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[RP] Cérémonie d'allégeances à la duchesse Angélyque

Ingeburge
Le premier arrivé fut non pas un noble bourguignon ni même la première d'entre eux mais un noble vénitien, Julien de Lancastre, Comte de Corfou. Il s'était présenté alors qu'elle donnait ses derniers ordres pour le bon déroulement de la cérémonie et était resté à l'écart, soucieux sûrement de ne pas la troubler alors qu'elle touchait à son but. Parvenue à son pupitre, elle passa son tabard azur, désespérément et violemment azur, frappé en son devant de trois fleurs de lys d'un or brillant et ostensible et rebrodé sur les manches de son nom héraldique, Phylogène. La duchesse de Bourgogne arriva sur ces entrefaites et la salua sans un mot, avant de prendre place sur le trône. De cette absence de paroles, Ingeburge ne se formalisa point, elle devinait à l'observer à peine, qu'Angelyque était fébrile et nerveuse, et on le serait à moins : tant que l'on avait pas posé son fessier dans l'auguste siège des Ducs de Bourgogne, on ne pouvait deviner combien l'honneur que cela représentait se trouvait être écrasant et combien l'Histoire se rappelait à vous, intransigeante et pesante. Peu le savaient et ne l'avaient clairement perçu avant que d'y être.

Le salut fut rendu, aimablement et Ingeburge se leva, prête à répondre auz questions de la duchesse et à lui expliquer ce qui en ce jour, était attendu d'elle. Mais le défilé commença et machinalement, elle s'écarta quelque peu, répugnant à être pressée de toutes parts. Elle reprendrait le contrôle au moment opportun.

Au Seigneur de Dennevy, courtoisement, elle répondit :

— Vos mots me touchent, je tenais à ce que la duchesse et la noblesse de Bourgogne se plaisent durant cette cérémonie qui peut s'avérer parfois fort longue.
Pour ne pas dire interminable.

A la petite pas haute comme trois pommes, elle ne dit rien, le petit dragée se trouvant être en grande et sérieuse discussion avec la duchesse. C'était d'ailleurs ce qui semblait caractériser l'héritière en devenir, elle s'en était aperçue à Saint-Antoine, la gamine furieusement assortie à la décoration florale de la salle d'apparat semblant tout prendre à coeur. Oui, il valait mieux ne rien dire au risque de voir le visage de Yolanda Isabel se chiffonner à nouveau, comme à Paris, et se contenter de réceptionner la missive tenue par la menotte toute rose si ladite missive se révelait être une allégeance épistolaire.

A Aelith, la délicieuse et flamboyante Aelith, elle déclara avec un peu plus de chaleur :

— Je suis ravie, Dame Aelith, de constater que la mise en place de la salle emporte l'adhésion et la vôtre en particulier.
Elle y avait passé des heures, perfectionniste comme elle l'était, supervisant tout et mettant la main à la pâte en certaines occasions, n'hésitant pas à piquer elle-même les fleurs, à goûter les mets pour en vérifier l'assaisonnement et à coudre les étendards qui faisaient défaut. Puis, elle ajouta, suite à la présentation de Stephan :
— Certes,votre cousin pourra s'instruire en cette occasion. Et puis, il faudra le mener à Auxerre, il y sera, du fait de vos liens de famille, accueilli comme il se doit.


Des saluts adressés au jeune baron de Viviers, aux vicomtes de Ligny-le-Châtel, Saxotenor et Saxaltesse, et enfin à Keltica. A celle-ci, elle aurait voulu pouvoir apporter nouvelles apaisantes et salvatrices mais Rome, cité qu'elle aborrhait chaque jour davantage, ne lui apportait pas la réponse escomptée; elle ne lâcherait pourtant rien et tout serait un jour réglé, définitivement.

Reprendre le contrôle.
Il était plus que temps après que l'huissier lui eut remis une première liste de noms. Un, deux, trois, quatre, cinq... La cérémonie pourrait commencer.

Ingeburge, alors, se saisit de son caducée fleurdélysé marque de sa charge, retourna au trône et se plaça face à la duchesse :

— Votre Grâce, nous pouvons désormais commencer. Pour des raisons pratiques tenant principalement au temps qui nous presse, la transmissiom de la Toison d'Or ducale se déroulera à la fin de la cérémonie. Nous débuterons donc par les octrois demandés par moi, si les anoblis se présentent dans les temps. Nous procèderons ensuite au serment des vassaux de Chamilly que vous avez tenus à garder. Enfin, seront appelés les vassaux de la Couronne de Bourgogne ayant fait le déplacement. Pour ceux-ci, il vous est loisible de les faire appeler selon la préséance, c'est-à-dire l'importance du rang ou par ordre d'arrivée; je ne saurai trop vous conseiller d'opter pour la seconde possibilité, eu égard encore une fois au temps qui nous contraint.
Elle dit ensuite :
— Chacune des personnes appelées, qu'elle soit nouvel anobli ou vassal plus ancien, jurera fidélité à la Couronne de Bourgogne et vous promettra aide et conseil. Vous assurerez alors en retour protection, justice et subsistance et scellerez l'échange en donnant, selon votre choix, baiser de paix ou accolade.
D'autres renseignements devaient être fournis :
— Au terme de la cérémonie, nous nous isolerons toues deux afin que vous fassiez réponse aux allégeances couchées sur missive et que nous dressions le bilan de la journée. Il faudra m'indiquer où vous souhaitez que nous nous réunissions afin que je puisse donner consignes en ce sens.
Enfin, ayant achevé sa petite présentation :
— Qund vous m'aurez fait savoir votre décision sur tous les points que je viens de soulever, j'ouvrirai solennellement la cérémonie et inviterai le premier anobli à se présenter devant vous.
Ingeburge avait tâché d'être claire et précise, sans pour autant noyer Angelyque sous toute une foule de détails. Elle demeurerait de toute façon toute proche, vigilante et rassurante si besoin en était.
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Phylogène, duchesse d'Auxerre, Grand Maître des Cérémonies de France
« Aultre n'aurai. »
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Joueuse quelque peu accaparée par le RP du sacre, je n'oublie pas les RP/demandes en cours, promis!
--Stephan


Il fallait être un habile observateur pour remarquer que la piquante Aelith s'était affadie en ce jour, puisqu'elle ne laissait presque rien montrer de son trouble actuel. Du haut de son ego surdimensionné - et surtout insupportablement charmeur -, Stephan restait persuadé que si elle ne s'était pas effondrée, c'était grâce à sa présence bienveillante. Le pire était sans doute qu'il avait raison, mais Aelith aurait préféré se mordre les lèvres jusqu'au sang plutôt que de l'avouer.

Ganté le blanc, le sublime brun, que les cousines Chambertin avaient pris l'habitude d'appeler le Valet de Cœur, restait divinement muet, se contentant d'adresser sourires éclatantes et gracieuses révérences à ceux et celles qu'il estimait le mériter. En l'occurrence, il s'était incliné respectueusement devant la Duchesse, et avait remercié d'un pétillement de son regard noisette la Duchesse d'Auxerre pour son invitation. Nulle parole échangée: peut-être valait-il mieux qu'il se taise, en effet. Le Valet de Cœur avait tendance à commettre certains impairs, en raison de cette - mauvaise? - habitude qui consistait à dire tout ce qu'il pensait.

Absolument tout.

Il n'aurait sans doute donc pas hésité à glisser quelques mots à la Duchesse Angélyque sur le décolleté qu'elle laissait deviner, et à adresser à Ingeburge quelques douces paroles dont lui seul avait le secret. Les deux femmes lui avaient fait une profonde impression, chacune à sa façon, et il tentait déjà d'imaginer leur vie au-dehors de cette représentation sociale qu'était la cérémonie d'allégeance. Mais il avait été fort bien élevé, et aucun son ne dépassa la pâle barrière de ses lèvres. Car plus que tout, il n'aurait voulu mettre mal à l'aise sa cousine, envers qui il entretenait un amour fraternel qui dépassait de loin toutes les habituelles rengaines de l'amour charnel. Il connaissait assez de femmes pour le second, mais une seule lui paraissait incarner le premier.

Un sourire aux lèvres, il conduisit donc Aelith jusqu'aux places où ils se tiendraient, abandonnant là ses pensées pour se concentrer sur la cérémonie qui allait débuter.
Yolanda_isabel
Ah ça, oui, une très sérieuse et prenante discussion que celle qui anime l'Etoile angevine et la Duchesse : les macarons ! Elle se mordille la langue la Rosy-fée à son Pair-ternel, doit-elle en proposer à l'hérau-ïne du jour ? Refusera-t-elle ? Sera-t-elle tatillonne sur la couleurs desdits macarons comme elle peut l'être sur les dessins ? Dans le doute, elle s'aventure à déposer un macaron sur le pupitre de la punie de service - attendez, elle porte du bleu, la pauv' quoi ! - et de glisser à mi-voix, sait-on jamais qu'elle se ferait reprendre.

_ Moi, je aime mieux le noir que le bleu, c'est normal que vous avez l'air triste. Mangez un macaron sitoplé, ça rend content.

Peace, love and flex les gensseuh, Yoli in da place ! Le monde est beau, joyeux, rose et plein de bisous ! On ne vomit pas sur le tapis sivouplé ! Et de retourner aussi vite qu'elle peut aux côtés de la duchesse pour lui montrer l'aumônière remplie à en déborder de macarons, en prenant garde de ne pas perdre la lettre de Papa. Les gens partent ? Oui, non ? Oui ! Alors, on rejoint la duchesse, on reprend son rôle très important de soutien psychologique du jour, on chuchote avec un air de conspiratrice.

_ Au moins du tout plein pour nourrir la Bougonne entière ! Et nous en plus !

Très important le nous qu'on se le dise ! Et là, l'hérau-ïne enchaine, pendue à ses lèvres, béate d'admiration, la vache, c'est toussa d'être Duchesse, Papa aurait-il raison ? Elle attendra un peu avant de le devenir alors, mais en attendant et devant la complexité des mots, la bouche de Yolanda Isabel de s'ouvrir en grand avant de sortir un macaron et de l'enfourner amoureusement. Ca donne faim de soutenir psychologiquement une duchesse.
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Lenada
Lena entra dans la salle de réception elle était seule comme à son habitude, la Brunette ouvrit ses grands yeux vert et ne vit que du grand monde.

Elle salua toutes les personnes présentes, un peu intimidée devant la richesse des lieux.


Elle tremblait de tous ses membres, elle était encore bien faible mais ne voulait pas le montrer, elle resta à l'écart et attendit la suite de la cérémonie.

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Miglia150
Silencieux, un sourire léger esquissé sur ses traits portant les signes du salut assez récent que la jeunesse lui avait fait, Corfou ne pouvait qu'observer attentivement.

Ses yeux se déplaçaient çà et là en essayant désespérément de trouver un ordre à suivre, mais il n'y songeait pas plus que cela, son objectif était d'absorber toute nuance des moeurs bourguignonnes ; il fallait s'intégrer parfaitement dans la noblesse bourguignonne ainsi que dans celle française, il fallait apprendre les usages héraldiques dans la pratique, au-délà des réglements, puisque, un jour ou l'autre, qui sait...
...sa candidature à sigillant était toujours là et, quoiqu'il n'eut guère d'espoire d'etre pris, il cherchait à etre pret au cas où cette possibilité lointaine s'avererait.
Du reste ne rentrait-il dans les devoirs d'un bon chevaucheur connaitre la noblesse de sa province? Ce travail visuel ainsi que mental n'était donc point perdu.

Mémoriser les visages qui, au milieu de la formalité, ne se dégnaient meme pas de le saluer, ainsi que ceux qui lui adressaient des attentions minimums ou alors, comme dans le cas du futur Baron Olivier1er, la parole, était donc, selon lui, essentiel pour bien accomplir ses taches ; sans compter que se faire compter par la haute société bourguignonne était important pour plein d'autres raisons aussi.

Mais d'abord il fallait, tout gentiment enveloppé dans son "humble devise" de chevaucheur, etre poli, et si quelqu'un, meme si par hasard, t'adresse un mot, on en profite pour mettre en place un dialogue un peu plus long, vu que, quant au reste des présents, personne ne semble te rémarquer adequatement.


Bonjour à vous, Messire Olivier Premier, je suis enchanté de meme de vous connaitre... je suis Julien de Lancastre, au cas où vous ne me connaissiez que comme "le Comte Vénitien".
En jetant distraitement des oeillades partout la salle, pour continuer son travail de mémorisation - C'est un grand événement que celui qui vous concerne aujourd'hui, sachez que je me suis chargé personnellement des armes du fief qui va vous etre octroyé en ce beau jour, récevez mes félicitations et préparez vous à ce moment si important.

A ce moment là, en se concédant d'ignorer pour quelques instants la noble foule, il se laissa emporter par ses anciens souvenirs pour revenir dernièrement sur son interlocuteur, cette fois avec beaucoup plus de concentration.

J'ai vécu beaucoup d'expériences dans ma vie et je vais vous dire que celle-ci est l'une des plus extraordinaires... de par ce fief et pourvu que vous démeuriez toujours tel que vous etes maintenant, vous aurez la fidélité d'un peuple ainsi qu'un role de premier rang dans notre Bourgogne qui vous donne une grande confiance.

Il fit au grand maitre un sourire plus claire pour revenir finalement à une situation plus réelle que les réfléxions qu'il avait partagées avec le futur baron : La Cérémonie d'Allegéances.
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Olivier1er
Le Grand Maitre de l'Ordre de la Toison d'Or, hocha de la tete lorsque le Comte Julien de Lancastre se presenta.

Il fit un petit discour empreint de sincerité sur l'importance de l'honneur qui allait lui etre fait.


- Oui, certes Comte, j'ai bien conscience de l'honneur qui m'est fait ce jour et je ne vous cacherai pas que je suis sur un petit nuage depuis ce matin. Etre fait Baron est un plaisir rare. Mais a vous écouter, je vois que vous etes passé par ce plaisir.


Il lui parlait de ses futures armes.

- Ainsi c'est vous qui avez fait les Armes de Chatillons en Bazoys ! Ma foi, vous etes en plus artiste ! les couleurs que j'aime...Je vous remercie pour cette oeuvre magnifique a laquelle j'adhere ainsi que pour vos félicitations qui me touchent.
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[g]Baron de Chatillon en Bazoys
Seigneur de Dennevy
Grand Maitre de l'Ordre de la Toison d'Or
[/g]
Human
Human allait assister au allégeance pour féliciter son grands ami pour son anoblissement .

Human salua olivier de loin.

Et resta en retrait en attendant.
Charles
      [Sémur]


    Habits toi convenablement, ce jour nous devons nous rendre à Dijon. Comme je te l'avais promis précédemment, je te ferais découvrir en ce jour ces fameuses allégeances, le côté bas de gamme de ce que nous avions pu goutter à Paris.

    Petite respiration du Baron, coup d'œil par la fenêtre aux passages, au dehors le coche venait d'arriver et les chevaux étaient parfaitement préparé, prêt à sillonner le territoire bourguignon pour porter les Margny. Presque à l'heure, peut être un peu en avance, il fallait donc se dépêcher de mettre les apparats d'occasion.


    Mets toi quelque chose de convenable, ce n'est certes que la Duchesse de Bourgogne à qui nous allons prêter les hommages de notre oncle ce jour, mais un Margny doit toujours savoir tenir son rang et se distinguer. Tu trouveras de quoi faire dans la malle là derrière !


    Il lui indiqua une malle bien amoché au fond de la chambre que le barbu avait généreusement accordé à la jeune fille au sein de son domicile sémurois. Pour sa part, il s'en retourna dans ses appartements afin d'aller se revêtir une longue robe de cérémonie. Celle-ci se fondait sur une profonde trainée d'azur, ou était déposé les trèfles fondiens avec leur chevron dans le dos, bien évidemment, il s'était pourvu d'une chemise d'une blancheur somme toutes relatives, qui ne devait pas dater du dernier marché que le brun avait visité. Et pour savamment accompagner le costume du jour de Charles, bottes en cuirs brunes afin de ne laisser trop de contraste avec le reste de son corps et bien sûr, le Baron, surmonté de sa chère couronne impériale qui lui allait à ravir lorsqu'il se plantait ainsi devant son miroir à gouter à son reflet italien.

    Bien habillé, il décida de descendre au rez-de-chaussé, afin de rencontrer le coche et de faire porter les quelques affaires qu'ils emmèneraient durant leur court voyage vers la capitale voisine. Les quelques caissettes transférés sur l'engin, quelques bribes de mot échangés avec l'homme qui mènera l'expédition et le brun attendait Isaut ... l'attendait même impatiemment, tapant du pied, les bras croisés pendant qu'il discutait avec le coche tout en gardant le regard visé sur la porte d'entrée en attendant sa cousine.

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Charles de Margny
Baron de Fondi
Chancelier de Condé
Teckel à poil ras d'Autun
Porte Parole de l'Assemblée Bourguignonne
Gargantua
Gargantua n'aurai raté pour rien au monde la cérémonie d’allégeance de sa merveilleuse duchesse. il entra et fut surpris de voir tant de monde déjà réunies. il se demandait toujours comment les gens arrivaient à être toujours à l'heure...

il salua quelques personnes sur son passage, julien de lancastre, Lenada, keltica, saxaltesse, puis il trouva enfin un siège libre et s'y installa confortablement.

il regrettai juste de ne pas avoir amené de provision, il n'avait fait que 2 repas aujourd'hui, son estomac risquai de ne pas être très content. mais son estomac était très secondaire, il attendait la cérémonie maintenant et c'est tout ce qui lui importait.

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Isaut_marie
    Très bien, cousin!

    Et une mini Margny qui s'empresse de rejoindre sa chambré, si gentillement prêté par Charles, afin d'enfiler une de ses tenues commandés à Paris. Qu'allait-elle bien pouvoir porter? Contrairement aux hommages pour le Roi, où elle n'avait eu qu'un seul choix rosée, maintenant elle en a plusieurs. Sa décision s'arrête bien rapidement sur la tenue la moins froissée par la malle, une robe d'automne carmin aux longues manches, parsemée de fil d'or, qui suivrait parfaitement avec sa cape bien chaude sur laquel sont brodé les deux lions noires et la rose rouge des Margny. En guise de chaussures, elle opte pour une paire de botte -s'imaginant plein de bouse sur le sol de la salle, puisqu'il y aurait plein de petits nobles et surement paysans- aussi or que sa ceinture, couleur relevant le fond du blason de la famille.
    Pour ses cheveux, comme à l'habitude, elle relie ses mèches entre elles et sur l'arrière, laissant le reste de ses cheveux libre. Sur sa si noble tête, elle dépose enfin sa propre couronne, qui bien qu'impériale, permet d'appuyer un peu plus qu'elle n'est pas de la bouseuse, elle.
    Prête dans les temps -du moins c'est ce qu'elle crois-, elle est ravie du résultat et va pour rejoindre son unique cousin, lorsqu'elle se souvient de ce qu'il lui avait dit la veille.
    Un Margny se doit d'être bon et généreux avec le bas peuple de temps en temps, ainsi se presse-t-elle à la cuisine et s'empare d'un petit sac.

    Isaut rejoint enfin son cousin et tend bien rapidement le sac à un garde qui les accompagnera et en aura la charge. Relevant l'impatience de Charles, elle incline la tête et ajoute en le vouvoyant afin de mieux faire passer les excuses.

    Je vous prie de m'excuser pour cette attente, mais les domestiques ont oublié de préparer les quelques petites choses dont vous m'aviez parlé hier. Chose fausse, puisque le sac était prêt dans la cuisine, mais il faut savoir, cher lecteur, que jamais rien n'est de la faute d'Isaut...elle est trop Margny pour cela.

    Sans plus attendre, elle s'empresse -avec élégance- de monter dans le coche, afin de ne pas retarder encore plus le départ.
    Lors du trajet, la jeune fille en profite pour souffler quelques mots à son cousin, avec le plus grand respect.

    Je te remercie de prêter tant d'attention à mon éducation et ceci dans tout les domaines, mon cher cousin. Sache également que je tiens beaucoup à ne pas ternir la réputation de notre si prestigieuse famille et ferait de mon mieux pour la représenter.
    Afin que ceci soit possible, tu en conviendra que mes tenues se doivent d'être irréprochable comme tu l'as suggéré avant notre départ de Sémur. Ainsi, j'aimerais suggérer à mon si généreux cousin, que tu me fournisse un meuble plus adéquat dans l'intérêt de les conserver au mieux.


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Isaut de Margny-Louvelle
Mikhnienko
Mik vint rejoindre son père Gargantua pour assister à la cérémonie d’allégeance de la Duchesse.

Il n'avait jamais eu l'occasion de voir pareille parade de nobles et de bourguignons en tous genre. Son jeune age lui avait empêché de voir cela, et là, il put enfin savourer ce spectacle divin.

Qu'est ce qu'elle est belle notre Duchesse Angelyque. Pensa t-il, avec les yeux brillants.

Il se mit à côté de Garg en lui donnant un petit coup de coude dans le flanc.


Tiens, mère m'a donné ca pour toi.

Il sortit de sa besace, un énorme morceau de pain tartiné de pâté de têtes de lapins, fraîchement tuées ce matin là. Il essuya discrètement ses mains sur le noble devant lui qui lui cachait un peu la vue. Il admirait le décor fabuleux du château.
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Gargantua
Gargantua salua son fils et lui laissa la place pour s’asseoir près de lui. il pris sa tartine avec enthousiasme et le remercia.

Merci beaucoup mikh
Décidément il avait une compagne merveilleuse! elle pensait toujours à tout, et suffisamment pour deux. se dit-il

il pouvait maintenant suivre la cérémonie d’allégeance de sa merveilleuse Duchesse tranquillement
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Charles
    Dont il lui avait parlé ? L'empressement du Baron se fit remplacer par de la suspicion. Qu'avait bien voulu dire sa cousine par ces quelques mots ? N'étant plus à un détail prêt et désirant au plus vite se rendre en Dijon, sachant qu'il y avait bien pour quatre à cinq heures de trajet, il laissa la petite brune monté dans le coche puis l'a suivi tout en ordonnant le chef de la garde de mettre en route le convoi.

    Paisiblement installé dans le coche, la robe bien replié afin d'éviter toutes salissures certes anodines, mais difficilement acceptables pour le milanais. Début de voyage sans accroche, le regard bienveillant du trentenaire allant et venant sur les maisonnées de Sémur aux côtes des quels ils passaient et de temps à autre reporta son attention sur Isaut.

    C'est alors que la petite Margny se lança dans un éloge, certes pas encore funèbre, mais bien pré-mortem comme quelqu'un qui attendait vaillamment le décès d'un autre pour en hériter ses richesses. Il écouta donc attentivement les quelques paroles de sa voisine de coche et prit bien note de sa demande.


    Je ne fais que mon devoir pour le bien de la famille ... Toi aussi un jour tu devras passer par là. Lorsque le Prince héritier sera là, je ne serais peut être plus de ce monde et il faudra bien quelqu'un pour le guider connaissant notre cher oncle...


    Léger soupir quittant les lèvres du barbu, le regard qui passe à nouveau aux dehors, ils venaient de quitter la ville. Reportant son attention sur la petite, passant une main sur son menton bien fourni, il accepta la petite crise d'adolescence d'Isaut.


    Je veillerais à te faire porter un meuble ... Plus adéquate, mais nous sommes en Bourgogne, ce n'est pas l'artisanat vénitien que tu auras tel que ceux de ma chambre ... Mais nous trouverons de quoi te satisfaire.


    Laissant donc sa petite cousine s'imaginer les plus belles commodes du monde, le brun retourna vagabonder son esprit à travers les monts et les vaut entre Sémur et Dijon, c'est à dire, pas des masses en fait.

    [...]

    Arrivée à Dijon, Palais des Duc bourguignons, ici même ou jadis feu son grand père avait accueilli la noblesse provinciale pour recevoir ces mêmes allégeances. Comme un parfum d'antan, savoir que ce lieu à un jour appartenu aux siens, à son illustre famille et qui sans le moindre doute reviendrait un jour entre les mains des premiers serviteurs du roi Lévan. Descendant donc du coche avec entrain, faisant porter les quelques affaires par les deux domestiques qui avaient voyagé à l'arrière, dans le froid glacial d'une pauvre banquette extérieure et pour être franc le Baron était déjà généreux de ne pas les faire courir à côté du coche, comme le méritait leur rang.


    Isaut ? Il est temps ! Le front haut, le regard noble et la parole juste !

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Charles de Margny
Baron de Fondi
Chancelier de Condé
Teckel à poil ras d'Autun
Porte Parole de l'Assemblée Bourguignonne
Isaut_marie
    Les premières paroles de son cousin ne lui firent ni chaud ni froid, pour elle tant qu'il serait en vie et en pleine forme, elle ne pourrait envisager sa mort. -et ceci pour tout être de son entourage ou non-
    Tout ce qui la marque est le faite qu'un jour, elle pourrait prendre sa place, ce qui signifierait qu'elle serait aussi érudit, diplomate et excellente que lui en de nombreux domaine. Son cousin l'en pense capable et cela ajoute une certaine fierté, juste visible par un léger rehaussement de la tête.
    Pour ce qui est du meuble, il semble qu'elle ai réussi a bien amener le sujet afin d'arriver à ses fins...ses tenues ne seraient plus froissées, et elle pourrait représenter dignement sa très noble famille au travers de chacune.
    Connaissant le plaisir de son cousin à admirer le paysage lors d'un voyage, comme beaucoup de personne ayant passé un certain âge, elle ne l'interrompt plus et part quand à elle dans une ébauche mentale d'un instrument qui servirait à ses futurs expériences.

    Alors que le Baron de Fondi donne des ordres à l'extérieur, Isaut se redresse et replace sa tenue afin de paraître parfaite à l'extérieur.
    Descendant du coche, elle lui répond d'un ton tout naturel.

    Choses somme toutes naturelles pour un Margny!


    Sa tête couronnée se tourne légèrement en direction du garde, sans lui accorder un regard, ayant pour charge le précieux sac remis au départ de Sémur, son ton marquant bien qu'il y a une différence de classe entre eux.

    Tiens toi prêt! Aucunement besoin de préciser qu'il devra être à la hauteur, si il ne veut pas subir quelques affreuses conséquences.

    Au côté de son brillant cousin, la jeune Margny parcours les allées menant à la salle du trône, se préparant psychologiquement à marcher dans la bouse que les petits noble et paysans auraient amené de leur terres. Cependant une idée brillante lui vient sur le trajet et ne manquerait pas de l'appliquer en cas de besoin.
    A l'entrée de la dite salle, Isaut relève que contrairement au Louvre, ici les huissiers sont absent. Peu importe, les Margny n'ont pas besoin d'être annoncé pour être connu et reconnu, après tout. Ce qui la marque ensuite est l'abondance de fleur, tellement que cela en serait presque écœurant, heureusement le sol n'est pas aussi sale qu'elle l'imaginait. Son émeraude se pose alors sur ce qui se trouve derrière le trône -ce qui se trouve dessus ne l'intéresse pas plus que cela- cherchant la place attribuée aux oriflammes des terres de son grand oncle. Plutôt bonne, elle aurait simplement fait retiré tout les autres en ce qui la concerne, mais elle n'est point organisatrice de cérémonie d'allégeance. En tout cas, ils étaient à l'heure, mais quoi de plus normale lorsque l'on sait qu'un Margny n'est jamais en retard, ni à l'avance d'ailleurs....se sont les autres qui le sont.

    Il est maintenant temps d'écarter sa cape qui lui tiendrait bien trop chaud, d'avancer, d'effectuer de bonnes actions et de rejoindre -mais pas trop prêt pour les plus bas- la noblesse venue prêter ses allégeances à une duchesse qui sera certainement oubliée et se fera oubliée à la fin de son mandat.
    La tête se hoche légèrement à l'intention du garde, qui ouvre alors le sac et reste incrédule quand à ce qu'il y découvre. Un regard bref de la jeune Isaut à son intention lui fait comprendre à quel point il est ignorant et lui indique à voie basse, tout en ramenant sa tête en direction de l'avant.

    Jetez le sur les personnes que je vous indiquerez.

    Ainsi au fur et à mesure de sa remonté de l'allée, auprès de son cousin, elle repère les pauvres paysans et petit noble qui auraient bien besoin du geste de charité de la Margny. Un menton qui se redresse en direction de personnes ayant déjà pris place et le garde qui tente de lancer discrètement sur eux, une partie de la contenance du sac, id est....des os de poulet avec encore un peu de chair dessus -n'est-elle pas adorablement gentille?-
    Les premières victimes sont trois hommes et une femmes. -soit pour la compréhension de tous, Gargentua, Mikhnienko, Stephan et Aelith-
    Soyez béni, Isaut de Margny vous offre bectance petite gens.
    Les prochains furent, 2 femmes -Keltica et Lenada- et un homme -Human- qui se sont mis en retrait. Le jeune homme -adrian de montjoie- ,quant à lui, est bien trop éloigné, ce qui fait que l'os ne l'atteint pas. Pas très doué ce garde...
    Soyez heureux, Isaut de Margny vous offre de quoi remplir votre ventre.

    Lorsque son émeraudes repère d'autres personnes, elle crains que son sac soit trop petit pour satisfaire l'appétit de tous. Pourtant il lui faut être bon et équitable avec tout le monde, il lui faudra trouver une parade en cas de besoin, pour le moment indiquer très rapidement et discrètement un seigneur qui se trouve tout prêt d'un vicomte.
    Hélas, le garde bien trop benêt lance aux deux hommes et non seulement au seigneur...et puis, en y réfléchissant, cela n'est pas si grave que cela tout compte fait.
    Soyez reconnaissant, Isaut de Margny vous accorde les reste d'un repas de la plus prestigieuse des familles de France, après le Roi.

    La mini Margny regarde un bref instant la duchesse en titre et l'homme au sac parti dans son élan, tout s'étant enchainé prestement, plonge la main dans ce dernier, prêt à en lancer sur la duchesse même de bourgogne. N'ayant rien remarqué, Isaut ne peut intervenir, mais fort heureusement Dieu étant toujours bon avec les Margny, le sac se trouve être vide et le garde reste sur sa faim, alors que dans un souffle, il indique à la jeune fille que la toile est vide.
    Légère déception de la jeune fille qui s'était prise au jeu de la bonté pendant un cours instant, cependant que faire quand il y a tant de pauvres personne en un seul lieu? Dieu en a voulu ainsi, se résoudre et poursuivre.

    A présent, il faut se concentrer sur la cérémonie et tenter d'ignorer le brouhaha qui semble s'installer icelieu.
    La chose la plus merveilleuse tout de même, est que cela fut fait très humblement. En effet, personne ne pourrait se douter que les os vienne d'Isaut puisqu'elle ne possède rien en sa possession et que ses signes auraient pu passer pour des salutations.
    Charitable et Humble, jamais elle n'aurait pensé pouvoir l'être un jour et pourtant...

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Isaut de Margny-Louvelle
Angelyque
La Duchesse était comme tétanisée, elle voyait s'avancer plein de monde devant elle, mais ne parvenait à chaque fois qu'à incliner la tête en réponse à leurs salutations, sans doute son aisance reprendrait le dessus plus tard mais là elle n'y arrivait pas, il y avait du monde, des amis des proches, elle posa une main sur son ventre rebondi et sourit à Yolanda pour se redonner du courage.

Comme dans un brouillard les mots de Phylogène se frayèrent un chemin dans son esprit, elle la regarda fixement pour s'assurer qu'elle restait bien à ses côtés elle aussi et lui envia d'un coup sa froideur, elle même était parfois bien trop émotive.

Elle décida d'enfin prendre la parole.


Seigneur de Dennevy, veuillez donc vous approcher du trône!
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