Ingeburge
Le premier arrivé fut non pas un noble bourguignon ni même la première d'entre eux mais un noble vénitien, Julien de Lancastre, Comte de Corfou. Il s'était présenté alors qu'elle donnait ses derniers ordres pour le bon déroulement de la cérémonie et était resté à l'écart, soucieux sûrement de ne pas la troubler alors qu'elle touchait à son but. Parvenue à son pupitre, elle passa son tabard azur, désespérément et violemment azur, frappé en son devant de trois fleurs de lys d'un or brillant et ostensible et rebrodé sur les manches de son nom héraldique, Phylogène. La duchesse de Bourgogne arriva sur ces entrefaites et la salua sans un mot, avant de prendre place sur le trône. De cette absence de paroles, Ingeburge ne se formalisa point, elle devinait à l'observer à peine, qu'Angelyque était fébrile et nerveuse, et on le serait à moins : tant que l'on avait pas posé son fessier dans l'auguste siège des Ducs de Bourgogne, on ne pouvait deviner combien l'honneur que cela représentait se trouvait être écrasant et combien l'Histoire se rappelait à vous, intransigeante et pesante. Peu le savaient et ne l'avaient clairement perçu avant que d'y être.
Le salut fut rendu, aimablement et Ingeburge se leva, prête à répondre auz questions de la duchesse et à lui expliquer ce qui en ce jour, était attendu d'elle. Mais le défilé commença et machinalement, elle s'écarta quelque peu, répugnant à être pressée de toutes parts. Elle reprendrait le contrôle au moment opportun.
Au Seigneur de Dennevy, courtoisement, elle répondit :
Vos mots me touchent, je tenais à ce que la duchesse et la noblesse de Bourgogne se plaisent durant cette cérémonie qui peut s'avérer parfois fort longue.
Pour ne pas dire interminable.
A la petite pas haute comme trois pommes, elle ne dit rien, le petit dragée se trouvant être en grande et sérieuse discussion avec la duchesse. C'était d'ailleurs ce qui semblait caractériser l'héritière en devenir, elle s'en était aperçue à Saint-Antoine, la gamine furieusement assortie à la décoration florale de la salle d'apparat semblant tout prendre à coeur. Oui, il valait mieux ne rien dire au risque de voir le visage de Yolanda Isabel se chiffonner à nouveau, comme à Paris, et se contenter de réceptionner la missive tenue par la menotte toute rose si ladite missive se révelait être une allégeance épistolaire.
A Aelith, la délicieuse et flamboyante Aelith, elle déclara avec un peu plus de chaleur :
Je suis ravie, Dame Aelith, de constater que la mise en place de la salle emporte l'adhésion et la vôtre en particulier.
Elle y avait passé des heures, perfectionniste comme elle l'était, supervisant tout et mettant la main à la pâte en certaines occasions, n'hésitant pas à piquer elle-même les fleurs, à goûter les mets pour en vérifier l'assaisonnement et à coudre les étendards qui faisaient défaut. Puis, elle ajouta, suite à la présentation de Stephan :
Certes,votre cousin pourra s'instruire en cette occasion. Et puis, il faudra le mener à Auxerre, il y sera, du fait de vos liens de famille, accueilli comme il se doit.
Des saluts adressés au jeune baron de Viviers, aux vicomtes de Ligny-le-Châtel, Saxotenor et Saxaltesse, et enfin à Keltica. A celle-ci, elle aurait voulu pouvoir apporter nouvelles apaisantes et salvatrices mais Rome, cité qu'elle aborrhait chaque jour davantage, ne lui apportait pas la réponse escomptée; elle ne lâcherait pourtant rien et tout serait un jour réglé, définitivement.
Reprendre le contrôle.
Il était plus que temps après que l'huissier lui eut remis une première liste de noms. Un, deux, trois, quatre, cinq... La cérémonie pourrait commencer.
Ingeburge, alors, se saisit de son caducée fleurdélysé marque de sa charge, retourna au trône et se plaça face à la duchesse :
Votre Grâce, nous pouvons désormais commencer. Pour des raisons pratiques tenant principalement au temps qui nous presse, la transmissiom de la Toison d'Or ducale se déroulera à la fin de la cérémonie. Nous débuterons donc par les octrois demandés par moi, si les anoblis se présentent dans les temps. Nous procèderons ensuite au serment des vassaux de Chamilly que vous avez tenus à garder. Enfin, seront appelés les vassaux de la Couronne de Bourgogne ayant fait le déplacement. Pour ceux-ci, il vous est loisible de les faire appeler selon la préséance, c'est-à-dire l'importance du rang ou par ordre d'arrivée; je ne saurai trop vous conseiller d'opter pour la seconde possibilité, eu égard encore une fois au temps qui nous contraint.
Elle dit ensuite :
Chacune des personnes appelées, qu'elle soit nouvel anobli ou vassal plus ancien, jurera fidélité à la Couronne de Bourgogne et vous promettra aide et conseil. Vous assurerez alors en retour protection, justice et subsistance et scellerez l'échange en donnant, selon votre choix, baiser de paix ou accolade.
D'autres renseignements devaient être fournis :
Au terme de la cérémonie, nous nous isolerons toues deux afin que vous fassiez réponse aux allégeances couchées sur missive et que nous dressions le bilan de la journée. Il faudra m'indiquer où vous souhaitez que nous nous réunissions afin que je puisse donner consignes en ce sens.
Enfin, ayant achevé sa petite présentation :
Qund vous m'aurez fait savoir votre décision sur tous les points que je viens de soulever, j'ouvrirai solennellement la cérémonie et inviterai le premier anobli à se présenter devant vous.
Ingeburge avait tâché d'être claire et précise, sans pour autant noyer Angelyque sous toute une foule de détails. Elle demeurerait de toute façon toute proche, vigilante et rassurante si besoin en était.
_________________
Phylogène, duchesse d'Auxerre, Grand Maître des Cérémonies de France
« Aultre n'aurai. »
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Joueuse quelque peu accaparée par le RP du sacre, je n'oublie pas les RP/demandes en cours, promis!
Le salut fut rendu, aimablement et Ingeburge se leva, prête à répondre auz questions de la duchesse et à lui expliquer ce qui en ce jour, était attendu d'elle. Mais le défilé commença et machinalement, elle s'écarta quelque peu, répugnant à être pressée de toutes parts. Elle reprendrait le contrôle au moment opportun.
Au Seigneur de Dennevy, courtoisement, elle répondit :
Vos mots me touchent, je tenais à ce que la duchesse et la noblesse de Bourgogne se plaisent durant cette cérémonie qui peut s'avérer parfois fort longue.
Pour ne pas dire interminable.
A la petite pas haute comme trois pommes, elle ne dit rien, le petit dragée se trouvant être en grande et sérieuse discussion avec la duchesse. C'était d'ailleurs ce qui semblait caractériser l'héritière en devenir, elle s'en était aperçue à Saint-Antoine, la gamine furieusement assortie à la décoration florale de la salle d'apparat semblant tout prendre à coeur. Oui, il valait mieux ne rien dire au risque de voir le visage de Yolanda Isabel se chiffonner à nouveau, comme à Paris, et se contenter de réceptionner la missive tenue par la menotte toute rose si ladite missive se révelait être une allégeance épistolaire.
A Aelith, la délicieuse et flamboyante Aelith, elle déclara avec un peu plus de chaleur :
Je suis ravie, Dame Aelith, de constater que la mise en place de la salle emporte l'adhésion et la vôtre en particulier.
Elle y avait passé des heures, perfectionniste comme elle l'était, supervisant tout et mettant la main à la pâte en certaines occasions, n'hésitant pas à piquer elle-même les fleurs, à goûter les mets pour en vérifier l'assaisonnement et à coudre les étendards qui faisaient défaut. Puis, elle ajouta, suite à la présentation de Stephan :
Certes,votre cousin pourra s'instruire en cette occasion. Et puis, il faudra le mener à Auxerre, il y sera, du fait de vos liens de famille, accueilli comme il se doit.
Des saluts adressés au jeune baron de Viviers, aux vicomtes de Ligny-le-Châtel, Saxotenor et Saxaltesse, et enfin à Keltica. A celle-ci, elle aurait voulu pouvoir apporter nouvelles apaisantes et salvatrices mais Rome, cité qu'elle aborrhait chaque jour davantage, ne lui apportait pas la réponse escomptée; elle ne lâcherait pourtant rien et tout serait un jour réglé, définitivement.
Reprendre le contrôle.
Il était plus que temps après que l'huissier lui eut remis une première liste de noms. Un, deux, trois, quatre, cinq... La cérémonie pourrait commencer.
Ingeburge, alors, se saisit de son caducée fleurdélysé marque de sa charge, retourna au trône et se plaça face à la duchesse :
Votre Grâce, nous pouvons désormais commencer. Pour des raisons pratiques tenant principalement au temps qui nous presse, la transmissiom de la Toison d'Or ducale se déroulera à la fin de la cérémonie. Nous débuterons donc par les octrois demandés par moi, si les anoblis se présentent dans les temps. Nous procèderons ensuite au serment des vassaux de Chamilly que vous avez tenus à garder. Enfin, seront appelés les vassaux de la Couronne de Bourgogne ayant fait le déplacement. Pour ceux-ci, il vous est loisible de les faire appeler selon la préséance, c'est-à-dire l'importance du rang ou par ordre d'arrivée; je ne saurai trop vous conseiller d'opter pour la seconde possibilité, eu égard encore une fois au temps qui nous contraint.
Elle dit ensuite :
Chacune des personnes appelées, qu'elle soit nouvel anobli ou vassal plus ancien, jurera fidélité à la Couronne de Bourgogne et vous promettra aide et conseil. Vous assurerez alors en retour protection, justice et subsistance et scellerez l'échange en donnant, selon votre choix, baiser de paix ou accolade.
D'autres renseignements devaient être fournis :
Au terme de la cérémonie, nous nous isolerons toues deux afin que vous fassiez réponse aux allégeances couchées sur missive et que nous dressions le bilan de la journée. Il faudra m'indiquer où vous souhaitez que nous nous réunissions afin que je puisse donner consignes en ce sens.
Enfin, ayant achevé sa petite présentation :
Qund vous m'aurez fait savoir votre décision sur tous les points que je viens de soulever, j'ouvrirai solennellement la cérémonie et inviterai le premier anobli à se présenter devant vous.
Ingeburge avait tâché d'être claire et précise, sans pour autant noyer Angelyque sous toute une foule de détails. Elle demeurerait de toute façon toute proche, vigilante et rassurante si besoin en était.
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Phylogène, duchesse d'Auxerre, Grand Maître des Cérémonies de France
« Aultre n'aurai. »
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Joueuse quelque peu accaparée par le RP du sacre, je n'oublie pas les RP/demandes en cours, promis!