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[RP] Cérémonie d'allégeances à la duchesse Angélyque

Ingeburge
A croire que sa première rencontre avec Yolanda Isabel l'avait frappée du sceau du malheur et que dès lors qu'elle serait amenée à croiser la miniature corbignesque, tout ne serait que retenue pour ne pas faire pleurer une morveuse qui pouvait, si elle se mettait à sangloter, ruiner la soie délicate et noire des vêtements de la Prinzessin en cas de lacrymales émotions à proximité. D'un oeil froid, elle contempla la chose toute de franfeluches roses vêtue lui déclarer d'un air sentencieux qu'elle comprenait sa tristesse et que le noir, c'était bien mieux que le bleu et qu'elle devrait croquer dans un macaron, pour se requinquer. La première partie de la leçon l'étonna car même si elle ne comprenait pas pourquoi on lui disait qu'elle avait l'air désespéré - elle n'avait jamais l'air de rien -, elles étaient toutes deux pour une fois d'accord sur une couleur et pour la seconde, aussi, d'ailleurs elle sentait déjà ses papilles s'éveiller. Le sucré, c'était quelque chose qui trouvait un écho en elle, sur sa langue et sous son palais plus précisément; ainsi elle faisait venir de Carpentras des confitures sèches*, supervisait en personne la confection de liqueurs de fruits et de plantes à Auxerre, réalisait elle-même durant la saison estivale de l'eau de roses, faisait exécuter nombre de douceurs en ses cuisines... n'avait-elle d'ailleurs pas offert à chaque feudataire bourguignon venu prêter allégeance un drageoir empli de merveilles alors qu'elle effectuait son premier mandat ducal?
Alors, sybilline, elle déclara elle aussi à mi-voix, adoptant le ton de conspirateur de la guimauve :

— Je le dégusterai quand j'aurai besoin de reprendre du courage. Merci à vous, jeune demoiselle.

Et du courage, il lui en faudrait au centuple pour surmonter cette journée qui s'annonçait longue et harassante. Tenez, tout ne débutait pas vraiment comme prévu, la duchesse de Bourgogne appelant Olivier1er en dépit des informations qu'elle venait de délivrer : elle-même ouvrirait la cérémonie et appelerait ensuite le premier impétrant. L'émotion, ce ne pouvait qu'être l'émotion. Ingeburge se répéta cette antienne plusieurs fois en observant Angelyque qui, après quelques instants de détente, semblait à nouveau nerveuse, malgré les risettes de Yolanda. De cela, elle ne tiendrait ps rigueur à la duchesse, ce n'était pas son rôle, elle n'en avait de toute façon pas envie et même, elle savait ce que cela faisait de rester prisonnière du trône sacré. Non, son rôle, c'était de tout garder son contrôle et de faire au mieux pour que tout se déroule sans anicroche.

Alors, caducée en main, à la suite de sa suzeraine, elle ajouta, ne se départant pas de son air froidement placide :

— Par volonté de Sa Grâce Angelyque de la Mirandole-Montestier, le sieur Athos de la Bronze a conservé le droit de jouir du titre et du fief de Dennevy, suite à la disparition du seigneur dont il dépendait, Monseigneur Virgile d'Herbamtour, vicomte de Chamilly.
Un premier contreseing qu'elle avait retiré de sa reliure et dont elle s'était saisie plus tôt, fut déroulé :
Citation:


/SPAN>
Citation:
Nous,
Angélyque de la Mirandole,
Duchesse de Bourgogne par la Grâce de Sa Majesté,

à

Phylogène

Salutations

Faisant suite aux certificats de déshérence publiés et à la requête de la Hérauderie, en notre âme et conscience et conséquemment à notre position sur le trône de Bourgogne et à notre prérogative ducale en icelle matière décidons ce qui suit :

- Que Sieur Olivier1er, seigneur de Dennevy et Dame Emmaline, dame de Saint-Léger-sur-Dheune, en raison des services rendus et à leur fidélité pour la Bourgogne, garderons usage de leurs titres et possession de leurs fiefs.

- Qu'en raison de l'ancienne trahison d'Ombre02, seigneur de Sémur-en-Brionnais, envers notre Duché, et suite au décès de son suzerain, le Duc Morkail, celui-ci ne pourra conserver son rang ni son fief, avec toutes les conséquences héraldiques qui s'imposent dès lors.

- Qu'enfin il soit su que la Comtesse Erwyndyll ne peut se reconnaître de la Seigneurie d'Anzy dont elle portait le nom par seules épousailles mais sans que patente ni douaire ne lui fussent jamais rédigé en bonne et due forme, avec les conséquences héraldiques qui s'imposent idem relativement à son blasonnement.

Pour le Duché de Bourgogne,
Angélyque de (etc)

Rédigé et scellé au Palais des Ducs de Bourgogne le dix-huitième jour d'Otcobre de l'an de grâce MCDLVIII.






    Par le présent contreseing, nous, Ingeburge von Ahlefeldt-Oldenbourg, Héraut d'armes royal dit Phylogène prenons acte de la décision de Sa Grâce Angelyque de la Mirandole-Montestier, duchesse de Bourgogne :


    • de prendre pour vassaux messire Athos de la Bronze, dit Olivier1er, et dame Emmaline, suite au décès de leur suzerain Virgile d'Herbamtour, dit Verbam, vicomte de Chamilly, en précisant que ledit messire et ladite dame devront respectivement prêter allégeance pour les fiefs de Dennevy et Saint-Léger-sur-Dheune et en porter le titre et les armes;

    • de refuser de prendre pour vassaux Sa Grandeur Erwyndyll d'Harlegnan et le sieur Ombres02, suite au décès de leur suzerain Morkail de Hautefond, duc du Brionnais et vicomte de Bonnencontre, tous deux se voient donc respectivement destitués de leur titre de dame d'Anzy et de seigneur de Sémur-en-Brionnais, le premier fief retournant dans le giron du Brionnais et le second, non, ayant été octroyé alors que ville bourguignonne.




    Rédigé et scellé à Dijon le dix-huitième jour d'octobre de l'an de grâce MCDLVIII.




















— Et, par la volonté de Sa Grâce Ingeburge von Ahlefeldt-Oldenbourg alors duchesse de Bourgogne, ledit sieur se voit octroyé le fief de Châtillon-en-Bazois et élevé au rang de baron dudit fief en récompense de ses mérites.
Bizarre de citer son nom, ainsi, mais encore plus étrange aurait été de dire que le fief avait été octroyé par sa propre volonté, cela n'aurait guère était convenable. Le contreseing ad hoc fut lui aussi présenté :
Citation:
A tous présent et advenir, salut.

Par la présente, en vertu des pouvoirs afférant à notre charge, nous LLyr di Maggio et d'Astralgan, dict Montjoye, Roy d'Armes de France, après consultation du collège héraldique, faisons acte de la demande de Sa Grâce Ingeburge, Duchesse régnante de Bourgogne, quant à l'octroi d'une baronnie de mérite se trouvant sur les terres de Bourgogne, sise au fief nommé Chastillon-en-Bazoys, à Messire Olivier1er.

Apres recherches héraldiques dument enterinées, le fief de Chastillon-en-Bazoys est bien baronnie du duché de Bourgogne.

Après consultation d'armoriaux, l'écu se référant à ladicte baronnie est losangé d'or et d'azur, soit après dessin :


Par nostre Scel, actons ce document comme valide et conforme aux reglements Héraldiques .

Faict le Vingt-troisième jour du mois de Septembre de l'An de Grasce Mil Quatre Cent Cinquante Huit, sous le règne de nostre souverain bien aimé le Roy Levan le troisième de Normandie

Puis, elle conclut :
— Le baron Athos de la Bronze est donc invité à prêter allégeance pour ses fiefs de Châtillon-en-Bazois et de Dennevy.

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* pâtes de fruits
Et édit car je suis une patate, merchi Breizounette

_________________
Phylogène, duchesse d'Auxerre, Grand Maître des Cérémonies de France
« Aultre n'aurai. »
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Joueuse quelque peu accaparée par le RP du sacre, je n'oublie pas les RP/demandes en cours, promis!
Papa_de_moi, incarné par Yolanda_isabel
Erikdejosseliniere a écrit:
Bhâlaaaaadeuuuuh, gomplèdeument (etc)... En mode Flash-Back.

Y a des jours comme ça, franchement, c'est pas d'bol, ça tombe mal, c'est comme un lundi multiplié par tous les lundis de l'année (ajoutez le coefficient "reprise de taf pairesque après congés non-payés", multipliez par le nombre d'hérétiques présents dans le Royaume et ne passez surtout pas par la case nouveau départ, prenez à droite : le coup de grisou est dans le fond du couloir sur ma gauche), pour dire les choses telles qu'elles sont : RIEN NE VA !

Du fin fond de son lit pourtant douillet, toutes cheminées allumées à en faire rougir les contrecoeurs en fonte et les chenêts de fer artistiquement ciselés qui y logeaient, le Tri grelottait comme une fée clochette sous acide, la bile au coeur des lèvres, les intestins dévastés comme si un troupeau de breton sur-armé avait décidé de déferler dans ses tripes en pleine messe dominicale, le regard torve et la bouche morveuse, la mine blafarde et le crâne comme un pot d'échappement bouché mais paré pour un lancé terre-lune en mode express...

Malade ! Mais alors, vraiment ! A force d'aller-retours Bourgogne-Paris, Paris-Touraine, Touraine-Bourgogne (etc... On va pas se taper toutes les possibilités quand même), de passer entre deux portes sans ce fichu Palais du Louvre si mal chauffé et truffé de courants d'air, de boire de cette piquette de Touraine -mais comment ces gens-là pouvaient-ils nommer ce liquide rouge "du vin" ?- et de courses à perdre haleine vers son fief de Corbigny, le Tri avait fini par payer son écot sur l'autel des amibes en goguette ! Dans un avenir improbable, ou au Paradis d'Aristote, l'on causerait tout simplement d'une petite grippe intestinale bien de saison, doublée d'un fort début de rhino-pharyngite, on te bourrerait ça de sirops, d'antibiotiques, de suppositoires colorés (ou pas), d'aspirine... Mais redescendons sur terre : la seule réalité vraie, c'est que nous somme en 1458, et que la médecine, aussi avancée soit-elle à notre époque si lumineuse, si savante, si juste, reste pleine d'énigmes et d'incertitudes...

Une interruption, entre deux râles tri-déphasés. L'intendance zélée :


- Votre Grââââce... Le siège percé... Je l'ai ammmm...

Déconfiture totale, aveu d'impuissance face au mal, Berezina impeccable d'ignominie, Waterloo morne plaine sauf ce ventre, Trafalgar sur lit, Ste Hélène comme un point -là, vi, juste là, non mais... Aïeuuuuh- perdue au milieu de nulle part, espérons seulement que cela ne dure pas cent jours... Une réponse, blanche, vide de tout, principalement de dignité bien qu'avec grand peine murmurée :

Trop tard.........

Fallait que cela arrive le jour même des allégeances ! Erik en rêvait depuis si longtemps : apparaître avec sa fierté de Pair, son orgueil de Duc, sa grandeur de Pater Familias entouré de ses deux sacrés rejetons (de même qu'inversement), ses idoles à lui -Tu quoque, fili-, se prosterner devant celle si fidèle, si amie, si proche, en manière d'échange, de passage de relais... ELLE : ne pourrait point le décevoir comme tant d'autres avant. Pas elle, cette si vieille amie -se souvenir de ne pas user de ce terme devant elle... Les bonnes femmes...-. Mettre genoux à terre (rien que l'idée lui valu un soubresaut gastrique) et lui jurer fidélité... Mais non ! Il fallait bien entendu que rien ne se passe comme prévu ! Voix tellement blanche qu'elle en est quasiment transparente, tandis qu'un escadron de servantes s'affairaient autour d'Erik, et qu'un gouvernement de médicastres, non content de lui ôter toute énergie avec leurs ventouses, palabrait sans fin et en latin je vous prie, sur les raisons de la cause du pourquoi du comment des choses :

- Bidule !?!?!

(Notons la pertinence du nom de l'intendant)

- Oui, mon Duc ?
-Il est hors de question que je contamine ma Yoyo fraisy d'amuuuur que c'est ma fille à moi de toutes les merveilles, avec mes miasmes...

(Notons aussi que le Tri, malaaaaade, est moins volubile qu'habituellement, concernant sa Fée absolue... Mais c'est un homme. Donc, il souffre.)

- Vous avez raison, votre Grâce... Que faire alors ?
- Fais moi porter un beau velin sur mon pupitre. Mes scels, tu t'en chargeras... Marre des sels !

Aussitôt dit, aussitôt fait ! Vélin, pupitre, plume, encre : le lit de douleur ressemble bientôt à un bureau, et le Duc de rédiger, non sans quelques hésitations synaptiques:

/SPAN>
Citation:
Mon amie, Mon Angé, ma Duchesse !

Pardonne cette familiarité, de même que mon absence mais... Enfin, je t'envoie, je crois, la plus gracieuse, la plus étonnante, la plus émouvante, la plus belle des ambassadrices : Ma Yoyo Magnifique !

Tout le conseillum, le prospectum, l'auxiliaritum, le de bella gallicae, le vidum vinum et autres mièvreries abracadabrantum, tu sais bien que tu les as, avant même que tu sois devenu ma Suze, reine. D'ailleurs, j'aime les belles plantes, je ne pouvais donc que t'apprécier. Mais bon, j'en connais de bien fâcheuses qui feront leur possible pour aller se plaindre ailleurs si je ne t'envoie point ces débilités sans cesse répétées, que j'accorde par obligation en de si nombreuses fois, et par pure amitié te concernant !

Bref, et parce que mes médicastres se font un véritable plaisir de labourer un dos de Duc, je crois, je te renouvelle avec bien plus de coeur et d'âme -enfin, sans excès, parce que là, cela pourrait me poser quelques soucis techniques- tout ce qu'un vassal doit à sa Duchesse !

Qu'on se le dise !

Faict en Corbigny,
De chez moi, mais après deux cahots de calèche (qui vont me tuer),
Ton Vieux Pair de Corbigny,
Ce dix-neuf octobre de l'an de grâce mille quatre cent cinquante-huit.

Signé et scellé par nous,

Erik de Josselinière,
Duc de Corbigny, premier du nom,
Duc de Château-Gonthier, certes par épousailles, mais n'en déplaise aux fâcheux, surtout les cousins de bretons,
Seigneur de Croixille, même pas je sais où c'est,
Pair de France, parce que sa Majesté, elle le vaut bien.



PS : Prends un soin tout particulier de ma pitchounette, je te prie. Ce sont ses premières allégeances et, s'il est absolument évident qu'à trois ans, une Josselinière est presque aboutie, il n'en demeure pas moins que c'est mieux qu'un rêve éveillé, la prunelle de mes yeux qui va se tenir devant toi, dans pas bien longtemps après la rédaction laborieuse de cette missive.

Autre PS : J'eus tant préféré me tenir devant toi, ma fille et mon fils -Ta coque, mon fillot- de part et d'autre de ma si humble personne...

Encore un : Ce n'est pas bien allegeancesque, mais je t'embrasse.


Epuisé par un tel effort, le Tri se relâcha... Trop... Mais la suite n'est vraiment pas de celle que les contes pour enfant, ni les habituels portraits de Grands du Royaume -il en était, d'une certaine manière, et à son corps vraiment défendant, ce matin-là- dressaient habituellement. D'ailleurs, le vieux machin avait remarqué combien rien de ces quotidiennes vexations n'arrivait jamais à quiconque, même chez les gueux... A croire que tous étaient fait du bois d'Aristote sur cette terre... Et s'il fallait un jour être malade, autant que cela soit de la peste ou du choléra (il y avait aussi la bretonnite, le poilusidae et l'hérétiputisme, mais on l'accuserait encore de créer des maux improbables. Le reste ne valait certainement point d'être signalé.

D'un geste lent et las :


- Confie ceci à mon diamant rose... Elle suivra Digoine... Je... Donne le lui... Elle... Ma fée...

De sombrer, les hommes de science penchés sur son cas, dans les bras de Gastro...








Olivier1er
Olivier1er etait en pleine discussion avec le Comte lorsque la Duchesse Angelyque le mandat.

Il s'avancait, posement, sans precipitation, ni lenteur, juste il savourait le moment. C'est alors que la duchesse Ingeburge - caducé de sa charge de heraut Royal en main - fit avec toute la chaleur qu'on lui connaissait une declaration..

Celle fit s'eteindre le sourire qu'il avait et le brassard noir qu'il portait lui fit comme une morsure...son ami et suzerain Verbam, Vicomte de Chamilly n'etait plus.

Il s'approchait toujours quand la Duchesse Ingeburge lut la declaration d'octroie d'une Baronnie.

Arrivé a la hauteur des deux duchesses, emus les larmes aux yeux. Il ne put dans un premier temps ouvrir la bouche.

Laissant rouler une larme le long de sa joue et avec un tremolot d'emotion dans la voix, il s'adressa a la Duchesse Angelyque.


- Votre Grace, vous me faites là un joie immense en me permettant de conserver ce dernier lien tangible avec feu, mon regrette Suzerain. Je vivais avec une rare apprehension le moment ou je devrais rendre fief, nom et tout ce qui me rappelait le Vicomte, ses valeurs, son amitié...


Par ce geste, vous faite de moi votre eternel debiteur. Ma reconnaissance et mon amitié sincere vous est desormais acquise a jamais.

Puis se tournant vers le Heraut apres avoir repris le dessus de son emotion sincere,

- Duchesse Ingeburge, c'est un immense honneur que d'avoir par votre volonté cet Octroie de Baronnie. Je suis totalement emprunt de l'immense honneur qui m'est fait grace a vous.


Puis regardant Angelyque avec un sourire revenu

- Duchesse Angelyque, votre Grace, vous voir sur le trone de Bourgogne est un mien plaisir, vous voir ce jour me remettre cette Baronnie est une joie immense pour moi, votre geste pour Dennevy est une preuve de la grandeur qui est en vous.

Je n'ai nulle crainte, nulle aprehension votre Grace a m'engager envers vous a vous donner Conseils francs et sinceres dict le Consilium, nulle hesitation a vous promettre aide armé pour vous defendre et defendre notre Bourgogne cherie, Il s'agit de l'Auxilium, je crois.


Il mit un genou a terre devant la Duchesse Angelyque.


- Je n'ai nulle autre souhait que de vous Jurer Fidelité, votre Grace à vous et à la Bourgogne.

_________________

[g]Baron de Chatillon en Bazoys
Seigneur de Dennevy
Grand Maitre de l'Ordre de la Toison d'Or
[/g]
Angelyque
Premières paroles, première boulette, Angelyque leva les yeux au ciel en écoutant Phylogène lui expliquer une nouvelle fois ce qu'il fallait faire et ce qu'il fallait dire, sauf que là même avec toute la meilleure volonté du monde, elle ne savait pas de qui il était question...Athos de la Bronze ..Athos de la Bronze ...Seigneur de Dennevy...tiens justement il était là! ce cher Olivier qu'elle avait de si nombreuses fois malmené au cours de ces dernières années! Angelyque cessa de réfléchir plus longtemps, elle suspectait chacun de vouloir la faire tourner en bourrique, le mieux était donc de ne montrer aucun étonnement.

Elle se rapprocha d'Olivier et le fit se relever


Baron de Châtillon-en-Bazois, Seigneur de Dennevy, mon ami, nous sommes fière ce jour de vous bailler fief amplement mérité après toutes ces années passées à servir notre belle Bourgogne.
En échange, nous, Angelique de la Mirandole-Montestier, en notre qualité de Duchesse de Bourgogne vous promettons protection, justice, et subsistance pour vos fiefs de Dennevy et Châtillon-en-Bazois .Que nous soyons frappée par le Très Haut si nous y faillissons.


Elle s'approcha enfin de lui et déposa sur ses lèvres le fameux baiser vassalique qu'il attendait depuis si longtemps.

Puis lui remit un macaron dans la main afin de finaliser l'échange.

A ce moment là elle se retourna vers Phylogène, un peu perdue, puis afin de ne point subir autre remontrance se pencha à nouveau vers le nouveau Baron, déposa un nouveau baiser vassalique sur ses lèvres et lui tendit un deuxième macaron.


A deux fiefs, deux macarons! vous pouvez à présent retourner à votre place!!

La Duchesse se pencha vers la petite Yolanda et lui murmura

Ton papounet ne t'aurait pas offert un éventail par hasard, je sens que j'ai une bouffée de chaleur! et cela ne va pas aller en s'ameliorant je crois...
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Vouss voulez une Bourgogne resplendissante? votez BOUM!!
Ingeburge
Si les propos d'Olivier1er lui avaient arraché un petit sourire quant il l'avait remerciée pour cet octroi qu'elle avait voulu et pour lequel elle avait éte critiqué mauvaisement par certains, elle redevint imperturbable lorsque le moment de la prestation d'allégeances arriva. Faisant quelques pas en arrière afin de laisser seuls suzeraine et vassal, elle écouta attentivement les mots prononcés, pour mémoire et vérification. Tout était régulier, les choses démarraient donc correctement. L'échange fut ensuite scellé par un baiser de paix et Angelyque se tourna ensuite vers elle... Dans quel but? Ingeburge ne put le deviner et quoique lût la duchesse sur son lisse et indifférent visage d'albâtre ne présentant nulle trace de désapprobation, cette dernière dut en être néanmoins fortement perturbée car elle embrassa à nouveau le nouveau baron. A tous les coups, celui-ci serait à son tour gagné par le trouble et l'Auxerroise, prudemment et déjà éprouvée par le passé par les assauts du Nivernais, se mit davantage en retrait.

Et ce fut de son poste reculé, bien à l'abri derrière son pupitre et toujours armée de son lourd caducée - on n'est jamais trop prudent -, qu'elle reprit la parole, après que la Mirandole ait donné congé à Olivier1er :

— Que s'avance maintenant Dame Lenada qui, par la volonté de Sa Grâce Ingeburge von Ahlefeldt-Oldenbourg alors duchesse de Bourgogne, ledit sieur se voit octroyé le fief de Tanlayet élevée au rang de dame dudit fief en récompense de ses mérites...

Nouveau déroulé de contreseing :
Citation:
A tous présent et advenir, salut.

Par la présente, en vertu des pouvoirs afférant à notre charge, nous LLyr di Maggio et d'Astralgan, dict Montjoye, Roy d'Armes de France, après consultation du collège héraldique, faisons acte de la demande de Sa Grâce Ingeburge, Duchesse régnante de Bourgogne, quant à l'octroi d'une seigneurie de mérite se trouvant sur les terres de Bourgogne, sise au fief nommé Tanlay, à Dame Lenada.

Apres recherches héraldiques dument enterinées, le fief de Tanlay est bien seigneurie du duché de Bourgogne.

Après consultation d'armoriaux, l'écu se référant à ladicte seigneurie est d'or, au château de gueules maçonné de sable, cantonné de quatre sautoirs écotés du premier et accompagné de quatre feuille de vigne du même, soit après dessin :


Par nostre Scel, actons ce document comme valide et conforme aux reglements Héraldiques .

Faict le vingt-troisième jour du mois de Septembre de l'An de Grasce Mil Quatre Cent Cinquante Huit, sous le règne de nostre souverain bien aimé le Roy Levan le troisième de Normandie



Et le héraut ajouta :
— ... afin de prêter allégeance pour ledit fief de Tanlay.
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Phylogène, duchesse d'Auxerre, Grand Maître des Cérémonies de France
« Aultre n'aurai. »
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Joueuse quelque peu accaparée par le RP du sacre, je n'oublie pas les RP/demandes en cours, promis!
Lenada
Lena qui était en train d'écouter son ami Olivier prêter serment entendit tout à coup :

Citation:
Que s'avance maintenant Dame Lenada qui, par la volonté de Sa Grâce Ingeburge von Ahlefeldt-Oldenbourg alors duchesse de Bourgogne, ledit sieur se voit octroyé le fief de Tanlayet élevée au rang de dame dudit fief en récompense de ses mérites...


Elle se leva fit un pas en avant, puis deux en arrière, elle qui d'habitude n'avait pas la langue dans sa poche et un sérieux bagout se recroquevilla sur elle même, baissant les yeux elle s'avança face à la Duchesse.

Fit une révérence tant bien que mal, plutôt mal que bien d'ailleurs...inspira un bon coup puis laissa l'air s'extirper de ses poumons avant d'ouvrir la bouche et de dire


Je jure fidélité à la couronne de Bourgogne, respect, aide, service armé ainsi que conseil et que c'est avec honneur que je mettrai ma vie au service de mon Duché et de sa représentante.

Ne voulant pas en faire de trop de peur de se tromper, elle regarda la Duchesse dans les yeux et lui sourit
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Yolanda_isabel
Les enfants ont cela de merveilleux qu'ils réinventent le monde, la vie. Pas de sourire ? Ils s'imaginent déjà poindre une larme et s'évertuent à trouver une solution pour la faire sécher ou tarir le fleuve - imaginaire - des sanglots qui ne saurait tarder, alors quand l'héroïne se pique d'accepter le macaron, Yolanda de sourire aux anges - les pauvres - avant de reporter son attention sur la scène actuelle, sur des os de poulets qui volent dans la salle, rien de trop anormal en somme pour une angevine. Car il est de notoriété publique qu'une allégeance angevine rime avec extravagance, on n'oubliera pas la robe de l'alors Pair de France et toujours Mère de l'Anjou qui prit feu à l'une d'elle, ni l'accouchement sur le trône des ancêtres angevins d'une certaine petite Reyne, et moins encore peut être, la Rome antique s'invitant dans la salle d'allégeance ou quand une couronne de lauriers remplace une couronne ducale. Non vraiment, elle reste imperturbable l'Etoile et sourit à la jeune fille rose qui sème son repas au sol, sûrement pour retrouver la sortie, elle est étrangère, elle aussi. Et si l'extravagance est le propre de l'Anjou, la Bourgogne s'accorde, elle, à l'élégante tradition.

Un mélange des deux, voilà ce qu'elle est, la passionnée Anjou et la sage Bourgogne, la folle et la raison. Le rouge et le blanc et paf ! Ca fait une Rosy-fée ! Et ladite Rosy-Fée de tendre les macarons à Angélyque tandis que celle-ci donne LE fameux baiser vassalique. Des étoiles par myriades dans le regard de la petite blonde.


_ Que c'est beau ..

Les macarons sont tenus de plus belle, il a bien mérité une récompense lui aussi. Parce que quand même ! Que c'est beau ! Un éventail ? Non.. Et de sortir la lettre de Papa pour éventer la Duchesse.

_ J'a ça dans le pire..

Elle est blonde, elle est gentille, alors hein ! On lui pardonne !
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Olivier1er
Olivier1er se releva au geste de la Duchesse Angelyque qui lui promettait protection, justice et subsistance.

Elle lui tendit un macaron et avant qu'il n'en prenne vraiment conscience, il senti la douceur des levres Ducales sur les siennes. Par reflexe, il posa sa main sur la hanche de la Duchesse...Doux moment que celui ci.

Il en avait rever de ce baiser, de ce contact... Mais trop de monde les regarde...

Plus de contact... Il re ouvre les yeux... La duchesse s'est retournée vers le heraut, puis sans autre forme de proces, lui tend encore un macaron, l'embrasse a nouveau...

Quelle gourmande... Se dit il..

Elle se retira a nouveau "deux fiefs deux macarons" dit elle. "deux tendre baisers" pensa t il. Mais tres rapidement la Duchesse Ingeburge reprit la parole et deja appelait son Amie Lenada...

La Jalousie expliquerait il son empressement a passer au suivant ? Toujours est il qu'il regrettait de n'avoir pas eu un baiser vassalique d'Ingeburge. Un regard petillant avec un sourire se dirigeait vers Ingeburge, puis avec une reverence vers Angelyque, il lui sourit et retourne vers sa place apres avoir dit tout bas un sobre

- merci
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[g]Baron de Chatillon en Bazoys
Seigneur de Dennevy
Grand Maitre de l'Ordre de la Toison d'Or
[/g]
Angelyque
Angelyque observait du coin de l'oeil Phylogène, qui gardait son air impassible, bon à part un recul, aucun froncement de sourcils ou un signe désapprobateur...donc tout allait bien puisque Lenada était à présent appelée...

Elle continua donc à discuter avec la petite perle de son ami le Tri qui lui tendait un parchemin afin qu'elle puisse s'éventer, ce qu'elle fit sans se poser plus de questions....

Après quelques salvatrices bouffées d'air frais, la Duchesse réalisa que c'était un vrai courrier, et non pas un simple vélin vierge, elle le parcoura du regard et esquissa un sourire, malgré le fait qu'elle aurait préféré que celui ci vienne en personne elle était ravie d'avoir de ses nouvelles Corbignesques.

Elle se dirigea vers Phylogène et lui tendit la lettre sans un mot, afin de ne pas faire de gaffe supplémentaire puis reprit sa place tandis que Lenada s'approchait.

La Duchesse écouta avec bienveillance le serment de son amie Lenada, ravie pour elle qu'elle reçoive enfin un fief de la Bourgogne qu'elle servait depuis si longtemps!


Lenada, Dame de Tanlay, nous sommes fière ce jour de vous bailler fief amplement mérité après toutes ces années passées à servir notre belle Bourgogne.
En échange, nous, Angelyque de la Mirandole-Montestier, en notre qualité de Duchesse de Bourgogne vous promettons protection, justice, et subsistance pour votre fief seigneurial. Que nous soyons frappée par le Très Haut si nous y faillissons.


Elle s'approcha d'elle, se pencha afin d'effectuer l'accolade vassalique, et lui tendit un macaron.

Vous verrez, le macaron donne bonne mine et en plus c'est bon pour tous les maux féminins!
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Lenada
Lena écouta son amie la Duchesse Angélique, puis lorsque vint l'accolade, elle se raidit, n'étant pas habituée à ces allégeances, elle eu peur de recevoir comme Olivier le baiser vassilique.

Ouff... ce n'était que les hommes !Elle respira de nouveau normalement, puis prit le macaron que lui tendait la Duchesse.


Merci, je saurai me montrer à la hauteur pour servir mon Duché et pour la bonne mine!!! je crois que tout va bien de ce coté là Duchesse, tout comme vous ma vie est faite de haut et de bas mais je ne retiens que les bons, jetant les mauvais. Il faut savoir faire des choix dans la vie... Longue vie à vous.

Puis elle reprit sa place, faisant un clin d'oeil à Olivier son ami de toujours.
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Angelyque
Angelyque regarda partir dame Lenada en souriant, celle-ci avait l'air soulagée de ne pas avoir reçu le baiser vassalique, ça tombait bien, la Duchesse n'était pas tentée non plus pour en faire à la gent féminine.

Elle regarda à nouveau Phylogène priant pour que celle-ci ne fasse pas du zèle en rappelant Lenada, Angelyque la soupçonnait de prendre parfois un malin plaisir à tourmenter quelques personnes, par exemple ce cher Olivier qui n'attendait qu'un signe pour se jeter à ses pieds...elle le faisait languir...la duchesse, pas dupe pour un sou, était sûre qu'elle le faisait exprès...

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Wolfar
Le Baron pénétra dans la salle et se fit un passage pour rejoindre la noblesse bourguignonne. Il attendit sagement son tour.
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Ingeburge
Elle achevait de ranger la patente d'octroi de Lenada dans sa reliure quand, avisant du mouvement du côté du trône, elle releva la tête. Et elle se figea toute car elle pouvait apercevoir que le flambant neuf baron de Châtillon-en-Bazois arborait un air et affichait un regard qu'elle ne connaissait que trop. Agrippant de plus bel son caducée, elle attendit la suite, priant tous les saints, apôtres et archanges du paradis qu'Olivier1er ne s'avance pas jusqu'à elle.

Angelyque venant à ses côtés, munie d'un vélin armorié, le Nivernais, au grand soulagement du héraut, battit en retraite et prit place parmi ses pairs. Bien, bien, bien, elle n'aurait pas pour cette fois à livrer de joute interminable et personne n'aurait à ruser pour qu'Olivier1er cessât son siège. Murmurant un remerciement à la régnante, Ingeburge glissa la missive avec soin dans une autre reliure, affectée aux courriers qu'elle récupèrerait le long de la journée, et put ensuite s'intéresser à l'échange entre la nouvelle dame de Tanlay et la duchesse. Et ce qu'elle constata la contenta, régularité de l'échange, toujours, il fallait espérer que cela perdurerait.

Au regard d'Angelyque, le héraut fit quelques pas en avant, après avoir contourné son pupitre, puis reprit la parole pour parler une dernière fois - ouf - d'elle-même à la troisième personne :

— Un troisième octroi fut demandé par Sa Grâce Ingeburge von Ahlefeldt-Oldenbourg, au bénéfice de la vicomtesse Sorane de Voiturienvenir. Envoyée en mission pour le duché avec d'autres nobles et des soldats auprès de la Touraine, dame Sorane ne sera pas parmi nous en ce jour. Elle a tenu à s'en excuser dans le courrier qu'elle fit mander en vue de renouveller son serment d'allégeance. La vicomtesse de Couches s'est vue octroyer la baronnie de Brandon, sis dans l'Autunois.

Déroulé de parchemin à nouveau - elle allait finir par se luxer le poignet à force - afin de présenter la patente :
Citation:
A tous présent et advenir, salut.

Par la présente, en vertu des pouvoirs afférant à notre charge, nous LLyr di Maggio et d'Astralgan, dict Montjoye, Roy d'Armes de France, après consultation du collège héraldique, faisons acte de la demande de Sa Grâce Ingeburge, Duchesse régnante de Bourgogne, quant à l'octroi d'une baronnie de mérite se trouvant sur les terres de Bourgogne, sise au fief nommé Brandon, à Dame Sorane.

Apres recherches héraldiques dument enterinées, le fie de Brandon est bien baronnie du duché de Bourgogne.

Après consultation d'armoriaux, l'écu se référant à ladicte baronnie est Mi-parti : au premier bandé d'or et d'azur, au second d'azur au chastel d'or donjonné de trois tours, le tout à la bordure de gueules, soit après dessin :


Par nostre Scel, actons ce document comme valide et conforme aux reglements Héraldiques .

Faict le vingt-troisième jour du mois de Septembre de l'An de Grasce Mil Quatre Cent Cinquante Huit, sous le règne de nostre souverain bien aimé le Roy Levan le troisième de Normandie


Il y eut ensuite un court moment de flottement, l'huissier placé à la porte pour recenser les arrivées des vassaux bourguignons l'informant que non, Emmaline n'avait point encore paru et que non, elle n'avait pas été aperçue dans les couloirs du palais ou aux entours de celui-ci. Ingeburge s'en montra surprise, la Nivernaise lui ayant assuré, outre son émotion, qu'elle serait présente le jour des allégeances. Un problème inopiné devait sûrement expliquer de ce retard et le héraut choisit, pour ne pas perdre de temps, de poursuivre la cérémonie par l'appel des vassaux " anciens ". Lisant le premier nom porté sur la liste, l'officer royal déclara :
— Le baron de Digoine est invité à se présenter à Sa Grâce.
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Phylogène, duchesse d'Auxerre, Grand Maître des Cérémonies de France
« Aultre n'aurai. »
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Joueuse quelque peu accaparée par le RP du sacre, je n'oublie pas les RP/demandes en cours, promis!
Armoria
Oui. Bon. D'accord. Elle était en retard... Mais après tout, Dieu savait s'ils avaient couru sur les routes de France, et en général, elle était dans les premiers arrivés, alors pour une fois, hein... En outre, elle venait sans le beau Lambert au divin fessier, qui s'était trouvé souffrant du côté d'Argentan, et les rejoindrait plus tard.

En entrant, elle nota la disposition des couleurs de la noblesse de Bourgogne : c'était nouveau à ses yeux, sous cette présentation, en tout cas, et son regard fut appréciateur.

Saluant les personnes connues d'une légère inclinaison de la tête, elle prit sagement place. Elle remarqua la présence de Charles et se dit, amusée, que d'une allégeance à l'autre, ils ne se quittaient plus.

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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
Pandorha
La duchesse Pandorha n'en pouvait déjà plus, elle n'avait qu'une envie s'étaler dans un grand lit et ne plus rien faire. Elle avait quelques douleurs au niveau du ventre, du ventre énorme qui miraculeusement était presque caché par la robe, presque.

Si elle continuait d'attendre ainsi elle risquerait de ne plus se retenir même en croisant les cuisses, accouché en pleine salle des allégeances c'était peu banal hélas Pandorha préférerait accoucher ailleurs, aussi elle passa sa main sur son ventre encore et encore en espérant que le moment n'était pas venu, il ne fallait pas, pas là, pas maintenant.

Sourire crispé, elle regarde les vassaux défiler devant la duchesse de Bourgogne puis se dit que si après c'est au rang le plus grand que la cérémonie se fera elle n'aurait pas à attendre longtemps hélas le sort en a décidé autrement, on appelle le Baron de Digoine.

Elle regarde les macarons avec envie seulement Pandorha n'aimait pas les macarons d'ordinaire, elle rêve plutôt d'une bonne tranche de viande avec de la sauce et du bon vin, miam.

Pandorha fait le tour de la grande pièce avec ses yeux, elle voit que la salle commence à se remplir et essaye de repérer une chaise vide, il y en a une, trop loin elle n'arrivera pas à faire dix pas de plus si elle devait par la suite aller jusqu'à la duchesse de Bourgogne porter allégeance, toute façon si elle s'assoit elle n'est pas sur de pouvoir se relever. C'est ainsi que Pandorha sorti de ses pensées pour se concentrer sur la cérémonie et sur le fait qu'elle ne voulait surtout pas accouché ici.

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