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[RP ouvert] Recherche gentil mari pour ma douce maman

Davia
Davia n'en pouvait plus. Depuis des semaines sa mère l'inondait de missives toutes plus inquiétantes les unes que les autres, si bien que la jeune blanche n'en dormait plus. Elle passait sa mission, non pas à guerroyer comme elle l'aurait cru, mais à fomenter des plans pour que sa mère ne soit plus déprimée et malheureuse. Il faut dire qu'elle s'y prenait drôlement la maternelle avec les hommes.

La jeune fille décida donc de prendre les choses en main une fois pour toute, c'était urgent! Elle savait que sa grand-mère était sur le coup, il fallait donc s'allier avec la matriarche de la famille pour faire le coup du siècle et enfin que sa mère soit heureuse en ménage à défaut de l'être en amour.

La première étape résidait en une magnifique annonce, dûment cogitée. Imaginez donc une donzelle de quinze ans, attablée dans une auberge mancelle, la tête dans des parchemins, gribouillée, raturés, puis nettoyés pour, la plume à la bouche, les doigts couverts d'encre à méditer sur la formulation la plus pertinente pour cette demande de recrutement si importante. Après plusieurs heures, que dis-je, plusieurs jours de réflexion, enfin le prototype d'une annonce correcte voyait le jour.


Citation:
Oyez, Oyez, Gentils Messires, Gentilshommes, Beaux Seigneurs!

Qu'on se le dise de par le Royaume de France et dans toute les terres du monde connu,

Sachez que par la présente, moi, Davia Corsu de Villandry, recherche afin de satisfaire au bonheur de ma mère, Tayabrina de la Salières de Villandry,

Un HOMME qui ait les qualités requises, afin de devenir le dévoué époux de ma douce et tendre mère.

Les qualités demandées sont:

La beauté,
L'intelligence,
La gentillesse et le respect d'autrui,
La générosité (qu'il fasse des cadeaux à sa future épouse, mais aussi à sa future belle fille)
La galanterie (vaut mieux faire envie que pitié hein...)

La noblesse n'est pas nécessairement requise et toute personne de condition plus simple mais au noble coeur et remplissant les conditions sus-dites, sera la bienvenue (ben oui faut pas être trop exigeant quand même!)

Peu importe son âge, il peut être puceau ou/et vieillard un tantinet lubrique mais sachant pratiquer la chasteté tout de même (les dépravés notoires seront recalés.)

Sachez aussi qu'épouser Tayabrina de Villandry est un grand honneur, tous les prétendants seront les bienvenus, mais rappelez vous, il n'y en aura qu'UN SEUL!!!

Si devenir le merveilleux époux d'une femme extraordinaire vous tente, je vous prie de venir me voir à mon "Bureau de recrutement" (forum secondaire/ coin des arpenteurs/ recherche gentil mari pour ma douce maman), une permanence y est assurée nuit et jour (et oui c'est mieux que des élections ducales!!)

Signé: Davia Corsu de Villandry.


Après avoir lu et relu, corrigé les fautes, vérifié qu'il ne manquait rien de l'essentiel, la gasco-tourangelle, posa sa plume.

Bon maintenant, il faut en faire suffisamment pour les afficher dans toutes les gargotes du royaume!

Il allait falloir trouver des pigeons pour envoyer tout cela... pas gagné, gagné! Mais l'espoir fait vivre et la jeune damoiselle en avait plein!

_________________
Tayabrina
[Quelque part au domaine de Villandry]

La châtaigne pénétra dans sa chambre. Son sanctuaire. A l’abri du monde extérieur. Loin de ses réunions municipales. Un endroit bien à elle. Un lieu reflétant sa personnalité. A sa gauche une immense armoire blanc, et le mur en fond noir, son côté rebel.

Hmmm…ma dame vous avez missive de la plus haute importance.

La voix la fit sursauter mentalement, et déjà elle grogne Mais ! Qui vous a permis de rentrer là ! ? Elle avait une bouche à damner tout les saints et des lèvres pulpeuses, violacées bien dessinées. Mais, c’était l’exquise profondeur de son décolleté qui était sujet à des contemplations baveuses chez cette race qu’on nomme les « mâles ».


Désolé de vous déra ….

Suffit ! Je suis offensée de votre présence en ce lieu, comment osez-vous !

Le messager baisse les yeux immédiatement devant cette Villandry en furie, ne surtout pas croiser son regard, elle vous figera sur place. Langue affûtée, aiguisée telle une lame, qui vous fendra si jamais vous osez la défier ou être récalcitrant.

Euh..En fait

Il lui remit le parchemin enroulé, garni d’un ruban. Elle jeta un œil au coursier, prenant en même temps le fameux rouleau, démarche déjà vers son bureau. Les émeraudes braquées sur l’impudent, une petite bourse vient se placer entre ses doigts fins. Elle le lance d’un geste vif, à l’homme qui commence sérieusement à l’agacer.

Filez donc ! Avant que je ne vous donne à bouffer aux veuves de loches !

Enfin seule…elle déroule lentement le parchemin. Elle blêmit. Une crise cardiaque ? Mais non, elle reprend ses esprits. Et elle sourit

Ainsi donc on veux me caser …voilà ce qui expliquerait les questions de Davia….

Un sourire en coin, pensant mentalement que ce serait la misère de l’avoir comme épouse. Taya n’était pas une petite fille bien sage, appréciée de tout le monde….la créature était à découvrir personnellement pour se faire une idée. Refermant sa porte, elle s’engouffre dans son antre. Sans même se poser de question.
--Un_seigneur
D'une main assurée le jeune seigneur décrocha le parchemin pour le parcourir des yeux. Un sourire amusé accompagna sa lecture, trouvant beaucoup de fantaisie dans la démarche de celle qui en était l'auteur. Il plia le vélin et le glissa dans sa poche, ayant diverses activités à entreprendre.

Charmant et séduisant, viril mais sensuel, ce jeune homme savait plaire. Son regard bleu-azur profond, franc et pétillant dégageait un brin de malice, de l'assurance, et souvent de la provocation. Certains le disaient fier et orgueilleux, manipulateur et séducteur, mais qui le connaissait vraiment pour le juger? Car il savait cultiver le mystère et dissimulait sauvage et naturel sous des traits bien dessinés.
Son statut de noble avait été acquis grâce à un comportement exemplaire. Il avait su plaire aux hommes et charmer les dames, par son sérieux, et son semblant de gentillesse. Mais son passé n'en était pas moins dissolu. Une condition de brigand bien affirmée, une vie pleine de voyages, d'aventures et de naufrages. Jamais il n'avait aspiré au calme et à la monotonie; il avait sans cesse besoin d'évasion, de découvertes et de prises de risques. Mais il avait laissé ses ambitions de brigand au fond d'un fossé pour mieux nourrir celles de la noblesse et continuer son ascension dans ce monde qu'il n'affectionnait pourtant pas.

Le soir venu, après s'être occupé de son fief et avoir répondu à toutes les responsabilités dont il était pourvu, il prit place au coin du feu, à l'ombre d'une taverne. Alors qu'il cherchait quelques écus pour payer sa chope de lait, ses doigts vinrent se poser sur le parchemin découvert plus tôt dans la journée. Il s'en empara et le relut à nouveau, avec une grande attention.

C'est d'une plume vive et nerveuse qu'il répondit à l'annonce:



Citation:
Dame de Villandry,

J'voulions vous dire qu'j'avais bien pris connaissance d'votre annonce. J'm'appelle Saturnin mais mes amis les gueux aiment à m'appeler Sat. Je vis actuellement avec la Baptistine mais je n'l'aime pas tant que ça. Elle n'est pas bien méchante et elle n'est pas non plus trop laide, mais j'pense que dame vot'mère pourrait plus me plaire. Surtout si elle est riche. Il ne faudra pas qu'elle soit jalouse de la Baptistine, même si je ne peux encore la quitter. En effet, son oncl' est malade et il s'pourrait bien que la mort l'emporte assez rapidement. Du coup j'pourrions toucher une partie de l'héritage et venir rejoindre dame vot'mère les poches pleines d'écus.

Les villageois sont médisants et pourraient vous rapporter que j'ne suis pas assez bien pour dame vot'mère. Il est vrai que j'ai croupi quelques temps dans les geôles de la ville, mais depuis je suis pratiquement irréprochable. A part deux ou trois écarts, je sais bien m'tenir. Faut dire qu'avec la Baptistine j'ai pas trop l'choix. Elle m'a dit que si je recommençais à faire des bêtises elle irait elle-même me dénoncer.

Heureusement qu'j'ai détaché le parchemin avant mon seigneur, il aurait pu vous écrire. Avec sa démarche élégante et son air séduisant, il n'aurait sans doute pas laissé dame vot'mère indifférente. J'me méfie de lui comme la peste! J'serai bien malheureux s'il me piquait la Baptistine et si l'héritage me passait sous le nez. Faut dire que vot'famille a l'air d'être un bon parti. Il est ambitieux le bougre, il aurait pu être intéressé par vous rien qu'pour l'argent!

En ce qui concerne les qualités qu'il faut avoir, j'veux pas paraître prétentieux, mais je pense être l'homme qu'il vous faut!
Si je suis beau? J'ai réussi à plaire à la Baptistine, donc oui.
Si je suis intelligent? Vous en jugerez vous même par mon écriture!
Si je suis gentil? Je suis très respectueux envers les femmes, la Baptistine en particulier, vous l'aurez remarqué.
Si je suis généreux? On dit parfois que je suis bien brave.
Si je suis galant? Je suis bossu et j'n'hésite pas à prêter mon dos quand une femme veut écrire quelque chose.

Alors p'têt bien que j'pourrions vous inviter à discuter autour d'une bonne chope de cervoise. N'oubliez pas que j'arriverai avec plein d'écus, et que vous serez encore plus riche grâce à moi.

Saturnin.



Le jeune seigneur relut sa missive, d'un air malicieux. Se faire passer pour l'un de ses paysans l'amusait particulièrement, car il s'était bien rendu compte que l'annonce dégageait une grande délicatesse et que la lettre du fameux Saturnin n'était probablement pas le genre de réponse qu'attendait la jeune femme.

Il avait eu quelques difficultés à se défaire de son propre style et à user volontairement de tournures plus ou moins grossières. Et c'est assez curieux qu'il se demandait comment sa missive allait être appréhendée.
Davia
Le Mans, au petit matin.

Une vilaine migraine l'avait tirée des bras de Morphée et elle avait décidé d'arpenter les rues pour profiter de la matinée, espérant que le mal finirait par se lasser de tambouriner sur ses tempes.

En rentrant au campement des blanches, elle trouva dans sa tente, un pigeon, grassement installé sur sa couche, il s'étalait allègrement et prenait ses aises.


Arf, non mais oh! ça va! fais comme chez toi dis!

Petit grognement de la jouvencelle, qui prit le pigeon dans sa main et se mit à le caresser doucement. Elle détacha le parchemin attaché à sa patte et se mit à le parcourir des yeux. Plissant un peu le front, réfléchissant. Devait-elle ou non prêter crédit à cette missive...

Bon, certes, il ne s'exprimait pas comme un troubadour et le coup de la Baptistine lui restait un peu en travers de la gorge. Le bougre semblait de bonne composition et puis à dire vrai, la jeune fille était curieuse, très curieuse! Il fallait maintenant répondre, mais que dire...

S'installant sur un coin de table, plume en main, encrier pas trop loin, parchemin sous le coude, Davia s'était mise en mode réflexion.


Citation:
Bien cher Messire Saturnin,

Votre missive est arrivée à bon port et je suis heureuse de voir comme ma demande a trouvé une oreille attentive. Vous êtes un homme droit et honnête et je vous remercie de votre sincérité. Je comprends votre situation avec votre... Baptistine, et j'apprécie que vous m'en ayez parlé. Un homme entre deux femmes... c'est toujours un peu, difficile! D'autant que ma mère n'est point partageuse. Quoiqu'il en soit, votre droiture vous honore.

D'autre part, n'ayez crainte, je ne prête pas oreille aux rumeurs et autres colporteurs de ragots. Ma mère non plus d'ailleurs. C'est pourquoi, je pense qu'une entrevue entre nous pourrait être envisageable afin que je me fasse ma propre opinion, je souhaite aussi convier ma mère qui sans doute sera charmée par votre personne.

Vous me semblez noble de coeur et je ne doute pas de votre succès, néanmoins, et bien que je sois celle qui cherche époux pour ma mère, ce sera elle qui aura le dernier mot.

Je vous propose de nous rencontrer en taverne, autour d'une bonne chope, comme vous l'avez vous même suggéré. Je trouverai un moyen pour faire venir ma mère.

Bien à vous et dans l'attente de vous rencontrer, que le Très-Haut vous garde.

Davia.


Espérons que ça irait et que le dit Saturnin même s'il était rustre, ait un grand coeur et une âme généreuse.

Rêveuse, la jeune fille eut une pensée pour un ours en mission. Elle était chanceuse en amour, et ce n'était pas le cas de tout le monde, pour la première fois de sa vie, elle comprenait sa chance.

Elle regarda le parchemin, le relut. Si seulement sa mère pouvait trouver le bonheur. Poussant un léger soupire, elle le plia consciencieusement le velin, y apposa un peu de cire pour maintenir le tout et l'attacha avec précaution à la patte du pigeon.


Vole petit pigeon, va vers ton destinataire et ramène moi l'amour pour ma maman...

_________________
Babak29
babak se balladait quand elle aperçu un jolie affiche au loin, elle s'approcha pour faire sa curieuse et en reconnu la jolie écriture de Davia sa petite fille. Elle lut attentivement l'affiche et ne put que sourire, elle lui avait devancé dans la recherche d'un compagnon pour sa mère. Rigolote et imaginative cette petite, sous c'est 15 primptemps, elle en avait de la poigne. Elle entra dans une taverne qui se trouvait un peu plus loin et lui écrivit


Code:
Ma petite fille,

Je viens de lire une de tes affiche car à mon avis te connaissant tu n'en a pas fait que une et je doit te féliciter, je n'aurais jamais eut cette idée. En revenche si il y a des prétendant à y répondre pourquoi je ne t'aiderai pas dans cette démarche a chercher l'homme parfait pour ta mère. A vrai dire elle me l'a demandé aussi en me disant qu'elle accepterai l'homme que je lui aurait choisit. Et puis on se rincerait l'oeil à voir passer devant nous des hommes.. HUM!!!!! Enfin tu vois, tiens moi au courant...

JE suis fière de toi ma petite

Je t'embrasse fort

Ta bab


Babak accrocha la missive à la patte de son oiseau et le fit envoler ers davia
Vous avez un MP
Modo A.
--Un_seigneur
Un sourire se dessina sur les lèvres du jeune homme lorsqu'il prit connaissance du contenu de la lettre qui était officiellement adressée à Saturnin. Ses yeux parcouraient rapidement les mots qui étaient venus se coucher sur le parchemin. Une légère fossette vint accentuer son sourire lorsque son regard s'arrêta sur la proposition d'une éventuelle rencontre. L'on devinait son espièglerie alors que mille pensées venaient se fracasser dans son esprit. D'un naturel déterminé, il était hors de question qu'il décline cette invitation qui s'annonçait particulièrement trépidante. Il hésitait à se montrer tel qu'il était ou à paraître aussi gauche et mal-élevé qu'un Saturnin en mal de distinction.

Alors que le bruit de ses pas venait perturber le silence de la ruelle qu'il traversait d'une allure élancée, il aperçut un homme assis par terre, contre un mur, la tête baissée. Il s'arrêta dans sa course pour le détailler. Des vêtements des plus miteux, un visage disgracieux marqué par l'alcool et les années. Il ne préféra pas s'en approcher, devinant qu'une odeur putride devait s'en échapper. Cet homme accepterait-il pour une poignée d'écus de se faire passer pour le vil Saturnin? L'idée lui plaisait, cela était fort tentant. Mais il continua son chemin malgré tout, se disant qu'il n'était pas nécessaire de faire mauvais accueil à une fille et sa mère prêtes à se déplacer pour venir le rencontrer.

Arrivé dans sa demeure, il s'installa face au feu, une plume à la main. Ses yeux se perdirent dans la danse des flammes et des ombres de longs instants, comme s'il était captivé par ce spectacle. Il commença alors à écrire, comme s'il avait puisé son inspiration dans la chaleur que libérait le feu.


Citation:
Dame de Villandry,

L'idée de me rafraichir le gosier en vot'compagnie n'me déplaît point. J'vous ferions gouter la meilleure des cervoises à vous et dame vot'mère. Je ne bois que ça, l'eau ça fait rouiller m'a-t-on dit un jour. Et oui, la vie n'est pas cirrhose...
Si jamais nous croisons la Baptistine, on aura qu'à lui dire que vous êtes deux furies follement amoureuses de moi, et je ferai semblant de me débarrasser de vous. C'est ce qu'il y a de plus crédible à mon avis.
Je serai demain après-midi, comme toutes les après-midi, à la taverne qui fait face à l'Église. Vous m'reconnaitrez facilement, grâce à ma bosse. Elle fait peur aux enfants, d'autres se moquent, mais la Baptistine trouve que ça me donne un air de brigand.

Saturnin.


Le jeune seigneur plia rapidement la lettre et s'empressa de l'envoyer à la jeune destinataire. Il espérait que la date et le lieu conviendraient à Davia car c'est avec une certaine impatience qu'il souhaitait la rencontrer avec sa mère.
Davia
Toujours au Mans, au fond d'une taverne.

La jouvencelle venait de siroter un thé aux agrumes, bien calée dans une chaise, lorsqu'une de ses soeurs entra en taverne pour lui apporter le pigeon récemment arrivé au campement.

Davia, tu as du courriers! Et le pigeon avait l'air épuisé, il est vautré sur ta couche au campement tu voudras bien t'en occuper?

Davia attrapa les deux missives et les parcourues du regard. La première avait la fine écriture de sa grand-mère. Elle s'attendait à recevoir cette missive depuis un moment. Elle pensait bien pouvoir oeuvrer de concert avec sa grand-mère, elles s'étaient toujours entendues sur beaucoup de choses toutes les deux. Elle mit la lettre de côté et se concentra sur l'autre missive.

Un sourire étira ses lèvres. Décidément, ce Saturnin l'intriguait même si quelques petites choses la chiffonnait tout de même. Cette Baptistine tout d'abord, il allait falloir régler le problème et puis... il était bossu! Mais bon, les bossus ne portent-ils pas chance? et puis Taya pourrait l'aimer malgré sa bosse, ça n'empêche pas! Elle attrapa sa plume et s'attela à la tâche au plus vite.


Citation:
Bien cher messire Saturnin,

Quelle joie de savoir que nous allons nous voir très bientôt. Cependant, je ne suis pas sûre que venir vous voir soit une excellente idée, ce serait fâcheux de croiser votre Baptistine! Je ne voudrais pas qu'à cause de nous vous soyez obligé de lui mentir! De plus, je ne suis pas certaine de pouvoir convaincre ma mère de m'accompagner étant donné qu'elle est maire de notre bonne ville de Loches! Peut-être pourriez-vous venir nous voir! où pourrions nous trouver un endroit à équidistance de chez vous et de chez nous?

N'ayez crainte, si je ne peux être accompagnée par ma mère, j'apporterai un portrait d'elle, afin que vous puissiez vous faire une idée. Ma grand-mère voudra aussi sans doute vous connaître, elle est la matriarche de notre famille et s'il s'avérait que vous souhaitiez épouser ma mère et que cette-dernière y consente, bien sûr ma grand-mère aurait son mot à dire!

Je vous donne donc rendez-vous en taverne à Loches, pour que nous ne soyons dérangé par personne si ce n'est le bruit des chopes que l'on trinque.

Tenez moi informée, et dans l'attente de vous connaître, prenez grand soin de vous.

Bien à vous.

Davia


Voilà qui était fait. Maintenant une autre petite réponse pour sa chère Babak.

Citation:
Ma chère Babak adorée,

J'ai bien reçu ta missive. Je suis heureuse que l'initiative que j'ai prise te plaise. J'ai en effet eu un premier contact, je ne sais pas ce que ça peut donner mais comme il est le seul à m'avoir écrit, je vais tenter de le rencontrer, on ne sait jamais. Je te tiens informé dès que j'ai des nouvelles. Je t'embrasse bien fort.

Ta Daviuccia


La jeune fille se leva, ses deux missives bien pliées en main et se rendit au campement pour s'occuper du pigeon, en trouver un autre et les envoyer vers leurs destinataires.
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