Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP] Adieu veaux, vaches, cochons... poneys!

Lotx

Musique d'ambiance... euh... non attendez, Lotx n'est pas mort là quand même, au contraire, il recommence une nouvelle vie, trouvez-moi quelque chose de plus gai je vous prie! Ou au moins quelque chose qui ne donne pas envie de mettre un terme prématuré à sa vie quoi...
Bien, nous disions donc musique d'ambiance... ah mais non faut pas exagérer non plus! Pis sans compter qu'on a dit "qui ne donne pas envie de mettre un terme prématuré à sa vie" tsss. Bon, au diable l'ambiance on fera sans...

Alors voyons, la chèque liste... l'argent de la propriété de Périgueux, les bouteilles de la cave de Bergerac, les poneys du haras de Castillon... écrire des gros mots sur le panneau d'affichage de l'église je le ferai quand je repasserai à Bergerac... brûler l'archevêché quand je passerai à Bordeaux hum...
-Alors ça y est vous partez messire Lotx?
-Eh oui mon bon Mathurin, que voulez-vous je suis deviendu un indésirable ici.
-Tenez c'est pour vous.
-Mais qu'est-ce que...?
-Ce sont des perles de pluie venues de pays où il ne pleut pas!
-Ah... ah bon?
-Oui, et je compte devenir l'ombre de votre chien aussi!
-Quel chien? J'ai pas de chien...
-Ah? Si ce n'est le vôtre ce sera celui de votre frère...
-Ben... j'ai pas de frère non plus en fait...
-Oui enfin ça vous savez... on a vu souvent rejaillir le feu de l'ancien volcan qu'on croyait trop vieux...
-Euh... C'est de maman dont vous osez parler comme ça?
-Ben c'est à dire que... euh... quand vient le soir, quand le ciel flamboie, le rouge et le noir ne s'épousent-ils pas?
-...
-...
-...Mon petit Mathurin vous savez que vous pouvez tout me dire hein?
-Oui messire Lotx.
-Vous êtes sobre c'est ça?
-...
-Je vois... en tout cas permettez-moi de vous dire qu'en adieux vous êtes une Brel!
-Parce que vous auriez préféré, maintenant que vous siégez à la CA, que je vous sorte "adieuuuu monsieur le procureur nous ne vous oublierons jamais"?
-Disons qu'il faut avouer que même si sous aucun prétexte vous ne vouliez avoir de réflexe malheureux derrière un clinnexeuh vous auriez mieux su comment me dire adieu...
-Derrière un quoi?!
-Un clinnexeuh, c'est une broderie typiquement Angoumoisine, z'avez qu'à aller voir là bas comme ça après ça vous serez capable de m'inventer des mots insensés que je comprendrai... ou pas...
-Je pourrais pas, au moins, couvrir votre corps d'or et de lumière avant?
-Euh...

Lotx déglutit avec difficulté, la conversation devenait de plus en plus bizarre et il convenait mieux de trouver une diversion et vite.

Aheum... et sinon vous auriez pas vu Ork par hasard?

Merci à J.Brel, La Fontaine, H.Aufray et F.Hardy...

_________________

Isabel_de_mendoza

[Couvent haillpe trois étoiles de Bergerac]

Psssssssssssss
Isabel peaufinait l’esquisse d’un poney grandeur nature sur le mur de sa cellule au couvent lorsqu’elle crut entendre un bruit…

Psssssssssssss
Croyant encore que la mère supérieure avait trop mangé de flageolets elle s’attaqua à la crinière ébouriffée de ce dessin qui la distrayait d’un ennui mortel…

Eh Isabel !!!!

Fichtre, cela ne pouvait pas venir des flatulences de cette garce !!!

Curieuse elle se pencha sur le rebord de sa fenêtre et découvrit Gegé l’alcoolique assis sous sa fenêtre…

Eh Isabel !!! Descends !!!
Mais pour quoi faire ?
J’ai à te parler !!!
Mais pour quoi faire ?
Pour te parler cornecul !!!
Je ne peux pas, le mère supérieure m’a dit « Isabel, si tu descends je te descends », alors… je reste !!!
Mais qu’est ce que tu lui as encore fait ?
Bah, rien de méchant…

Le livre des vertus c’était bien, on ne dit pas le contraire mais lasse d’écouter depuis des mois toujours la même chose Isabel avait décidé de varier un peu le menu en échangeant le livre Saint par le Decameron, ce qui avait contrarié la sainte dame et ravi les sœurs…

Isabel !!! C’est important !!!

Ah bon ? L’Angoumois ne fait plus parti du Périgord ?
Pirrreeeeeeeeeeeee

Euh !!! Ma taverne a pris feu ?
Pire !!!!
Je ne vois pas…
Isabel, tes amis partent !!!
Non !!!(geste melodramatique) Et moi retenue Ici !!! Et ce bouledogue de Sœur Gertrude qui monte la garde devant ma porte !!!

Ahem, Isabel, d’accord que je suis un ivrogne invétéré et reconnu dans le monde mondial mais n’aurais pas tu remarqué que tu es dans la rez-de-chaussée du couvent ?

Certes !!! Je ne m’étais pas rendue compte psychologiquement !!!

Remontant ses habits jusqu’aux genoux (ce qui fit loucher le bon Gégé, non pour la beauté des jambes sinon à cause de la pilosité de l’ibère) Isabel sauta par la fenêtre et se perdit dans la nuit noire…

Edit pour corriger 1 faute d'ortographe

_________________

.mahaut.

- Je vous l'avais dit.
- Et alors ? Vous dites toujours tout et n'importe quoi, c'est pas pour autant que je vous écoute.

Anatole se croisa les bras histoire de marquer sa désapprobation par un biais moins oral, donc moins susceptible de s'en prendre une. N'empêche. Elle pouvait dire ce qu'elle voulait, la cruche, mais quand on se barre de sa maison aussi souvent, que ce soit pour aller squatter chez son papapair ou chez son "roudoudou de lumière aux chausses roses qu'elles sont trop facheunes mais que des bas roses ça serait encore plus top haillpe", ben on prend le risque de voir sa maison se dégrader. Surtout quand on ne l'entretenait pas outre mesure les rares jours où on était là.

- Haaaaaaaaan ! Une famille souris ! Dans mon plat à tartes !
- Ah, vous faisiez des tartes ?
- Non, mais j'avais le plat pour. Bon, laissons tomber la vaisselle. De toute façon, il y aura toujours quelqu'un pour s'occuper de ça pour moi.
- Ah bon ? Qui ? AH NON ! pas moi ! Je suis écrivain particulier, pas servante ! Vous n'avez qu'à demander à du personnel de la rabatelière. Tenez, demandez à Manon, j'ai entendu dire qu'elle avait aidé le baron à empaqueter ses affaires. Gnin hin hin...

La brune lâcha le plat à tartes sur les pieds d'Anatole et sortit de la cuisine comme une furie.

- OU EST CE QU'ELLE EST ?
- Non mais c'était pour rire... Ne... Non mais posez cette épée. Vous allez blesser quelqu'un et vous connaissant, ça risque d'être moi.
- On va partir. Loin. Très loin. Si elle nous suit, je la flûte.
- Bute.
- Hein ?
- On dit "je la bute".
- Non, les buts c'est à la soule. Moi je vais tellement lui hurler dessus qu'elle va avoir les oreilles qui sifflent, comme si je jouais de la flûte.
- Pff...
- Bon, c'est quoi, ça ?
- La charrette de votre "presque fiancé mais quand même non il est pas si fou que ça mais c'est étonnant qu' il vous suive".
- Oh, c'est joliment dit. Bon, donc si c'est à lui, c'est comme si c'était à moi. Ce sont ses affaires, là ? Poussez les un peu, je vais rajouter les miennes. Deux ou trois babioles, juste le nécessaire.

[Plus tard]

- Ça va pas tenir enfin ! Regardez, ça va virer sur le côté !
- Mais naaaaan, mauvais esprit que vous êtes, vous pensez toujours au mal ! Et de toute façon, il me faut ce paquet là. Ce sont mes gants. Allez-y, essayez de tirer la charrette.
- Aaaaaaaaaarrrg...

*BLAM*

- Han ! Vous avez tout fait tomber mes paqueeeeeets ! Alors qu'ils tenaient parfaitement !
- Aaaaaieu... Je crois que je me suis démis l'épaule... Aaaaah !
- Oh de suite... Elle est juste dans un sens bizarre. 'tendez, bougez pas.
- AAAAAAAAAAAAAAAAAIEUUUUUUUUUUUU !
- N'empêche, elle est remise en place. Bougez le bras pour voir ? Ayé, oui. Vous pouvez remettre les paquets en place. Mes fûts sont bien attachés ? Mes olives aussi ? Oh et ma carafe piquée chez Ben, elle est là aussi ? Attention, tudieu, c'est mon coffre d'escarpins, ça ! Bon, on a tout ? Allez, hop, c'est parti, tirez, Anatole !
- Je viens de me démettre l'épaule ! Pis c'est la charrette de votre fiancé ! C'est à lui de la tirer !
- Ridicule ! Il doit avoir les mains libres pour me cueillir des fleurs sur le bas côté de la route. Allez, tirez !

L'équipage se mit en mouvement, tanguant de toutes parts sur le chemin, à la vive allure de maximum une lieux par heure.

- Aaaaah, le grand air de l'aventure. Tenez, je suis déjà dépaysée.
- C'était votre champ. On est devant votre grange, là.
- Hiiiiiiiii ! J'ai oublié quelque chose !
- Ah non ! On n'a plus de place ! On a dit juste le nécessaire !
- Mais c'eeeeeeeest nécessaire ! Bougez pas ! J'ai oublié ma baaaaarque !
- Ah naaaaan ! Y'a pas la place ! Posez ça ! Vous comptez la mettre où ? NON JE NE LA PORTERAI PAS SUR MON DOS !
- Eeeeh si. Avancez. Oh ! J'ai oublié mon alambic !
- Nan !
- Siiiiiii ! Bougez pas, calé dans la barque sur votre tête,ça devrait aller !
- Naaaaan, morbleu mais c'est pas vrai ! On a dit un sac maximum ! Vous en êtes à 65 !
- Ah oui mais l'alambic c'est pas en sac, ça compte pas. Oh, et ma bouchonneuse ! Bougez pas, je reviens !
- Aaaarg...

_________________

See the RP information

Adieu veaux, vaches, cochons... poneys!

Lotx

Merci à J.Brel, La Fontaine, H.Aufray et F.Hardy...

_________________

Isabel_de_mendoza

Edit pour corriger 1 faute d'ortographe

_________________

.mahaut.

Support us

[RP] Adieu veaux, vaches, cochons... poneys!