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[RP] Sainte Anne... Demeure d'Alcyone et Mara

---fromFRMcTYLE
Mc écoutait Valériane... incrédule... Seule... elle l'a laissé seule avec ce fou sanguinaire !!!
Faisant un effeort pour rester calme, c'est avec plus de douceur qu'il reprend :


- Cette nuit ,... il est arrivé cette nuit ?... L'a-t-il blessée ?... Comment a-t-elle pu le tenir en respect si longtemps... Bon sang, Lieutenant, je vous supplies de m'expliquer ce qui s'est passé ici...

Déjà, Mac fait un mouvement pour contourner la jeune femme et entrer dans le manoir...
Valériane tente de le retenir...

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Valeriane
Valériane, avec toute la bonne volonté de bien faire ne cessait de s’enfoncer, et elle se maudissait .. mais c’était déjà trop tard..

Non, pas blessée, pas du tout… ( pourquoi j’ai dit pas du tout ) ) en fait.. voyez, à mon avis, ils ont dû s’expliquer calmement, oui, c’est ça calmement.. ... toute la nuit ? ah oui, ils ont sans doute beaucoup parler... en fait, je ne peux rien affirmer, avec le sergent, on est arrivé au petit matin.. et voilà.. on les a trouvés seuls tous les deux... je ne sais pas ce qu'il s’est passé, d’ailleurs, je ne comprends toujours pas… je suis désolée..

Val ne savait pas où elle allait chercher tout ça… mais doutait que McTyle gobe ses réponses peu convaincantes
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---fromFRMcTYLE
- Non, pas blessée, pas du tout… ( pourquoi j’ai dit pas du tout ) ) en fait.. voyez, à mon avis, ils ont dû s’expliquer calmement, oui, c’est ça calmement.. ... toute la nuit ? ah oui, ils ont sans doute beaucoup parler... en fait, je ne peux rien affirmer, avec le sergent, on est arrivé au petit matin.. et voilà.. on les a trouvés seuls tous les deux... je ne sais pas ce qu'il s’est passé, d’ailleurs, je ne comprends toujours pas… je suis désolée..

Mac écoute l'officier ... ses explications le plongent dans la plus grande incrédulité... Seuls... il se sont "expliqués" ...

Le ton de la jeune femme est hésitant, son regard fuit le sien... ses explications ne tiennent pas... cet homme a tué, volé enlevé... il n'est pas possible de s'expliquer calmement avec un tel monstre... sauf, si.... Non... pas çA... Mac a peur de comprendre.

Sans brutalité il écarte la jeune femme :


- Laissez- moi passer... je veux y aller vois par moi-même... vous me cachez quelque chose !

Mac franchit le seuil... des voix à l'étage... Quatre à quatre il grimpe les escaliers... le palier de la chambre... la porte ouverte... les cris d'un nouveau-né ...

Enfin... il découvre la scène...Le sang, Tarrélian blessé, le lit défait... l'homme est encore nu-pieds torse nu un bandage autour du bras et Alcy est à peine habillée penchée sur cet assassin à soigner ses plaies... En un instant, il comprend tout... la vérité... l'horrible vérité... Tarrelian... Alcy... le bébé de Bess... la Garnison... la Comtesse... la boucle est bouclée !... Alcy et Tarrélian... complices... amants... et quoi d'autre encore ? !!

Un voile écarlate passe devant ses yeux. Sa main se referme sur la poignée de son épée... Leur épée... Il la relâche aussitôt comme si elle l'avait brûlé...
Le sol se dérobe sous ses jambes... il chancelle, vacille... s'appuie à un mur pour ne pas tomber... son univers bascule... sa vie défile en un instant... quelque chose vient brusquement de mourir en lui...

Et, tandis qu'on emmène Tarrelian, il pose le regard incrédule sur Alcyone... espérant avoir rêvé... mais non !
L'horrible réalité lui explose au visage !
Alcy baisse les yeux... fuyant son regard..

- Pourquoi ?... pourquoi ?... POURQUOI !!!!!!!... rugissement désespéré... hurlement de douleur, d'incompréhension...

Il n'a pas besoin de réponse, il la connaît... trop bien !... Un voile rouge passe devant ses yeux ... même pas de place pour les larmes, tant la douleur est profonde, tant la brûlure est vive... Il ne veut rien entendre... il n'entend plus rien, ni la voix de la Gouverneur et les vagissements de son bébé, ni celle d'Alcy qui, face à lui, mais le regard fuyant comme jamais, tente un :
"Mac..." désespéré...
Rage, honte et peine lui déchirent le coeur et l'âme !

Sa dextre se crispe à nouveau sur la poignée de son épée, blanchissant à l'extrême la jointure de ses doigts...

Non.. pas ça... plus de sang... Sa main quitte brusquement la poignée de l'épée... la gifle s'envole impitoyable, du revers de la main noueuse, elle atteint la joue d'Alcyone.. sèche, claquante, imparable , imprévisible ... moins destinée à meurtrir qu'à blesser moralement... sans un mot... juste un regard presque fou qui traverse la jeune femme comme une lame glacée !

Mac a frappé sans préméditer son geste, comme s'il n'était plus maître de cette main vengeresse... Il regarde Alcyone intensément... ses lèvres tremblent... il ne peut articuler un mot... l'impensable s'est produit... le bras levé pour frapper encore... en une seconde, il comprend qu'il risque de la tuer... Un regard autour de lui... Valériane, les policiers... Un rêve... un mauvais rêve... il va se réveiller...

Soudain... une douleur inouïe lui tenaille le ventre... il se retourne... court vers le porche... à peine descendu du perron qu'un haut le coeur le submerge... écoeuré, il vomit tripes et boyaux dans une douleur immense...
Enfin les larmes jaillissent... larmes de colère, de honte, de désespoir... d'infinie tristesse... vertige, désir de mourir... là... sous les yeux de tous !...

Il s'avance en titubant vers le rouan immobile, s'y appuie un instant... reprend son souffle...
Puis, comme dans un brouillard... il se hisse péniblement sur son dos... décomposé, hagard et, sans un autre regard fait faire une volte brutale au rouan, enfonçant sauvagement les talons dans ses flancs, il le pousse au grand galop... fuir... loin de ce cauchemar... disparaître... ne plus être... Oublier !!...


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Alcyone
Le regard de Shiska pesa quelques instants sur ses épaules…encore… encore un autre poids. Aurait-elle du se maîtriser et feindre le mépris pour Tarrelian ? Le laisser saigner sans rien faire ? De toute façon, la question ne se posait plus, elle n’aurait pas pu.

Des pleurs de bébés lui parvinrent. Valeriane était revenue avec Alessandro, tant mieux, Bess devait enfin revivre. Elle-même était un peu morte cette nuit. Et il allait falloir affronter Mac, lui dire tout, elle ne pourrait pas garder ça… Mac… Des éclats de voix… la sienne… Les dieux sont parfois cruels… A peine le temps d’assimiler tout ce qui venait de se produire que l’affrontement avec celui qu’elle avait trahi allait avoir lieu. Comment lui dire…

Elle se releva comme il entrait dans cette chambre désormais maudite. Mais elle n’eut pas le temps de dire quoi que ce soit, il comprit. D’un regard, il a saisi. Elle ne pourrait de toute façon pas lui cacher. Elle n’osait plus le regarder dans les yeux, alors autant baisser le regard. Elle sursauta quand il cria, qu’il demanda « pourquoi ». Pourquoi, en effet… Quelle question… Elle n’était plus sûre de la réponse au regard de l’homme immobilisé là qui était sur le point d’aller croupir dans une geôle. Cette fois-ci, il n’y avait plus de Lieutenant, plus d’ami… Alors à quoi bon ?


- Mac…

Mais elle n’eut pas le temps d’ajouter quoi que ce soit, sa main vint s’écraser sur sa joue, la laissant sous le choc de la surprise… Méritée, cette gifle… Comme celle de Bess, il y a trois jours. Douloureuse, cette gifle, s’additionnant à celle de Tarrelian la veille au soir. Mais la douleur n’est pas que physique. Elle porta la main à sa joue. Le coin de sa lèvre était fendue. Elle le sentit mais voyant le bras de Mac levé pour frapper à nouveau, elle s’apprêta à se protéger dans un réflexe. Son regard était comme fou, jamais elle ne l’avait vu comme ça. Jamais elle n’aurait cru le voir un jour comme ça. Mais il renonça, il tourna les talons et se dirigea vers la sortie.

Elle resta un instant interdite. Elle aurait voulu lui expliquer, lui dire, lui montrer la lettre de Tarrelian, lui faire comprendre qu’elle avait voulu le sauver… Mais tout ça semblait ridicule… elle se précipita à sa suite, tentative désespérée pour le retenir.


- Mac ! Attends !

Mais il était déjà en selle, tout était fini. Plus d’espoir, ni d’un côté, ni de l’autre… Même plus la force de pleurer… Juste un grand froid, juste … le néant… Le regard hagard, elle se retourna… Tarrelian emmené par des soldats, Valeriane consternée, Brad pas tout à fait à l’aise, Shiska l’air sombre… Déchéance d’un prévôt… Sa seule consolation était là, devant elle. Bess cajolant son bébé, lui prodiguant mille caresses, mille baisers, mille mots tendres que seule une mère peut trouver. Alcyone essuya sa lèvre ensanglantée du revers de la main, en tentant un piètre sourire à son amie.

- Au moins une promesse que j’ai tenue… souffla-t-elle dans un murmure…
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Tarrelian
Des éclats de voix, le bruit d’une gifle… Une réminiscence de la veille ?

Le monde autour de lui n’avait plus aucune cohérence de toute façon… y’avait il encore seulement un monde… Les ténèbres l’entouraient, son seul indice sur sa vie probable était sa joue gauche qui le lançait ardemment…Shiska avait peut être raison finalement…

Soudain on le souleva sans ménagement par les aisselles… C’était l’heure…
Il ouvrit a nouveau les yeux…plus personne dans la chambre, si ce n’est deux soldats…Inconnu…Mais qui connaissait il encore ?...

Sans un mot, ils le poussèrent en avant… Le monde commençait à défiler de nouveau…

Le corridor à l’étage… Bradwarden … bras croisé, le sourire satisfait…Le sergent avait gagné…

La cage d’escalier…Alcyone…Prostrée sur les marches… Le prévôt avait capitulé

Le hall d’entrée… Bess à genoux…L’enfant dans les bras… La mère avait triomphé…

La cour… Mctyle sur son cheval…Le compagnon avait été trompé…

Tous le regardèrent bien sur, dévisagèrent le monstre…

On le mena jusqu’aux geôles de Ventadour…Mais son périple ne faisait que commencer…
Valeriane
Valériane avait à peine fini de parler que McTyle l’avait poussée pour se rendre auprès d’Alcyone.. Val resta là et repensa à ses paroles, elle n’avait pas osé le regarder en face, et pensait que le peu qu’elle avait dit avait suffit à ce qu’il comprenne tout.. elle resta un moment immobile.. puis Tarrelian passa devant elle encadré par des soldats .. elle le regarda, il semblait dépourvu de toute vie,sans résistance, se laissant traîner vers son jugement et sa sentence .
Valériane commença à rentrer dans la demeure, et elle entendit des cris, vit soudain McTyle descendre rapidement les marches, suivi d’ Alcyone… il était furieux, et semblait souffrir d’une atroce douleur… Alcyone avait tenté de le retenir mais en vain, elle était là le regard hagard..
Valériane s’approcha d’elle , le regard triste.. Tant d’évènements en si peu de jours… et surtout ce dernier jour..
Une fin heureuse tout de même, Bess avait retrouvé son bébé, et ça faisait plaisir à voir.. Alcyone tentait un sourire dans sa direction.. mais la maman ne voyait que son enfant ..
Alors Val fit encore un pas vers Alcyone :


Je suis désolée de tout ce qui s’est passé.. je n’ai pas pu retenir McTyle.. j’ai été obligée de lui rapporter le peu que je savais sur ce qui s’est passé la nuit dernière..
Tu sais, j’ai été furieuse contre toi.. et je ne comprends pas encore ton geste.. mais tout ce que je sais, c’est que tu es ma marraine, et que je te vois souffrir.. personne ne mérite ça…
Au fond, c’est le résultat qui compte, Tarrelian a été arrêté, et Bess a retrouvé son enfant.
Pour McTyle.. je sais, tu l’as trompé, mais ce n’est pas la fin du monde non plus.. et ce ne sont pas mes affaires et je ne te jugerai pas. Il s’en remettra..
Ce qui m’inquiète le plus, c’est toi, tu dois faire le point toute seule..faire le tri dans tes sentiments, mais sache que tu ne seras pas seule , je ne t’abandonnerai pas.


Alcyone l’écoutait mais d’une oreille distraite..

Alcyone ? il faut que tu te relèves ! il faut que tu te remette sur pied. Et je serais là pour t’y aider.. et les vrais amis que tu as t’aideront aussi… pour les autres… il faudra te faire une raison je crois..

Val prit sa marraine dans les bras.. elle voulait lui faire sentir à quel point elle tenait à elle, et qu’elle serait à se côtés si elle avait besoin d’elle. Des larmes coulèrent doucement sur les joues d’Alcyone.. elle se détendait un peu et poussa un soupir…
Val se dégagea , la regarda et lui sourit , comme pour lui dire : allez, sois forte , ça va aller !

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---fromFRMcTYLE
[hrp : Voici la dernière intervention de McTYLE sur ce RP. S'il s'avère que, chronologiquement, ce post ne soit pas à sa place, je me ferai un devoir de le déplacer, il suffit de m'en avertir.]

[La nuit qui suit la capture de Tarrélian]

Il a laissé derrière lui les ruines fumantes de sa maison... Terre brûlée, désormais... Il ne reste rien de son passé à Ventadour... De toute façon, qui se souviendra de lui dans un mois ? ... un an ?... Il n'est plus rien d'autre qu'une ombre... un spectre.... Une enveloppe vide de toute raison d'être !

Le regard exempt de toute expression, il chevauche, froid et déterminé vers la demeure qui fut - croyait-il - la maison de l'amour... un ricanement sardonique déforme son visage en un rictus cruel...


- La maison de l'amour... grince-t-il... quel amour ?...

Il arrive en vue de la bâtisse... les chiens sont au chenil, tout à l'heure, il ira les voir...
Pour l'heure, il sait la maison déserte... nulle lumière, cela l'arrange bien.
Il arrête le rouan au pied du porche, le flatte et murmure :


- Mon vieil ami... mon seul ami... je t'en ai fait tant voir, mais à présent, c'est fini, je n'en ai pas pour longtemps.

Il se détourne et gravit les marches rapidement... ne pas s'attarder, ne pas penser, ne pas faiblir...
Il pénètre dans l'entrée, le vieil Intendant n'est pas là... sans doute se fait-il soigner ses blessures. Il allume une torche, puis un chandelier, s'en empare et monte l'escalier qui mène aux chambres et au bureau d'Alcyone... ne pas s'attarder, ne pas penser, ne pas faiblir...

La chambre... Le lit qui contient encore les relents de l'infâmie... de la tromperie...leur chambre, désormais souillée à jamais... Se secouer... agir... vite !
Il rassemble prestement ses effets personnels qui traînent çà et là, les fourre dans son sac... ne pas s'attarder, ne pas penser... ne pas faiblir...
Sans un regard, il quitte la pièce et se dirige vers Son bureau... il hésite un moment... très court... ne pas s'attarder, ne pas penser, ne pas faiblir
Enfin, il entre... le bureau... l'écritoire, la plume et l'encre... ah... un parchemin... Il pose le chandelier sur le bureau, hésite à s'asseoir à Sa place... ne pas s'attarder, ne pas penser, ne pas faiblir...
Il s'assied enfin... prend la plume et, après une profonde inspiration, comme un somnambule rédige :

Citation:
Madame,

J'avais, en arrivant ici ce soir, un million de choses à vous dire pour justifier mes décisions... Une envie de détruire cette Demeure qui abrita nos amours, saccager tout ce qui fut témoin de notre passion... Détruire tout ce qui pourrait me rappeler votre trahison...mais soudain, un grand vide s'installe en mon esprit, comme si rien de tout ceci n'avait de réelle importance, comme si cela ne fût jamais.
Mais, assis à votre bureau, entouré de votre parfum et de toutes ces choses qui furent vous, je ne peux me taire alors que je sais que mes phrases ne nous ramèneront pas en arrière... Je voudrais tant me taire !

Et pourtant.

Vous dire ma peine, ma honte, mon désespoir, mon impuissance me semble vain puisque, désormais nos mondes se séparent brutalement.
Vous dire que je me sens responsable de tout ceci est inutile, car je sais que nous n'y pourrons plus rien changer.
Vous jeter la pierre et vous haïr me paraît tout aussi vain, car, vous le savez, j'ignores la haine.
Je me surprends à une terrible froideur, comme si toute flamme en moi s'était éteinte, comme si, soudain l'hiver avait pénétré mes entrailles me glaçant le sang et l'âme.
Me venger ?... à quoi bon, cela ne nous ramènera pas en arrière et me ravalerait au rang de celui que vous m'avez préféré... au moins, je garderai ce panache ! Qu'en est-il de vous ?... J'en arriverais presque à vous plaindre !
M'occire ?... J'eus pu le faire pour l' amour de vous... mais, de cet amour, que reste-t-il aujourd'hui ?
Rester à Ventadour et vivre sous le regard de tous, couvert de la honte de l'infidélité... puisque adultère il n'y a point... sous les regards apitoyés de ceux de mes amis qui me plaindront d'un air navré... sachant que sous cape, on dira de moi :
- Tiens... voilà le cocu consort !
Non ! Cela... Jamais !... Donc, je pars. Une fuite,. Cette fois, vous pourrez m'en blâmer !... McTYLE est mort, Madame, vous l'avez tué plus sûrement qu'avec une lame. Et c'est un mort-vivant qui prend, une fois de plus le chemin de l'exil.
Je pars emportant mes guenilles, ma honte et mes espoirs brisés...
Je vous laisses Hermès, je n'aurai plus besoin de lui désormais. Je lui trouverai un remplaçant au gré de mes nouvelles errances, sans doute. Et puis, lui au moins a su trouver le coeur et la fidélité de sa belle.
Il m'a semblé que le ventre d'Erin s'arrondissait de façon significative, n'y voyez aucune allusion désobligeante, je n'ai pas le coeur à la flagornerie.
J'emmène donc Conny avec moi, je gages que la portée de cette brave chienne vous donnera un successeur à votre "ange gardien"... Il n'a pas su vous garder de tout, hélas... tout comme moi d'ailleurs.
Et c'est aussi ce qui justifie ma décision : je n'ai pas su être présent et vous donner ce que vous attendiez de la vie... aveugle que j'ai dû être pour ne pas remarquer votre désarroi, trop occupé à gravir les échelons de la société, pour être digne de vous... moi qui pensais que l'ambition ne me toucherait pas... je suis tombé dans le même piège que d'autre de sinistre mémoire... malgré mes intentions louables... en définitive, le résultat est le même !
Je n'ai pas su non plus m'acquitter de ma tâche de protecteur auprès de mon Gouverneur, alors que j'en avais fait le serment à son époux... Je ne suis plus digne d'occuper ici un poste à responsabilité.
Je quittes donc l'Armée et mes fonctions au Conseil, j'espère pouvoir servir le Limousin d'autre manière, je ne sais encore comment, mais cela vous importe peu à présent, je suppose.

Qu'ajouter encore ?...

Que je vous ai aimé comme jamais Homme ne vous aimera... Que j'eus donné ma vie pour vous ?... Cela vous importe-t-il encore ?...
Vous dire que je vous aime toujours du même amour, de la même passion qu'au premier jour ?... Vous ne me croiriez pas, sans doute....
M'avez-vous seulement cru, un jour ?... j'en arrive à en douter. Car pour trébucher - le mot est faible - comme vous l'avez fait, vous ne deviez guère avoir de sentiments pour moi... Cet amour dont vous disiez qu'il vous donnait force et courage, ces sentiments qui, disiez-vous, vous redonnèrent la vie, ne devaient pas peser bien lourd dans la balance de votre coeur, pour m'avoir préféré, ne serait-ce qu'une nuit, à un brigand sans scrupules... Votre passé commun avec cet homme ne vous autorisait pas à fouler aux pieds la pureté de mon amour pour vous, moi qui n'ai jamais failli à ma fidélité !

Pour l'amour de vous, j'ai gravi les échelons de cette société. Pour l'amour de vous, je me suis investi dans la vie Limousine... Je vous suivais et vous admirais car vous représentiez toutes les nobles valeurs dont un être peut s'enorgueillir... J'ai cru en vous comme je pensais que vous croyiez en moi. J'ai même pensé à renier ma propre foi afin d'acquérir la Noblesse qui m'eût permis d'être votre égal et espérer un jour le mariage !... Làs... Vous m'avez fait ce que jamais vous n'auriez osé faire à Griffes... et vous disiez m'aimer...

De ma fière devise, il ne reste rien.. ni d'honneur ni de fidélité... ces mots désormais me paraissent vides de sens...
Honneur bafoué, Fidélité souillée...
Je croyais avoir apprivoisé une Louve... Je n'ai trouvé qu'une chienne... et encore, la douce Erin ne mérite pas que vous lui soyiez comparée !

Pardonner ?... Oh, oui, je vous pardonne... j'ai sans doute placé mes espoirs en un lieu inaccessible à l'immigré, à l'exilé que je suis.... et que je redeviens dorénavant.
J'eus pu vous occire avec votre amant... mais c'eût été vous faire à tous deux trop d'honneur que de souiller cette noble lame de votre sang impur... Cette lame que je vous rends... elle qui porta ma devise... elle qui fit de moi votre champion...Si seulement ce déchet humain n'avait été attaché comme un bétail, j'eus pu le tuer proprement dans l'honneur d'un duel... Même cela me fut refusé !... mais là... je me serais rabaissé au rang de son odieuse personne... Je ne suis pas un boucher, mais un homme d'honneur !
Mais oui... si je ne peux vous comprendre, au moins je peux vous pardonner... Nulle haine ni rancoeur à votre endroit... d'autres auront sans doute intérêt à ne pas croiser ma route, désormais... mais pas vous... trop d'amour encore... trop de tendres souvenirs... trop de pitié aussi.
Mais ce n'est pas MON pardon qui compte ici ! Vous devrez le demander à votre Aristote, car, par votre trahison à l'amour que je vous portais, vous vous êtes détournée de la Déesse...
Je peux vous pardonner, même si vous avez accordé vos faveurs à un autre, tandis que vous me les refusiez du temps où, vous déclarant ma flamme, vous m'avez mis sous le nez votre propre fidélité à Griffes. Allez donc lui demander l'absolution... Puisque, de toute évidence, je ne pèses guère dans la balance de vos sentiments. Vous avez pleuré l'abandon de Griffes, vous l'avez haï pour cela... son ombre planait encore sur nous longtemps après son départ... Aujourd'hui, c'est vous qui m'abandonnez ! Payez-en le prix !
C'est à vous même que vous devrez pardonner désormais... Mon pardon ne vaut rien... il serait trop empreint de mansuétude et de faiblesse encore.
Un jour... peut-être...

Voilà... tout est dit... en tous cas, en ce qui me concerne... Car, non, je ne vous laisses pas le choix ni l'opportunité de me répondre... je ne veux rien entendre qui puisse me percer le coeur à nouveau... Cela fut fait à deux reprises et il y a désormais deux plaies qui jamais ne se refermeront... vous eussiez pu en refermer une... voilà que vous m'achevez... Puisque,à deux reprises, ma quête aura été un échec... me condamnant désormais à l'exil de ma patrie, l'Irlande !

Puissiez-vous vivre plus heureuse que je ne serai jamais et oublier jusqu'à mon nom, afin que jamais il ne hante votre futur.

Malgré tout, à jamais vôtre - car je ne referai plus jamais ma vie.

McTYLE

P.S. : Tu m'as donné les plus merveilleux moments de ma vie, c'est en mémoire de cela que j'ai choisi de vivre.



Mac repose la plume, répand un peu de sel sur l'encre encore humide... hésite à se relire... Ne pas s'attarder, ne pas penser, ne pas faiblir...
Une chose encore... Il détache le bracelet offert par Alcyone... découvrant une cicatrice - une de plus - au point où il en est... quelle importance ?...Pentacle... porte-bonheur... Mac secoue la tête... dérision que tout ceci... Où est-il le bonheur, à présent ?...

Il se lève pesamment... s'écarte du bureau, et d'un geste lent, solennel, dégaine son épée.... SON épée !
Un instant, il en admire la ligne, la limpidité de l'acier, le fin travail de la garde et de la poignée... le pommeau ciselé attire son regard... puis, ses yeux se posent sur la lame, près de la garde : "onóraigh agus dílis"... Sa devise... : Honneur et Fidélité...
Mac pousse un profond soupir silencieux... il tient l'arme de la dextre, la lève à l'horizontale, la saisit également par la lame de la main gauche...
Mac ferme les yeux, muscles bandés, une douleur à l'âme comme jamais il n'en ressentit auparavant...
D'un geste violent, avec toute l'énergie de sa rage contenue et de son désespoir il abaisse l'arme brusquement et la brise à plat sur son genou levé à la rencontre de la lame... l'acier tinte en une plainte déchirante... "CLING"
Une larme... la dernière, vient s'écraser délicatement sur le parchemin étalé sur le bureau... Mac y pose les deux morceaux de l'arme tant chargée de souvenir...

Ne pas s'attarder, ne pas penser, ne pas faiblir... pas maintenant !

Il détache prestement le fourreau de son ceinturon et le jette en travers de l'arme brisée, puis, sans un regard, le visage fermé, les yeux durs, la bouche figée en un rictus amer, il empoigne le chandelier et sort du bureau sans se retourner...
Il dévale quatre à quatre le grand escalier, mouche les chandelles et empoigne la torche.
Il sort enfin... Ne pas s'attarder, ne pas penser, ne pas faiblir...

Big Red est là... patient, calme, comme pour respecter ce qui bouillonne de rage en son maître... rage contenue à grand peine... Mais McTYLE est arrivé à un stade de détachement... froideur terrible... pas de sentiments... plus d'émotions... Ne pas s'attarder, ne pas penser, ne pas faiblir...

Mac se dirige à grand pas vers le chenil... des jappements joyeux l'accueillent... il sent sa volonté défaillir... Les "anges gardiens"... Par la Déesse... Ne pas s'attarder, ne pas penser... ne pas faiblir...
Conny a, le premier, sauté aux épaules de Mac... la force de ce dernier lui permet de rester sur ses jambes sous les assauts affectueux de l'énorme chien. Erin se frotte à ses jambes... avec sa panse rebondie, elle est plus lourde, moins agile, mais si belle et pleine de promesses... Par tous les Dieux !... Pourquoi, elle...
Mac les apaise d'une voix douce...

- Mes Anges gardiens... mes gosses bêtes...

Il enlace doucement Erin, la caresse derrière les oreilles, la regarde dans les yeux :

- Veilles bien sur Elle... et soignes bien tes petits... On se reverra... je reviendrai te voir, avec Conny... tu sais, toi, que je tiens mes promesses.

Mac embrasse longuement Erin qui vient poser sa truffe dans son cou...

Ne pas s'attarder, ne pas penser, ne pas faiblir...

Laissant Conny sortir devant lui, Mac referme la porte du chenil... il sait que pour les "anges gardiens" aussi, cette séparation est douloureuse... mais il ne peut partir sans emmener au moins une chose qui représente ce que fut sa vie à Ste Anne.
Partager la douleur comme on a partagé la joie... pour le meilleur... le pire est passé... enfin... peut-être, mais qu'importe à présent... ces mots n'ont plus de sens !

D'un pas rapide, il rejoint Big Red, Conny batifolant autour de lui... Dans un mouvement souple et puissant Mac enfourche son cheval et, sans attendre le presse vers la sortie... Conny hésite un instant, ne sachant que faire... Mac se retourne... Ne pas s'attarder, ne pas penser, ne pas faiblir...
Il siffle entre ses dents... Conny a compris... il rejoint son maître...
Au petit galop, le trio rejoint la route de Murat... Y arracher une dernière épine... et puis... Carpe Diem...

Un vent soudain glacé mord le visage de McTYLE... il ne sent plus rien, le froid l'a déjà envahi... désormais nulle chaleur ne pourra le réchauffer... le coeur verrouillé à tout émotion et l'âme hermétiquement close à tout sentiment, c'est un homme de glace au regard d'acier qui chevauche vers son destin...


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---fromFRle_paladin
Un message fut déposé dans la boîte aux lettres.


le Paladin a écrit:
Toutes mes félicitations pour le succès de votre liste aux élections comtales.
Comme quoi, même être septième sur une liste ce n'est pas une voie sans issue.


Le paladin.

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EX Commissaire Au Commerce du Limousin de La Marche( poste interessant!).
EX Citoyens/Gardiens de Ventadour( ceux qui servent à rien).
EX Garde pêche ( ca sert à rien mais bon)
EX Conseiller aux Paysans de bas étage (ceux qui sentent pas bon).
Alcyone
[Plusieurs semaines après… après tout… arrestation, jugement…]

De l’ordre… Du calme et de l’ordre… Alcyone avait congédié ses gens pour la journée, peut-être plus. Ne plus voir personne, se fermer, réfléchir. Et mettre de l’ordre.

Elle commença par ses dossiers de la prévôté. Nombre d’entre eux se trouvaient au Castel, mais il y avait un manuscrit qu’elle avait commencé, juste après la révolte de Rochechouart, un travail qui lui tenait à cœur. Mais en en relisant les premières pages, elle se demanda si tout cela était bien utile. Prévôt, oui. Et après ? Et derrière ? Elle classa le manuscrit proprement dans un tiroir. Elle fit de même avec d’autres documents.

Il y avait autre chose qu’elle n’avait osé toucher, ni regarder depuis qu’elle avait découvert la scène. L’épée brisée de Mac, et sa lettre. Une seule lecture et la vue des débris de métal l’avaient rendue malade, elle avait tout laissé en plan, et interdit à qui que ce soit parmi son personnel d’y toucher. Les consignes avaient été scrupuleusement respectées, tous avaient bien saisi que la Dame, Baronne même, depuis peu, ne plaisantait pas.

Mais le temps était venu. Juste un semblant d’ordre, un semblant de maîtrise. Elle plaça les morceaux de l’épée, qui a défaut d’avoir beaucoup servi, avait au moins une histoire, dans une petite caisse en bois. Elle y ajouta, sans la relire, cette fameuse dernière lettre, ainsi que les autres, qu’elle avait conservées et son châle aux couleurs de Cork, soigneusement plié. Elle eut un petit sourire. Cette sale manie de tout garder, de ne rien jeter… Les lettres de Griffes aussi, d’ailleurs, se trouvaient dans une petite caisse similaire archivée dans une armoire du bureau. Elle vint y ajouter, juste à côté, la caisse contenant les restes d’épée et les parchemins autrefois chéris. Encore une page qui se tourne. Elle n’y reviendrait pas.

Elle fit un instant une pause à la fenêtre, observant le parc de Sainte Anne, perdue dans ses réflexions. Oui, la verte, ça serait parfait. Ses yeux tombèrent sur Erin, occupée à jouer avec les chiots qu’elle avait mis au monde il y a peu. Ironie du sort…

Elle cessa sa contemplation futile. Encore une lettre à classer. Celle de Tarrelian, celle qu’il était venu déposer sur son bureau le jour des joutes en l’honneur de Marie et Flaiche. Elle reprit le parchemin. Usé à force de relectures et d’eau salée versée dessus. Chaque mot en était gravé dans sa tête, chaque courbe manuscrite. Souvent, elle l’imaginait en train d’écrire cette lettre, tentant de deviner l’expression qu’il arborait à ce moment. Cette lettre n’avait finalement jamais eu de réponse. Elle prit la plume pour corriger cela.

Les mots coulèrent, salés eux aussi. Mais elle devait le faire. Elle n’avait pas encore décidé si elle allait l’envoyer à son destinataire ou non. On verra. La nuit porte conseil. Par contre, pour ce qui était de classer la missive de son ex-Lieutenant… Elle ne s’en était pas, ou peu, séparée depuis des jours et des jours. Elle choisit donc de classer la missive, dans les inclassables, ou plutôt, les « affaires en cours »….

Elle regarda autour d’elle. Tout était bien, en ordre… chaque chose à sa place. Un peu d’ordre dans ce bordel qui lui servait de vie…

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Alcyone
[Un matin glacial d'hiver - Dans les pensées de l'intendant]

Départ précipité pour Limoges... Elle en avait de bonnes, la Baronne. Benoît se retrouvait seul à Sainte Anne à gérer les quelques gens de la Dame. Ca ne lui posait pas de problème, le vieil intendant était habitué. Elle était plus souvent à la prévôté que chez elle.

Mais là, ce départ précipité... Pfff... Dans son état en plus... Elle avait embarqué comme la dernière des gueuses dans la charette d'une lance partie précipitamment pour Limoges. C'était pas malheureux ça? Elle allait le pondre avant l'heure et forcément pas viable! Déjà que sa... comment avait-elle dit déjà? Ha oui... sa "chute accidentelle" dans le lac, ça avait été toute une affaire... L'intendant avait appris lors de cet épisode que sa Dame attendait famille. Fallait qu'il soit solidement accroché, le petiot. M'enfin bon. Elle avait été bien soignée et entourée par ses amis. Notamment les deux militaires, là. La Capitaine Bess et le Connétable Shiska. Puis le médecin, le Vicomte de St Germain. Et d'autres qui étaient passés s'enquérir de son sort après son "accident". Elle s'était bien remise, la Baronne, apparement.

Oui, bien remise. Elle recommençait même à sourire. C'était pas joyeux au départ, et c'était bien normal... Dame! C'est qu'elle n'avait point pris époux, la Baronne. C'était pas convenable, des bruits couraient... Puis quelque chose avait changé. Il n'aurait pu dire quoi, mais c'était un fait. Bah. Sans doute que l'enfant à naître la mettait finalement en joie malgré tout. Même qu'il l'avait surprise souvent à lui parler, ou à chanter. A s'excuser auprès de lui quand elle s'énervait pour ses affaires à la prévôté. Affaires qui l'avaient appelée ailleurs, encore une fois. Faudrait bien qu'elle se repose, pourtant.

En attendant, l'intendant avait entreprit une sorte de nettoyage de printemps avant l'heure, profitant de l'absence de la maîtresse des lieux et mettant à contribution le personnel. Le bureau de la Prévôte était bien sûr sous sa propre responsabilité, jamais il n'aurait laissé qui que ce soit y mettre les pieds sans l'accord de la Dame. Pas grand chose à faire dans cette pièce, en fait, c'était surout des dossiers. Un parchemin trainait au sol. Il le ramassa. Dieu savait qu'il était discret et n'aurait jamais osé lire le courrier de sa maîtresse. Mais bien malgré lui, involontairement, quelques lignes furent déchiffrées alors qu'il posait les yeux dessus. L'écriture de la prévôte. Missive destinée à un homme, mots couchés avec soin sur le vélin, mais spontanés. Un peu naïfs. Un peu désabusés. Sincères. Il en détourna le regard et la posa vite sur le bureau. Sur une petite pile d'une dizaine de missives semblables déjà pliées et cachetées, adressée au même homme. Cet homme même qui... L'intendant serra le poing. Ces lettres n'attendaient que d'être envoyées. Elles ne le seraient peut-être jamais...

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Alcyone
La maîtresse des lieux - mais pour combien de temps encore - avait fait ouvrir le portail en grand pour que tous soient les bienvenus. Un grand soir, au programme. Elle avait choisi de confier un fief à Valeriane. En outre, cette soirée coïncidait avec la victoire de PRUNE aux élections. Double raison festoyer.

Benoît avait été chargé de préparer le grand salon pour l'évènement. Le feu crépitait dans l'âtre, des verres prêts à être remplis étaient alignés sur une table. Au menu, quelques collations, de la prune, bien sûr, ainsi que d'autres boissons, houblonnées ou non, alcoolisées, pour sûr... enfin, à l'exception de quelques jus de fruits pour faire bonne figure, en tant que future maman. D'ailleurs, voilà que le bébé s'agitait. Alcyone alla s'asseoir dans un fauteuil confortable, et entama une discussion philosophique sur le mérite avec son bébé, en attendant les premiers invités.

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Shiska
Le connétable arriva assez tôt à bord d'une petite charette blindée de toute la famille et des deux gros gaillards qui surveillaient sa porte depuis l'"incident" de Limoges. Les portes de Sainte Anne enfin passés, la charette marqua le pas le temps de se garer au plus pret de la bâtisse. Toute la petite troupe avait revêtu une tenue descente. Les deux ainés Rouben avaient revêtus de magnifiques robes rouges à dentelles. Anikei quand à lui arborait un petit ensemble bleu qui lui allait à ravir et même Almode qui avait fait le trajet en portant le petit avait revêtu une robe prèté par le chef de famille. Shiska quand à lui râlait après des deux soldats en leur frappant sur la tête avec sa canne, portant son mantel du dimanche qui ne laissait apparaitre aucune trace de son bandage.

Grrrr! Allez y doucement bon sang! Vous voyez pas que je suis blessé non?! Allez posez moi par terre...Soldat Arthur, amenez la charette à l'écurie et nourissez les chevaux...Et toi amène moi à l'intérieur!

Monsieur...vous devriez pas vous énerver, vous savez bien que ça gêne votre rétablissement. Et puis devant les enfants...déjà que mademoiselle Elysia est toute exité et qu'elle a tendance à entrainer sa soeur alor si vous vous y mettez...

Oh ça va hein...eux c'est parce que c'est mes hommes...mais oui faut pas faire ça les filles. Suivez toujours les trois règles de bases. C'est quoi les trois règles de base??

Elysia qui avait sauté de la charette et s'était empressé de rejoindre la porte de la demeure en tirant Alaïs par la main regarda son père avec de grands yeux plein de malice et un sourire radieux.

Réfléchier avant d'agir, toujours rester courtoise et obéir à papa et maman!

Mouai...tu ferais bien de les appliquer un peu plus...allez ma puce, toque à la porte. Et attention je vous ai à l'oeil! Tu fais attention à ta soeur!
Valeriane
Valériane arriva de Rochechouart en voiture fermée. Sur le chemin, elle se remémora des souvenirs.. lorsqu'elle rencontra Dame Alcyone pour la première fois.. elle, était simple sergent, Alcyone venait d'être nommée Prévôt. Elle apprécia tout de suite la jeune Prévôte, pleine d'energie , de dynamisme et sa cravache par la suite était devenue légendaire ! C'est qu'il fallait les faire bouger tous ces petits policiers !

Elle sourit tout en regardant dehors, les plaines du Limousin semblaient tranquilles..
Puis elle s'étaient liées d'amitié.. leur chevelure rousse et l'amour du travail bien fait, l'engagement qu'elles avaient dans la police,les avaient rapprochées sans doute.
Puis Val avait demandé à Alcyone de devenir sa marraine, et ce lien les avait encore plus rapprochées.
Il y eut bien des histoires ensuite qu'il vaudrait mieux oublier..; et puis , Alcyone enceinte...
L'entrée de Val au conseil en tant que bailli, et puis, le remaniement.. Alcyone qui cède sa place de Prévôt à sa filleule.

Val allait bientôt arriver chez sa marraine..
Le fait d'avoir lâcher son poste à la prévôté avait , l'air de rien, un peu miné le dynamisme d'Alcyone.. depuis quelques temps, elle était plus sombre.. songeuse.. mais Val se faisait peut être des idées, après tout, c'était aussi son état qui la rendait mélancolique..

Ah, voilà, on y est.. Val descend de la voiture et monte les marches de Sainte Anne.
Elle vit venir à sa rencontre Benoit, qu'elle avait déjà vu .. lors de ..l'affaire Tarrelian.


Bonjour Benoit, je viens voir Dame Alcyone, elle m'attend je pense !
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Mariealice
MarieAlice avait reçu l'invitation de Valeriane, s'était aussitôt préparée une fois son cours donné, se changeant afin de passer une robe de cendal mauve, laissant ses cheveux détachés sur ses épaules, s'était munie d'une lourde cape bien chaude et avait comme à son habitude enfourchée sa jument.

Shiska était déjà parti, nul trace de Flaiche ni d'Enguerrand qui devaient bien être quelque part pourtant et plus le temps d'attendre à moins de vouloir être en retard ce qu'elle ne voulait surtout pas.

Ce fut donc une jeune femme presque échevelée et aux joues rougies par le voyage qui passa les grilles de Saint Anne et confia au soin d'un serviteur sa jument.

Shiska était là, avec ses enfants et la nourrice, attendant sagement à la porte.


Bonsoir messire. Et bonsoir jeunes gens.

Aristote mais c'est Elysia c'est grande demoiselle? Mais tu as sacrément grandi dis-moi.


Valériane arriva sur ces entrefaits.


Bonsoir dame de la soirée.

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---fromFRRatgus
[sur les routes entre Limoges et Ventadour]

Ratgus savait que ce jour la il ne devait ni ne serait en retard. Aussi, malgré une réunion importante a Limoge il avait réservé une voiture comtale, sa charge de Procureur avait tout de même quelques avantages, pour quelle le conduise au domaine de St Anne a Ventadour chez son amie Alcyone.

La voiture n’était pas confortable et les routes défoncées mais Ratgus avait donner des ordres il fallait arriver à l’heure. Songeur, Ratgus se remémora sa cérémonie d'anoblissement offerte par Sytral à Ventadour. Ce soir il venait pour sa tres chere amie, confidente, compagne et dame de cœur : Valériane .

Les lumières de Ventadour brillaient dans la nuit signe qu'on arrivait. La voiture entra dans l'enceinte du domaine de Ste Anne, une charrette blindée était rangée prés de la grange... les invités étaient déjà arrivés.

Rapidement Ratgus descend de la voiture monte les marches de Sainte Anne et entre...

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Nulle défaite quand on se bat avec Honneur
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