement gênée…

La fissure s’agrandit comme elle se dirigeait vers la porte sans un mot, le regard fuyant
Que se passait il…

Soudain le gouffre s’ouvrit a nouveau…La porte s’ouvrit laissant apparaître Vallériane…Tarrelian avait eu l’occasion de la côtoyer du temps où il était lieutenant…Que venait faire ici la lieutenant de Rochechouart…

Alcyone s’écarta, toujours sans un mot…Le lieutenant, quant à elle pénétra dans la pièce, la main sur le pommeau, fusillant Tarrelian du regard…
Elle était venu pour lui…se pourrait il que…

OUI…Alcyone s’était joué de lui…
En un instant les ténèbres l’avaient rattrapé, avaient repris leur place au sein de ses entrailles…Lieu qu’elle n’avaient sûrement jamais quittés, seulement elles s’étaient tues pour mieux revenir…

Tout cela n’était donc qu’un piège, qu’une vile mascarade…
Comme il avait pu être stupide… Croire à une rédemption dans ses bras…

Il jeta un regard noir à Alcyone… S’il l’avais fixé plus longtemps on aurait peut être put voir de la tristesse, mas vite consumée par la haine du moment présent…

Soudain tout s’accélera…Vallériane hurla en direction du couloir, protégeant Alcyone de son corps…

Bordel…Ils étaient plusieurs…

Il vit le visage d’Alcyone se détourner de la scène…
Ainsi donc tout se terminerait ainsi…
Il saisit le fourreau de son arme sur le dossier de sa chaise et en tira l’épée…


Tu veut m’avoir…Alors viens me chercher…
Valeriane
A ces mots provocateurs Val s’avança vers Tarrelian qui la menaçait déjà avec son épée… Brad la suivait de près
Elle fit tomber son épée en direction de Tarrelian qui l’arrêta aussi sec avec la sienne .. ;
La poigne du brigand était plus forte que la sienne, et elle mit toute sa force pour lutter contre l’épée ennemie… elle sentit son cœur battre plus vite.. et des gouttes de sueur commençaient à perler sur son front..

Tarrelian, tu ne me fais pas peur, et tu ne t’en tireras pas comme ça..

Brad qui était sur le côté fit diversion et Tarrelian se retourna vers lui, laissant à Valériane un moment pour souffler
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---fromFRBradwarden
Tout s'était accéléré depuis leur arrivée à la demeure d'Alcyone. Tout d'abord, la découverte de l'intendant inconscient devant l'entrée entrouverte les avait alertés. Fort heureusement, Valériane lui avait prêté une épée pour tout le temps que durerait cette affaire.
Il s'étai déjà entraîné mais n'avait jamais eu besoin de s'en servir.
Ils montèrent ensemble discrètement les esclaiers malgré quelques petits bruits produits involontairement et qui ne faisaient qu'augmenter leur stress.

Au moment où la porte s'ouvrit, ils tombèrent nez à nez avec Alcyone. Elle allait bien apparemment. Puis une discussion entre filleule et marraine s'engagea. Le ton monta lorsque la porte s'ouvrit... Brad était resté en retrait et ne voyait pas grand chose jusqu'à ce qu'il entende son lieutenant dire qu'il était encore là...
Il fut surpris et entra dans une sorte de torpeur dont il ne pouvait pas sortir. Il n'avait jamais pensé le retrouver ainsi, ici, dans ces conditions...

Vite Brad, saisissons le !

Cette phrase fut le déclencheur, il entra alors pour découvrir enfin le visage du tristement célèbre Tarrelian...
La première attaque fut lancée par Valériane. Bradwarden fut surpris de la violence de la frappe de taille lancée par son lieutenant mais celle-ci ne fendit pas le torse de leur ennemi. Tarrelian mit son épée en opposition et para l'attaque. un duel sengagea alors où le rapport de force penchait malheureusement en faveur de Tarrelian.

Brad devait aider son lieutenant.
Il se lanca, l'épée pointée vers Tarrelian, pointe en avant afin de porter un coup d'estoc et le transpercer. Ce coup fut esquivé sans grande peine interrompant le duel entre Tarrelian et Valériane, permettant à cette dernière de se reculer un peu et de reprendre son souffle.

Ca va Lieutenant?
Tarrelian
L’attaque ne se fit pas attendre, le glaive du lieutenant fendit l’air dans sa direction.
Une attaque basique, qu’il n’eut aucun mal a parer, la jeune femme ne frappant pas réellement pour tuer…
Il repoussa son attaque, appuyant son mouvement pour la forcer à reculer d’un pas.

Le dénommé Brad déboula dans la pièce moins d’une seconde après
Un homme costaud, l’épée au clair.

Tarrelian n’eut pas le temps de le détailler plus en avant qu’il dut s’ecarter pour éviter un trait puissant.
Il regarda l’homme le regard mauvais, faisant un pas de coté pour avoir ses deux adversaire dans son champs de vision…L’histoire était de plus en plus mal barrée…

Il se mit en garde face à l’homme, tenant son épée d’une main… Il sentit un mouvement du coté de la jeune femme…
Saisissant sa chance, il agrippa la chaise où était encore posée sa chemise et la lança en direction de la jeune femme dans le même mouvement

Sans se soucier de savoir s’il avait atteint sa cible ou pas, il se jeta sur l’homme


Laisse moi passer ou il t’en cuira

Le choc entre les deux lames fut brutal…aucun des deux hommes ne voulant ceder…
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