[RP] La Boissellerie, chez Opus, quartier de l'Eglise N° 9

Opusone

Opus fit entrer Agna, Calypso et la petite Eleonore. Il sortit d'une armoire une précieuse bouteille de fée verte, une bouteille de sirop de fleur de sureau, une carafe d'eau fraîche et 4 verres.

Il servit un sirop à Elonore et versa un peu d'absinthe dans les 3 verres restants. Délicatement il ajouta un peu d'eau fraîche à l'absinthe et la magie du louchissement se produisit. La boisson se troublait, une belle opalescence légèrement dorée se fromait. Opus leva son verre:

A votre santé et à vos amours !!

Prenant Eléonore par la main il alla lui montrer les jouets qu'il fabriquait.

Dommage que Winbill, mon petit fils adoptif, ne soit pas là, vous pourriez jouer ensemble. Il est à Montluçon avec sa maman, mais il va revenir bientôt.

Il alla chercher un bilboquet, une toupie et un jeu de construction.

Eléonore, tu peux prendre un de ces jouets, je te le donne. Lequel choisis-tu ?
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"Certains pensent qu'ils font un voyage, en fait, c'est le voyage qui vous fait ou vous défait." Nicolas Bouvier

Marechalfoch

Rhooooooooooooooo équipe 1 z'avez encore bon je vous transmet la troisieme énigme par pigeon

Fatigué comme un voyageur n'ayant pas dormi depuis un mois il prit la route vers la taverne les yeux a moitié fermés
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Habitant de Montpensier Et animateur sur la halle de Mp 88 quartier de la soule

--Winbill

Il était arrivé dans le quartier qu’il connaissait bien, là on voyait déjà les grandes étendues des jardins maraîchers de son père. Il reconnaissait l’endroit où son ânesse venait chaparder les carottes et tout en courant le plus possible malgré ses petites jambes, il se mit à crier.

Papa !!!! Papa !!!! Balack !!!!! Z’êtes où ?

Pas un regard en arrière, ici il se savait en sécurité.

Agna

Bien enfoncée dans son siège en train de sirotter son verre de fée verte, Agna regardait Eleo s'émerveiller devant les jouets que Opus lui montrait. Opus était un orfèvre en la matière il connaissait bien son affaire dans la sculpture du bois et de voir cet homme qu'elle avait connu si délurer lui emplissait le coeur de joie de le voir si attentionné avec une enfant. Il avait bien changé son ami. D'un coup elle sursauta en entendant des cris venant de dehors tout en reconnaissant la voix de Win.

--Winbill a écrit:

Papa !!!! Papa !!!! Balack !!!!! Z’êtes où ?

Agna posa son verre et se dirigea vers la porte; si Win était la Sibille ne devait pas être très loin et elle se réjouissait de la revoir car elle avait appris par Opus qu'ils allaient faire un long voyage et qu'elle ne les verrait pas pendant une très longue période.

ben Opus nous allons te laisser voila ta douce qui arrive et merci pour ce petit verre. Agna lui fit la bise et prit Eleo par la main. Tu viens ma belle on reviendra mais la nous allons les laisser en famille... Agna tira Eleo et les voila reparti à la recherche de leur trésor...
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Engagez-vous qui disaient...

Opusone

Papa !!!! Papa !!!! Balack !!!!! Z’êtes où ?
Opus reconnu la voix de Winbill, son fils adoptif
J'arrive Win !!!

Puis à l'attention de ses invitées:
Attends un instant Agna, Eléonore n'a pas encore choisi son jouet. Et laisse lui faire connaissance avec Win.

Sans attendre la réponse, Opus alla récupérer Win qui courait à sa rencontre.
Salut mon fiston. Heureux de revenir à Montpensier ? Tu vas voir ce sera la fête et j'ai plein de choses à te montrer.

Après l'avoir bien serré dans ses bras, il le laissa aller faire la fête à Barack . Il pouvait enfin accueillir Sibille qui arrivait avec Caprice.

Bienvenue à la boissellerie, ma belle amie !!!

Opus prit Sibille dans ses bras et la couvrit de baisers.

J'avais hâte de te retrouver, mais je ne pensais pas que tu arriverais si tôt dès mon retour de retraite. J'en suis vraiment ravi. Entre vite que nous fêtions ça !!!

Opus la mine réjouie, se délectait déjà à la pensée de partager sa nuit avec Sibille.
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Sibille

Sibille avait raccroché le plus rapidement possible tous les paquets sur le bât de Caprice et l’avait tirée de toutes ses forces pour rattraper son chenapan…

Elle le vit s’engouffrer près du jardin d’Opus et alla se cacher dans ses bras.

Leurs retrouvailles étaient tellement belles à voir, qu’elle n’eut pas le courage de le disputer mais elle aurait une discussion plus tard avec lui. Il alla vite rejoindre Barack laissant Opus l’accueillir.

Elle écouta ses paroles chaleureuses et apprécia ses bras et son regard pétillant.

Merci mon tendre, je suis ravie de te surprendre et que cela te plaise. Cela me manquait. Allons, tu as raison, j’ai soif, d’avoir couru après Win… quel coquin... comme son père.

Elle l'embrassa amoureusement et se laissa emmener en riant, après avoir délesté Caprice de sa charge et l’avoir attachée sous l’auvent.
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Eleonore

Eléonore était tellement dans son monde devant tous ces objets qu'elle en avait perdu la parole.
On lui donna un sirop suuuper bon, on lui montra pleiiiiiiiiin de jouets en bois, elle avait envie de tous les toucher, tous les utiliser mais se retenait pour ne pas embarasser Agna.

On lui donna un jouet: elle ne savait pas quoi choisir tellement ils étaient tous super!

Après un long temps de réflection son choix se tourna sur la toupie car comme ça elle pourait jouer avec en taverne, la maison de construction c'est bien mais trop encombrant pour une taverne et elle perdrait les pièces ou ferait tout tomber....
Elle montra la toupie à opusone l'air de dire:

c'est celui là que j'ai choisis!
Je peux le prendre?

Et puis un énorme cri,un peu paniqué:

Papa, papaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa

ooh un petit garçon! un copain pour moi???
hummm ou un prince charmant de vrai de vrai????

Quel age il a le petit garçon?Ze c'est pas moi

Agna la tirait vers l'entrée pour les laisser en famille, elle la suivait gardant sa tête fixée sur le petit garçon

Opusone

Quel age il a le petit garçon?Ze c'est pas moi

Opus s'approcha d'Eléonore:
Il s'appelle Winbill et il n'a que 2 ans. Mais tu peux revenir jouer avec lui avant notre départ. On part en voyage dès lundi. Alors si tu en as envie tu peux venir avant durant les fêtes de Pâques.

Opus avait vu les yeux d'Eléonore briller de plaisir à regarder la toupie.
Avant de partir, comme promis, je te donne la toupie. Je suis sûr qu'Agna saura te montrer comment jouer avec si tu ne le sais pas encore.

Opus fit la bise à Agna et donna la toupie à Eléonore.
Je vous laisse maintenant, je dois m'occuper de Sibille, ma belle amie.
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La Boissellerie, chez Opus, quartier de l'Eglise N° 9

Opusone

De retour de pélerinage

Après 4 mois passé sur les chemins du royaume en compagnie de Sibille, Opus savourait le plaisir du retour à Montpensier.

Il avait mis l'ânesse Caprice à l'abri de l'auvent après l'avoir débarassée de son fardeau.
Faudra que j'aille voir si Agna peut la reprendre 2 ou 3 jours en pension comme elle l'avait fait avant notre départ, se dit- il tout en se demandant ce qu'était devenu Cabotin (était-ce bien ça le nom de l'âne d'Agna ? Opus avait quelques problèmes de mémoire dus à son âge).

Sibille devait repartir rapidement avec Win et l'ânesse pour aller régler ses affaires à Montluçon. Mais elle lui avait promis de revenir au plus vite.
Espérons que ces rumeurs de peste ne se confirmeront pas, pensa-t-il. Il serait alors préférable de ne pas rester éloignés trop longtemps et les voyages d'une ville à l'autre pourraient être dangereux, voir interdits.

Redécouvrant sa chaumière après cette longue absence, Opus se rendait compte qu'elle n'était pas vraiment installée pour accueillir une compagne avec son enfant.
Dès que j'aurai vendu mon stock de légumes, je vais faire des transformations pour mieux pouvoir t'accueillir Sibille, promit-il à sa belle.

La cuisine méritait d'être réaménagée

La chambre manquait de confort

L'étable devait être complétement réhabilitée pour accueillir Caprice et son futur petit âne.

Titre du sujet balisé par ~*Grosso Modo*~
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--Caprice

Caprice se sentait bien là, à l’abri du vent… quelle bonne idée de faire une pause mais elle sentait l’air et savait bien que son chez soi n’était pas loin…

C’est un peu énervée qu’elle se laissa donc débarrasser de ses paquets et attachés près du puits, protégée… Cela faisait longtemps qu’elle ne s’était pas sentie ainsi, ses derniers temps, elle ne pensait qu’à son petit Ness son âne aux grands cils laissé si loin derrière elle. Mais le vent lui apportait d’autres odeurs ici... celles d’un autre membre de sa famille à 4 pattes… et celui-ci elle le connaissait aussi…

Elle se mit à braire pour savoir s’il lui répondrait… HI HAN…. HI HAN….

Caprice ânesse un peu taquine, un peu coquine mais toujours au service de ses maîtres.

--Winbill

Winbill visitait la maison avec sa mère pendant que Opus était parti demander à Agna, la permission de mettre Caprice au pré.

Man…. Man…. Egarde y’a le feu là… mais pas bobo, pas feu…. Il bravait les interdits s’apercevant que la cheminée n’était pas encore allumée…

« HI HAN…. HI HAN…. »

Il se mit à courir dehors pour voir l’ânesse… Capppiicccccee Bobo ventre ?????

Sibille

Sibille avait vu partir son fils dès les premiers hennissements de Caprice et gardant toujours à l’esprit ce qui lui était arrivé dans le courant de leur voyage, elle ne pouvait s’empêcher de s’inquiéter, c’est donc en courant qu’elle le rejoignit. Elle avait confiance en l’ânesse qui était douce avec l’enfant mais plus entièrement aux hommes… Son enlèvement à l’aller avait laissé quelques traces…

Winbill !!!! Je t’ai déjà demandé de ne pas partir comme ça, sans que je te voie … Elle regarda l’enfant qui les larmes aux yeux levait son petit menton tremblant… Elle lui caressa la joue et ajouta : Tu sais si je ne te vois plus, j’ai peur… c’est dangereux parfois dehors… y’a des chevaux qui passent, des chiens qui sont pas gentils comme Barack.

Elle le prit dans ses bras et avec lui s’approcha de Caprice…

Alors ma belle, tu ne te plais pas ici ? Tu t’ennuies ? Tu sais on repart bientôt et à Montluçon là, tu vas pouvoir te reposer vraiment… Une caresse entre les deux oreilles de l’ânesse et Win la regarde en riant, mettant sa main sur ses deux longs moulins à vent….

Opus vint quelques temps après chercher l’ânesse pour l’emmener près de l’âne Cadichon dans le pré de la diaconesse Agna… Elle y resta là, gentiment avec son congénère jusqu’au jour où Sibille vint la rechercher pour le dernier départ avant quelques temps.

Heure du départ pour Montluçon

Sibille avait apprécié la petite maison de son tendre, elle était simple manquait d’une petite touche féminine mais avait le nécessaire et quand Opus dit qu’il y ferait quelques aménagements de confort pour elle, elle lui sourit appréciant le geste mais en précisant qu’elle n’était qu’une petite meunière et qu’il ne lui fallait pas un palais pour être heureuse.

Elle ne savait pour combien de temps, elle repartait mais depuis 4 mois ce serait leur première séparation et elle ne savait ce qu’elle trouverait à Montluçon… Elle avait pris contact avec des boulangers amis pour leur vendre sa farine, elle aurait beaucoup de travail et espérait que cela lui permettrait de faire passer le temps plus vite… Sa nièce aussi devrait la rejoindre de Sarlat pour mettre au monde son premier enfant… Tout ça, ferait une séparation assez longue et cette dernière journée près d’Opus, elle aurait voulu être joyeuse mais une certaine nostalgie ne la quittait pas… Il lui promit de ne pas profiter de son absence auprès d’autres femmes pour la faire sourire, c’était inutile, elle avait confiance en lui. Elle passa tout l’après-midi près de lui, car elle n’avait pas de travail aujourd’hui, profitant au maximum de sa présence et des rires de Winbill jouant avec lui.

En fin d’après-midi, il était temps pour eux de se dire au revoir… elle retient ses larmes et l’embrassa passionnément sur le pas de sa porte, Winbill était déjà sur le dos de Caprice sur son petit bât. Une dernière étreinte et souffler dans l’oreille un Je t’aime tendre amour.

Ecris moi surtout, dis moi ce que tu fais pour que le temps passe plus vite et j’en ferai autant, dès que l’enfant d’Inmakh est né, dès qu’elle décide de repartir, je reviens…
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Opusone

Création d'un atelier

Sibille était partie. Opus se retrouvait seul à Montpensier. Il avait promis d'aménager plus confortablement sa chaumière. Il avait promis de retaper l'étable abandonnée pour que Caprice puisse y loger.

A côté de son travail de maraîcher, il devait cependant mieux s'établir et créer un atelier. Il s'était renseigné, on lui avait dit que forgerons et charpentiers manquaient à Montpensier.

L'idée de créer une forge ne lui plaisait pas trop. C'était bruyant, c'était physiquement peut-être trop difficle à son âge.

Le travail du bois lui plaisait mieux. Après quelques jours de réflexions et une présence quotidienne au marché pour vendre ses légumes, il choisit de créer un atelier de boissellerie.

Boisselier, voilà un beau métier !!!

Fabriquer des seaux, des cuillères, des boîtes, des assiettes, des manches d'outil, divers ustensiles, et pourquoi pas des chandeliers, des bâts pour les ânes et tout les objets en bois dont les montpensierois et les montpensièroises rêvaient, l'idée le ravissait.

Opus alla chercher plume et parchemin et écrivit à Sibille.

Citation:

Ma belle amie,
Depuis ton départ je m'ennuie un peu. Sans ta présence et celle de Win, ma chaumière est vide et manque de vie. Mais il faut savoir se faire à ton absence et j'ai à m'occuper. La réfection de la maison est en route.
Après longue réflexion, j'ai décidé d'installer un atelier de boisellerie dans la grange attenante. Cette activité manque à Montpensier. Je compte ainsi répondre à un besoin.
Tu me connais assez pour savoir que je souhaite d'abord pouvoir rendre service aux habitants du village et que l'appat du gain m'est étranger.
J'espère que tu approuveras mon choix. Cet artisanat n'est pas bruyant, ni générateur de nuisances, ainsi quand tu reviendras, tu n'en souffriras pas.
Je me réjouis de pouvoir te montrer les objets de ma création mais il me faut d'abord installer l'atelier et acheter les outils nécessaires à ce métier.
Mes ventes de légumes ont été bonnes et je peux ainsi investir les quelques sous gagnés dans la réfection de la chaumière et la création de l'atelier.
J'espère que ta réintégration dans la vie de Montluçon se passse bien. Envoie-moi de tes nouvelles.
Avec ces quelques mots, je t'envoie de nombreux baisers et mes pensées amoureuses.

Ton tendre Opus.

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Opusone

Création de l’atelier de boissellerie (suite)

Avant de commencer à fabriquer seaux et autres objets, Opus devait créer son atelier.
Il commença par installer un endroit pour y préparer son bois à l’abri d’un couvert.

Tout en réfléchissant comment se faire une clientèle et comment connaître les besoins des gens de Montpensier, Opus alla faire un tour à la mairie pour tenter de connaître qui étaient les autres artisans du bois du village. Il profita aussi d’aller regarder qu’elle était la situation du marché foncier. Il hésitait aussi quant à l’achat d’un deuxième champ.

Il tomba sur l’annonce que Sire Maitretaz mettait en vente ses 2 champs. Il se souvint de l’avoir croisé en taverne l’été dernier et apprit qu’il était devenu charpentier.

Je vais tenter de lui écrire, pour savoir s’il a l’intention de quitter Montpensier. Dans ce cas, je pourrai peut-être reprendre sa clientèle.

Rentré chez lui, Opus, mit son projet à exécution et écrivit ceci :

Citation:

Sire,
Vous ne vous souvenez probablement pas de moi. J'ai été absent de longs mois en pèlerinage. Nous nous sommes rencontrés en taverne à plusieurs reprises durant l'été 1456.
J'ai appris que vous vendiez vos champs de légumes et de blé.
Serait-ce que vous songiez à quitter Montpensier ?

Depuis quelques jours, je suis de retour et je vais installer un atelier de boissellerie dans ma chaumière du quartier de l'église.
On m'a dit que Montpensier manquait de charpentier et le travail du bois me semble bien adapté à mon âge. J'ai eu l'occasion de passer quelques mois dans ma jeunesse dans une boissellerie du Jura à Bois d'Amont et j'y ai acquis quelques connaissances du métier.

Ayant appris que vous étiez actuellement charpentier, je vous informe qu'au cas où vous quitteriez Montpensier, je serai prêt à reprendre votre clientèle et à vous racheter des outils. Cependant, si vous restez, je vous prie de croire que je ne vous ferai pas une concurrence effrénée et déloyale.

Mes respectueuses salutations.

Opus, maraîcher et charpentier

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Opusone

Premier jour à travailler le bois

Opus s’était mis au travail. Il faisait froid en ce mois de janvier 1457. Il travaillait dehors, à l’abri du couvert car il n’avait pas encore aménagé son atelier dans l’ancienne grange.

Pour l’instant, il s’en tenait à la fabrication d’objets simples :
Bassine :

Seau :

Mais aussi des outils :
Charrue :

Chapieure pour les bouchers itinérants :

Il avait réparé la charrette, imaginant déjà qu’il attellerait l’ânesse Caprice pour transporter son bois à l’atelier, ses objets et ses légumes au marché.

Il n’avait que peu d’outils :

Sire Maitretaz, charpentier de Montpensier avait répondu à sa missive :

Citation:

Bonsoir à toi.
Alors oui, je vends mais 2 champs pour quitter la ville. Une autre ville m’appelle.
Dès que mes champs seront vendus, je prendrais la route. Si tu veux je te donnerais mais outils, là où je vais m’en attendent des tout neufs.
Par contre tu vas être déçu, car pour ma clientèle j’en est pas de précise. Je fabrique que des seaux non cerclés que je vends entre 22 est 25 écus.
Ton collègue Maitretaz, charpentier.

De bonnes nouvelles donc, Opus regrettait le départ du charpentier, mais économiquement cela ne pouvait que renforcer son optimisme sur le succès de son entreprise.
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Opusone

Le soir après le travail

Après une journée de dur labeur, Opus était assez content de lui. Il avait fini son premier seau, il avait retrouvé un peu du savoir-faire qu’il avait acquis il y a bien des années lors d’un séjour dans une boissellerie du Jura à Bois d’Amont.

Rentré dans sa chaumière, il se prépara une soupe qu’il dévora de bon appétit

Avant d’aller dormir, il sortit son écritoire et s’installa pour écrire une missive à Sibille

Citation:

Ma belle amie,
Je m’ennuie sans toi. Les gazouillements de Win me manquent aussi.
Heureusement les journées passent très vite car l’installation de mon atelier m’a pris tout mon temps. Ce n’est pas encore fini, mais j’ai déjà aménagé une place de travail sous un couvert à l’extérieur avant de transformer la grange pour y être plus à l’aise. Heureusement le temps s’est un peu radouci et travailler dehors n’est plus trop pénible.

Le soir, je suis content de manger une bonne soupe avant de lire et d’aller me coucher. J’ai découvert dans mes lectures un acrostiche que je voudrais partager avec toi :

Ardent désir de parcourir un corps au miel.
Maitriser et retenir les pulsions de feu.
Ordonner ses instants puissants suaves.
Usager de pratiques sensuelles et érotiques.
Restituer à chacun ce bonheur de partager.

Ce petit texte me rappelle nos moments intimes et notre bonheur d’être ensemble.

J’espère que tu te portes bien et que le travail au moulin n’est pas trop difficile. Fais un gros bisous à Win et va flatter Caprice de ma part.

Je t’adresse mille baisers passionnés et mes plus aimantes pensées.

Ton tendre Opus.

Opus attacha le message à la patte de son pigeon voyageur et le laissa s’envoler vers Montluçon.
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Opusone

Au matin du 28 janvier de l'an de grâce 1457

De bon matin, Opus aperçut Athena, la colombe, perchée sur un billot de bois de son atelier. Elle lui portait une message de Sibille.

Citation:

Mon tendre Opus,

Depuis mon départ, chaque geste quotidien me rappelle ton absence, et pourtant j’ai été bien accueillie, une amie s’est proposée à m’aider pour garder Winbill pendant que je ferai le grand ménage et il y en a bien besoin dans ma chaumière… Les araignées se sont plus à l’abri ici. Malgré mes contacts aussi avec mes amis boulangers, je me sens tout de même seule… Quelques jours seulement et le manque de toi m’est difficile à supporter. Je sais que je vais devoir beaucoup travailler et j’en oublierai les heures qui passent loin de toi mais le soir, comme hier soir, quand je me suis couchée ce grand lit froid m’a rappelé cette solitude et j’ai bien eu du mal à me réchauffer, privée de tes bras, de tes baisers.

Je vais être courageuse et faire mon possible pour résister. Heureusement j’ai Winbill avec moi et Caprice à m’occuper aussi.

Je suis contente que tu ais réussi à trouver ta voie. Tu sais que là où tu es heureux, je le suis également car je profiterai de ton accomplissement. J’aime le bois et sa force tranquille, il est rassurant, il peut être rude mais aussi si doux… un peu comme toi. J’attends avec impatience de pouvoir regarder tes créations mais je te laisse le temps d’aménager à ton goût ta chaumière ainsi que ton atelier, je n’en aurai que plus belle surprise.

Je reçois avec joie tes nombreux baisers, j’attrape au vol tes pensées et te renvoie les miennes réchauffées par la lecture de tes mots accompagnées de quelques baisers passionnés.

Ta belle amie. Sibille.

C'était un vrai bonheur d'avoir des nouvelles de son aimée. De bonnes nouvelles.

Quand il eut fini sa lecture, Opus alla chercher quelques graines pour nourrir Athena. La colombe allait rester ici jusqu'à ce qu'il lui remette une missive pour Sibille.

Opus se remémora la longue discussion qu'il avait eu le soir d'avant avec Sire Rick en taverne. Il avait été question de classes sociales, de la crise économique que vivaient les artisans, de l'illettrisme de beaucoup d'habitants, des difficultés d'animer le village. Discussion animée. Mais comment changer tout cela ?

Revenant à ses activités professionnelles, Opus se souvint qu'il avait eu une idée pendant la nuit. Il devrait poser une enseigne pour signaler son atelier. Bien placé au carrefour à l'entrée du village, elle attirerait les clients. Peut-être que Kenrui, le forgeron, pourrait lui en fabriquer une, en fer forgé. Il fallait qu'il lui en parle lorsqu'il le rencontrerait.
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Opusone

Au soir du 28 janvier de l'an de grâce 1457

Opus avait enfin fini sa journée de travail. Il avait profité de commencer à aménager l’intérieur de son atelier. La grange était vide et vaste. Il pouvait sans autre y installer ses outils. Dans un premier temps, il s’agissait d’installer un établi.

Assis devant la cheminée, à la lueur du feu et de quelques bougies, il allait écrire une lettre à Sibille lorsqu’il entendit un roucoulement à l’extérieur.

Athena, la colombe, aurait-elle trouvé un compagnon ?

Opus sortit et aperçut un beau pigeon qui roucoulait à côté d’Athena. Il avait un message accroché à la patte. Une nouvelle lettre de Sibille.

Citation:

Provocation des sens, désir du corps enduit de miel
Augmentation de la chaleur, pulsions retenues mais pas totalement maîtrisées
Surprise de sentir sa peau à ce point brûler par ce feu qui n’est pas le soleil
Sensation de vertige au goût si doux, que l’on ne veut en rien le voir s’arrêter
Incitation à encourager chaque caresse sensuelle de tes mots érotiques
Oubli de la bienséance, envie de crier au monde entier sa passion
N’attendant, à défaut d’un plaisir charnel, avec plus d’empressement tes prochains mots sensuels.

Voilà Mon tendre, ce que tu inspires à mon cœur, la passion. Une nouvelle journée va commencer et je penserai à toi, maniant tes outils et ton bois, pendant que je ferai fonctionner mon moulin et que je verrai Winbill glisser ses mains dans les sacs, appréciant la douceur de la farine… Peut-être en fera-t on un meunier ou un boulanger mais il a bien le temps. Ce temps si précieux qui passe parfois si vite et d’autre fois si lentement comme ces nuits loin de toi.

Merci pour tes mots doux, ils me réconfortent et m’aident à patienter… Prends surtout soin de toi.

Baisers fougueux, pensées réchauffées…

Ta belle amie.

Deux lettres de son aimée reçues la même journée. Sibille avait répondu à son acrostiche, par un autre acrostiche reprenant le même thème.

Quelle magnifique preuve d'amour !!!
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Opusone

Plus tard le soir du 28 janvier de l'an de grâce 1457

Avant de s’endormir, Opus prit sa plume et écrivit à Sibille.

Citation:

Ma belle amie,

Tes messages m’ont fait chaud au cœur. Ils m’apportent ton amour et enrichiront mes rêves les nuits prochaines.

En réponse à ton poème, je t’envoie ce nouvel acrostiche « Je t’aime, je t’adore à la folie »:

J‘aime nos baisers échangés
Et surtout ceux que j’ai volés

Toutes ces petites caresses
Accompagnées de tendresse
Indiscrètes… et si secrètes
Même aussi le gentil câlin
Et le gros bisou du matin

J‘aime sentir ton corps
Emmitouflé comme un trésor

Tandis que tu sommeilles
Ah ! Quand je te pénètre
Du plus profond de mon être
On soupire ; Oh ! Merveille
Ravi que l’on se désire tant
Envie d’un bon plaisir d’antan

Affectueux, caressant, ces bons moments

La volupté est intense en ces instants
Avec ce coquin secret, le jardin est partagé

Faire l’amour endiablé est mon premier plaisir
Ou un autre désir, dans tes bras, m’endormir
Le sein dévoilé, coussin froissé, béguin caché
Imaginez les pensées… le destin me tend sa main
Et le bonheur est ainsi fait, la douleur s’en est allée

J’accrocherai ce message demain à l’aube à la patte d’Athena. Elle te l’apportera tôt dans la journée car elle a vite franchi les quelques lieues qui nous séparent.

Je vais probablement finir demain l’installation de l’atelier de boissellerie. Certes tout ne sera pas encore terminé, mais je pourrai y travailler à l’abri. Seuls les gros travaux de débitage des planches resteront à l’extérieur sous l’auvent. Avant l’hiver prochain, j’aménagerai aussi une cheminée dans l’atelier. Ainsi tu pourras y venir me voir travailler sans avoir à mettre un manteau. Peut-être m’y feras-tu la lecture pendant que je sculpterai mes objets.

Je te laisse, il est tard. Mes yeux tombent de sommeil. Je vais faire de beaux rêves, imaginant les moments intenses que nous allons passer ensemble.

Mille baisers passionnés.

Ton tendre Opus

Opus souffla les bougies, il mit une grosse buche dans la cheminée pour que le feu reste allumé pendant la nuit. Dans son lit, il ne lui fallut que quelques secondes pour tomber dans les bras de Morphée.

Au matin, il attacha la lettre à la patte d'Athena et la regarda s'envoler vers son amour à Montluçon.

Remarquant que l'autre pigeon était toujours là, il lui souffla:

Tu peux aussi aller rejoindre ta belle à Montluçon !!
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Opusone

Au matin du 30 janvier de l'an de grâce 1457

Opus avait reçu du maire Dame Sunburn la commande d’une rame. Ils en avaient discuté en taverne. Elle avait souhaité une œuvre personnalisée ornée à son extrémité d'une tête de loup. C’était l’occasion pour lui de montrer son talent d’artisan et de sculpteur. Il avait promis de lui proposer plusieurs modèles avant de passer à la réalisation.

Opus avait 3 modèles de rame à choix :

Pour la tête de loup, il pouvait proposer les 3 exécutions suivantes :

Une fois prêt, Opus envoya un pigeon à sa cliente :

Citation:

Dame Sunburn,
J’ai dans mon atelier un choix de rames et de têtes de loup à vous proposer. Si votre intention de me commander une rame ornée d’une tête de loup est toujours valable, je vous prie de bien vouloir passer dans mon atelier pour me préciser votre choix.

Salutations respectueuses,

Votre dévoué serviteur, Opus, boisselier et maraîcher

Plus tard Opus se demanda si Dame Sunburn ne préférerait pas une vraie pièce décorative de collection et il rajouta un modéle

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Opusone

Au matin du 31 janvier de l'an de grâce 1457

Athena était là, perchée sur le plot de bois qui servait à Opus pour débiter des morceaux de bois pour ses objets. Elle portait à la patte le message de Sibille.

Citation:

Mon tendre Amour,

Mes rêves sont bercés eux aussi de tes mots sucrés, imagés.
Tu me sais gourmande et tu t’offres à moi ainsi en pensée, sans crainte, tout entier.
Tes mains je les imagine, tous les matins me réveillant tendrement
Mais surtout toutes mes nuits, dans tes caresses de bel amant.
Mon jardin secret lentement à toi se dévoile, je soupire
Mon corps se détend sur les draps frais, endormie je respire.

Mes désirs se dessinent sur ma peau transie
Une simple étoffe, une chemise couvre ici
Le fruit défendu, de mes rêves les plus fous
Dans un tourbillon, en fusion ta bouche descend sur mon cou
Me laissant l’impression de baisers galants
Juste une réaction de ta langue pourtant
M’indique que ce rêve est loin d’être terminé.
Mais un courant d’air me fait alors me retourner.

Mon souffle haletant lentement se calme
Plus profondément je m’enfonce dans mon âme
Espérant reprendre dès demain, là où j’en étais, me laissant succomber
Laissant faire alors tout ce que mon cœur saura me suggérer.

Je t’envoie mes baisers chauds et passionnés, attendant avec impatience la lecture de tes mots.

Ta belle amie. Sibille.

Quoi de mieux que de se réveiller en ce matin d'hiver avec un message de sa belle !! Opus était prêt à entamer une nouvelle journée de travail.

Allons-y !!! Au boulot !!!
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"Certains pensent qu'ils font un voyage, en fait, c'est le voyage qui vous fait ou vous défait." Nicolas Bouvier

Opusone

Chez Opus, le soir du 31 janvier de l'an de grâce 1457

A nouveau une soirée tranquille. Des rumeurs de soulèvement étaient parvenues à ses oreilles. Sunburn, la mairesse, lui avait demandé de rejoindre la groupe d'Ichou et de se tenir prêt à défendre la ville.

Mais c'est assis devant la cheminée, Barack à ses pieds, qu'Opus avait sortit son écritoire.

Citation:

Ma belle amie,

Calme journée en ce samedi de janvier. Je continue à installer mon atelier. Comme je ne sais pas encore si je vais pouvoir vivre en me consacrant entièrement aux travaux dans la boissellerie, je travaille encore comme journalier. Vendredi c'était chez Sunburn, aujourd'hui chez Pergazus.

En rentrant ce soir, j'ai découvert ce poème que je t'envoie:

Acrostiche d'un soir

En silence pour commencer
N'écoutant que tes soupirs
Voir tes yeux me supplier,
Innocents de leurs désirs
Et soumis à mes pensées

Découvrir ce qui te voile
En armures tout comme en toiles

T'étourdir de mes élans
Et en toi plus brusquement

Battre une féroce mesure
A en perdre mon haleine
Imposer tous les mots durs
Sans tabous et sans nulle gène
Et sans aucune retenue
Râler contre ton corps nu

Ta présence me manque, mais je m'y habitue petit à petit. Je me réjouis de venir te rendre visite. Peut-être avec l'arrivée de Inmack et de Grant.

Fais un gros bisou à Win.

Je t'envoie une grande gerbe de baisers passionnés.

Ton tendre Opus

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Sunburn71

Après une longue discussion en taverne avec Opusone , elle lui avait passé une commande assez particulière .
Avait essayé de répondre à ses questions au mieux concernant la dite commande et lui avait promis de venir dans son atelier .
Quelques jours s'étaient écoulés depuis , il était grand temps qu'elle se manifeste pour voir ou l'oeuvre en était et surtout si celà n'était pas trop difficile .
Auquel cas , elle modifierait légèrement sa demande .
Entrant dans l'échoppe , elle huma cette odeur de bon bois qui régnait puis patienta , admirant ce qui était déjà entreposé .
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Secrétaire Ducale , N° 7 des Bûcherons

Opusone

Entrez seulement Mme le Maire !! Une minute et je suis à vous.

Opus déposa ses outils sur son établi, s'essuya les mains, secoua la poussière et la sciure de son tablier et accueillit Sunburn.

J'ai préparé à votre intention un choix de rames et des propositions pour la tête de loup. Je vous laisse faire votre choix.

Il s'agit d'une commande spéciale et je suis prêt à vous faire un prix amical. 30 écus, ce la vous conviendra-t-il ?. Ne le répêtez pas, à ce prix là je ne pourrais pas le faire pour d'autres clients.

Opus attendit que Sunburn fasse son choix.
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Opusone

Au matin du 5 février de l'an de grace 1457

En se levant, Opus aperçut Athena, la colombe, debout sur la bille de bois sous l'auvent. Elle portait un message de Sibille.

Citation:

Mon tendre amour,

Ton dernier acrostiche a été surprenant à lire et en même temps, tellement toi…J’en ai eu plusieurs frissons et je me suis raccrochée à mes souvenirs si puissants, ceux qui ont fait de moi ta femme durant notre voyage si ce n’est devant dieu et les hommes mais en tout cas devant dame nature, celle qui est la plus importante à mes yeux. La seule capable de nous accepter tel que nous le sommes, confidents, amis, amants et amoureux.

Durant mes journées calmes, à relire tes poèmes, à imaginer tes pensées, voilà quelques vers qui m’ont été inspirés…des envies qu’ils m’ont suscités et moi aussi bien sûr je t’envoie mille baisers, n’attendant qu’une chose qu’ils soient bien plus réels…

Un baiser, dix baisers, mille baisers.

Un baiser dans le cou
Envie de milliers de bisous
Je n’ouvre pas les yeux c’est si doux.

Deux baisers entre mes seins
Mon corps encore si serein
Attention, nous ne sommes pas encore le matin.

Trois, quatre baisers sur mon ventre en ronde
Mon nombril, ta langue inonde
Lentement tu attends que je fonde.

Dix baisers se livrent alors et je deviens sourde
Pantelante, avec une envie simple et hourde
Malgré tout comme un chat étendu je me retourne.

Cinquante baisers le long du dos jusqu’à mes fesses
Et je ne sens toujours pas tes longues caresses
Tes mains j’en rêve pourtant comme une si tendre promesse.

Cent baisers chauds me consument comme un feu si rayonnant
Ta bouche épicurienne se donne à mon plaisir brûlant
Avec volupté, partout, elle s’insinue doucement.

Mille baisers ont raison de moi, je frémis
M’arc boutant de convoitise, je reste ainsi
Les yeux toujours fermés tous mes remparts son conquis.

Je ne manquerai pas d’embrasser Win pour toi.

Ta passionnée, belle amie. Sib.

Opus lu et relu cette lettre. Sibille savait mieux qu'aucune autre lui composer un poème. Un poème qu'il savourait délicatement telle une friandise. Un poème qui allait enluminer sa journée.

Plus tard dans la journée

A midi, Opus fit une pause. Il profita de la belle lumière du jour pour faire un peu le ménage dans sa chaumière et aller laver son linge.

Il n'y trouva personne et eu tôt fait de laver chemises, braies, bas et tabliers.

De retour il étendit le linge mouillé sur une corde tendue sous l'auvent, le laissant sécher aux pâles rayons du soleil .

Il sortit son écritoire et écrivit à Sibille

Citation:

Ma belle amie,
Ton message m'a réjoui et a embelli ma journée. Dommage que je n'aie pas ton talent de poétesse, j'en suis réduit à t'envoyer des poèmes que je découvre au fil de mes lectures.

J'ai pris un peu de temps ces derniers jours pour fabriquer quelques jouets pour Win. Je les apporterai lorsque je ferai le voyage de Montluçon. J'espère qu'ils plairont à notre fils. J'ai hâte de te revoir et de le revoir.

Comme dit plus haut, je t'envoie cet acrostiche découvert récemment:

Toi et moi

Tu es blottie dans mes bras, nue,
Offerte à mes tendres désirs,
Impudique mais ingénue.

Emu par toute ta douceur,
Tant d’amour et tant de candeur :

Monte en nous l’instant du plaisir
Où nos corps enfin reconnus,
Initient l’onde du frémir.

Voilà, ma belle, je te laisse rêver à nos retrouvailles et à nos folles nuits.
Je t'adresse mes plus chauds baisers et mes calins amoureux.

Ton tendre Opus.

Opus plia la missive, l'attacha à la patte d'Athéna.

File vite à Montluçon, brave colombe !!!

Puis il alla chercher les jouets fabriqués pour Win et les mit à l'abri dans son atelier.

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Sunburn71

Choix du Loup ...

Elle fût tirer de son observation par Opusone .
Son sourire s'élargit en l'écoutant .
Elle se rendit à l'endroit indiqué pour examiner ce qu'il lui proposait .
Réfléchissant , elle opta pour le loup à la gueule ouverte puis regarda les rames .

Bonjour ,

Je vous remercie de votre rapidité pour ma première commande .
Mon choix se portera sur le premier loup ... quant à la rame , je vous laisse juger entre la première et la seconde .
J'aimerais que le loup se fonde presque dans le décor , je ne sais si c'est possible .
Le prix me convient et ... en admirant vos oeuvres , une autre idée m'est venue ... pour une commande ...
Je cherche depuis fort longtemps une chose particulière ...
Deux fleurs entrelacées , un Lys et une Rose ... Croyez-vous pouvoir m'obtenir ceci ?
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Secrétaire Ducale , N° 7 des Bûcherons

Opusone

Opus avait consacré bien du temps à fabriquer la rame choisie par Dame Sunburn. Il lui suffisait de teindre encore le bois de la rame
pour que l'ensemble soit réussi

Il était assez content du résultat et réfléchissait déjà à la nouvelle commande de Sunburn

Citation:

.... en admirant vos oeuvres , une autre idée m'est venue ... pour une commande ...
Je cherche depuis fort longtemps une chose particulière ...
Deux fleurs entrelacées , un Lys et une Rose ... Croyez-vous pouvoir m'obtenir ceci ?

Que souhaite vraiment notre maire ?
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Sunburn71

Elle ne savait pas exactement la forme que pourrait avoir ce qu'elle cherchait .
Songeuse , elle lui répondit .

Le Lys et la Rose ont une symbolique particulière auquel je suis très attachée ainsi que mon époux ... ces deux fleurs nous représentant en quelque sorte ...
Nous nous sommes connus dans la taverne dont j'avais la charge et qui portait ce nom , je l'avais baptisé ainsi ... nom que j'ai repris en ouvrant ma taverne en Bretagne afin d'avoir un coin de l'Auvergne avec nous ...
Je ne sais pas la forme que cela pourrait avoir , peut-être déposé sur un socle , voire à servir comme ornement comme un genre de tableau ...
N'ayant jamais pu trouvé ces deux fleurs enlacées , je ne peux qu'être vague ...
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Secrétaire Ducale , N° 7 des Bûcherons

Opusone

Au matin du 13 février de l'an de grâce 1457

On était à la veille de la Saint-Valentin, une date importante qu'avait mise en valeur le poète Othon III de Grandson déjà au siècle précédent. Opus retrouva dans ses recueils ce poème d'Othon III de Grandson, voisin et ami de son grand-père Jean II d'Oron.

Citation:

BALADE DE SAINT VALENTIN

Je vous choisy, noble loyal amour,
Je vous choisy, souveraine plaisance,
Je vous choisy, gracieuse doulçour,
Je vous choisy, tresdouce souffisance,
Je vous choisy, de toute ma puissance,
Je vous choisy de cuer entier et vray,
Je vous choisy par tele convenance,
Que nulle autre jamaiz ne choisiray.

Je vous choisy, des belles la meillour,
Je vous choisy sans penser decevance,
Je vous choisy, des plus belles la flour,
Je vous choisy sanz faire variance,
Je vous choisy, ma droite soustenance,
Je vous choisy tant com je puis ne sçay,
Je vous choisy et si vous affiance,
Que nulle autre jamaiz ne choisiray.

Je vous choisy, confort de ma langour,
Je vous choisy pour avoir alegance,
Je vous choisy pour garir ma doulour,
Je vous choisy pour saner ma grevance,
Je vous choisy sanz fin en persevrance,
Je vous choisy et choisie vous ay.
Saint Valentin en prins en tesmoingnance
Que nulle autre jamaiz ne choisiray.

Mais Opus avait encore à faire, il avait rencontré un voyageur qui partait pour Montluçon et voulait lui confier des présents pour Sibille, l'aimée de son coeur, dont il était momentanément séparé.

En prévision de la Saint-Valentin Opus avait commandé une robe à Dame Cham et un bijou à Ken. Il savait ces 2 montpensierois de vrais artistes.

Opus sortit la robe du coffre où il l'avait rangée et l'examina de tous les côtés. Il imaginait déjà sa belle brune dans cette robe pour les Espousailles du Duc de Lapalisse, dict Tixlu, et de la Duchesse Galswinthe au château de la Palice. Elle ferait des envieux, ou plutôt des envieuses.

Restait encore à préparer le bijou. Opus avait fabriqué un écrin dans son atelier.

Il était prêt pour qu'il y dépose le bijou.

Opus recopia le poème d'Othon de Grandson sur un parchemin.

Le temps de faire un paquet avec la robe, le bijou et le poème, déjà le voyageur était là, prêt à aller le remettre à Sibille. Opus mit le paquet dans un sac et le lui confia.

Veillez bien à ce colis, il est précieux. Remettez-le à Dame Sibille, meunière à Montluçon. Vous trouverez sans peine son moulin, tout le monde la connait. Présentez-lui mes hommages. Elle vous accueillera bien et vous servira à boire et à manger.

Opus regarda le voyageur suspendre le sac à sa selle, remonter à cheval et diparaître en direction de Montluçon.
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Arthefax

Arthe flanait dans les rues de Montpensier après etre aller à l'église.

Elle remarqua la boisellerie d'Opus, un veille ami et décida d'aller lui faire un coucou.

Elle entra dans la petite cour et alla frapper à la porte principale.

Esperons qu'il soit la dit elle tout haut.

En attendant, Arthefax admira l'exterieur.

Opusone

Opus entendit quelqu'un entrer dans la boissellerie. Il sortit dans la cour.

Mais qui voilà !!!! Arthe, une revenante !!! Eh bien, ça c'est une surprise.

Opus l'invita à entrer et à voir les objets qu'il fabriquait. Ils papotèrent un moment se racontant leurs vies depuis l'été passé. Arthe avait encore plusieurs amis à visiter et elle pensait quitter Montpensier le soir même.

Opus lui fit cadeau d'un de ses objets, une bonbonnière.

Je sais que tu adores les bonbons. Ta visite m'a fait plaisir. On se reverra certainement lors d'un prochain voyage.

Opus prit Arthe dans ses bras et lui fit de gros bisous. Il la raccompagna jusqu'à la rue.

Bon voyage Arthe. Prends soin de toi.
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Opusone

Au matin du 20 février de l'an de grâce 1457

Durant la semaine écoulée Opus avait longuement réfléchi à la commande de Sunburn. "Rose et lys entrelacés", ce thème laissait place à l'imagination. Opus avait maintenant 3 projets à proposer à Mme le Maire.

Tout d'abord un blason: fleurs de lys et roses stylisées entourent 2 coeurs entrelacés. Une composition sobre et classique.

Une deuxième proposition plus moderne. Opus avait mis tout son habileté à sculpter ce coeur en bois de cerisier.

Enfin un tableau bien dans l'esprit de la Renaissance.

Qu'allait donc choisir Sunburn ?
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Opusone

Avant midi, le 21 février de l'an de grâce 1457

Opus avait reçu l'invitation d'Elegie pour un déjeuner campagnard à Vaulmiers. Il se réjouissait d'y retrouver ses amis et connaissances et peut-être quelques inconnus avait lesquels il pourrait se lier d'amitié.

Sur le chemin, il s'arrêta quelques instants à la mairie pour laisser un message à Dame Sunburn. Il avait quelques projets à lui proposer pour satisfaire à sa commande et souhaitait lui annoncer qu'elle pouvait venir à son atelier pour faire son choix.

Opus marchait d'un pas allègre, profitant du soleil de cette journée qui commencait à sentir le printemps. Barack, son chien, trottait légèrement quelques 20 pas devant.

Opus avait longuement hésité dans le choix du cadeau à apporter à Elégie. Il souhaitait lui apporter un des objets qu'il fabriquait dans sa boissellerie, mais voulait que son présent reste modeste. Il avait finir pas choisir une horloge. En effet, la construction d'horloges en bois était un de ses plaisirs.
En bon helvète, il avait gardé cette tradition.

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Sunburn71

Ravie que sa commande fût prête avant son départ , elle hâta le pas vers l'échoppe d'Opusone .
Frappa , entra puis referma la porte derrière elle .
Attendant l'arrivée d'Opusone , elle contempla ce qu'il lui avait préparé .
Son choix était fait ...
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Secrétaire Ducale , N° 7 des Bûcherons

Opusone

Sunburn avait fait son choix. Elle préférait le projet N° 2. Un coeur en bois sculpté orné d'une rose et d'un lys. Après discussion, elle souhaitait apporter une petite modification, le lys devait être blanc.

Après l'avoir remerciée pous sa commande et félicitée pour son choix, Opus se mit au travail. en fin de journée, l'oeuvre était prête. Les 2 fleurs réalisées à partir de fins et délicats tissus semblaient de vraies fleurs.

Opus était assez fier de lui.

Zut, j'ai oublié de négocier le prix !!!
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Opusone

Depuis le départ de Sibille, Opus avait complètement rénové la chaumière qu'il habitait au n° 9 de la rue des Prières. Il se réjouissait maintenant qu'il savait que Sibille allait revenir avec Win de pouvoir l'accueillir dans une maison plus confortable.

Il avait transformé l'entrée, la cuisine et le coin à manger.

Il avait créé 3 chambres à l'étage.

Le jardin où il cultivait les légumes qu'il vendait au marché avait été soigné.

Et une écurie pour loger l'ânesse Caprice avait été construite un peu à l'écart.

Quant à son atelier de boissellerie, entièrement refait, Opus était fier de le montrer à ses clients.

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--Caprice

Quartier de l’église : en direction de la rue de la prière.

Cahin caha, Caprice portant sur son bât de bois le petit Winbill et quelques sacs de farine, faisait claquer ses sabots sur les pavés de pierre en remontant le quartier de l'église.

Sa maîtresse à ses côtés tenait son licol et depuis quelques minutes la tirait plus fortement, elle était pressée d'avancer apparemment, mais Caprice tenait son rythme et n’en faisait qu’à sa tête comme d’habitude. Après tout, c’est elle qui portait, on devait la ménager…

Non mais, je commence à fatiguer moi et puis j’ai faim, mais je crois que là, ça me dit quelque chose. Le nez en l’air Caprice avait reconnu l’endroit où elle était passée il y a quelques temps avant de rentrer chez elle. Ah on va s’arrêter là, je sens déjà le foin frais et quelques carottes du jardin. Elle se mit du coup à marcher plus rapidement et s’approcha du jardin tentant si bien entretenu.

Hi-Han !!!! Hi-Han !!!! Hi-Han Hi-Han Hi-Han !!!

Caprice ânesse un peu taquine, un peu coquine mais toujours au service de ses maîtres.

Opusone

Hi-Han !!!! Hi-Han !!!! Hi-Han Hi-Han Hi-Han !!!

Opus entendit Caprice braire. Il attendait l'arrivée de Sibille et se précipita dehors pour l'acueillir.

Bonjour ma belle, vous avez fait bon voyage ?

Opus prit Sibille dans ses bras et l'embrassa tendrement.

Il n'avait cependant pas oublié le petit Win. Il le souleva du dos de Caprice et lui fit quelques bisous.

Eh bien, tu as encore bien grandi depuis le début de l'année.

Barack les avait aussi reconnu et courait tout autour en aboyant de plaisir.

La famille enfin réunie, entra à la Boissellerie.
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Sibille

Elle n’eut pas le temps de retenir l’ânesse qui s’en prit à la bordure qui entourait chaque carré de potager.

Elle tirait sur son licol quand elle vit Opus se précipiter vers eux, rejoint peu de temps après par Barack.

« Bonjour ma belle, vous avez fait bon voyage ? »

Elle enlaça Opus et se laissa embrasser, ne voulant plus le quitter mais Winbill déjà voulait descendre du dos de Caprice et courir vers son chien…

« Eh bien, tu as encore bien grandi depuis le début de l'année. »

Oui mon tendre, nous avons très bien voyagé, il faut dire que tu vois Caprice affamée et moi je n’avais pas besoin de carotte pour me faire avancer… J’étais si contente de revenir ici, te revoir… Mais maintenant je suis pressée de voir tes surprises… On emmène Caprice dans son boxe, on la décharge et pendant ce temps Win va se dégourdir un peu les jambes avec Barack. Ensuite je ne serai pas contre un bon repas, je commence à avoir faim moi aussi.

Elle lui sourit, heureuse de se mettre dans ses bras et le laissa la guider vers sa boissellerie.
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Opusone

Ensuite je ne serai pas contre un bon repas, je commence à avoir faim moi aussi.

Opus regarda Sibille amoureusement et lui rappela:

Tu sais que nous devons aller au baptème des enfants de Dame Aiguemarine et de Sire Nictail au château de Cournon. Il ne nous reste que peu de temps pour nous préparer. Je te sers tout d'abord une légère collation et après je m'occupe de décharger les bagages. Pendant ce temps tu pourras préparer Win et faire un brin de toilette.

Opus avait préparé un bon petit repas

La journée s'annonçait bien remplie et il ne fallait pas trop penser à la bagatelle pour l'instant. Opus aurait bien aimé rester en tête-à-tête avec Sibille, mais aujourd'hui ils devaient savoir consacrer du temps aux relations sociales
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Sibille

Winbill fatigué rentra peu de temps après dans la maison suivi du fidèle Barack. Après que toute la petite troupe ait mangé, un bain fut fait pour l’enfant. Avec la fatigue, il se mit bientôt à bailler à qui mieux mieux et Sibille l’allongea un peu pendant qu’elle-même se préparait. Elle avait emmené précieusement empaqueté le cadeau d’Opus et après avoir fait sa toilette, l’enfila et se présenta devant son tendre pour voir sa réaction.

Alors Opus, comment trouves-tu la robe ? je pense que sa taille me va bien en tout cas…

Elle tourna sur elle-même en riant, regardant les yeux brillants de son tendre.

Crois-tu que cela soit de trop pour le baptême ? une plus sobre pourrait aller mieux mais je voulais que tu la vois tout de même sur moi, que tu regardes si tu avais le coup d’œil quand à mes mensurations… Elle s’approcha de lui et le laissa la déshabiller du regard.

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Opusone

Que tu es belle !!!!

Opus applaudit des deux mains. Il était ravi que la robe offerte pour la Saint-Valentin soit aussi bien portée. S'il sortait avec Sibille ainsi vêtue, il allait faire des jaloux.

Je ne sais pas si cette robe convient pour aller au baptême au domaine de Cournon. Je ne suis jamais allé à une cérémonie religieuse depuis que je suis ici. Tu sais probablement mieux que moi quelles sont habitudes, les us et coutumes, les règles de bienséance à observer.

Opus se réjouissait de la venue de Sibille, ils allaient enfin rester ensemble durant ces prochains mois et partager de superbes moments.
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Sibille

Sibille était heureuse d’avoir vu dans les yeux de son tendre, tant de joie et d’amour.

Elle riait et tournait pendant qu’il applaudissait… puis l’écouta un instant…

La bienséance ? Et bien je ne suis pas non plus une grande dame de la noblesse, mais je crois que je vais garder cette robe pour un bal futur, là où tu m’inviteras à danser. Elle lui sourit malicieusement. Je n’ai pas encore eu l’honneur de partager cela avec toi, et je ne manquerai pas de te le rappeler si l’occasion arrivait. Mais pour le moment, nous allons à un baptême et je vais vite remettre ma robe verte en velours avec la cape assortie, elle est plus sobre et sera du meilleur goût pour cette cérémonie religieuse tout de même.

Elle se mit à courir en remontant les marches de l’escalier menant à la chambre et peu de temps après redescendit habillée de vert sombre, Winbill un peu somnolent dans ses bras…

Voilà tendre amour, nous sommes prêts... Allons-y vite, nous sommes en retard. Elle rejoint Opus et lui donnant la main, tout sourire, ils se dirigèrent vers le domaine de Cournon.

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Opusone

Chez Opus, ce lundi 9 mars de l’an de grâce 1457

Le temps de préparer le prochain voyage était venu. Ils avaient décidé de partir à Pâques. Ils ne pensaient pas revenir avant l’automne. Un long périple qui devait les mener à descendre la vallée du Rhône, à visiter les comtés du Languedoc et de Toulouse, de faire une brève incursion en Catalogne ou en Aragon de l’autre côté des Pyrénées, de rejoindre l’océan au Pays basque et de finir par aller rendre visite à leurs amis de Castillon.

Cette fois, pas question de voyager à pied. Ils allaient acquérir une roulotte et un cheval. Caprice, l’ânesse portante et Barack, le chien fidèle, les suivraient. Le voyage serait ainsi plus confortable pour Win, pour Sibille et bien sûr pour Opus aussi.

Ils avaient consacré du temps à aller voir plusieurs roulottes. Certaines très classiques:

D'autres plus excentriques:

Les aménagements intérieurs avaient retenu leur attention:

Opus était joyeux et impatient de repartir en voyage. Barack qui les avait accompagnés le semblait aussi. Quant à Win, il ne parlait pas encore, mais il avait adoré jouer à grimper dans les roulottes.

En fin de journée, rentrant main dans la main à la boissellerie, Opus dit à sa belle:
Sibille, mon amour, aujourd'hui tu as le choix de la roulotte. Demain, on ira choisir le cheval.
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Sibille

Ils étaient revenus tranquillement du baptême, l’ambiance festive leur avait permis de rester ensemble tout le temps, sans devoir penser au travail qui les attendait et ils continuèrent à rester ensemble en visitant tous les endroits qu’Opus avait trouvé pour y acheter une roulotte.

Elle ne fut pas longue à avoir accepté cette idée. Un voyage aussi long qu’ils l’avaient imaginé serait bien plus agréable et plus confortable avec une roulotte et un cheval pour la tirer. Quand à Caprice elle y avait réfléchis, elle ne voulait pas s’en débarrasser en la revendant, elle suivrait attachée à la longe, elle servirait pour l’apprentissage de Winbill à la monte, surtout que ces deux là avec Barack le chien faisait un sacré ménage… Tous les jours, il fallait que l’enfant aille faire son lot de caresses à ses deux amis à poils et apporter à Caprice une carotte du jardin d’Opus et un os à Barack. Des parties de jeu se faisaient alors, et les fous rires de l’enfant valaient bien tous les spectacles. Ce matin là donc Opus se décida :

« Sibille, mon amour, aujourd'hui tu as le choix de la roulotte. Demain, on ira choisir le cheval. »

Elle avait le sens pratique et même si certaines étaient réellement magnifiques de taille et de couleur, elle vit surtout leur poids, leur maniabilité à être conduite.
Son choix s’arrêta bien vite sur une de moyenne taille aux grandes roues et aménagée pour y faire la cuisine dans un petit foyer sur le côté.

Deux banquettes s’y trouvaient une plus large pour le couple et une petite sur le côté pour Winbill.

Opus je crois que celle-ci est idéale, ni trop grande, ni trop petite, aux belles roues bien plantées pour un bon confort et tu as vu, ils ont même prévu d’y faire un feu, elle le regarda sourire, son choix avait lui aussi était sur celle-ci… Nous avons les mêmes goûts, c’est pour cela que nous nous entendons si bien. Elle lui déposa un doux baiser et sourit à voir l’âne du propriétaire se rapprocher. Tu vois même les ânes l’aime cette roulotte c’est bon signe. Elle se mit à rire et ils négocièrent le prix. La roulotte resterait là jusqu’au lendemain à l’achat d’un cheval.
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Opusone

A Montpensier, le 11 mars de l'an de grâce 1457

Opus avait promis à Sibille et à Win qu'il allait les emmener voir des chevaux. Le temps était printanier et ils allaient visiter plusieurs fermes en dehors du village. Opus s'était renseigné pour savoir qui faisait l'élevage.
Il fallait choisir un cheval robuste pour tirer la roulotte et assez docile pour que Sibille puisse tenir les rênes en toute sécurité.

Des années passées dans le Jura, il avait appris à connaître une race bien appropriée pour être attelée, le Franche-Montagne.

Ils virent 6 chevaux à vendre durant la journée, dont 5 Franche-Montagne:

Après les visites, ils s'arrêtèrent pour un déjeuner sur l'herbe. Opus demanda à Sibille:
Lequel devons-nous acheter ? Lequel te plait le plus ?
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Sibille

Assis sur l'herbe tendre, dans un petit coin de Montpensier ensoleillé.

Sibille avait profité de cette belle journée printanière et de la visite des éleveurs pour faire sortir Caprice à qui, elle avait mis le bât pour porter Winbill. Ainsi ce dernier pourrait suivre, sans trop se fatiguer et la marche à petite allure était bonne pour l’ânesse, elle la remettait en forme pour le voyage qui n’allait pas tarder, une sorte de remise en forme en douceur.

Opus toujours fort gentiment et galamment lui laissait le choix mais ce qui était pour elle évident sur le côté pratique d’une roulotte l’était moins pour l’achat d’un cheval.

Mais elle voulait se montrer fière de sa confiance et fit donc scrupuleusement le tour de chaque cheval à chaque visite, notant dans sa tête les points forts et les points faibles. Ce n’était pas qu’une question de beauté, elle le savait.

La visite finie, ils s’assirent dans l’herbe au soleil, laissant Winbill à terre et Caprice brouter tranquillement. Barack jouait avec l’enfant et ils finirent ce bel après-midi en préparant une collation surprise sortie du panier.

Elle sortit un couteau et trancha quelques tranches de pain et tout en continuant ses préparations elle énuméra les chevaux.

Et bien le premier m’a l’air bien jeune et petit pour la grande roulotte malgré que son poil soit brillant et qu’il soit apparemment en parfaite santé ; le deuxième battait sans cesse de la queue et gigotait de la crinière, il avait l’air en forme aussi mais me paraissait nerveux. Elle tendit à Winbill passant près d’elle une tartine couverte de confiture. Attention tout beau n’en mets pas sur tes vêtements ou sur Barack. Elle lui sourit et reprit pour Opus.

Les deux joyeux aux couleurs magnifiques, tu sais ? Ceux qui ont la même couleur que la pie, près de l’eau, et bien moi je les vois bien continuer à jouer là et pas tirer la roulotte. Celui que l’on a vu après, à l’air fier, et noble, avait une posture admirable à mon avis mais je ne pense pas qu’il soit fait pour tracter, plutôt pour avoir un cavalier ou être géniteur. Elle sourit à Opus, osant dire avec lui tout ce qu’elle ressentait sans gêne. Quand au dernier que l’on a vu, à l’inverse le pauvre avait l’air bien lasse déjà… Je pense qu’il mérite qu’on le laisse tranquille. Elle le regarda, pour voir s’il avait vu où elle voulait en venir…. Et oui, je sais il reste le troisième et bien voilà, celui qui a mon avis ferait notre bonheur. Suffisamment grand et fort, à l’air en bonne santé et docile et ma fois de plus, assez joli aussi avec ses grandes bottes blanches… Elle rit et lui demanda… Dis moi toi, lequel, tu aurais choisi ?

Elle mordit alors dans une belle tranche de pain recouverte d’une épaisse couche de confiture de fruits rouges.
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Opusone

Dis moi toi, lequel, tu aurais choisi ?

Opus avait écouté les commentaires de Sibille. Tout en dévorant sa tartine, il avait pensé que tout en y connaissant rien en chevaux, elle montrait un sens de l'observation bien aiguisé.

Tu sais que je préfère un franche-montagne, j'hésitai entre celui de ton choix et l'étalon. Mais ce dernier aurait été un peu plus difficile à mener.
Alors restons-en à notre cheval aux grandes bottes blanches et à la liste bien équilibrée.

Opus se fit une deuxième tartine et ajouta:
Cette fois, on a l'essentiel pour partir. Mais faudra pas oublier d'emporter quelques pots de tes confitures. Elles sont délicieuses.
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"Certains pensent qu'ils font un voyage, en fait, c'est le voyage qui vous fait ou vous défait." Nicolas Bouvier

Sibille

Assis sur l'herbe tendre, dans un petit coin de Montpensier ensoleillé.

Sibille sourit à la remarque de son gourmand et vint s’approcher pour l’embrasser…

Tu as raison, elles sont si délicieuses, qu’il ne faut rien gâcher… Elle se recula malicieusement, faisant mine de rien et reparla de chevaux en pensant aux bottes du cheval.

Je suis contente d’avoir fait un si bon choix alors, et puis ainsi même la nuit on verra ses pas. Comment vas-tu l’appeler ? Ah oui d’abord, il faut aller négocier son prix… Nous y allons ?

Toujours impulsive, Sibille se releva aussitôt et appela son fils… Win, viens voir mon tout beau, papa va aller acheter le cheval et nous allons chercher la roulotte avec d’accord ? Allez Caprice toi aussi, on y va.

Elle commençait à remballer le panier quand elle vit Opus une tartine encore dans la bouche…

Euh, j’ai été trop vite ? Tu veux que je patiente encore un peu ?
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Opusone

Euh, j’ai été trop vite ? Tu veux que je patiente encore un peu ?

Opus avala sa tartine.

Allons-y ma belle et au galop !!!

Quelques heures plus tard ils étaient de retour à la boissellerie. Opus avait mis le cheval dans l'écurie à côté de Caprice et la roulotte sous l'auvent où il entreposait son bois.

Durant la nuit il rêva de voyage. Il garde une image de ce rêve.

Au petit matin quand il se réveilla au côté de Sibille, une idée lui vint tout de suite en tête.

Sibille, il faut lui trouver un nom à ce cheval aux 4 bottes blanches.
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"Certains pensent qu'ils font un voyage, en fait, c'est le voyage qui vous fait ou vous défait." Nicolas Bouvier

--Caprice

Caprice était promenée régulièrement depuis quelques temps, elle sentait le fond de l’air changé, la venue du printemps, mais aussi quelques traces d’impatience chez les humains qui l’entouraient. Le chien identique à lui-même, avait repris son petit jeu avec sa queue mais plus gentiment, il devait sentir qu’elle était grosse maintenant. Et le petit homme lui, ne manquait pas une journée sans venir lui apporter caresse et récompense. Elle se sentait bien et même si elle ne voyait plus guère ses congénères, elle était bien plus calme.

Quand elle fit connaissance du cheval, elle hésita un moment. Un intrus ? Celui qui lui prendrait caresses et nourriture ? Mais il avait l’air pas trop rassuré le pauvre alors elle s’approcha de lui et tenta de lui faire comprendre qu’il était bien tombé. Ses maîtres étaient gentils et doux, il serait bien traité. Allez longues jambes, t’es bien tombé, n’ait pas peur… Il la regarda bizarrement puis sembla comprendre au moins l’intonation et se laissa alors guider près d’elle jusqu’à la roulotte qu’il tira sous la grange de l’homme.

Caprice ânesse un peu taquine, un peu coquine mais toujours au service de ses maîtres.

Sibille

Le cheval était bien choisi, il les avait suivi sans problème, docilement. Peut-être que la présence de Caprice le rassurait. Après tout, elle ne comprenait pas ce qu’ils pouvaient se dire entre eux quand nez à nez le cheval avait senti l’ânesse. Mais ce qui était rassurant c’est qu’apparemment c’était des choses bien qui étaient passées car le cheval dès son rapprochement près de Caprice sembla rassuré et il avait mis son pas dans celui calme de l’ânesse portante. Finie la coquine Caprice depuis qu’elle attendait petit, enfin fini pour l’instant, on verrait plus tard… Elle n’avait pas revu son compagnon de Montpensier Cadichon l’âne d’Agna et restait surtout avec Winbill et Barack près de la maison et n’avait donc aucune raison de s’énerver.

Le cheval aux bottes fut harnaché à la roulotte avec douceur et Sibille tenait Caprice à la longe près de lui pour l’instant. Tout le petit monde rentra donc sans encombre, roulotte rangée, animaux mis à l’écurie, la soirée se termina en douceur, sous les rêves du prochain voyage. La nuit fut câline, et au petit matin quand Opus lui parla du nom du cheval, Sibille faillit éclater de rire.

Et bien, je vois que tu es pressé de partir, mais n’oublies pas avant, il me faut retourner chez moi et il te faudra donc encore un peu de temps… Tu sauras patienter ? Elle se blottit dans ses bras et l’embrassa amoureusement… Cela va être dur pour moi aussi, je l’avoue. Je pense que rentrée chez moi, je compterai jour après jour, le moment de nos retrouvailles. Elle sentit une larme perlée et ne voulut pas commencer cette belle journée sur de la mélancolie, s’essuya discrètement et changea de sujet.

Alors dis moi, ce cheval de tes rêves, comment veux-tu l’appeler ? Elle reprit son plus beau sourire et attendit les idées de son tendre.
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Opusone

Alors dis moi, ce cheval de tes rêves, comment veux-tu l’appeler ?

Opus avait longuement médité et réfléchi.

On pourrait l'appeler "Chaussette" compte tenu de ses longues balzanes blanches. Ou alors "Pégase" en référence à la mythologie ou encore "Bucéphale" comme le cheval d'Alexandre le Grand.
Mais je propose que nous l'appelions "EPONA".

Opus regarda Sibille qui paraissait étonnée de cette proposition. Opus reprit:
Epona, c'est le nom de la déesse celte protectrice des chevaux.

Epona ça sonne bien pour la diriger de la voix. Mais si tu préfères une autre nom, je t'écoute ....
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Sibille

Elle écoutait les noms proposés par son tendre qui faisait preuve d’imagination… chaussette la fit rire, Pégase rêver, Bucéphale, lui fit penser à quelques termes de médecine mais Epona sonnait très bien à son oreille.

Epona… oui Epona lui ira très bien, surtout si c’est le nom d’une déesse, tu sais que j’ai quelques attirances pour ces représentations protectrices de la nature.

Epona… elle sourit à Opus. Tu as trouvé un merveilleux nom. Allons la voir alors si tu le souhaites, voir déjà comment elle réagit à son nom. Elle se leva, simplement vêtue d’une fine chemise blanche, et se dirigea vers la table où une cuvette et un broc d’eau se tenaient pour la toilette. Elle fit glisser sa chemise, sachant que le paravent ne cachait pas toute la vision que son tendre pouvait avoir sur elle et souriant aux regards qu’elle devinait. Elle releva ses longs cheveux pour passer l’éponge humide sur son cou et sa nuque. Elle voulait sortir mais pas spécialement aux aurores, elle avait tout son temps.

Il fait beau, c’est idéal pour une petite sortie en famille non ?
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Opusone

Opus, encore couché dans son lit observait Sibille qui faisait sa toilette. Sa nudité qu'il devinait derrière le paravent éveillait en lui des désirs et de coquines pensées. Il faisait un temps printanier, on pouvait sentir la sève monter chez toutes les créatures terrestres.

Il fait beau, c’est idéal pour une petite sortie en famille non ?

Opus sourit à la question de Sibille. C'est vrai qu'on pourrait profiter de cette journée pour atteler Epona à la roulotte et tester son comportement, pensa-t-il.

S'adressant à Sibille:
Il est encore bien tôt pour songer à sortir. Win n'est pas encore réveillé et nous avons encore bien le temps pour faire un essai de voyage. Que penses-tu de me rejoindre sous la couverture pour quelques calins dès que tu auras terminé ta toilette ? Le petit déjeuner, Win et nos compagnons à 4 pattes attendront bien un moment.
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Sibille

Sibille avait déjà remis sa chemise mais quand Opus lui fit la proposition de se remettre au chaud, elle ne fut pas longue à se décider.

Bientôt elle allait repartir et bientôt elle n’aurait plus ses bras pour la réchauffer le temps de préparer le voyage au moins quinze jours sans se voir.

Elle repassa alors le paravent et de manière féline s’approcha du lit où Opus tirait la couverture pour la laisser s’installer.

Le petit déjeuner me dis-tu ? J’ai très faim pourtant, es-tu sûr de savoir ce que tu fais ? Tu n’as pas peur que je plante mes dents dans quelques parties dodues de ton corps, comme ici par exemple ?

Elle s’avança tout près de lui et mis sa bouche sur son torse par l’échancrure de sa chemise où elle fit mine de le mordre à pleines dents puis basculant volontairement sur lui, elle se retrouva allongée dans ses bras. Ses mains trouvèrent vite l’endroit où se réchauffer et des frissons parcoururent le corps de son tendre.

Tu as raison, il ne fait pas chaud encore, je préfère me réchauffer là, et puis là aussi… Ses mains se faisaient de plus en plus entreprenantes, glissant le long du torse, trouvant des points sensibles, le long du dos. Elle regarda les yeux pétillants de son tendre amant et laissa tout son corps transmettre son désir, laissant son imagination transformer ses caresses en baisers enflammés. Il la laissait faire, appréciant toujours ses surprises et elle appréciant toujours de le surprendre. Le déjeuner attendrait encore un long moment.
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Opusone

Le petit déjeuner avait attendu ....

Les caresses de Sibille, les gestes tendres, les baisers ardents avaient réchauffé l'atmosphère. La sève printanière avait envahi les corps des amants et permi de nombreux jeux coquins.

La matinée était bien avancée lorsqu'ils commencèrent à vaquer à leurs occupations. S'occuper de Win, nourrir Caprice et Epona, préparer un pique-nique.

Il était prêt de midi lorsqu'ils attelèrent Epona à la roulotte et partirent en ballade.

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Sibille

Le temps était idéal en cette arrivée du printemps. Les animaux sentaient autour d’eux toute la vie reprendre et Barack était tout fou, jappant et sautillant autour de Caprice attachée à la longe derrière la roulotte tirée par la toute nouvelle nommée Epona.

Elle tirait vaillamment la demeure perchée sur les grandes roues que Sibille avait testé avec son fils, pour son plus grand bonheur, il riait en tenant les rênes mais Opus veillait au bon déroulement en restant près de la tête de la jument.

Tout le monde était heureux, l’expérience était concluante et Sibille descendit un moment près de son tendre.

Je crois que je vais partir rassurée, tendre amour… Epona me parait très bien pour notre voyage.

La dernière soirée fut très chaleureuse. Winbill profita un long moment de jouer dehors avec son chien et quand Caprice fut attelée, les voilà repartis vers Montluçon, avant le grand voyage, sans oublier avant de passionnés baisers.
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Opusone

Opus regarda partir Sibille avec Win perché sur le dos de Caprice.

Ils avaient passé de bons moments à Montpensier. La préparation du prochain voyage était faite.

Opus pouvait partir serein pour une retraite régénératrice avant Pâques.

Plus tard, ils partiraient sur les chemins du Royaume. Une belle famille, Win enfant toujours plus avide de découvrir le monde, Epona attelée à la roulotte, Caprice, ânesse portante suivant à la longe, Barack chien fidèle gambadant autour du convoi et Opus se laissant guider par sa belle.

Un signe de la main après les embrassades et les difficultés de la séparation.

Bon voyage, ma belle compagne !!! A très bientôt, mes baisers t'accompagnent.
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Agna

Agna savait que son ami Opusone était parti en voyage avec sa douce Sibille Win et C° donc elle n'osa pas rentrer dans la boisselerie mais attendit tranquillement ses amies dans le jardin en regardant si il n'y avait pas une deux carrottes restantes à grignotter. Elle en profita pour jeter un petit coup d'oeil à l'intèrieur de la maisonnette ou elle n'avait jamais pris le temps de venir rendre visite à son ami de si longue date mais bon on ne peut pas revenir en arrière. Elle vit les filles arriver les filles au loin et elle se mit à gesticuler en criant pour leur indiquer qu'elle était la.

HOUUUUUUUUUUUUHOUUUUUUUUUUUUUUU je suis la
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Engagez-vous qui disaient...

Opusone

Opus était allé faire retraite. Il revenait tout régénéré, reposé, bronzé, prêt à repartir pour une longue escapade avec Sibille et Win. Approchant de la boissellerie, il entendit la voix d'Agna:
HOUUUUUUUUUUUUHOUUUUUUUUUUUUUUU je suis là

Jamais lors d'un retour de voyage ou de retraite il avait été accueilli ainsi.

Alors, chère Agna que me vaut un tel accueil ?

Mais rentre donc pour me raconter ça et les derniers potins de Montpensier. Tu préfères une tisane ou une petite "fée verte" ?
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Eleonore

Eléo se dépécha tant qu'elle put elle courait courait pour aller jusque chez opusone et arriva, plus essouflée que jamais.

Agna je suis là...
tu as pas un peu d'eau silteplait...je crois que j'ai un point de côté....
l'est encore loin le trésor???

eléo reprenait son souffle regardant au loin calypso qui arrivait!

Calyyyyyyyy Calyyyyyyyyyy on est là agna et moi!!!!!!!!!!!!!lui fesant comme Agna de grands signes pour qu'elle les voient bien!

Calypso_

Calypso arriva en courant et vit Eléo lui faire de grands signes et crier à pleins poumons. Elle arriva à sa hauteur complètement essoufflée, s'arrêta un instant pour reprendre sa respiration:

Voilà je suis là!!! A force de me faire cavaler comme ça, vous allez finir par me tuer!!!

Elle se mit à rire.

Eleonore

maissssss non ma calyyyyyy,
ça te fait juste faire un peu de sport!!!!!
maintenant il faut faire un peu de sport!^^

si on prenait une petite boisson ou un petit biscuit en attendant foch? on l'a bien mérité je crois!

Opusone

Opus n'avait pas fini d'inviter Agna à entrer qu'il entendit de nouveaux appels:

Calyyyyyyyy Calyyyyyyyyyy on est là agna et moi!!!!!!!!!!!!!
Voilà je suis là!!! A force de me faire cavaler comme ça, vous allez finir par me tuer!!!

Eleonore et Calypso étaient arrivées en courant.

Puisque vous me faites toutes le plaisir d'une visite, entrez donc vous désaltérez. Je vous montrerais mon atelier si vous le souhaitez. Et vous me raconterez le pourquoi de votre venue.

Opus ouvrit sa porte et fit entrer ces dames.
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Agna

Voyant arriver Opus, Agna resta tétanisée... mais comment pouvait il être en voyage et à sa propriété en même temps. Tout en restant avec son point d'interrogation sur la tête elle se jeta dans les bras de son vieil ami heureuse de le revoir.

Mon Opuuuuuuuuuuuuuuuuuuuus mais tu n'étais pas ne voyage rhooooooooooo je finis par tout mélanger moi.

Agna n'eut pas le temps de lui répondre que Eleo arriva en courant suivit de près pas Caly. Aaaaaaaaaah sont formidable les copines... Elle accepta avec joie l'invitation de Opus et antra dans sa demeure .

Woooooooooaaaaaaaaaa c'est beau chez toi rien à voir avec mon humble bergerie. je vais avoir honte quand tu vas venir me rendre visite. Agna prit place sur un des sièges qui lui tendait les bras. ben tu vois Opus Foch a organisé une chasse au trésor et on pense que l'énigme à résoudre se trouve ici d'ou notre venue en ta demeure. elle fit un moment de silence et se gratta la gorge. Dit donc il te resterait pas un fond de fée verte toutes ces émotions m'ont asséchée un peu ?
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Engagez-vous qui disaient...

Eleonore

opusone je pense pas que tu me connais, agna c'est ma tata de moi!

souriant fiérement

on attend avec calypso aussi toutes les trois foch qu'ils nous disent si on a bon ou pas pour le trésor mais....
tat'agna m'a dit que tu avais pleins d'objets en bois!
tu as des jouets en bois aussi???
parce que moi j'ai 7ans et demi et j'aime bien les jouets en bois!!!!!

demanda t'elle avec un air charmeur.

Calypso_

Calypso dit bonjour à Opus et suivit tout ce beau monde à l'intérieur, c'était d'ailleurs la première fois qu'elle se rendait chez lui et était curieuse de découvrir son atelier.

Arf oui merci, je veux bien boire quelque chose, cette course folle m'a complètement déshydraté!

Opusone

Eléonore, tu peux prendre un de ces jouets, je te le donne. Lequel choisis-tu ?
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Marechalfoch

--Winbill

Agna

--Winbill a écrit:

Papa !!!! Papa !!!! Balack !!!!! Z’êtes où ?

Engagez-vous qui disaient...

Opusone

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Sibille

Eleonore

Opusone

Opus fit la bise à Agna et donna la toupie à Eléonore.
Je vous laisse maintenant, je dois m'occuper de Sibille, ma belle amie.
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[RP] La Boissellerie, chez Opus, quartier de l'Eglise N° 9