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[RP] Cérémonie d'allégeances à la duchesse Angélyque

Eusaias
Le baron de Digoine ? Quoi nous déjà ? Voilà ce qui passa dans la tête balbuzaresque alors qu’il entendit l’appel. Il serait bien resté assis les bras croisés à bailler et a rêver de bataille et autres escarmouches, mais le devoir l’appelait ! Investi d’une autre mission il s’empara du poupon rose à son Papa-gaga.


Cassian surveille ta sœur ! Alycianne surveille Cassian ! Le papillon sucré tu viens avec moi !


Et ce fut ainsi que le Balbuzard se présenta devant sa suzeraine.


Ma délicieuse suzeraine, c’est avec joie que je me présente à vous aujourd’hui. Je m’engage comme je l’ai fait jusqu’à lors, à vous être fidèle. Alors que la couronne de Bourgogne sera sur votre tête, mon bras droit se fera porteur de l’épée qui fauchera vos ennemis et mon gauche portera au mieux les poids qui se poseront sur vos épaules. Je ferai parvenir à vos jolies oreilles mes conseils les plus sages je le jure devant le Très Haut. La Terre de Digoine et son baron sont et seront vos dévoués !


Marquant une courte pause il tend la sucrerie sur jambes.


Ma Suzeraine, Corbigny le Grand m’a demandé à ce que je porte son étoile rose afin que celle-ci vous porte son Allégeance.
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Charles
    Entré dans le Palais des ducs, Isaut et les gardes à ses côtés, pas aussi cossu que le Louvre, pas de garder pour annoncer, ce n'était peut être pas plus mal lorsque l'on se souvenait des errements des parisiens. Point trop de tracas, ce n'était pas ce jour que le Baron serait en retard, la cérémonie n'avait pas encore commencé, tout juste quelques petits nobles qui étaient arrivés jusqu'à maintenant et le héraut -mais pas le bon- qui annonce le début des remises de fief.

    Prêtant toujours assez attention à sa cousine, dès fois qu'elle viendrait à nouveau à sortir un couteau et égorger un porc dans la salle, il suivi du regard les personnes ayant l'honneur de tenir nouveau rang en Bourgogne, petite erreur du milanais qui auraient dû surveiller les gardes. Ironie lorsque l'on sait leur service, ce n'était pas vraiment eux qu'ils auraient fallu surveiller, mais lorsqu'il vit ce que le cavalier des Margny jetait sur les divers personnages présents, les sourcils se portant plus haut que jamais, le teint qui vire lentement au carmin. Se tournant légèrement vers sa cousine, n'allant pas intervenir pour perturber la cérémonie, surtout que de personne y prêtaient attention.


    Vous savez ce qu'il fait celui-ci ? En tout cas, moi je sais déjà ce que je lui ferais !


    Le gibet de Condé manquait un peu de monde ces derniers temps, certes bien remplit par divers brigands de la province royale, mais trop peu garni de personnalité proche du Castel. Car il était toujours bon de montrer l'exemple que lorsque l'on sert personnellement son altesse, il était de mise d'être irréprochable et que ceux qui oseraient n'en faire qu'à leur malin esprit seraient punis comme il se doit. Une exécution à Condé, il y aura au moins quelque chose d'intéressant ces prochains jours au Nord

    Enfin son garde avait-il fini, à deux doigts d'offrir ses osselets à la duchesse régnante, soupire du barbu, qui pût enfin se reporter sur autre chose. De l'autre côté la salle c'était peu à peu remplit. Il y vit des têtes connues, quelques personnes croisés au sein de l'assemblée bourguignonne et plus surprenant des personnages des frivoles sorties parisiennes, comme sa blondeur de Princesse d'Estampes et la petite boule rose qui venait apparemment rendre les hommages pour son paternel de pair. Original comme dégaine pour un Duc que d'envoyer son dernier fruit pour honorer son devoir, sourire amusé du Baron lorsque son homologue de Digoine porta la petite devant Angélyque.

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Charles de Margny
Baron de Fondi
Chancelier de Condé
Teckel à poil ras d'Autun
Porte Parole de l'Assemblée Bourguignonne
Aelith
La Chambertin s'était abîmée dans la contemplation des oriflammes, d'abord étrangère à la cérémonie qui avait pourtant débuté. Si la voix de la Duchesse d'Auxerre venait de temps à autre tinter à ses oreilles, si l'ouïe d'Aelith accrochait parfois un nom ou un titre, elle n'avait en réalité d'yeux que pour les étendards qui recouvraient le mur, étoffes chatoyantes qui lançaient sur les personnes présentes leurs ombres colorées. Elle tentait d'en retenir les lignes, les formes, les brisures et les les motifs, se demandant si, un jour prochain, le blason des Chambertin viendrait rejoindre ceux déjà présents, comme il était de coutume autrefois. La famille ne comportant plus de noble titré, la déchéance ayant frappé les Chambertin quelques générations plus tôt, ils ne pouvaient être dûment enregistrés à l'hérauderie. Mais le seraient-il à nouveau un jour, ou...

Un choc quasi imperceptible vint rompre les pensées de la rouquine, qui eut pour tout réflexe de se tourner vers Stephan, légèrement surprise. Il n'avait de cesse de l'agacer dès qu'il en avait la possibilité, et bien qu'il lui eut dit qu'aujourd'hui, il serait sage, il fut le premier suspecté. Il était tout à fait du genre à ne pas tenir parole... Louvel n'y était pour rien, cependant. Se penchant légèrement, ce dernier ramassa même de ses mains gantées l'objet qui l'avait percutée et qui avait misérablement chût au sol.

Un os de poulet.

Aelith grimaça: elle avait en horreur la viande froide, et entre nous, les lambeaux de chair qui s'accrochaient encore désespérément à l'os tenaient plus du film d'épouvante à base de zombies que du fastueux festin. Fort heureusement, la rouquine n'ayant jamais eu l'occasion d'entrer dans un cinéma - figurez-vous qu'à l'époque, ils n'existaient même pas! -, elle se contenta de hausser les épaules et de repousser la main de Stephan qui agitait nerveusement le bout de poulet devant son visage, retenant difficilement un fou-rire.


-« Cesse de faire l'enfant! On ne joue pas avec la nourriture. »
-« Je n'y peux rien si quelqu'un d'autre ici a décidé de ne pas appliquer ce principe! Je ne peux tout de même pas le reposer par terre... »
-« Fais-en ce que tu veux; de toute façon, il n'y a même pas assez de viande dessus pour le donner à Rhéa, et elle pourrait se blesser en voulant croquer l'os. Je me demande qui a eu cette idée saugrenue... »

That was the question, indeed. Au moins, cela avait eu le don de divertir Aelith qui, désormais, pensait à la jeune chienne qui devait attendre, enfermée dans la chambre d'hôtel, tournant en rond dans l'espoir que reviennent ses maîtres. Aurait-elle pu seulement l'amener ici? Sans doute pas, ce n'était guère un endroit pour les chiens. Et pourtant, aucune plaque "interdit aux chiens" ne figurait à l'entrée de la Salle du Trône. Sans doute faudrait-il qu'elle en touche deux mots à Angélyque, avant qu'un des mâles guerriers ici présent ne décide d'emporter avec lui tous ses chiens entraînés à la chasse. A vrai dire, elle imaginait fort bien Digoine traînant derrière lui une meute de loups assoiffés de sang, ou le Baron de Cudot avec un énorme molosse d'une rare tranquillité. Quant à Rhéa, sa robe était si noire qu'elle aurait tout à fait pu être aux ordres d'Auxerre.

Et la rouquine de s'évertuer à découvrir quel chien pourrait donc convenir à Angélyque, à nouveau perdue dans d'autres pensées, fort différentes des premières cependant...

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Emmaline, incarné par Olivier1er
La Dame de St Leger sur Dheune vaquait a ses occupations dans sa demeure lorsqu'Aristide lui amena un pli avec le sceau du Heraut Ingeburge .

Quel ne fut pas son etonnement, elle etait invitée a prêter Allegeance a la duchesse Angelyque au chateau de Dijon !

Elle n'avait encore jamais preté allégeance, cela sera une premiere pour elle, mais elle sera fiere de rendre ainsi hommage a son défunt suzerain : le Vicomte de Chamilly.

Elle en etait toute émue et tourna un bon moment dans sa garde robe pour trouver la tenue ideale pour cette céremonie. Elle fit appeler Louison pour l'aider dans ses choix et elle porta son devolu sur une robe bleue brodée de perles .

Louison tressa sa chevelure et y piqua quelques perles et pour finir déposa sur ses épaules une longue étole de soie legerement argentée.

Aristide etait aux ecuries et preparait son attelage.

Quand tout fut pret,Emmaline dans son équipage prit la route menant a Dijon.

Elle était assez nerveuse, heureusement elle savait qu'elle retrouverait la bas son frére de Coeur Olivier 1er et Seigneur de Dennevy, l'autre vassal de feu le Vicomte de Chamilly.

Elle arriva sur la place du chateau en fin d'apres midi, on la fit conduire dans la grande salle du trône joliement décorée. Les étendards donnaient vraiment un cache particulier à cette salle immense.

Elle salua toutes les personnes de connaissance sur son passage et se fit annoncer .

La duchesse Angélyque etait ravissante sur son trône, Emma etait fiere d'aller porter allegeance a cette duchesse qu'elle avait toujours appreciée et avec laquelle, elle avait passé de bons moments les annees passées ,a diverses ceremonies ou seances de travail , toujours les premieres a plaisanter et s'amuser des que l'occasion se presentait .
Angelyque
La Duchesse poussa un long soupir, apparemment le Baron Digoine ne savait plus ce qu'il faisait, il n'avait même pas remarqué que la petite Yolanda était auprès d'elle, ni que la lettre d'allégeance du Tri lui avait été remise, lue, et donnée à Phylogène pour qu'elle en prenne soin...l'émotion sans doute...

Digoine, le petit bonbon rose m'a déjà remis l'allégeance de son amour de papa adoré, ce qu'elle tient dans sa main c'est un macaron! reposez la donc afin que j'accepte votre allégeance comme il se doit, sinon Phylogène ne va pas être contente!

Angelyque attendit patiemment que le Baron repose la petite sans lui faire la moindre bosse et reprit.

Eusaias de Blanc Combaz, Baron de Digoine, En échange de votre serment que nous savons sincère, nous, Angelyque de la Mirandole-Montestier, en notre qualité de Duchesse de Bourgogne vous promettons protection, justice, et subsistance pour votre Baronnie. Que nous soyons frappée par le Très Haut si nous y faillissons.

Pour sceller le tout, la Duchesse de Bourgogne s'approcha du Baron, attira son visage vers elle et déposa sur ses lèvres un baiser fougueux auquel elle eût le plus de mal à se détacher..des hum hum dans la salle lui firent recouvrir ses esprits.

L'oeil un peu hagard, elle déposa un macaron dans la main de Digoine, luttant pour chasser le rouge qui lui était monté aux joues et se tourna vers Phylogène, priant pour que celle-ci ait prévu des sels...

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Vouss voulez une Bourgogne resplendissante? votez BOUM!!
Ingeburge
Ingeburge connut l'espace de quelques secondes un sentiment qui ressemblait fort à de la perplexité. En effet, son émoi était plus que logique car elle avait vu la petite qui n'avait quitté les entours du trône depuis son arrivée remettre un pli à Angelyque. Alors, si Yolanda Isabel n'avait point encore transmis à la duchesse la lettre d'allégeances de son père, que contenait donc la reliure de cuir d'Ingeburge? Un inventaire ? Un dessin? Une recette de gâteau? Si pour les deux premiers, elle n'en avait cure, une recette en revanche... La régnante moquant Eusaias éclaircit les choses ainsi que la vérification, par Ingeburge, du document glissé dans sa pochette.

L'échange eut lieu, conclu par un baiser de paix bien peu respectueux des formes et des usages mais Ingeburge, indifférente, apposa une petite croix sur sa liste, à côté du nom d'Eusaias. Néanmoins, elle nota le mouvement de la Joinvilloise vers elle et, faisant signe à un valet, elle dit à celui-ci, aussitôt accouru, d'aller emplir un hanap de vin pour la duchesse. L'huissier vint la rejoindre à ce moment précis, l'informant de ce qu'Emmaline venait de faire son apparition. Un coup d'oeil d'Ingeburge vers l'entrée de la salle d'apparat confirma la nouvelle et durant quelques secondes mises à profit par le valet appelé pour se rendre près de la table, verser du vin et le servir à Angelyque, le héraut s'adonna à une courte réflexion. Appeler la Nivernaise ou poursuivre sur la lancée, à savoir appeler dans l'ordre d'arrivée? Elle consulta un instant le papier de l'huissier. Faisant la moue en lisant le nom à appeler, elle regarda ensuite vers la salle. Pandorha de Hennfield. Elle l'avait rencontrée quelques semaines plus tôt, à Paris lui semblait-il, et ce dont elle était sûre en revanche, c'est qu'elle ne l'avait pas conviée à venir présenter son hommage et qu'une Berrichonne en Bourgogne, c'était... Aaaaaaaaaah, foutue neutralité.

Donc, d'une voix neutralement neutre,
Phylogène dit :
— La duchesse de Louhans, baronne de Château-Chinon et Ciel est invitée à s'avancer jusqu'à Sa Grâce.
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Phylogène, duchesse d'Auxerre, Grand Maître des Cérémonies de France
« Aultre n'aurai. »
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Joueuse quelque peu accaparée par le RP du sacre, je n'oublie pas les RP/demandes en cours, promis!
Kingrade99
Kingrade arrivait à toute hâte .....après la duchesse Hennfield,sa maitresse....

Il était intendant et il arrivait après sa maitresse!Quelle honte!Il méritait là d'être renvoyé.....

Mais il était tout de même arrivé,dans un carrosse,sobre carrosse avec son blason au dessus du portique.....Dans une tenue plus que classique mais élégante à la fois,il ne devait point se faire trop remarquer.....il était là pour accompagner sa duchesse,point autre choses...

Donc comme cela qu'il arriva au devant du palais des Ducs de Bourgogne....une des dernières fois qu'il foulait le sol de ce palais,ce lieu rempli de souvenirs....

C'est presque en courant qu'il arriva dans la salle du trône et de réception quelques fois.....il vit la duchesse Pandorha,il sourit légèrement et se rallia à ses côtés.

Bien le Bonjour,Vostre Grasce


Il fit une légère inclinaison du torse envers la duchesse d'Hennfield.
Un léger sourire en direction de la Duchesse de Bourgogne et une inclinaison de la tête
Isaut_marie
    Alors que certains semblent réagir, d'autre quant à eux doivent être aveugles et insensibles...pauvre peuple de bourgogne qui à en son sein autant de tare. La surprise sera grande lorsqu'Isaut remarquera que ces mêmes « tares » se font anoblir. Certes, il faut être charitable avec les handicapés -bien qu'elle ne comprend pas trop pourquoi-, mais à ce point, cela est trop. Cela aide notre jeune innocente à comprendre comment la noblesse en est arrivé à tel décadence...

    Revenons à l'instant plus présent et l'intervention du cousin, lors de la généreuse distribution d'os au petit peuple. Que lui arrive-t-il à demander la raison d'un tel agissement?
    N'avait-il pas dit la veille, durant leur repas composé d'une bonne poule, entre autre et lui alors plongé dans l'une de ses réflexions soudaine, qu'on parfois les "vieux" :
    « voyez vous ma jeune cousine, ces os sont dangereux pour les bêtes à quatre pattes, se brisant fort aisément et pouvant ainsi maltraité leur intérieur. Cependant, ils sont une source de nourriture inespéré pour le bas peuple et la petite noblesse qui souffre régulièrement de famine. Car bien leur niveau proche de l'état animal, ils n'en restent pas moins doué d'une certaine forme d'intelligence et de capacité...ce qui leur permet de cultiver nos terres, contrairement aux bêtes. Il ne faut donc point jeter ceci n'importe comment et savoir le distribuer aux petites gens. »

    Du moins, quelque chose dans ce genre là, puisque lors du repas en question, la jeune enfant se battait afin que sa noble tête ne s'effondre pas dans son assiette, ce qui induit donc que son attention en était fort diminué. Le cerveau avait de ce fait effectué un magnifique travail d'interprétation des propos et bien entendu apporter une conclusion bien étrange qui est : « Ne pas jeter les os, donner à la cérémonie des allégeances au bas peuple afin que cela soit utile et bien pour eux ».

    Voilà, comment une Margny en arrive à faire balancer les os de poulet de son repas par un garde sur les habitants de Bourgogne.
    Maintenant que son esprit est bien mieux éveillé, le doute sur les propos de Charles mis en avant, elle ne ressent pourtant aucun remord, rabattant la faute sur cet incompétent de garde. Elle se l'imagine bien pendu par les pieds, la tête plongez dans un amas d'os de poulet plus ou moins ancien, histoire de lui faire retenir la leçon, ainsi qu'aux autres.
    La cousine lui répond simplement :

    Je le sais également cher cousin...


    Bref! Ceci fait et passé, il est temps de revenir à la raison de sa venue en ces lieux...assister aux allégeances provinciales et la coutume de Bourgogne. L'échange de baiser lui est entièrement indifférent, ne la concernant pas et ne s'imaginant pas à la place de l'un ou l'autre non plus. Un regard vers le Héraut qui semble impassible à tout et un vieux souvenir de sa "précédente vie" lui revient, lorsqu'elle avait postulé afin de devenir l'apprenti d'un Héraut. Peut-être devrait-elle se relancer dans cette aventure, mais avec sa véritable identité cette fois?

    Des noms et des titres sont données, mais aucun ne marque particulièrement l'oreille de la jeune Margny. L'émeraude a également repéré la boule rose, déjà croisé en deux lieux...un prestigieux et l'autre plutôt bouseux. Elles se retrouvent à présent dans une sorte d'intermédiaire entre les deux. Comme il est dit "jamais deux sans trois".
    Non loin, un garçon dont le visage lui dit quelque chose, mais elle n'arrive pas à remettre la main sur son nom, ce qui signifie qu'il n'a pas grande importance certainement.
    Une chose lui paraissant anormal, elle questionne son vieux cousin plus ou moins discrètement.

    Il y a une chose que je ne comprend pas. Pourquoi notre famille n'est-elle pas la première à passer afin d'octroyer ses allégeances à cette Duchesse, tout comme nous fumes les premiers devant notre Roi? ayant totalement oublié la princesse qui est passé avant eux Etant de plus haute lignée et de plus haut rang...laisse un cours instant afin de tenter de trouver réponse par elle même, et enchaine sur une hypothèse seraient-ils si peu éduqué en province pour faire passer de petits nobles insignifiants avant nous?

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Isaut de Margny-Louvelle
Pandorha
Son intendant arrive, en retard certes il était normal puisque Pandorha même en ayant informé le héraut de Bourgogne qu'elle ferait les allégeances à la place de son époux il y a de cela quelques temps déjà elle n'avait tout de même pas reçu de courrier, heureusement Thomas le maréchal était un bon ami de la famille et l'avait tenue au courant, de ce fait elle s'était empressée d'envoyer un courrier à son intendant. Et hop on y est, on est là, voyons si la noblesse de Bourgogne est vraiment la plus grande noblesse du royaume. Pandorha avait fait sacrifice sur sacrifice en épousant son époux Bourguignon et en prenant le risque d'être renier par son père. Aussi c'est avec une joie quand même importante que Pandorha fit son retour en Bourgogne pour prêter allégeance au trône et ainsi montrer que même si elle pouvait être Berrichonne elle ne partageait pas forcément les envies de certains hommes politiques de là-bas. Royaliste Pandorha, tu es royaliste, tu peux en être fier, c'est ainsi qu'elle s'était mise à l'écart de la vie politique du Berry pour le moment.

Bonjour Kingrade, j'ai l'impression que je vais exploser de l'intérieur. Elle espérait ne pas avoir de douleur plus forte ici et surtout devant la duchesse de Bourgogne.

Pandorha pouvait néanmoins compter sur certains ici, en effet on lui avait fait le détail des nobles de Bourgogne et de leur attitude, espérons que la moitié de ce qu'on lui avait dit était faux, toute façon Pandorha n'aimait pas juger sur des dires mais sur des faits ainsi donc l'allégeance serait une sorte de test pour elle.

Elle entend son nom, on l'appelle c'est l'heure, elle se met à marcher en direction du trône, la main sur son ventre, elle arrive enfin devant la duchesse de Bourgogne. Elle lui fait face et oubli tout ce qu'il y a autour d'elle.


Devait-elle se mettre à genou ? Toute façon son état ne lui permettait pas. Elle fit une révérence puis elle prit la parole, enfin.

Nous Pandorha de Hennfield, au nom de notre époux Théodomir de Hennfield, Duc de Louhans, Baron de Ciel et de Château-chinon nous faisons allégeance à la couronne de Bourgogne. Nous faisons le serment de vous apporter fidélité (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium). Elle tenait néanmoins à ajouter quelque chose. Je sais que je suis vue ici comme étant la vilaine Berrichonne, je tiens quand même à dire que même si je suis née la-bas je n'ai jamais porté atteinte à la Bourgogne avant comme après mon mariage, je suis heureuse et fière de faire partie de la noblesse Bourguignone qui est réputée comme étant grande. Je vous souhaite un très bon règne. Elle sourit au moins c'était dit, elle l'avait eu sur le coeur depuis le début c'était fait, elle fut soulagée et espérait en retour que chacun ferait la part des choses en ne la jugeant pas que sur sa filiation ou sur son territoire de naissance.

Au même moment le bébé fit des siennes c'est vachement le moment. Reste calme Pandorha c'est bientôt fini, tout va bien, respire. Foutu bébé ne peut-il pas attendre, la grossesse n'est même pas fini il reste encore au moins deux semaines, elle avait prévu de déménager entre temps il avait intérêt à tenir bon dieu !

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Aimbaud, fils à Papa, incarné par Erikdejosseliniere
Aimbaud a écrit:


[Castel Josselinière, tel est notre guetto]

Cour d'armes - Zone de crise d'adolescence

Oh nan. Encore un de ces post qui parlent de gens à problèmes, aussi bien cutanés qu'existentiels... Quelle période infâme. J'ai envie de dire : oublions ce chapitre, c'est trop pénible, c'est relou, c'est sale. Détrompez-vous : ce n'est pas saaale. Bref j'espérais avoir un peu de temps avant d'avoir à vous parler de tout ça, mais puisque les choses sont comme elles sont, il est l'heure que nous ayons une discussion. D'homme à homme, mon petit. De narrateur à lecteur, si tu veux. Ne change pas de sujet.

Tout commence à la naissance du premier bouton.

Aimbaud était loin de s'y attendre. Il s'était levé un beau matin, l'œil frais. Il avait avisé sa gamelle de pain brioché et fourrageait déjà dans une grappe de raisins de saison, quand !... dans le ventre d'une coupe en argent, son reflet lui était apparut. Ô disgrâce. Lotions, gommages, emplâtres, souffre et savons : rien n'y fit. Puis sa voix se mit à dégringoler, il sautait les octaves avec une aisance toute ridicule, passant du plus clair timbre de soprano aux graves des plus sinistres. Un simple "PÂSsez mÔi le sEL." déclenchait les gloussements de la première gente féminine venue, laquelle ne manquait pas de noter "Mais par ma foi, c'est donc que vous seriez bientôt un homme !".

Ainsi, tandis que son cheveu s'entêtait à devenir gras, que tout son corps s'allongeait vers le ciel jusqu'à le rendre maigre, et que sa misanthropie allait croissant, notre énergumène passait le plus clair de son temps loin de la civilisation, chassant dans les bois du domaine en maigre compagnie, ou bien se cloîtrait à la lice où seul le maître d'armes avait la chance de le côtoyer pour le parfaire à l'épée.

Justement là, à l'heure où une voiture quitte le Castel dans un nuage de poussière aux relents de fraise-tagada, le fer du Josselinière-Junior frappait dans le vide, et il accusait un revers sur le flanc du casque qui le fit choir dans les cailloux.


Qu'est ceci ?!
_C'est ma technique foudroyante, bon-à-rien - si je puis me permettre, jeune maître.
Ce cortège !
_Ah. C'est sans doute votre jeune sœur qui s'en va aux allégeances. Reprenez votre lame, gringalet - s''il vous plait.
Aux allégeances de...? La duchesse ? Ma sœur ? Pourquoi mon père ne s'y rend pas lui-même ?
_C'est, messire, que votre père est souffrant. En garde, sottard.
Et c'est ma sœur qu'il envoie ! Ce petit tas de dentelles qui n'a pas perdu son cheveu sur la langue ?! Non mais sans blague, Alfred, je suis son fils premier ! J'ai parfois l'impression d'être qu'une guirlande sur l'arbre généalogique, moi ! Comment ça m'saoule grave !...
_Hum, peut-être que sa Grasce votre père a prit au pied de la lettre votre demande de n'être dérangé sous aucun prétexte.
Ouais. Pfff. Genre. Vaz'y... T'façon j'en ai rien à occire, j'm'en bats les braies de lui.
_Heum heum. Quel outrecuidant langage...! Délinquant juvénile !
C'est bon, raz la toque. Je vais lui en demander raison ! Fin de la leçon.


¤¤¤


Un moment plus tard, le jeune métisse poussait les portes de la chambrée ducale, faisant valser les bonnets de feutre de tous les médecins. Le courant d'air charria des vapeurs peu ragoûtantes, que renfermait la pièce calfeutrée.

Debout mon père ! C'est jour d'allégeances.

Il se campa près du véritable piédestal qui soutenait la literie, une main arrogante campée sur son ceinturon d'arme, levant bien haut ce caquet propre aux adolescents quand ils sont face à la hiérarchie.

Allons vous n'allez pas vous laisser abattre par la maladie. Prenez mon épaule, je vous y mène.

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Emmaline
Emmaline etait entrée discretement et etait allée se placer tout pres du seigneur de Dennevy ,elle lui fit un sourire timide,alors qu'elle aurait aimé lui confier sa peur , lui demander conseil et surtout le feliciter .
Elle ecouta la suite de la ceremonie attendant d'etre appelee ,son coeur battait fort ,un mal de ventre la tenaillait .
C'etait Lenada qui pretait allegeance,bientot ça serait son tour

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Angelyque
Bien!... Phylogène avait appelé à présent la Duchesse de Louhans, c'est donc que tout allait bien.

La Duchesse se concentra à présent sur la jeune femme qui s'approchait d'elle et écouta attentivement son serment ainsi que toutes ses paroles.

Un lent sourire bienveillant étira ses lèvres, puis elle prit la parole.



Soyez la bienvenue, Duchesse, sur les terres de Bourgogne, sachez que je ne suis pas femme à avoir des a-priori, je préfère de loin juger par moi-même, votre beau père était une personne pour laquelle j'avais une énorme estime. Sachez aussi que je suis consciente que le Berry, malgré sa réputation, regorge de personnes de grande qualité parmi sa noblesse, de même qu' en Bourgogne malheureusement, certains nobles n'ont noble que le nom. Il ne faut donc jamais juger sur les on-dit, mais dans les actes. Et je me rappelle très bien avoir reçu de votre part une proposition d'assistance à la Bourgogne au moment de la levée du Ban. Soyez en remerciée. Je vous remercie pour toutes vos paroles qui me touchent plus que vous ne pouvez l'imaginer. Je vous souhaite d'être heureuse sur vos terres bourguignonnes.

Pandorha de Hennfield, au nom de votre époux Théodomir de Hennfield, Duc de Louhans, Baron de Ciel et de Château-chinon de, En échange de votre serment, nous, Angelyque de la Mirandole-Montestier, en notre qualité de Duchesse de Bourgogne vous promettons protection, justice, et subsistance pour vos Duchés et pour votre Baronnie. Que nous soyons frappée par le Très Haut si nous y faillissons.



La Duchesse s'approcha d'elle afin de lui faire l'accolade reglementaire puis lui offrit un macaron
.

Je vous l'offre avec plaisir, vous verrez, c'est excellent pour le teint et l'humeur.
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Vouss voulez une Bourgogne resplendissante? votez BOUM!!
Erikdejosseliniere
Aïe, ma tête. Aïe, mon ventre. Aïe, mon corps. (Aïe, mes oreilles...) Aïe : MON FILS !

... Père... Allégeances... Vous... Abattre... Maladie... Epaule... Mène...

L'outre-tombe sans mémoire s'adressait-il donc directement au gastromane Duc de Corbigny, toujours plongé, entre deux bavouilles involontaires et quelque remugles stomacaux, dans un mauvais sommeil coloré de songes étranges et pas si merveilleux que cela ? Cela ne pouvait faire aucun doute ! Le cauchemardeur devait répondre sans attendre au monstre qui s'adressait à lui sous son crâne cocotte-minutesque, en ces quelques paroles fort évidentes, pour qui s'y trouvait (sous le crâne) :

Greumbeuleubeuleu... Grrrrbloub... Boueuuuurk... Geuuuuoannnn... Brrrrrrrrr !

Traduisons tout de même, pour toi, lecteur : Ô ! Toi ! Dragon rouge à pois verts ! Monstre des enfers et des Bretagne réunis ! Je vais t'occire afin que règne enfin la paix dans nos entrailles ! Par St Lazare et par St Bynarr ! Que meurs si je m'égare ! Mais par quel étrange subterfuge le Dragon rouge à pois, la plus terrifiante bestiole qu'oncques avait eu à détruire en l'extraordinaire Royaume de la Princesse Rosyfée-La Magnifique, par quel incroyable sortilège la vile bestiole avait-elle pu imiter la voix du preux chevalier Aimbarbare du Grabouton, son fier et digne fils ? Erikarok Ventre-Noir, deux-cent cinquantième du nom en ce soixante-huitième jour de la troisième des quatre lunes de glace n'en revenait mais ! Cela faisait huit cent vingt Blurps, déjà, qu'il chevauchait sans aucun arrêt son chevalit à deux places afin d'affronter, enfin, le monstre... Et voila-t-il pas que l'affreuse bêêête causait comme son fiiiiils ! Ni une, ni deux, le courageux Erikarok brandit au dessus de sa tête sa célèbre épée à trois lames, forgée dans les mines infernales de la Reyne Fitzougnark, laquelle crachait des flammes d'aigreur d'estomac, de vinaigre et de crème glacée tournée, ce qui rendait son propriétaire presque invincible, même face à un Dragon rouge à pois verts... Le guerrier des âges anciens prononça ces quelques mots avant de s'élancer, n'écoutant que son courage, sus à l'immondice : Tu n'auras plus le temps de rien dire, Ô! Ange déchu des enfers poitevigevins, une fois que je t'aurai coupé cette gorge à l'haleine si douteuse et étripé ces entrailles puantes ! Et de s'élancer avec témérité vers l'ignoble chose qui sortait tout ce qu'elle avait pour se défendre...

Grumbeuleurk.... Brooouuubloups... Rrrrreuuuuuhhhh...

Nouveaux gargarismes plus que douteux que le Tri accompagnait de gestes insensés, comme s'il était pris par la danse de Saint Gui, tandis qu'un oeil vague et glauque tentait une ouverture difficultueuse sur le monde des vifs. Une voix faible et caverneuse trouvait cependant son chemin vers l'extérieur alors qu'Erik reconnaissait plus ou moins qui le sortait de ses délires :

Mon... Mon puîné... Que... Que fais-tu donc...? Laisse moi plutôt mourir... Cette fois, je crois, le Dragon aura ma peauuuuuuu !

Mais de se laisser tout de même faire, comme une espèce d'immense schamallow piqué sur une brochette à l'occasion d'un barbecue improvisé sur une plage goudronneuse par quelque jeunot chevelu, gitareux et acnéique, pour ses potes pissendelauvesques. C'est ainsi que notre malheureux Pair-turbé se retrouvait habillé, rasé de frais, parfumé -à outrance, afin de camoufler certaines odeurs moins amènes- hoquetant dangereusement et gesticulant fiévreusement d'un pas malhabile et compté vers son carrosse, un bras terriblement lourd cherchant désespérément appui sur les frêles -mais bien volontaires- épaules d'Aimbaud, un médicastre et un garde aussi costaud qu'idiot de chaque coté de cet étrange équipage, susceptibles d'intervenir, selon leurs propres spécialités, à n'importe quel instant...

... Plus près de toi, mon Aristote...

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A good chiken is a dead chiken. Lion's & Co itou !
Pandorha
Ne pleure pas, virilise toi, ne pense plus à ta grossesse elle te joue des tours c'est normal. Souffle un bon coup, la Duchesse de Bourgogne va la faire chialer ce n'est pas possible ça. Au moins pour le coup la duchesse de Bourgogne fait honneur à son rang par ses paroles.

Vos paroles me touche aussi, j'avoue que j'avais quelques appréhensions à venir ici, mais je ne regrette finalement rien. Elle prend le macaron en souriant. Je vous remercie.

Elle se retire enfin pour laisser la place à un autre noble de faire son allégeance, heureuse à ce moment précis. Pandorha n'en pouvait plus, elle avait mal au ventre, il lui fallait quitter les lieux avant qu'un drame ne se produise, elle avait tout bien fait il ne fallait rien gâcher. Elle chercha des yeux son intendant, elle pressa le pas jusqu'à la sortie de la salle en se retenant de se plier en deux.
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Kingrade99
Kingrade regardait sa maitresse la duchesse......elle souffrait et cela s'envoyait,il ne manquait plus que cela s'entende.Oh cela il s'assurerait que non!

Après tout,c'était sa fonction,il essayait de lui sourire puis après quelques petits dix minutes et après que la duchesse ait fait l'allégeance,il lui dit à voix basse...

Duchesse,voulez vous de l'eau?Ou une tisane?

Il la regarda d'un air réconfortant pour une duchesse en pleine souffrance...

Puis finalement,la duchesse se décida à quitter la cérémonie.....il la suivit de près et lui reposa la question délicatement.

Duchesse,voulez vous de l'eau?Ou une tisane?

Et quelques précisions supplémentaires....

Voulez vous aller à l'hospice?


Il était préférable....Kingrade n'était pas médicastre et l'hospice en étant rempli..
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