[RP] il était une fois, une cabane au fond du bois...

[ parce que la ville c'est bien... mais pas toujours]

Trop de bruits, trop de mouvements, trop de boulot, trop de murmure, trop de rumeurs... trop c'est trop.

Coccy avait de plus en plus de mal à garder son calme et avait des sautes d'humeur régulières. En quelque semaine, elle s'était plus énervée et avait plus rouspété que depuis l'ensemble de ses années passé en ville.
Ça ne lui ressemblait pas et il fallait qu'elle prenne du recule, pour elle et surtout pour mini.

Elle avait de plus en plus mal au ventre et ce qu'elle avait pris pour des coliques, n'en étaient surement pas. Maintenant, elle en était sure. Il était trop tôt, bien trop tôt.
Il fallait qu'elle se repose et cela au plus vite.
Cela devenait urgent.

Elle connaissait une petite maisonnette tout en bois, construite à la lisière d'une petite clairière dans le bois. Très peu de personne connaissait son existence et elle était sure d'y trouver le calme qui lui fallait. Pas le grand luxe mais bien suffisant pour elle et plus calme qu'à la taverne.

Coccy avait pris sa décision. Pendant la retraite de sa sœur, elle irait se reposer dans la cabane.

Coccy en avait parlé à Madou et lui avait demandé de l'aide pour transporter ses affaires.


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Coccy vit arrivé Madou en courant et sourit.

Coccy eu du mal de retenir un fou rire. C'était vraiment l'excuse la plus tonneau (bidon^^) qu'elle avait entendu.
Elle lui tendit la main pour qu'il l'aide à se relever.

T'inquiètes pas Madou, y a pas grand chose et quelqu'un à l'intérieur m'a aidé pour les escaliers. J'ai pas du porter. Puis ça va hein! suis pas en sucre tout de même ^^ il me faut tirer encore presque un mois tu sais.

Elle se leva et ramassa ses sacs en lui désignant la petite malle.

Ça m'a donner l'occasion de dire bonjour à mini. Ca faisait un moment que je l'avais plus senti bouger comme ça. Je pensais qu'il avait plus assez de place... Faut croire qu'il est content que je pense un peu à lui et... rien qu'à lui.

J'ai une chariote au bureau de pêche. Comme ça on devra pas tout porter.

Et ils prirent le chemin du bureau de pêche.
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Arrivés au bureau de pêche, Coccy en profita pour laisser un petit parchemin à l'intention des pêcheurs. Puis, Madou prit la chariote et ils partirent en direction du bois.

Madou ? Ça te dirait qu'on passe dire bonjour à Snoop en chemin ? C'est presque sur la route.

Mad ne dit mots mais lui sourit et elle comprit que c'était une idée qui lui plaisait aussi.

Ils hâtèrent un peu le pas tout content de cette décision prise.
Coccy aida même Madou à tirer la chariote dans la ruelle qui montait à la maison.
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Snoop était monté dans la cariole sans la moindre hésitation, sans doute aguerri par les quelques verres de Calva enfilés, il en oublia le risque, Mad en avait picollé autan.
La chariote n'avançait pas très droit, mais elle avançait, à trevrs les chemin, Snoop se demandait bien quelle idée avait eu Coccy d'aller s'enterrer aussi loin.

Non mais franchement, avec l'arrivé prochaine de Mini, t'as pas trouvé mieux à faire que d'aller t'enterrer seule dans les bois?
Comment t vas faire si t as besoin de quelque chose? T sais la civilation, bien que ça apporte quelques tourments, ça a du bon des fois.

Snoop regardait Coccy, il la savait fatiguée, et se dit qu'il avait bien là perdu une occasion de se taire.
Il regardait les paysage qui défilaient, se demandant si Madou, ne lui faisait pas faire trois fois le tour de Béziers juste pour le plaisir.

Hey Ma Doudoune!!! T es sûr qu'on est pas déjà passé par là? T'essaye de me perdre ou quoi?
T'inquiète pas, j'retrouverai jamais le chemin tout seul, tsra obligé de m'accompagné chaque fois que j'vais revenir vieux

A peine monter dans la charriote, non sans mal, il se mit a rire quel idée d'avoir picolé avant de se mettre a tirer la charriote ...

sur la route ils discutaient de tout et de rien mais dans la bonne humeur comme toujours, Madfly était content de voir coccy joyeuse il se demandait d'ailleurs pourquoi mais cela n'avait pas d'importance, elle souriait c'était le principal ...

puis snoop lui dit:

il répondit en riant:
c'est pas ma faute si je vois trois routes identiques.... viens conduire toi on verra si c'est facile de conduire quand tu es torcher

puis dans ces paroles il éclata de rire ...

plusieurs minutes plus tard il vu la petit maisonnette il mit la charriote sur le cote de la maison puis en voulant descendre il tomba dans l'herbe , se redressa rapidement l'air de rien puis en zigzag rejoignais l'arrière de la charriote pour commencer a installer les affaires dans la maison

coccy leurs avait ouvert la porte mais madfly s'arreta devant l'entrer de la maison en se souvenant de ce qu'avait dit coccy avant de ce mettre en route

Madfly regardait coccy .
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Snoop était bien saoul aussi mais c était pas vraiment le temps d y penser.
Il remonta les manche de sa chemise et se mit à décharger la cariole.
Il avait pas de temps à perdre en plus, son amie Coco était en ville et il devait l'accueillir.
Il regardait Mad encore plus rond qu un rond, et commença à s inquiéter sérieusement quand il le vit se vautrer dans l'herbe.

Bon Madou mon vieux, t oublie qu t ai saoul là et on s y colle, j ai une invité à la maison, enfin deux, non trois
Bref j ai pas trop l'temps quoi.

Tant bien que mal il déchargeat cette cariole et réussit à faire rentré tout ce bazare dans la mini cabane de Coccy

Bon ben une bonne chose de faite, Coccy, j peux pas rester ce soir, j ai des invités, pis... t aurais été obligé de m'héberger, ça n'aurait pas été très sérieux...
J repasserai ou passe demain en allant au port.
Ma doudoune pas de folie de ton corps... t es vieux maintenant mec

PUis Snoop repris le chemin de chez lui en courant, qui lui paru beaucoup moins long qu à l aller, allez savoir pourquoi.
Il avait la joie de recevoir une de ses grande amie et devait aller lui préparer sa chambre.

Madou avait insisté pour aider Coccy à aménager un peu l'intérieur mais elle avait refusé et après un repas pris sur le pouce, ils avaient été se balader un peu aux alentour de la maisonnette.

Ils n'était pas aller bien loin. C'est que la nuit tombait vite dans les bois et Madou ne voulait pas rentrer en ville trop tard.
Ils s'étaient donc promis de refaire le tour un autre jours pour chercher après des fruits pour l'alambic de Snoop, et déjà, ils avaient repéré l'emplacement d'un prunelier. Snoop aurait de quoi faire juste avant l'hiver.

Enfin couchée, Coccy se rendit compte du bien que cela faisait.

Pas un bruit de chopes qui s'entrechoquent, pas un mouvement derrière la porte, pas de bruit de pas dans l'escalier... Le silence et juste elle pour l'écouter.
Sans s'en rendre compte, elle s'endormit...



Coccy se réveillait doucement. Elle n'avait pas du se lever cette nuit, ce qui était devenu rare ces derniers temps. Et elle n'avait pas été réveillé par les bruits des premiers clients venant chercher les rations quotidiennes avant d'aller aux champs.

Elle s'était rendu compte la veille en se couchant, qu'avec tout ça, elle avait oublié de vérifier si la carte d'entraide à la pêche été bien remplie la veille. Mais pour une fois, elle n'était pas vite parti le faire en pleine nuit.

Elle resta un peu dans son lit à paresser, puis se leva et s'habilla.
Elle mangea vite un morceau de pain avant de prendre le chemin pour se rendre au village.
Il fallait qu'elle mette les offres d'embauche pour le port et savait qu'elle était déjà en retard. Il fallait surtout pas qu'elle tarde trop, si non certains s'inquièterait de ne pas la voir arriver.
En passant devant le chemin menant à la maison de Snoop, elle hésita mais ne le pris pas. Il avait de la visite et surement déjà fort à faire. Elle le verrait surement en ville durant la journée.
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Coccy rigolait tout en avançant sur le chemin la ramenant à la maisonnette.

Elle était allé en ville pour mettre les offres d'embauche pour le port comme elle le faisait tout les matins depuis quelque temps, pour se rendre compte une fois sur place, que les charpentiers avait déjà fini le travail.

Elle avait chercher après Log pour lui dire et demander où il en était avec le stocke de fer donc on avait besoin pour le port. Malheureusement, elle ne l'avait pas trouvé et avait décidé de revenir à la cabane.

Arrivée prés de la maisonnette, elle entendit hennir un cheval. Ce ne pouvait être que Shae qui était passé la voir avec Dalila.
Elle pressa alors un peu le pas et la vit qui l'attendait sur le pas de la porte, un bouquet de fleurs à la main.

Ma belle ! Mais qu'est ce que tu fais là, toi ?
Ça fait longtemps que tu m'attends ?

Elles passèrent le reste de la journée ensemble et papoter de choses et d'autres. Coccy avait aussi montrer à Shae un chemin beaucoup plus directe et surtout plus dégager pour rentrer en ville.

Et en fin de journée, après avoir saluer Shae qui retourner en ville avec Dalila, Coccy fit sa toilette avant de se coucher, satisfaite de sa journée.

Elle avait prévenu Snoop que comme les travaux au port étaient à l'arrêt en attendant le fer, elle n'irait pas en ville le lendemain. Passer son dimanche seule lui ferait du bien. Se disant qu'elle pourrait rester dans son lit aussi longtemps que Madoudoune si elle le voulait, elle sourit en pensant à ce que Snoop dirait s'il la voyait le lendemain aussi tard encore au lit.

Elle avait prévu d'aller faire un tour pour cueillir les mures qu'elle avait vu dans le bois. Elle ferait de la confiture pour Snoop et comptait en faire tremper dans le vin blanc qu'elle avait emmené avec elle.

Elle voulait aussi aller se baigner à la rivière qui passait un peu plus loin dans le bois. Un peu d'eau froide sur son ventre calmerait surement les crampes qu'elle ressentait depuis un moment. On lui avait dit que c'était Mini qui se mettait en place, qu'il descendait. Malheureusement, elle n'avait pas trouvé de médicastre en ville, mais elle avait encore du temps. Mini n'arriverait pas avant une bonne vingtaine de jours et elle n'avait pas peur parce qu'elle savait que Nath serait là pour l'aider.

Elle s'endormit assez vite, bercée par les bruits de la nuit et surtout, les silences.
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Coccy reprenait son souffle. Il fallait encore qu’elle que geste bien précis avant d’être tout à fait tranquille.

Tenant bien Mini sur son ventre, elle se traina jusqu’à atteindre la table de nuit où elle prit le couteau qu’elle gardait là en cas besoin pendant la nuit. Avec la pointe du couteau, elle défit un peu l’ourlet de ses sous-vêtements et entrepris d’y prélever le fil de couture. Il n’était pas fort épais mais elle n’avait que ça pour le moment, il faudrait qu’elle s’en contente. Elle noua par deux fois le cordon qui reliait le bébé à elle et le trancha entre les deux nœuds.

Elle n’avait pas coupé trop court pour pouvoir le refaire une fois qu’elle aurait passé le couteau à la flamme et qu’elle ait de la ficelle qui conviendrait mieux. Mais tant que la délivrance n’avait pas eu lieu, elle ne voulait pas et ne pouvait pas bougeait.

Elle emmaillota Mini dans un linge encore propre et, se penchant un peu en arrière, elle le déposa sur sa poitrine le temps de souffler un peu. Mais le petit ne l’entendait pas de la sorte et se dirigea naturellement en se tortillant vers un de ses seins avant de se mettre à téter goulument. Coccy eut peur parce qu’elle ne voyait rien sortir de son mamelon puis se souvient de ce que lui avait dit Nathy.

Il fallait que le bébé tire un peu pour que le lait soit produit et puisse sortir.

Coccy attendit alors avant de s'inquiéter. Mais cela provoquait de nouvelles contractions et bien que cela fût assez douloureux, ça précipitait l’expulsion de ce qui restait à l’intérieur et c’était une bonne chose.

Une fois tout sorti, elle se releva un peu, juste assez pour pouvoir s’asseoir pour donner le sein à Mini. Elle le regardait intensément, détaillant la moindre petite tache sur son visage, le frottant doucement pour nettoyer sécrétions et autre fluides.

Elle sourit en le voyant ouvrir les yeux et fini par pouffer de rire en se rendant compte qu’elle n’avait même pas regardé si c’était un garçon ou une fille.
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Tout à Mini, Coccy n’avait pas entendu Divi l’appeler.
Elle ne se rendit compte qu’il était là, à coté d’elle, qu’une fois qu’il s’approcha d’elle.

Elle lui sourit et rayonnante de bonheur, elle lui montra le boud’chique qui avait lâché son sein en le décollant un peu d’elle et par la même occasion, vit que c’était un petit gars et sourit.

Doudou, je te présente Mini. Tout mini mais une maxi-surprise….^^
Maxi ?

Un grand sourire éclaira son visage et les yeux plein de larmes de joie.

Je sais comment je vais l’appeler Divi… Maximilian.
Je te présente Maximilian.

Divi s’assied à ses cotés sur le lit et la berçât un peu tout naturellement.

Entre eux, aucunes gènes.
N’importe qui serait entré et l’aurait trouvé comme ça, elle aurait été honteuse et un grand malaise.
Mais c’était Divi, sa famille, celui sur qui elle savait pouvoir toujours compter, celui qu’elle appréciait, aimait même le plus. Il l’avait toujours soutenue, poussé à donner le meilleur d’elle-même, à aller voir loin devant plutôt que de regarder vers l’arrière. Elle l’aimait comme elle aimait sa sœur et c’est naturellement qu’elle lui demanda, posant une main sur sa joue :

Divi, me ferait la grande joie d’être le parrain de Maximilian ?
De le suivre, le soutenir, l’aider tout au long de sa vie tout comme tu fais avec moi ?
et regardant le petit, d'une voix plus faible...

Acceptes-tu de l’accueillir dans ta famille et ce même s’il est né sans père ?
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Il resta là, bouche-bée...devant un tel spectacle ! Apercevant ce bout de bonhomme, qui venait il y a peu de prendre ses premières coups d'air.On pouvait déjà y voir tout sa mère, dans ce tit sourire,qui caractérisait bien Coccycrep. Gentillesse et tendresse..tout en si peu de choses ! Il s'approcha un peu, laissant tomber son mantel sur le premier meuble, s'étant présenté.

Oh ben tu parles d'une bonne surprise !! tu va en surprendre plus d'un j'en suis sur!

Oh...Coccy....cela serait merveilleux..Pis c'est un joli nom je trouve pour tous les ages! Je te remercie ma belle !

Lui adressant un des merveilleux sourire qu'il put faire, il se rapprocha d'elle encore plus en s'asseyant a coté de coccy

Oh Mais tu y va de surprise en surprises.....Mais tu sais tres bien que tout comme toi, je serais toujours la pour ton enfant!! Alors oui j'accepte d'etre le parrain de Maximilian...de VOUS suivre et de VOUS aider tout au long de VOS vies!!

destiner entendit coccy l appeler
Elle s approcha doucement, elle ne voulait pas gener les personne ici présente
Coccy a son habitude voulait tout faire et cela lui fit tourner la tete, heureusement elle se retrouva sur le lit
Destiner ne disant mot juste un sourire a son amie coccy, nettoya la pièce , elle ne put un instant rester immobile devant cet etre pur a qui coccy avait donner la vie
Elle le regarda lui sourit, ses yeux par tand de beauté et de douceur ne put que succomber
SEs larmes de bonheur lui coulèrent sur le visage

Coccy vit entrer Shae l'air complétement effrayé.
Elle ne sut que dire pour la rassurer de suite mais n'eut pas besoin de le faire. A peine arrivée à sa hauteur, elle vit le bébé et ...

Elle lui sourit et lui répondit :

C'est un garçon et il s'appelle Maximilian.
Tout va bien Shae, tout va bien, ne t'inquiète pas.

Elle regardat Divi et Dest.

Divi était sortit chercher plus de bois pour le feux et Dest nettoyait comme elle pouvait.

Tu pourrais peut-être aider Dest si tu veux parce qu'il faudrait que je me lave un peu et que MiniMax prenne un bain. Y a déjà de l'eau qui chauffe mais depuis le temps, il n'y en a peut-être plus bcp ^^
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Shaena avait écouter à moitié la demande de Coccy, son regard figé sur le bébé elle était attendrie par son visage aussi paisible et innocent, et elle se demandait si un jour elle aussi elle donnerais la vie. Shae reprit ses esprits et lui dit:


Un bain.. de l'eau... c'est ou... d'accord je m'en occupe.. Ho!! Dest!! oui je l'aide j'avais déjà oublier. Non le bébé d'abord!! j'y vais.


Elle partie regarder d'abord si il y avait encore de l'eau dans la marmitte, très peu et le feu commençait à se faire tout petit, il fallait rajouter du bois, il restait à coter d'elle quelques petites branches, de quoi peut-être faire chauffer l'eau quelle avait rajouter, en attendant elle prépara un change, une serviette pour secher le bébé après son bain, et de sa poche elle sortie son petit pot de lavande en poudre qui parfumerait l'eau, celui que Pule déteste tant, elle sourit.

Elle versa l'eau dans le bac et plongea son doigt deux, trois, quatres fois pour voir si se n'était pas trop chaud puis elle versa un peu de lavande en poudre, sa sentait bon.. prête pas prête elle avait pas le choix, il fallait le laver et enlever les saletées de l'accouchement, elle s'approcha de bébé M, un peu tremblante, et lui enleva se qui lui servait de couchage. elle réfléchissait vite.


Bon ! aller bébé à toi ! elle le regarda et dit: Alors une main la et une main ici et... non pas comme sa, pas bon. Elle recommença. d'abord sa tête, la main la et... elle regarda son petit corp et marmona: Donc la tête c'est fait et maintenant heu.. les fesses. Elle glissa sa main en dessous de son derrière, se pencha et le mît contre elle en se dirigeant vers l'eau.Elle le plongea dans l'eau en tenant sa tête, et de l'autre prît le savon quelle faisait glisser sur lui, passa sa main sur sa tête et son visage.

Elle procéda de la même manière pour le sortir de la, la main la et l'autre sous ses fesses, le déposa rapidement sur la serviette ou elle le sécha correctement, Shaena suait comme si elle avait courue trois longues heures, quel travail un bébé pensa t'elle!!

elle l'enveloppa dans la serviette et mit le change avec laissant le soin à la maman de le faire, l'envers, l'endroit, l'attache.. s'en ai trop et elle ne savait pas quoi faire, elle se dirigea vers Coccy et lui tendit le bébé en lui disant discrêtement:


hé Coccy faut lui mettre le change j'y arrive pas... et faut enlever la serviette mouillée aussi... Elle soupira et naturellement elle lui dit:

Félicitation ma belle, il est magnifique, mais le prénom n'est pas un hasard hein!! tu as très bien choisi, mais alors !!! le bain !! un truc de fou!!! elle se rapprocha et lui dit en chuchotant:

Mais au fait, un truc bizarre... quand je lui ai passer la main sur la tête il avait un trou!!! t'imagine!!! c'est normal tu crois?? puis elle lui sourit en se préparant au ménage.
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Shaena avait serieusement regarder Lou faire, elle s'aperçut que ce n'était pas si compliquer après tout, MiniM lui avait serrer son doigt pendant le change et s'était magique, un moment quelle n'oublierai certainement pas.

Quand Lou lui tendit à nouveau le nouveau né, il commençait à Gesticuler et devenait grognon, il avait faim et chercher à têter partout, sa petite bouche bougeait dans tout les sens, Shae le prit soigneusement contre elle et le berça en se promenant dans les quatres coins de la cabane, guettant à chaques moment Coccy pour quelle puisse le reprendre et satisfaire sa faim.

Quand la voix fût libre elle tendit à nouveau MM dans les bras de sa maman, il n'avait pas eu à beaucoup chercher que déjà à cet instant il tétait, c'était génial et magnifique, une image gravée, un souvenir encré dans sa mémoire.

Shaena se retourna et prit la brosse, de l'eau très chaude et commença à frotter le sol pour enlever les taches de l'accouchement, pas très facile à enlever tout sa sur le bois, elle frotta longtemps, et partout, jusque sur les barres en fer de son lit, elle passa un coup général sur le sol, et dans un pot renversa le reste de sa lavande, la pièce sentait divinement bon, tout était prêt pour accueillir les visiteurs, et dans un autre plus grand bac elle déposa les fruits quelle avait cueillie sur son chemin, elle s'approche de Coccy embrassa son front et le front du bébé puis dit:


Voila tout est prêt, je t'ai poser des fruits sur la petite table la bas, pense à en manger tu en a besoin et encore félicitation pour le bébé, je dois me sauver à moin que tu es encore besoin de mon aide alors je reste.


Elle lui parlait en pensant à la personne qui l'avait laisser dans cette situation et seule, sans doute cet homme n'avait pas de conscience et se foutait de tout, mais valait mieu une maman géniale, qu'un père idiot et sans remords.
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Tout ce passait bien depuis la naissance de MiniM.

Bien qu'assez petit au départ, vu qu'il était né un peu trop tôt, il avait un appétit d'ogre et on ne pouvait déjà plus voir la différence avec un autre bébé au même age.

Ils vivaient tous les deux dans la cabane que Coccy, aidée de ses amis, avait aménagé au mieux.

Coccy avait fabriqué un petit berceau pour le bébé et Divi lui avait offert de quoi le garnir, le tout brodé.



Coccy s'habituait petit à petit à cette vie à deux.
Elle était bien sur très souvent en ville et même en taverne. Mais ça lui faisait beaucoup de bien aussi d'avoir un chez elle enfin... un chez eux, à Maximilian et à elle.
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Il dormait difficilement car les remontés de bile a répétition l'en empêcher.
Mais heureusement, avec le peu de conscience qui lui restait, il parvenait quand même à se relever et à viser le seau pour évacuer ce liquide visqueux, amer de coloration brune...

Il dégueuler tellement fort que cela fit sursauter le bébé et qui se mit à pleurer...
Après plusieurs minutes ou il pensa avoir toute évacuer, il repris son souffle et se rendit compte que le petit pleurait... Il se leva alors et s'avança encore un peu... toujours même à la dérive et se dirigea vers maximilian qui ne cessait de crier...

Eh Oh!!! on se calme hein?!^^
T'es "hisps" qui toi "hips"

Il balaya la pièce du regard, pour savoir ou il se trouvait... c'est lorsqu'il se rappela...


Elle est ou ta maman?!!"hips"....faut que....puis... c'est t'as maman d'abord ???

Il sourit tout seul, mais cela ne calma pas le morveux^^.....

Chutttttttttttttttttt !!!
Ta soif .....ta faim????? heu......je peux pas"hips" te donner"hips" le sein moi"hips" je suis pas équipé....
Une bière peut-être?

Il attrapa le gosse, le remua un peu pour le calmer, enfin une façon à lui de le bercer, puis se dirigea au lit complètement à la dérive

Oups....punaise t'es lourd toi

Disant ça, il lui fit des gros yeux, ce qui avait l'air d'amuser le bébé.

Te moque pas hein!!!! Je vais le dire à maman sinon.

Il le déposa sur le lit et se plaça juste a coté. Le petit semblait s'amuser tout en réclamant sa maman par intermittent... Mais lui, épuisé, s'endormit

Ce jours la le ciel était dégagée, le temps froide et humides, des nuages immenses envahissaient l’horizon et filaient a travers le ciel. Plusieurs jours se sont écoulées depuis sa convalescence chez coccycreps, elle s’était occupé de lui, nourris, soignait, remit sur pieds.
Il s’approcha d’elle a grand pas tranquille, comme ci il avait l’impression de mettre ses bras autour d’elle et de l’embrasser sur les deux joues. Il s’arrêta net a quelque centimètre d’elle comme ci il se heurtait a un mur invisible. Le regard malicieux plein de défis il déclara.

« Tu vois je sais me tenir »

« merci pour ton aide, de m'avoir choyer comme tu l'a fait je te serai toujours reconnaissant…je vais essayer de me trouver une vocation et repartir du bon pied. Reprendre le bon chemin pour l‘atteindre»

IL tendit un doigts pour effleurer ses levres mais se reprit aussitôt comme piqué par un insecte.

« Encore merci »

Sur ses mots il se pencha sur elle avec lenteur, avec prudence. C’Était chaque fois qu’il le sentait vulnérable que son désir pour elle était le plus fort.. Il l’embrassa, la touchant a peine, la titillant volant son souffle et sa chaleur. Mais soudain elle se hissa sur la pointe des pieds, agrippa sa chemise et lui donna un baiser a pleine bouche. Il avait l’impression de percevoir ses moindres pensées et qu’elle déversait en lui par le truchement de ce baiser, toutes les émotions qu’elle avait accumulée durant ses derniers jours. Enfouissant une main dans les Cheveux de Coccy, IL renforça le baiser. Mû par un désir incontrôlé, il la souleva de terre pour la faire basculer sur le lit. Bouche jointe, jambes emmêles chacun palpant l’autre de façon frénétique….
Il la repoussa tres légèrement mais resta assez prêt pour sentir les lèvres de coccycrep frôler les siennes tout en parlant.

« Qu’Est-ce qui nous arrive?….j’suis désolé…mais… »

Il la regarda éprouvant un immense desir, Mais le coups frappé contre la porte les fit sursauter, IIL bondit l’air contrarié, tandis qu’il se cachait dans l’ombre. Coccycrep croisa son regard surpris et secoua la tete de perplexité pour lui signifier qu’elle était aussi prise au dépourvu que lui. On frappa de nouveau.

Trois jours... trois jours il lui avait fallu pour dessaouler et aller mieux.

Il lui avait parlé longtemps, lui avait expliqué ce qui lui était arrivé, sa vie et ses déboires...
Elle lui avait parlé longtemps, lui avait expliqué ce qu'elle devenait, ce qu'elle était, ses amours, son petit...

Ils avaient refait connaissance et réappris à s'apprécier.
Elle l'avait soignés, il l'avait faite rire, elle l'avait accueilli, il l'avait faite rougir...

Ils s'étaient rapprochés, touchés, embrassés... Ils s'étaient aimés comme si y avait plus de passé.

Trois jours... trois jours il leur avait fallu pour aller mieux.
Trois jours pour se rendre compte qu'ils étaient deux.
Trois jours et trois nuits pour se rapprocher.
Trois jours et trois nuits pour ne plus se lâcher.

Il avait du repartir sur les routes et rentrer chez lui, chercher ses affaires, faire des adieux...
Se quitter pour réfléchir, être sur de ne pas se tromper.
Se quitter pour revenir, être sur d'aimé, de plus vouloir se quitter.

Coccy rêvait, la tête dans les nuages, le corps perdu dans ses penses ... ou le contraire peut-être? elle savait plus trop, elle planait.

Il était reparti mais lui avait déjà écrit, il revenait, il se pressait.
Qu'est-ce qu'elle aurait aimé pouvoir quitter Béziers, aller le rejoindre, faire un bout de chemin tous les deux main dans la main. Qu'est-ce qu'elle aurait aimé...

Ho et puis zut... qui ne tente rien n'a rien.

Elle était décidé, elle demanderait un congé.
Elle pris ses cliques et ses claques et s'en alla au château, la capitainerie, rencontrer Laurine.
Un congé, un simple congé... quelques jours, pas une année...

Oui ça pourrait se faire si vraiment il fallait...

Ni une ni deux, trouver quelqu'un pour la remplacer, sevrer le bébé, trouver de quoi s'apprêter, et aller le retrouver... Moins d'une semaine et c'était fait.

Juste deux jour, que dis-je, une journée. Un aller-retour pour Narbonne, il avait déjà tant avancé.
Mais lui faire la surprise... elle pouvait pas résister.
A peine MiniM casé, elle prit la route, tellement pressée qu'elle en oublie de déposer ses affaires avant d'y aller...

J'arrive mon ange... j'arrive mon... aimé...

Elle l'avait retrouvé, ils s'étaient aimé... caché leur amour pour mieux le vivre.
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Un Oiseau, que ses amis surnommaient Oisillons, atterri sur une branche. Caché derrière une feuille bien verte, il tendit son bec pour la pousser, et ainsi se frayer un passage. Entre deux brindilles, entre deux trois fruits des Bois moins une que l'oiseau piqua avec son bec afin de s'en faire son repas. Il gravit ainsi la branche lentement mais surement, jusqu'à atteindre l'extrémité...sur ses petites papattes il se hissa pour regarder une drôle de scènes entre deux bipèdes.

Le visage de l'un paraissait flou, ou plutôt assombri comme caché par l'ombre. L'autre femme était toute fine. Bien visible, on ne voyait qu'elle. Ses cheveux soyeux long comme une tapisserie royale, douce comme la soie venant des pays de l'est. Un visage éclatant de bonté, de générosité qui sentait le bonheur. Un sourire, a en faire lever un malade incurable. des yeux d'une extrême profondeur, rappelant les douce caresse de la nuit, les doux baisers du matin et les longues discussions du soir au coins des flammes.

Le petit oiseau, sautilla...elle qui lui donna des graines, qui tous les matins l'accueillait a sa fenêtre. Ce petit rouge-gorge en avait des choses a lui dires. Si seulement il pouvait parler la langue des bipèdes. Juste une fois, pour lui dire merci. Il se souvient de ces matins, a tapoter a sa vitre, pour la faire lever, a attendre la belle saison pour visiter sa chaumière.
En Hiver, a l'arrivée des mauvais jour, juste avant de partir. Il passait lui faire un dernier coucou. Leurs regards se croisèrent et la...Nul mot était nécessaire. Il suffisait alors de pencher son bec sur le coté, pour lui faire comprendre que seul, le passage de la paume de sa main sur le sommet de son crane, était suffisant pour lui donner le courage de partir pour mieux revenir.
Et les retours n'étaient pas moins chaleureux. Elle plus blanchi par l'hiver rude, mais lui gonflé à bloc. Le soleil du sud en son cœur, et son image en esprit. Il annonça son arrivée comme toujours...Deux petits coups de Bec sur la vitre, et la voila accourant pour la résurrection de l'oiseau. Un sourire - Un baiser même, et un regard.... et cela égalait tous ces mois passé sans elle.

Par la rage de l'espoir, il sautilla, a en faire bouger la branche. Tout excité, il pointa son bec sur elle, et scruta le moindre de ses gestes. Son corps délicieusement attirant, ne rendait pas uniquement les Bipèdes fous. Rien que de voir ce cœur bruler en elle, l'oiseau ne rêverait que de plonger sur elle pour s'y coller. Profiter de la vie avec elle, la suivre n'importe ou. Si l'oiseau avait été un homme...
Des Milliers de fois il avait imaginé la scène. Il aurait voler jusqu'à sa cabane. Et lui aurait citer les plus beaux vers, les plus belles phrases, et il lui aurait donné son cœur. Il aurait utilisé ses mains remplaçant ses ailes, pour parcourir son corps d'ivresse.

Le petit oiseau s'approcha..et la lumière arriva sur le visage du jeune homme. Fort de carrure, il resta immobile face a lui. Ne sachant plus comment réagir. que faire ? que dire ? Un amour....un amour...

La réalité lui revint a l'esprit soudainement. Il n'était qu'un oiseau. Un simple oiseau destiné a voler, manger, et crier pour amuser. l'oiseau regarda en tournant son bec. Ses ailes. ses plumes, son bec lui même....et il regarda l'homme... Des mains, une peau, un nez...Un homme dans toute sa splendeur. Un homme pouvant la toucher..la voir et la sentir. Bientôt la fenêtre sonnera son arrivée comme a son habitude, mais personne n'ouvrira. Et l'oiseau partira scruter d'autres arbres. manger d'autres fruits, rêver a d'autres songes.

L'oiseau se retourna en quelques petits sauts, moins vifs que tout a l'heure, et plia son bec vers le bas....Redescendant la branche, il passa a coté des fruits sans y prêter regards...Il marcha sur la feuille qui lui paraissait si grande il y a encore peu de temps. et avant de s'envoler de l'autre coté de l'arbre, le regard vers la ville non loin, qui affichait des couleurs vive et pourtant joyeuse...l'oiseau écarta ses ailes et juste avant de s'envoler pour il ne sait ou...Il commence a battre les ailes mollement.

Et de la On pouvait remarquer, une tache microscopique d'humidité apparaitre sous ses yeux minuscules d'oisillons. Doucement avant de partir, l'oiseau pleurait...

Axius souriait pensivement tandis qu’il se rappelait ses débuts a Béziers, pas si faciles que cela, tout en observant la charmante jeune femme qui se tenait a ses cotés. Un joli visage avec ce discret grain de beauté au-dessus de la joue gauche, une carnation fraîche et saine, des lèvres pleines, un peu boudeuses quand elle dormait ce qui lui fit sourire mais absolument charmantes. Coccy maintenait la pression de sa main sur la sienne, et Axius, très surpris, pouvait sentir la chaleur irradier de cette main fine et gracieuse. La peau de la douce comme un pétale de rose. Il sentit que ce contact déclenchait en lui une sorte d’onde qui le touchait au plus profond de lui.

Axius essaya doucement mais surement de s’extirper du lit sans vouloir la réveiller, cela faisait un mois qu’il est revenu a Béziers, le tour était vite fait, a part coccycrep rien ne le retenait ici. Axius songea a son avenir, il était temps pour lui de se poser, cesser cette vie de vagabond qui avait trop durée. Il avait bien des projets qu’il avait fait part a Coccycrep mais les conditions étaient loin d’etre réuni a l’heure actuelle surtout a Béziers.
Il était temps d’affronter la vérité en face Axius avait craint de s’exposer avec elle non pas pour protéger leur relation mais tout ce qui l’entourait, en vue des expérience passé et son vécu a Béziers Axius savait très bien que cela pouvait la causer des torts.

Axius rejoignit le fauteuil le plus proche et s’affala, trouver une vocation était devenue sa priorité, il avait déjà assez temporiser comme ça. Il se trouva face a un dilemme. Axius se dirigea vers la table, prit un morceau de parchemin et se concentra jusqu’à qu’il eut retrouver son calme. Puis il se mit a écrire, la plume faisant le même bruit sec que des serres d’oiseau sur le pavé. On l’attendait a a Albi, il ne savait pas encore combien de temps il allait resté a Béziers mais la moindre des chose était de prévenir cette personne et de lui faire part des nouvelles toute fraiche.
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Nath était rentrée de son périple dans la nuit et c'est fatiguée mais heureuse d'être à nouveau en ville qu'elle avait repris ses activités. Ses premiers pas l'amenèrent à la brigade et sur le marché. Pas le temps d'aller en taverne. Elle voulait avant tout retrouver les siens et c'est tout naturellement qu'elle se dirigea vers la cabane de sa soeur.

Aucun bruit.... même le doux babil de MiniMax ne raisonnait pas dans la petite cabane. Elle sourit et se demanda comment se portait son neveu.
Sa soeur lui avait manqué... elle la savait heureuse enfin et Nath ne pouvait qu'approuver et se réjouir de son bonheur. Le passé était le passé et elle ferait tout pour que ces deux là vivent heureux.

Sans faire de bruit elle déposa devant la porte un panier de fruits ramassés à carcassonne.

Coccy en ferait bon usage entre compote, tarte et confiture... elle lui faisait confiance ^^. Elle mis en évidence sur le panier un mot.

Elle jeta un dernier regard sur la cabane et se dirigea ensuite vers la maison de Shaena.
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Coccy sourit en recevant la tapette sur se main. Elle lui faisait penser à d’autre fois ou…

Il avait bien de droit d’avoir ses trucs à lui.
Et puis, elle s’était bien rendu compte que ce n’était pas un quatrain pour elle alors peu lui importait.

Le regard qu’il posait sur elle la fit frissonner et elle savait qu’il le sentait.
Il lui faisait toujours ce même effet. Un regard, un soupire, une caresse, un mouvement de ses lèvres, de son corps…

Elle l’aimait, la question ne se pausait même pas.

Elle l’aimait physiquement… humm ça, c’est claire qu’à ce point de vue là… ils s’entendaient à merveille. Rien que d’y penser, Coccy devient cramoisie.
Mais, il n’y avait pas que ça, loin de là.

Elle l’aimait pour ce qu’il est, pour les efforts qu’il faisait pour elle, pour eux. Elle l’aimait pour sa force, son coté rassurant.
Elle l’aimait parce qu’il la laissait libre de ses choix, chose dont elle saurait le remercier quand le jour sera venu. Elle l’aimait pour leur complicité. Elle l’aimait parce que comme elle, il avait le regret du temps perdu à chercher ailleurs ce qu’ils avaient sous les yeux.
Elle l’aimait surtout pour le sentiment qu’il faisait naitre en elle. Celui d’être une femme aimée, d’être une femme désirée, d’être celle qu’elle espérait être, d’être aussi celle qu’il attendait…

Perdue dans ses yeux, elle le vit secouer la tête et sourit devinant pourquoi. Elle le regarda s’habiller avec l’envie folle de l’embêter. Mais un sourire aux lèvres, elle le vit s’approcher sachant qu’il savait qu’elle savait…

Un large sourire éclaira le visage de Coccy.

Il lui en avait parlé, mais là, ça devenait concret.
Elle se tut trop heureuse pour pouvoir dire quoi que ce soit. Abasourdie, elle se laissa embrasser une foi, deux fois avant de le regarder refermer la porte derrière lui.

Il allait déménager. Il allait…

Elle se précipita d’un coup vers la porte et, alors qu’il avait déjà bien avancé sur le chemin menant à la ville, elle se mit à crier :

Je t’aime !
Tu entends Axe ? Je t’aime, n’en doute jamais surtout…

Ne sachant si il avait entendu, elle voulu courir pour aller lui dire en directe mais…
Faisant déjà quelques pas sur le chemin, elle se rendit compte qu’elle n’était pas habillée et se mit à rire et s’arrêtant.

« Un peu de tenue voyons mon cœur^^… » Combien de fois Axe avait-il déjà prononcé ces mots ?

Elle pouffa de rire en retournant vers la cabane et c’est à ce moment là qu’elle vit le panier de pommes laissé par sa sœur.

Voila de quoi faire de bonnes panades pour MiniM, se dit-elle en rentrant le panier à l’intérieur.
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[Parce qu'il n'y a pas que la cabane non plus...]

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[Chez Eo]

[à "la pièce d'argent"]

[ Chez Lou et Dan ]

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En attendant le mandat comtal, la liste des villes à parcourir... Coccy avait fini par dormir à "La Pièce d'Argent".
Divi lui avait conservé son ancienne chambre et ça lui fit y du bien de sortir un peu de cette cabane où ils s'étaient tant aimé en cachette de tous si longtemps.

Elle avait fini par rester à son poste au port et n'avait pas quitté la ville.
Comme quoi, même quand elle voulait le faire... elle n'y arrivait pas.

Elle avait été obligée de croiser Axe régulièrement en taverne et, même si au début, ce fut fort difficile, petit à petit, l'amitié avait repris le dessus.

Axe avait raison. Mais surtout, fallait pas lui dire^^
C'était bien mieux avant, quand ils n'étaient qu'amants...

Et maintenant ?
Amoureux ? Coccy pouvait pas dire qu'elle ne l'aimait plus, ce serait mentir.
Amants ? Non, plus maintenant. Dommage mais... la vie est comme ça.
Amis ? Oui surement. Ils avaient partagé beaucoup et ...

Elle a un coeur de sardine la Coccy. Elle se sent bien qu'entourée d'amis, de gents qui l'aiment ou l'apprécient. Alors Axe... sur qu'elle peut pas lui faire la gueule bien longtemps^^

Maintenant, il était temps de rentrer à la cabane, son "chez elle". Avec les sacs sous les bras et MiniM sur les épaules, elle rentrait...
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