Coccycrep
Coccy dormait, étendue, nue dans ce qui était devenu leur lit. Le corps alangui, encore tremblant du plaisir reçu et des rêves qui avaient suivis. Elle tenait la main d'Axe dans la sienne, comme pour se rassurer qu'elle n'avait pas tout rêvé, qu'il était là et bien là à ses cotés. Elle était heureuse, bien plus heureuse qu'elle ne l'avait été depuis un bon moment. C'était lui qu'elle attendait, elle en était de plus en plus persuadée. C'était pour lui que son cur battait, pour lui elle était prête à tout et même à tout quitter.
Bien sur ce ne serait pas facile et elle voulait être sure qu'il n'y avait pas moyen de faire autrement avant d'envisager un départ définitif. Mais oui, pour Axius, elle pouvait tout quitter, elle le savait.
Ce ne serait pas sans regret, faut pas rêver. Il y avait sa famille, ses amis, le port et ses différents bureaux... il y avait surtout le temps et l'énergie investis pour cette ville qu'elle chérissait. Mais son amour, c'était son avenir et sil le fallait, elle ferait comme sa sur, pour suivre son cur.
Axe prenait sur lui, elle le savait aussi. Il se retenait de dire ce qu'il pensait de la gestion de la ville, évitant les conflits, se taisant quand il fulminait, pour ne pas lui faire de mal, ne pas lui porter préjudice.
En plus, la voilà qui en rajoutait avec ces histoires de mairie, de comté... Elle était tiraillée et il devait le sentir.
Fallait qu'elle réfléchisse, qu'elle se décide, qu'elle pense à lui, à elle mais aussi à sa famille... Qu'elle trouve une solution pour tout concilier... oui mais quoi ?
Les impératifs d'abord, ce à quoi elle s'était engagé et à quoi elle ne pouvait se soustraire.
- Y avait le jeu de la mine qu'elle avait lancé... oui mais peut de participant étaient sur place et cela stagnait un peu. Fallait qu'elle motive tout le monde pour qu'il avance et qu'il soit fini si elle partait.
- Y avait le mariage de Lou et Dan au quel elle participait en étant témoin de Lou... pourvu qu'Axe l'accompagne... C'était le 21 novembre, plus si long que ça à attendre, ça irait.
- Y avait la pêche... hum faut qu'elle forme d'autres personne pour la remplacer le temps échéant... Goldo déjà, c'était un début mais elle savait comme seul, ça pouvait être fatiguant. Et puis même si elle ne quittait pas la ville, un coup de main pour gérer la pêche ne lui ferait pas de tors bien au contraire.
- Y avait aussi la mairie. Ca avait fini par la tenter bien que cela lui faisait tout de même encore peur. Elle se demandait si elle pourrait passer le cap et ne plus être qu'un bon petit soldat. Mais s'il fallait tout recommencer ailleurs... avant d'espérer pouvoir percer... Et puis, y avait le comté aussi ... bien que ça, du moment qu'ils ne quittaient pas le Languedoc, ça pouvait aller.
- Y avait le port aussi... Ça, se serait dur... Elle l'avait vu sortir des esprits des dirigeants pour être couché sur le papier, avait du se battre pour qu'il puisse enfin sorti du papier et réellement exister, jusqu'à accueillir ses premiers bateaux... Oui mais bon, c'est qu'un port...
- Puis, y avait sa cabane. Son premier chez elle. Après avoir habité au bureau de la pêche, logé au bureau du port pendant les travaux, séjourner un long moment à l'auberge de la pièce d'argent... elle avait enfin choisi un "chez elle". Mais là encore, rien de définitif. Elle voulait un "chez nous" parce que avec Axe et MiniM ça convenait la cabane mais MiniM allait grandir et Axe avait besoin de se sentir chez lui...
Dans son sommeil, maintenant plus agité, Coccy sentit son cur se serrer... trop de questions, trop de changements, trop de décisions à prendre, trop de...
Oui mais humm... elle avait Axe à ses cotés... Axe... AXE ?...
Coccy se réveilla en sursaut, ne sentant plus la présence d'Axius à ses cotés. Elle se redressa d'un bon puis l'aperçu penché sur la table, un parchemin étalé devant lui et la plume à la main.
Hummm, se demanda-t-elle en le voyant... encore un quatrain érotique qu'il lui ferait lire pour l'émoustiller ?
Se levant sans bruits, elle se dirigea doucement vers lui dans le plus simple appareil et vint passer ses mains dans sa nuque avant de les glisser sur son torse puissant. Tout en appuyant son buste tout contre lui, elle murmura en déposant ses lèvres dans son cou « bonjour amourrr »
Elle était bien avec lui. Bien mieux qu'elle n'avait pu imaginer être de toute sa vie. Alors à quoi bon le reste ? Elle l'aimait.
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Bien sur ce ne serait pas facile et elle voulait être sure qu'il n'y avait pas moyen de faire autrement avant d'envisager un départ définitif. Mais oui, pour Axius, elle pouvait tout quitter, elle le savait.
Ce ne serait pas sans regret, faut pas rêver. Il y avait sa famille, ses amis, le port et ses différents bureaux... il y avait surtout le temps et l'énergie investis pour cette ville qu'elle chérissait. Mais son amour, c'était son avenir et sil le fallait, elle ferait comme sa sur, pour suivre son cur.
Axe prenait sur lui, elle le savait aussi. Il se retenait de dire ce qu'il pensait de la gestion de la ville, évitant les conflits, se taisant quand il fulminait, pour ne pas lui faire de mal, ne pas lui porter préjudice.
En plus, la voilà qui en rajoutait avec ces histoires de mairie, de comté... Elle était tiraillée et il devait le sentir.
Fallait qu'elle réfléchisse, qu'elle se décide, qu'elle pense à lui, à elle mais aussi à sa famille... Qu'elle trouve une solution pour tout concilier... oui mais quoi ?
Les impératifs d'abord, ce à quoi elle s'était engagé et à quoi elle ne pouvait se soustraire.
- Y avait le jeu de la mine qu'elle avait lancé... oui mais peut de participant étaient sur place et cela stagnait un peu. Fallait qu'elle motive tout le monde pour qu'il avance et qu'il soit fini si elle partait.
- Y avait le mariage de Lou et Dan au quel elle participait en étant témoin de Lou... pourvu qu'Axe l'accompagne... C'était le 21 novembre, plus si long que ça à attendre, ça irait.
- Y avait la pêche... hum faut qu'elle forme d'autres personne pour la remplacer le temps échéant... Goldo déjà, c'était un début mais elle savait comme seul, ça pouvait être fatiguant. Et puis même si elle ne quittait pas la ville, un coup de main pour gérer la pêche ne lui ferait pas de tors bien au contraire.
- Y avait aussi la mairie. Ca avait fini par la tenter bien que cela lui faisait tout de même encore peur. Elle se demandait si elle pourrait passer le cap et ne plus être qu'un bon petit soldat. Mais s'il fallait tout recommencer ailleurs... avant d'espérer pouvoir percer... Et puis, y avait le comté aussi ... bien que ça, du moment qu'ils ne quittaient pas le Languedoc, ça pouvait aller.
- Y avait le port aussi... Ça, se serait dur... Elle l'avait vu sortir des esprits des dirigeants pour être couché sur le papier, avait du se battre pour qu'il puisse enfin sorti du papier et réellement exister, jusqu'à accueillir ses premiers bateaux... Oui mais bon, c'est qu'un port...
- Puis, y avait sa cabane. Son premier chez elle. Après avoir habité au bureau de la pêche, logé au bureau du port pendant les travaux, séjourner un long moment à l'auberge de la pièce d'argent... elle avait enfin choisi un "chez elle". Mais là encore, rien de définitif. Elle voulait un "chez nous" parce que avec Axe et MiniM ça convenait la cabane mais MiniM allait grandir et Axe avait besoin de se sentir chez lui...
Dans son sommeil, maintenant plus agité, Coccy sentit son cur se serrer... trop de questions, trop de changements, trop de décisions à prendre, trop de...
Oui mais humm... elle avait Axe à ses cotés... Axe... AXE ?...
Coccy se réveilla en sursaut, ne sentant plus la présence d'Axius à ses cotés. Elle se redressa d'un bon puis l'aperçu penché sur la table, un parchemin étalé devant lui et la plume à la main.
Hummm, se demanda-t-elle en le voyant... encore un quatrain érotique qu'il lui ferait lire pour l'émoustiller ?
Se levant sans bruits, elle se dirigea doucement vers lui dans le plus simple appareil et vint passer ses mains dans sa nuque avant de les glisser sur son torse puissant. Tout en appuyant son buste tout contre lui, elle murmura en déposant ses lèvres dans son cou « bonjour amourrr »
Elle était bien avec lui. Bien mieux qu'elle n'avait pu imaginer être de toute sa vie. Alors à quoi bon le reste ? Elle l'aimait.
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