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[RP] Un pantalon en argent

Titus.


La nuit était tombée depuis un moment, est Dieu qu'elle était fraiche se soir. Mais Titus avait prévu le coup, dans la maison ou il logeait à titre de parasite, il avait emprunté une longue couverture pour le proteger, il y' avait bien plus pratique que de se balader ainsi le soir. Le jeune homme avait déjà commis un nombre de petits larçins important mais néanmoins nécessaire à sa survie.
Chacun de ses coups avaient étés préparés avec le plus grand soin, des messes mal surveillées, étales, enfin de ses coups, il n'avait jamais préparé lui même de coup, on lui disait ou aller et il prenait. Jamais son petit corps famélique n'avait encore échoué, c'était un as.
Sa cible il l'avait trouvé L'Oane Vira, une petite batisse immense flanqué de deux tours assez imposante. Il n'avait pas l'habitude d'y aller aussi gros mais la, c'était urgent, il fallait qu'il montre de quoi il était capable pour avoir l'honneur d'approcher le Sancte. Un peu de nourriture de quoi tenir une semaine, des habits, pas n'importe lesquels des beaux, puis du parfum pour plus sentir le pauvre. Certes son hygiène c'était améliorée mais ce n'était pas encore ça.

La lune était belle, mais pas encore très ronde, comme le ventre de la propriétaire enceinte qui devait dormir à l'intérieur. Mais il ne le savait pas, la seul chose qu'il avait vu c'était, ses habits, ses bijoux et il la visualisa sans aucune difficulté en bourse sur patte. Devant sa maison, emmitouflé dans sa couverture. Grelotant un peu de froid devant l'incapacité au large bout de laine de lui couvrir les pieds sans risquer de tomber.
Voulant marquer le coup, nouvelle vie, nouvelles méthodes faire ça comme un pro, en passant par la grande porte. Levant les yeux, et du coup la tête pour en voir la totalité, il la trouva assez grande pour ses prétention. Même un peu trop grande peut être. Prenant sa besace ou il avait réussi a chaparder quelques petits bout de viande pour occuper le chien, car il y'avait toujours un tout petit chien qui jappait chez les nobles dames. C'était facile a écraser mais il aimait pas tuer les animaux, puis ça ferait du bruit, puis apres faudrait ce battre te là, puis rien ne tournerai en son avantage, puis il finirait en prison. Logique imparable du puis dans son esprit qui lui permettait d'analyser sans problème les ennuis futures.

Son kit du parfait serrurier offert pour son habilité a dérober les bourses ainsi que son talent ouvrit assez rapidement la lourde serrure basique du porche. Il avait déjà en main un petit bout de viande pour le tout petit toutou. Les petits bruits qu'il commençait a entendre ne lui plus pas du tout. Y'en avait... trop. S'approchant doucement, les chiens ne virent pas le garçon mais sentirent son odeur. Il commençait a s'agiter. Titus la puce, a qui on disait qu'il était parfois semblable au chien sauvage ou au loup, blémit devant ses cousins. Y'en avait vraiment beaucoup; puis en plus ils étaient assez gros. Ses petits bouts de barbaques allaient pas tenir longtemps, si il arrivait a les lancer. Les bouts de viandes volerent est furent dévorés en quelques secondes, les chiens se chamaillaient entre eux, mais vu l'heure, le son produit n'était pas encore suffisant pour reveiller quelqu'un de profondement endormi. Son salut vint dans la longue tripaille qu'il avait réussi a derober non sans difficulté. Les chiens preferant se battre entre eux pour tirer les boyaux du défunt animal, plutôt que d'aboyer envers le petit avorton bienfaiteur qui leur donnait pareil festin.

Une petite fenêtre en hauteur ou la puce put se faufiler était resté ouverte. La cuisine !
La bouche pleine et pleins de miettes autours de la bouche il avait réussi a se trouver dans la salle. Il devait se dépecher, quand il était sorti de la cuisine les chiens commençaient à s'exciter un peu. Entierment emmitouflé dans sa couverture qui le faisait marcher a petit pas, il n'entendait pas aussi distinctement le bruit provoqué par les chiens que quelq'un éyant les oreilles libre comme l'air.
Accumulant les objets divers et variés qu'il mettait dans sa besace non sans bruit, il eu soudain peur. Un bruit sec le fit paniquer et se prenant maladroitement le pied dans la laine, il tomba a terre, prisonnier de son cocon de laine. Prisonnier, il tenta de ramper comme une chenille quelque part, sa traverser fut interrompu quand sa tête rencontra quelques chose de doux et soyeux, relevant un peu la tête il vit le bas du robe. Stoppa net, puis ne bougeas plus. Il ne fallait pas oublier que c'était le meilleur, il avait encore son silex... qu'il ne pouvait pas attraper.
Mais les meilleurs ont toujours une botte secrete et la il la lacha pour ce dépêtrer de se bourbier.


J'suis mort. Y'a rien a voir.
Matalena
Bon bon bon... Récapitulons. Rigueur et méthode sont les mots d'ordre d'une vie bien ordonnée, et le reste avec pendant qu'on y est. Lors qu'elle descendait les degrés ralliant les appartements de la maîtresse de céans à la grande salle, l'Occitane se concentrait de toute la force de ses pensées, répétant dans son sillage ces mots inintelligibles :
"Descendez, traversez la pièce, sur la gauche dans l'angle le petit buffet, ouvrez avec cette clé, derrière le pain et les charcuteries vous devriez trouver les bouteilles qu'on a pas terminées pendant le repas... Ce serait dommage de gaspiller."
Dans ses yeux trop noirs, on ne pouvait fort heureusement distinguer le léger flou qui s'était installé sur le contour de ses pupilles élargies, résultat d'une veillée qui, comme les précédentes, s'annonçait sans compassion pour le foie et autres organes internes. Cette nobliaute lui donnait du fil à retordre mais qu'à cela ne tienne ! Une Languedocienne ne se laisserait pas abattre de la sorte par un simple foutu escalier à descendre et ravaler. Aussi parvint t-elle à s'échiner, la tête dans le meuble, à lui vider les entrailles pour en extraire la substantifique moëlle alcoolisée destinée à recharger les batteries vides de celles qui gisaient déjà sur le sol de la chambrée princière, le ventre en l'air comme des poissons morts. C'est à ce moment là qu'une misérable larve jugea opportun de venir lui caresser les chevilles de sa tignasse blonde. S'apprêtant à tancer vertement une quelconque servante oublieuse de ses devoirs, quelle ne fut pas la surprise de la donzelle de se retrouver pied à nez avec un inconnu, enrubanné comme un rôti ! Hurluberlu inconnu au bataillon de la mesnie Saint Just qu'elle commençait à maitriser et qui, en sus de se trainer au sol, était dotés de poches débordant encore de quelque objet précieux. Voilà que celui-ci prétendait être mort ! De la bêtise à la folie, il n'y a parfois qu'un pas que celui-ci avait franchit en passant la clé de voûte de cette demeure.
Avec un sourire férin, la brune tira sa lame de son fourreau pour en venir lui titiller la gorge.


Et bien et bien... Qu'avons-nous là ? Le cadeau de fin de soirée pour divertir la dame ? Bien que je doute un peu que ce type de tenue soit apte à l'émoustiller, sait-on jamais, une soudaine passion pour les insectes. Si nous vérifions ?

En se raclant la gorge, elle lança un appel en direction de la cage d'escalier, avec dans la voix un amusement certain.

Votre Grandeur ! 'Devriez v'nir voir le bel oiseau de nuit qui vient d'tomber du nid direct' dans vos propriétés !

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« N'oubliez pas que, si longue vous apparaisse votre existence, votre mort, elle, est éternelle.»
Robert Merle

Gnia
Le plus dur dans une biture, c'est la panne sèche inopinée. Et l'on était qu'au milieu de la nuit que déjà les deux acolytes récentes de torchage en règle étaient à court de carburant. 'Fin tout était relatif. L'on était venu à bout de ce qui avait été jugé suffisant pour la soirée et donc directement accessible. L'on ne pouvait décemment pas prétendre à l'épuisement des réserves d'alcool à l'Alabrena qui s'apparentait plutôt à un Fort Knox du vin.
Quoiqu'il en soit, l'artésienne et l'occitane avaient en commun une capacité de résistance à l'alcool relativement élevée et il s'agissait donc de se pourvoir de quoi plus ou moins dignement finir la soirée. C'est que refaire le monde, ça donnait soif.

Lorsque l'appel de la Sombre se répercuta dans la cage d'escalier et parvint jusqu'au fauteuil où la Saint Just s'était avachie, elle se raidit imperceptiblement. Bordel, ça se trouvait l'occitane avait mis la main sur sa planque de vins bourguignons ! Et ça... Ben ça annonçait un sacré merdier...
Cette simple idée fit rapidement (très) légèrement dessouler l'Infâme qui se leva brusquement de son fauteuil, shoota dans quelques cadavres de bouteilles, se saisit d'une lanterne et descendit tout de même avec précaution le large escalier en se tenant aux murs.

A mi-chemin, après avoir analysé dans la mesure de ses moyens ce qu'avait précédemment gueulé Matalena, elle brailla d'une voix fortement avinée et où donc pointait avec encore plus de force son accent picard si incongru lorsqu'il se mêlait d'occitan.


Dans quel genre l'oiseau d'nuit ? Dans l'genre qu'il faut saigner et plumer pour le dîner demain ?

Et comme l'on est jamais trop prudent, Agnès farfouilla un instant dans l'une de ses poches, s'entortillant le poignet dans les tissus avant d'enfin atteindre la fente pratiquée dans la dite poche et sentir enfin sous ses doigts la garde de la courte dague qu'elle conservait tout contre sa peau, retenue dans son fourreau à la taille par un lacet de cuir. L'objet dégainé, elle continua sa descente prudente lanterne dans une main, dague dans l'autre.

Une fois arrivée dans la grand salle, elle leva sa lanterne au dessus de la tête et plissa les yeux pour prendre la mesure de la scène qui se jouait sous ses yeux. Un sourire mauvais découvrit une rangée de dents carnassières.


Oh ?! Un ver de terre.
Matalena, ma chère, j'crois qu'vous v'nez de nous dégotter d'quoi nous divertir pour c'te fin d'soirée...


La voix encore sarcastique l'instant d'avant devint aussi tranchante que les lames des deux femmes et ordonna à celui qui se tortillait au sol

Toi ! Debout !
On va jouer...

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Titus.


Son coeur battait de plus en plus vite, de plus en plus fort. Sa méthode qu'on lui avait juré des plus efficace ne semblait pas si fabuleuse que ça. Quand on vint le sortir de son cocon protecteur, une froide matière vint rencontrer sa gorge. La femme un peu rustre lui avait fait aussi son sac. Quel monde a l'envers, un voleur qui se fait voler enfin même c'était plutôt dans le cas présent un voleur se faisant prendre la main dans le sac ainsi que son sac, par le propriétaire.
Il put zieuter aux alentours et surtout sentir sa gardienne, elle sentait la vinasse a plein nez. Titus savait d'expérience qu'énerver quelqu'un dans cet état était la chose a ne pas faire. Voulant sortir une phrase lui permettant de se sortir de se mauvais pas, sa bouche refusa de lui obeir et la seul chose qui put en sortir fut un :

"Gloups; jsuis dans la merde"


Il avait peut être visé un peu trop haut, il le comprit quand la femme appela une Grande Heure, ne sachant pas ce que c'était peut être un magicien manipulant le temps ou même pouvant le transformer un oiseau comme la jeune femme qui portait pas mal sur la bouteille venait de lui dire. Le jeune garçon commença a blemir un peu mais l'obscurité relative de la pièce lui permit de ne pas voir ce détail révélé au grand jour.

La Grande Heure arriva enfin, c'est vrai qu'elle était grande, qu'elle braillait en plus avec un de ces accents a vous crever les tympans. Le contraste avec la taverne ou il l'avait rencontrée fut saisisant, il en était sur maintenant, devant lui ce tenait une sorcière. Se demandant si il allait vraiment finir en oiseau un frisson le traversa. C'était bien ça chance.

Ses jambes refusèrent de lui obeirent quand elle lui ordonna de se lever. Titus ne voulait pas faire ce qu'on venait de lui ordonner, juste le fait de penser a quelle sévices ces femmes pourraient s'adonner sur son pauvre petit être. La peur l'envahit réellement quand il fut debout sans qu'il nait rien dit de faire a ses jambes et l'être ainsi devant lui était bel est bien une abominable sorcière. En fait si il en avait un peu plus dans le pantalon ou plutôt dans ce cas si, moins crédule et impressionnable que les gens de l'époque il aurait pu voir que l'adorable jeune femme qui lui avait tendrement glissée sa lame sous sa gorge l'avait aidé a se redresser.
L'heure du supplice et d'assumer ses actes venait de débuter.
Gnia
La lueur blafarde de la lanterne qui ne parvenait à dissiper l'obscurité épaisse projetait des ombres dansantes sur les protagonistes de cette messe noire. Pour une âme superstitieuse et craintive, il y avait de quoi être effrayé. La Saint Just était seulement vêtue d'une longue camisole claire qui lui conférait un aspect fantomatique. Elle laissé sa chevelure sombre libre de toute entrave et les longues boucles serrées semblaient autant de serpents se tortillant à chacun de ses mouvements, façon Gorgone, la laideur en moins. Quoique. La lanterne tenue haut devait souligner la ligne blanchâtre de la balafre qui traversait le haut de son corps depuis la joue droite jusque quelque part à gauche sur son buste et marquer plus encore l'éclat dur d'un regard sombre comme les hauts fonds de la mer aux pupilles dilatées par l'ivresse.
Bref, pour un peu, le client en chierait dans ses braies avant même que l'on commence à s'amuser.

Approchant en reniflant de mépris son visage de celui de la larve que Matalena avait remis sur pied, dans une position qui n'était certes pas naturelle pour une larve, la voix rauque d'Agnès s'adressa à la Languedocienne sans pour autant lâcher du regard le vil vermisseau.


Vous connaissez l'histoire d'Icare, ma chère ? Moi j'ai toujours rêvé de savoir si l'homme pouvait voler autrement qu'en en fourrant plein ses poches...


Elle échappa un petit ricanement à mesure qu'une idée cheminait dans son esprit tordu d'artésienne. C'est qu'il valait mieux pas réveiller les instinct cruels de la Saint Just...

Si vous le voulez bien, je vais vous demander d'accompagner notre invité surprise tout en haut de l'une des tourelles de l'Alabrena. On va vérifier deux théories. A t-il encore quelque chose dans ses poches ? Et peut-il voler ?

Et tandis que la larve, encadré de deux sombres amazones se dirigeait vers les hauteurs de la demeure, Agnès, en arrière-garde, chantonnait, adaptant le petit air entendu l'après midi en taverne

"Mon petit oiseau va prendre sa volée...Va prendre sa... volée d'bois vert. Va prendre sa... volée de bois vert. Va grave dé-rou-iller..."
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Matalena
Décidément les choses n'allaient pas en s'arrangeant pour leur visiteur nocturne. La comtesse était d'humeur joueuse, de ce genre de jeu de chat qui vous dépose au matin une souris éviscérée sur le paillasson avec tout l'amour du monde. Mais enfin, contrairement au chat, les humeurs de noblesse ça ne se discute pas. La tisserande émit une sorte de rire qui hésitait entre un hoquet et un gargouillis du clapet interne baignant dans le raisin périmé, et fit signe au marmouset de gravir les marches dont les deux muses bourrées venaient de dégringoler avec toute l'agilité permise par leur état. Au cas où l'idée saugrenue de s'enfuir serait montée au cerveau de celui-ci, l'encadrement par deux langues d'acier serait sans doute en soi un bon moyen de dissuasion : ne jamais présumer des réflexes d'une femme saoule. Cependant, animée par un sentiment de justice certain, la demoiselle argua en faveur de la science :

Cela dit Icare avait des ailes... Il faudrait trouver un substitut : pour que l'expérience soit probante, un minimum de conditions d'origines doivent être recrées.

Ce qui aurait pu sembler d'une indubitable logique si ce n'était pas si crétin.

Je propose que nous utilisions le jupon de la grosse Lulu dont j'allais tout justement découper les pans pour refaire les doublure de vos braies. Cela pourrait faire une sorte de grande aile...

Les voilà qui se mettaient à causer chiffon tout en menant leur lamentable victime à la mort. Voleur à la petite semaine n'est pas un métier de tout repos. Et, cependant qu'elles causaient, le sommet de la tour se rapprochait de plus en plus...
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« N'oubliez pas que, si longue vous apparaisse votre existence, votre mort, elle, est éternelle.»
Robert Merle

Gnia
["Petit oiseau si n'a pas d'ailes... Tu peux pas voler." from Gad Elmaleh]

Un ricanement ponctua la suggestion de sa comparse d'expérimentation nocturne. Une grande aile. Formidable idée. Qui en fit naître une autre dans la caboche saint-justinienne.
Arrivée en haut de l'une des tours de l'Alabrena, la Saint Just frissonna un instant dans le vent nocturne et froid qui en balayait le sommet, reprit son souffle, et, les sourcils froncés de concentration, décida d'expliquer à Matalena comment elle comptait transformer leur chenille en papillon.


Mieux que les jupons de la grosse Lulu... Les oriflammes de la maison Saint Just. N'y a-t-il pas plus noble ramage que celui, sombre et majestueux, qui orne ma demeure ?

Une bourrasque de vent emporta un petit rire sardonique. Déjà Agnès s'était élancé sur la courtine qui liait les deux tours et s'escrimait sur les cordages qui retenaient les bannières dont le tissu lourd s'enroulait sous la force de la bise hivernale. Quelques jurons plus tard, elle avait décroché et remonté les deux bannières et elle les agitait d'un air triomphant sous le nez de son acolyte.
Epuisée par la manoeuvre et glacée par le froid, elle apostropha la Ladivèze.


Z'auriez pas pensé à prendre le vin avec vous, des fois ?

Sans attendre la réponse qui serait de toutes façons fort probablement affirmative, Agnès observa un instant son jouet puis les cordes au bout desquelles se balançaient les gofanons, puis à nouveau le misérable vermisseau et se décida enfin pour une technique d'amarrage.

Elle posa fermement la base du drapeau sur l'épaule droite du gamin chétif, croisa sous son aisselle les deux extrémités de la corde puis les passa en diagonale pour atteindre la hanche opposée et enfin enroula les liens autour de sa taille, en prenant bien soin de laisser une longe. Au cas où le petit oiseau se pique d'une capacité à voler. On sait jamais.
Elle renouvela l'opération pour la deuxième aile et satisfaite de son oeuvre, poussa un soupir de contentement avant de jeter un oeil sur la Sombre au cas où celle-ci voudrait ajouter une touche personnelle à leur oeuvre.

La lanterne posée au sol peinait à éclaircir la pénombre qui les entourait, mais l'on pouvait deviner un sourire inquiétant qui flottait sur le visage de la Saint Just. Pointant le doigt sur la poitrine du candidat au vol d'essai, elle lui intima


Bouge pas.
On boit un coup et on s'occupe de toi. Tu vas voir, j'suis sûre qu'on va s'amuser...

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