[RP] Etrange réveil de la capitale..

[Lyon, le 06 septembre 1458 très tôt le matin]

Après avoir briefé les troupes présentes à Lyon, Geoffroy avait pris le chemin de la capitale. Premier entrainement depuis un moment, il fallait bien penser d'abord à les échauffer un peu... ou plutôt à les faire suer plus qu'il n'en faut ! Mais ça il le garderait bien pour lui puisqu'il participera à cet entrainement au même titre que les soldats. Une fois sur la place du marché, la fameuse place du Don, Geoffroy se retourna pour regarder si les soldats l'avaient suivi, c'était le cas dans l'ensemble, à part deux ou trois trainards, ils étaient tous fièrement dressés devant lui.

Bien ! Ce matin nous allons parcourir Lyon le Melhor en courant ! Je ne veux pas entendre de plainte ni voir qui que ce soit marcher !

Léger sourire en coin, il regarda autour de lui, il n'y avait encore pas grand monde de présent, les Lyonnais encore en plein sommeil avant les premiers chants du coq ! Il se tourna vers Soleil et reprit la parole.

Soleil, tu vas ouvrir la course, étant donné que c'est toi qui connait le mieux la ville !
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Pattefolle, à la traîne comme d'habitude et vêtu de cernes jusqu'au milieu du visage, arriva enfin. Il n'était pas du matin.

'Scusez moi Chef. Des soucis avec mes bottes...
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L'orpheline s'était levé tôt, pour une fois ! Oui parce que la demoiselle n'était pas très matinale ! Enfin bon chose étrange elle avait la forme ce matin.
Elle rejoignit donc ses frères et soeurs d'armes pour cet entrainement, le sourire aux lèvres.

Bien le bonjour à tous !

Elle se planta là, bien droite et attendit le départ.
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Levée de bonne heure, fraiche et dispose (si si ^^), Aliéna avait suivit le Chef de lance Geoffroy, en compagnie des autres soldats, afin de participer à l'entrainement qu'il leur avait concocté. Ça avait l'air simple: Il suffisait de courir dans les rues de Lyon. Pas de sacs de sable à porter à porter comme lors de leur dernier entrainement, pas d'obstacles à franchir, juste suivre Soleil en courant dans les rues de la capitale.

Et c'était bien ça le problème: Connaissant Geoffroy, il ne leur avait certainement pas concocté un entraiment facile. Qu'est ce qu'il avait bien pu prévoir, pour afficher ce sourire en coin qui ne laissait rien présager de bons pour les soldats ?

Regardant Soleil, Aliéna attendit que celle ci ouvre la course.
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Et Aliénor devint Aliéna ...

Le troupier de Vienne préféra laisser passer devant ses sœurs D’armes il les laissa donc partir toute fraiche comme des boutons de rose blanche, et se demanda sourire en coin si ses beaux boutons n’allaient pas finir le décrassage en roses pourpres.

Enfin, mieux valait courir derrière ses belles, au moins la vision était plus intéressante et l’odeur de leurs parfum sucré viendrait masquer les relents acre des grandes villes.
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Et c'était parti, il savait bien que ça plairait à son aide armurier de passer devant ! De toute façon c'était elle qui connaissait le mieux la capitale donc qui aurait le plus de jugeotte pour trouver les chemins le plus difficiles et les quelques montées dans tout Lyon. Les soldats avaient l'air de suivre, de toute façon ils n'avaient pas vraiment le choix. Geoffroy s'était placé au coté de Soleil pour ouvrir la marche, ou plutôt la course.. Il y avait pas mal de remous derrière, entre ceux qui se bousculaient joyeusement et un léger brouhaha..

Geoffroy se retourna, manquant de se prendre un marchand en train de monter son étalage, essayant de compter ses soldats qui suivaient.. Il en comptait un de trop. Lorgnant alors d'un peu plus près les différentes personnes présentes, il essaya de comprendre le pourquoi du comment, puis tomba sur une personne inconnue qui s'était faufilée dans les rangs.. Haussement de sourcil, il se retourna à nouveau puis fit signe à Soleil d'accélérer la cadence. Si cette damoiselle n'était point soldate, elle ne tiendrai sûrement pas la route, alors autant la laisser s'amuser jusqu'à ce qu'elle perde son souffle.
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Les armuriers menaient la course , tout à coup la cadence s'accéléra. certains commençaient à s'essouffler mais garder le même pas , la même foulée étaient important pour ne pas se fatiguer .
Certains soldats allaient doucement d'autres se précipitaient quitte à faire les derniers mètres à quatre pattes;
Un soldat courait prés de lui depuis un moment, il cherchait depuis un moment son nom
mais ne le trouvait pas. N'était il plus capable de reconnaître les soldats.
Cette pensée l'envahissait peu à peu.
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La petite troupe s'était mis en marche depuis un moment déjà. L'entrainement avait commençait par une course, de petite foulées au début mais le rythme avait augmenté depuis.
Au début Milyena et Rotule avaient echangés quelques mots et bien entendu le Tutule avait fini par raler ! Par la suite elle s'était débrouillé pour rester a l'arrière. Pas qu'elle n'avait pas envie, ou que c'était dur non juste qu'elle se souhaitait pas finir l'entrainement en s'écroulant morte de fatigue.
Elle avait tout de même cru que ça serait plus corsé que ça... Quelques chose comme, des enchainements de pas de courses et de saut, entre autre...

Elle esquisse un sourire voyant Rotule et Milyena quitter la course. Elle lève un bras et l'agite un instant en signe d'aurevoir sans cesser de courrir.

Elle se reporte sur la course et...sur la vue, qui, de la ou elle se trouvait, était des plus... séduisante !
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Soleil sous le signe de Geoffroy, accélére le mouvement, c'est vrai que pour le moment c'est plat. Les quais c'est juste une mise en jambe. Mais l'armurier semble penser qu'il faut les fatiguer un peu plus vite.

Soleil reçoit la demande concernant Rotule et Milyena, elle est déçue qu'ils ne puissent continuer cette course, ils avaient l'air de bien s'en sortir tous les deux.
Enfin elle espérait les revoir très vite.

Soleil accélère donc le pas progressivement, de façon inopinée pour se rendre compte de qui aurait le plus de mal à suivre.

Elle voit Geoff qui à l'air intrigué, mais continue, elle remonte dans la ville vers le quartier St Jean. un petit tour à travers les rues bordées de taverne, et elle commence à grimper la colline de fourviére, les collines dans Lyon ne sont pas très hautes, mais montent très raide, et c'est le cas pour fourvière, Soleil ne ralentit pas la cadence pour le moment prenant un souffle plus sacadé pour tenir celle ci.
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Diego respira l'air frais matinale, bien que ce n'est pas dans ses habitudes sauf qu'aujourd'hui, il préparait un gros coup. Il en riait d'avance. Les rumeurs allaient bon train à Lyon et cela l'arrangeait sinon comment aurait-il pu avoir une idée aussi géniale?
Il observa les alentours, ils arrivaient. Il se muni d'une longue cape au cas où que quelqu'un le reconnaisse. Il cracha par terre et se racla la gorge.
Ils étaient plusieurs, il était seul. N'importe quel imbécile saurait qui de l'OST ou de ce mercenaire allait gagner la partie mais lui avait sa fierté. Les copains parleraient de lui comme un héro et puis il serait fier de mettre un peu de piment dans la vie de ses maudits soldats.
Si les mercenaires n'étaient pas là, l'OST aurait une vie bien minable. Il les regarda et se moqua d'eux.
Entre ceux qui avaient la tête de fatigué et ceux qui font les beaux, c'était un spectacle pitoyable à voir.
Heureusement que Diego était là pour mettre un peu de vin dans l'eau.

Il vit une femme courir en première. Une femme qui ouvre la marche. Désolant...Les hommes de l'OST n'avait aucune dignité. Quoique la donzelle était bien bonne. Une chaire aussi tendre dans le lit, cela ne peut pas se refuser.

Il s'approcha tranquillement de la troupe. Puis courut vers la femme qui ouvrait la marche. Il lui mis un coup de pied dans le tibia puis lui envoie son poing dans la gueule.

-YAAAAAAAAH!

Il prend la femme qui est par terre par les cheveux et met sa miséricorde sur sa gorge. Il en profita pour lui lécher son cou.

-Donnez-moi tout vos écus sinon elle crève.

Le soldat avait réussi à contrecarer ses plans. Au lieu de l'énerver, cela l'excita beaucoup plus. Voila un homme qui en vaut la peine. Diego vit que le soldat voulait le voir mort mais le mercenaire savait qu'en fin de compte, il ne le tuerait pas. Il avait une arme infaillible et bien des gens se sont laissé prendre au piége. Il éclata de rire aux paroles du soldat et répondit :

-Mon nom? Je te le dirais peut-être si tu me donnes une belle somme d'écus. Ta tête sera un peu plus intelligente que quand tu courres comme un puceau en faisant le fiere devant ces donzelles.

Il sourit en coin malicieusement avant de reprendre :

-Aurais-tu le courage de tuer un père de famille?

Aliéna vit avec surprise l’homme s’approcher de leur groupe et s’en prendre à Soleil. Comme tous, elle dégaina rapidement son épée, mais c’est Geoffroy qui fut le plus rapide de tous et qui le tint en joue.
Aliéna en profita pour se rapprocher de Soleil, afin de voir comment elle allait. Son regard capta aussitôt le déplacement du jeune soldat qu’elle ne connaissait pas, et qui se glissait derrière leur assaillant. Elle fut aussi surprise que le brigand, de le voir sa battre avec … un seau

Alors que le fou, car oui, il n’y avait finalement pas d’autre nom pour le nommer, le fou donc, frappa le jeune soldat inconnu, Aliéna laissa Soleil, qui n’avait l’air pas trop mal en point, et se rapprocha de l’homme. Lorsqu’il se tourna à nouveau en direction des soldats, l’épée d’Aliéna était pointée sur son torse. Elle resserra sa prise sur l’arme, prête à l’enfoncer dans la chair de l’homme si le besoin s’en faisait sentir.
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Et Aliénor devint Aliéna ...

Pas moyen de s'entrainer tranquillement finalement ici... Geoffroy avait vu une sorte de masse sombre jaillir de derrière le fameux soit disant mercenaire, qu'il s'était auto proclamé d'ailleurs, mais un bien piètre mercenaire étant donné qu'ils n'agissaient qu'en groupe et pour un contrat le plus souvent. La masse finit sa course sur l'arrière du crâne de l'individu. Et en plus il avait le culot de se retourner et de frapper une nouvelle personne ? Lui, père de famille, il croyait l'amadouer avec ça... Alors qu'il se retournait pour lui refaire face après avoir donné un coup au visage de la petiote qui semblait les suivre, il pouvait voir la lame de son épée s'étant glissé dans sa chaire au niveau du ventre. Elle ne l'avait pas transpercé, mais l'homme en face devait s'apercevoir maintenant à qui il avait à faire et surtout de la douleur qui devait lui cuire l'abdomen.

Père de famille dis tu ? Et bien ils pourront grandir loin du bien mauvais exemple de leur père ainsi. On ne touche pas à mes hommes.

A peine sa phrase terminée qu'il enfonça d'un coup sec son épée dans le corps de l'homme, le transperçant de bout en bout, puis la tourna d'un quart de tour pour l'achever. Il retira son épée et l'essuya sur les vêtements de l'homme rapidement.

Deux soldats pour le porter jusqu'à la fosse commune. Ce mécréant ne mérite pas d'obsèques aristotélicienne. Exécution !

Il avait parlé rapidement, jetant un coup d'oeil d'abord à Soleil, posant sa main sur son épaule, voyant qu'elle allait bien, un peu sonnée mais bien, il se dirigea vers la petite qui se trouvait maintenant à quatre pattes avec un bon coco au niveau de son oeil gauche.

Et bien, m'semblait bien que tu n'étais pas des nôtres toi.. ça va rien de cassé ?

Son épée rangée dans son fourreau, il lui tendit la main pour l'aider à se redresser.
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Et bien voilà que ce vaurien avait fini sa course.
Sa non connaissance de lyon et de ses traboules l'avait perdu. Autrement il les aurait attendu ailleurs dans un lieu plus stratégique
Maintenant tout le monde se tournait vers la petite tête qui ne semblait pas faire partie de la garnison mais qui avait décider de faire les exercices et qui s'était exposé à recevoir les coups. elle était téméraire la p'tite , n'avait peur de rien.
T'as l'air d'aimer ta ville ton duché toi pour agir de la sorte !

Mais la pauvre ne pouvait plus parler , son visage déformé bleuissait à vue d'oeil.
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Elle n'eut pas besoin d'avancer son épée. Geoffroy, plus rapide une fois de plus, le fit, et l'homme s'écroula au sol, alors qu'Aliéna pointait maintenant son arme dans le vide.
Elle rengaina son épée qui n'avait pas servit, pendant que Geoffroy et Helsinki partaient rejoindre le soldat inconnu. Elle se retourna vers ses camardes.

Un de vous m'aide à emporter le corps ?

C'est à ce moment là que la toute nouvelle recrue, DarkDivina choisit pour arriver ...
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Et Aliénor devint Aliéna ...

Un de vous m'aide à emporter le corps ?

Ses mots furent prononcés par Alcidie.
DarkDivina répondit derechef :

-Je veux bien t'aider.

Elle alla vers les pieds du mort et les prit. Elle attendit que Alcidie le prenne par les bras.

[ Pardon...J'ai confondu... ]

DarkDivina avait été la seule à répondre. Les autres ne bougeaient pas, ils restaient figé...Le choc, peut-être. Elles dirigèrent le corps à la fosse commune. Le gaillard était quand même costaud mine de rien.

Et bien ... tu commence fort hein ! Te voilà dans le bain dès le départ !

-C'est pas le premier brigand que je vois...J'en ai déjà vu deux alors que j'étais en patrouille avec Ya qui était mon Instructeur. Enfin si lui on peut l'appeler un brigand...Il était assez fou de s'attaquer à des soldats.

Elle regarda Aliena. La soldate semblait assez perturbée.

-Tu vas bien? Tu me sembles assez perturbée...Est-ce l'attaque de ce fou qui te fais cet effet-là?

Soleil na pas trop comprit ce qui venait de se passer, elle met un temps infini à reprendre ses esprits même si tout le monde pense autour d'elle qu'elle va bien.
C'est vrai qu'elle n'a que des égratignures.

C'est bien autre chose qui se passe en elle. Déjà elle a été sérieusement sonnée par la chute, et cette pointe d'épée sur son cou a réveillé bien des souvenirs.
Elle reste cloitrée dans un silence, se relevant portant sans mal en apparence, mais elle est bien plus choquée que cela peut paraitre.

Elle suit la suite des événements sans intervenir, ne sachant plus trop ou elle en est, ne comprenant pas trop ce qui lui est arrivé...

Elle courait, elle courait.... elle s'est retrouvée à terre... et là autour d'elle tout le monde s'agite sans qu'elle n'en comprenne la raison.

Quelques cris, puis elle voit un homme à terre, que des soldats s'empressent d'aller jeter dans un fossé ou je ne sais ou.

Geoffroy a prit en main les opérations.

Soleil touche son cou, là ou la pointe de l'épée était appuyé, une petite croute s'est formée déjà remplaçant l'estafilade de sang.

Une succession d'événements qui lui donne le tournis, elle porte sa main à la tête, tout vire, elle s'appuie contre le mur de l'hotel de la rue pour ne pas tomber, c'est efficace un moment, puis la raison la quitte, elle s'écroule évanouie au sol...
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Soleil est partie un nuage de brumes ou elle se sent s'envoler, l'apaisement en quelque sorte, elle n'espère qu'une chose continuer à s'avancer dans cet inconnu qui l'a emporté. Plus de douleurs, juste un appel du vide qui se dessine devant elle.
Une sensation extrême de liberté l'envahi, elle à l'impression de tendre les mains vers ce nouvel avenir qui se présente à elle.

Mais tout cela c'est sans compter sur le passé qui ne veut pas la laisser partir.

Bizarrement elle se sent balloter et une voix résonne dans ses oreilles. Une voix qui semble arriver de très loin, et dont elle ne comprends pas un piètre mot.
Enfin on à l'air de la laisser tranquille, la nausée cesse, elle peut repartir dans son lointain rêve...
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