Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8   >   >>

[RP] Cérémonie d'allégeances à la duchesse Angélyque

Ingeburge
Une nouvelle croix sur sa liste, les choses avançaient, les choses avançaient, les choses avançaient, et avec un peu de chance, la suite se déroulerait sur le même rythme, certes soutenu, mais raisonnable, pour que chaque vassal puisse jouir convenablement de son audience face à la duchesse.

C'est pourquoi, après le serment de la gravide Pandhora qui semblait sur le point d'expulser ce qu'elle portait - ce qui pour le coup aurait sorti la froide Ingeburge de son impavidité si jamais les parquets et tapis de la salle d'apparat s'étaient trouvés souillés d'humeurs sanguinolentes et placentaires - le héraut ne relâcha pas ses efforts et déclara d'une voix un peu moins neutre que précédemment :

— La vicomtesse et le vicomte de Ligny-le-Châtel sont invités à se présenter à Sa Grâce.
_________________
Phylogène, duchesse d'Auxerre, Grand Maître des Cérémonies de France
« Aultre n'aurai. »
---------
Joueuse quelque peu accaparée par le RP du sacre, je n'oublie pas les RP/demandes en cours, promis!
Miglia150
Voyant que la cérémonie allait commencer, le Comte avait congédié sagement le baron Olivier1er d'un regard bienveillant, un sourire le remerciant pour les compliments que celui-ci lui avait si généreusement consacrés.

Pourtant à ce présent là, Corfou comprit que tous les récits que ses yeux avaient parcouru, les réglements et protocols s'appretaient à devenir de la réalité à contempler sans encombre : gestes, paroles, regards, expressions concrétisant des pages dans le cadre du temps rendant tout si rapide et fluide.

Le chevaucheur se concentra dans l'examen attentif des mouvements que chacun fit au fil du déroulement de l'événement, il tacha de saisir les nuances les plus minimums de chaque seconde qui voyait avancer ces serments mais également de capturer, par ces brefs instants, les traits caractériels de chacun de ces nobles bourguignons.
Un peu pour curiosité mais surtout pour s'avoir à qui il pouvait avoir affaire dans l'accomplissement de ses devoirs, le fier bourguignon s'exerçait dans une sorte de défi à lui-meme consistant dans la déduction conduite à travers des particuliers rélévant du comportement formel de ces personnes si intéréssantes pour lui.

Bien entendu, il n'avait point de mépris ou méfiance aux egards de ces bourguignons qu'il retenait chanceux, il s'agissait juste de l'enseignement le plus grand que sa vie, par des moments dure par d'autres plus que guillerette, lui avait donné : ayant connu plusieurs fois la trahison de la part d'individus qu'il considérait fiables, il avait intéret, en tant que petit officier héraldique itou, à connaitre les gens exterieurement ; de plus, là-dedans, il y avait un pele-mele de rangs : ce mot noblesse réussissait dans ses lettres à soutenir les plus grands de France ainsi que les grands de Bourgogne et ces seigneurs - référé à la cathégorie en général - qui semblaient s'approcher de la noblesse d'une façon quasiment timide.

Ces études psychologiques que le Sarcastique ménait inconsciemment en se bornant à les appeler "fruits de l'enseignement du passé" s'aventuraient dans un esprit expert en diplomatie qui cherchait à commettre le moins d'erreurs possibles alors qu'il en faisait pas mal.
Au milieu de ces profonds creusements adequats autant pour les fous que pour certains génies - soit dit en passant, le narrateur retient que la limite entre les uns et les autres soit très faible ou meme inexistante -, le moment où il se demanda s'il ne pouvait faire davantage, quoique graduellement, arriva.
Un "suis-je inutile ici?" perça son état d'ame en conduisant son visage en direction de celui de
Phylogène ; expression essayant de poser à la femme la meme question qu'il s'était posé, à vrai dire, tentative maladroite vu qu'il n'y avait guère d'entente entre eux - ils se connaissaient trop peu - pour que le message correct passe et l'on ne se borne à retenir simplement mal à l'aise notre Julien de Lancastre, dans cet endroit si insolite pour lui...
_________________
Saxaltesse
La vicomtesse et le vicomte de Ligny-le-Châtel en entendant leurs noms, se levèrent et se dirigèrent vers leur Amie la Duchesse.
Le Vicomte toujours galant avait donné son bras a sa douce et ils avançaient la tête haute et fière, tout en ayant un regard rempli de tendresse et d'admiration pour Angelyque.

Arrivé devant elle, ils firent la révérence . Puis regardant droit dans le yeux la Duchesse


Nous, Vicomtesse de Ligny-le-Châtel en notre qualité de noble bourguignonne vous vous prêtons hommage et allégeance au duché que vous représentez, la Bourgogne.

Nous vous reconnaissons comme Duchesse de Bourgogne, notre Duchesse Angelyque.

Nous vous promettons par ce serment , soutien, aide, fidélité et conseil.
Puisse le Très-Haut guider vos pas et conserver la Bourgogne maîtresse de son destin et triomphante sur ses ennemis.

Nous répondrons toujours présente quoi qu'il arrive


Le Vicomte en fit de même. La Duchesse semblait fatiguée mais savait garder son élégance, quoi qu'il arrive. Le couple connaissait bien leur amie Angelyque et lui portait une amitié sans faille

_________________
Charles
    La réponse de la jeune Isaut ne se fit point atteindre une épopée de trop. Il était clair qu'elle avait rapidement engrangé les rudiments qui font de vous en Margny. Une personne votre service fait un faux pas ? La réponse sera à la hauteur de l'affront, un gibet ou une hache bien aiguisé feront l'affaire afin de laver les errements du garde.

    Et devant lui, défilait la noblesse bourguignon, un tas bien garni de personnalité qu'il connaissait plus ou moins. Enfin surtout -moins-, car se mélangeant rarement aux orgies locales et étant peu friand des échanges avec des personnes n'ayant fait gloire à leur nom, il était évident que certain visage lui soit tout bonnement inconnu. Mais il savait qu'il aurait tôt fait de devoir les côtoyer pour une raison ou une autre, on échappe rarement à son destin comme lui avait enseigné son père, il y a de cela fort longtemps.

    Alors que le premier noble offraient leurs allégeances à la duchesse, la petite Margny vint poser une question forte éloquente à son cousin. Main qui passe dans la barbe, mûre réflexion pour donner une réponse satisfaisante, sans pour autant aller trop cracher sur le fonctionnement local des allégeances.


    Vous savez, la province n'a pas aussi vertueuses coutumes. Et il est en effet fort dommage qu'il ne soit point procéder à plus convenant cérémonie, mais nous saurons nous en montrer digne. La raison de notre présence, donc l'absence de notre vénéré oncle prouve bien que nous rendions la pareille...


    Petit sourire en coin, voulant tout dire. A ainsi avouer que nulle présence du Prince ne saurait être fait dès lors que la cérémonie n'atteint pas les attentes minimaliste de son altesse condéenne.

_________________
Charles de Margny
Baron de Fondi
Chancelier de Condé
Teckel à poil ras d'Autun
Porte Parole de l'Assemblée Bourguignonne
Maathis
Mellecey parut, discret. Pour une fois pas si en retard que ça. Enfin, pour lui. Rejoignant les bans de la noblesse. Dans un bruit de velours azur.
_________________
Angelyque
Angélyque, très inquiète, regarda la Duchesse Pandorha retourner à sa place, accompagnée de son intendant

Elle se pencha vers Kingrade avant qu'il ne parte


Messire Kingrade, veillez bien sur votre maîtresse, si besoin était, sachez que je mettrai à sa disposition mes meilleurs médicastres.

La Duchesse se leva ensuite et se dirigea vers Phylogène.

Je vous remercierai d'organiser une autre cérémonie de remise de fiefs concernant la Vicomtesse Sorane de Voiturienvenir, il est hors de question pour moi de remettre un fief à un personne absente. Une remise de fief est un moment très important et ne saurait se faire par courrier. C'est un engagement entre un vassal et son suzerain. Je vous remercierai de lui écrire au plus tôt afin de la prévenir. Elle ne devrait pas tarder à rentrer en Bourgogne. Je vous remercierai aussi de vérifier le contreseing à la Hérauderie, je crains que celui ci n'ait été affiché bien prématurément.

La duchesse reprit ensuite sa place sur son trône, les époux Ligny le Chatel arrivaient.

Elle les écouta, un sourire bienveillant aux lèvres


Saxaltesse et Saxotenor de la Clairière Chantante, Vicomtesse et Vicomte de Ligny-le-Châtel, En échange de votre serment, nous, Angelyque de la Mirandole-Montestier, en notre qualité de Duchesse de Bourgogne vous promettons protection, justice, et subsistance pour votre Vicomté. Que nous soyons frappée par le Très Haut si nous y faillissons.

La Duchesse se leva ensuite, donna un accolade amicale à la Vicomtesse Saxaltesse, déposa un macaron dans sa main, puis se dirigea vers le vicomte Saxotenor afin de déposer sur ses lèvres un baiser vassalique. Elle déposa rapidement un autre macaron dans sa main à lui aussi et battit en retraite afin de ne pas subir les foudres de l'épouse.

Ces macarons mettent de bonne humeur!! il paraît même qu'ils ont des proporiétés euphorisantes!
_________________

Vouss voulez une Bourgogne resplendissante? votez BOUM!!
Saxotenor
Le Vicomte, sourire en coin , accepta le baiser vassilique de la Duchesse, puis, tout en serrant dans sa main la friandise offerte eut cette idée : au moins, celui là, Saxa ne pourra pas m'empêcher de le manger, régime ou pas régime....
_________________
Beatritz
[Hostel Chambellan, Dijon]

La Duchesse ne s'était point levée de trop bonne heure. Il y avait des jours que l'on préférait ne pas voir arriver trop vite. Celui où ce flagorneur, charmeur, insupportable et horripilant Seigneur de Dennevy recevrait sa baronnie étaient de ceux-là. Ne nous y trompons point : Béatrice ne le détestait pas. Mais il avait un je ne sais quoi de toujours arrogant et condescendant dans son obséquiosité nouvellement acquise qui, on l'a déjà dit, lui faisaient parfois préférer l'ancien Olivier, plus brut de décoffrage, moins dans la dentelle, moins dans les ronds de jambe aussi.

Ainsi, ayant moultement profité des draps retrouvés de son Hostel Chambellan, où elle était arrivée la veille pour ne pas manquer la cérémonie, elle avait demandé à la Berthe d'ouvrir ses malles, d'étaler ses robes sur le lit, et de l'aider à choisir.

Celle aux couleurs de l'Etincelle, qu'elle lui avait offerte pour ses noces ? Trop de douleur encore, pour oser. La noire qu'elle avait fait confectionner à l'issue du bal royal, dans le sombre deuil de son amour échoué ? Ou justement, cette bleue profonde et fleur-de-lysée qu'elle avait portée au bal royal ? Les fleurs de lys de Chablis... La rouge, qu'elle portait en Empire ?

Paraîtrait-elle avec sa Toison ? Il le fallait, mais l'airain, cela ne va pas trop sur le bleu, pas davantage sur le rouge, et sur le noir, c'est bien triste. Il y avait, bien sûr, cette robe d'un vert sombre, au jupon doré, mais Béatrice ne la trouvait pas à son avantage. Quoique... Les manches étaient plissées aux épaules, dans un bourrelet rayé d'or et d'un vert plus tendre...


-"Berthe ! Tu aurais les émeraudes, quelque part ? Je ne peux pas sortir dans cette robe sans les émeraudes, ou au moins la coiffe de perles, tu sais, et le châle d'organdi que..."

Pouf. C'est comme ça qu'on dit, lorsqu'une jeune Duchesse en chainse tombe, en plein milieu d'une phrase, étendue sur le tapis fraîchement battu.
Berthe, pas craintive pour un sou, et d'un respect tout relatif pour sa maîtresse, la secoua par les épaules pour la réveiller...


-"Je... Je crois que... Nous allons rester ici, en fin... en fin de compte."

En deux temps, trois mouvements, Berthe avait bazardé les robes dans la malle, et aidé sa maîtresse à regagner le lit, qu'elle ne devait pas quitter du reste de la journée - sur la fin, davantage par précaution qu'autre chose : on ne néglige pas son état, lorsque l'on porte la vie.

Après quelques heures à récupérer, un bon bouillon et quelques macarons d'Ella Durée, Béatrice envoya Berthe porter au palais cette lettre, à l'attention du héraut et de la Duchesse :


Citation:
De nous, Béatrice de Castelmaure-Frayner, Duchesse du Nivernais, Vicomtesse de Chastellux, Baronne de Chablis & de Laignes,

À vous, Angélyque de la Mirandole, Duchesse de Bourgogne,

Salut !

Nous avions projeté de nous présenter en personne à la cérémonie ; il semble qu'il faille reporter le plaisir de vous voir, Votre Grâce, car l'état de grossesse dans lequel nous sommes nous a rappelé ce tantôt combien une femme est fragile lorsque semence a trouver à croître dans son giron.

C'est ainsi à quelques centaines de pas du palais de Dijon que nous reposons & vous écrivons, de notre Hostel Chambellan, notre allégeance, qui prévaut sur toute autre.

Nous vous promettons, envers & contre tout, notre fidélité, notre conseil & notre aide. Nous engageons en cela notre foi, pour la mémoire de Leurs Seigneuries nos feus parents & pour la gloire de la Bourgogne.

Que Saint Bynarr inspire votre règne,

B.d.C.
Le 19 octobre 1458, à Dijon.

_________________

--Quand j'en ai marre des RR, je lis Princesse Soso--
Ingeburge, incarné par Theudbald


Ingeburge, absorbée par sa tâche - à savoir faire le point sur les présents et les lettres reçues pour avoir une idée du nombre de feudataires retardataires - ne prit d'abord point conscience de la présence de la duchesse à ses côtés. Elle ne recueillit donc qu'une partie de l'intervention ducale, ne comprenant guère pourquoi il était maintenant question de la vicomtesse de Couches puisque le cas de celle-ci avait déjà été quelque temps auparavant, ce qui avait d'ailleurs laissé la Joinvilloise pour le moins indifférente. S'était-il donc passé quelque chose que le héraut ne savait point? Un événement particulier s'était-il déroulé en ce mardi 19 octobre qui justifiait ce soudain intérêt? Ingeburge, n'ayant nul talent de devineresse, répondit prudemment que la question pourrait être tranquillement abordée quand la duchesse et elle se retrouveraient dans l'intimité d'une pièce privée, lorsqu'il s'agirait de dresser l'état des lieux de la cérémonie et de répondre aux courriers. Sur la question des contreseings, elle se borna à indiquer qu'il s'agissait non pas d'un document attestant d'un octroi issu de mérite mais d'un édit du Roi d'Armes de France, d'où la publication immédiatement effectuée par un Bourgogne consciencieux, l'affichage d'un texte de ce type ne pouvant souffrir nul retard.

Mais déjà la duchesse se retirait afin de recevoir le couple de la Clairière chantante et le héraut n'eut guère le loisir de demander à nouveau à la régnante où se tiendrait cette fameuse entrevue post-cérémonie, cette dernière ne lui ayant toujours pas répondu à ce propos. Le temps avançant, elle donna donc consigne à un valet de préparer l'un des ateliers de la Hérauderie de Bourgogne en vue de rendez-vous. Puis, songeuse, Ingeburge regarda ensuite Angelyque rejoindre le trône et fut alors soudainement frappée de la similitude des démarches de la duchesse de Bourgogne et de celle de Louhans. Certes, ce n'éait pas tout à fait pareil, Pandorha semblant manifestement sur le point de donner la vie mais Ingeburge, qui tout cardinal qu'elle était n'en était pas moins femme et mère, fut dès lors envahie de soupçons.

L'huissier venant lui rendre compte des dernières arrivées et lui remettre une lettre arrivant tout droit de l'Hôtel Chambellan, la tira de sa réflexion, et, l'échange entre les vicomtes de Ligny-le-Châtel et leur suzeraine étant achevé,
Phylogène déclara :
— Le baron de Cudot est invité à s'avancer jusqu'à Sa Grâce.

La missive de Béatrice de Castelmaure-Frayaner alla rejoindre dans la reliure de cuir celles qui y avaient déjà été glissées.

[sous PNJ car je n'ai plus accès à la gargote depuis trois jours malgré la présence IG de mon perso en Bourgogne. ]
_________________
Le fils à son Pair, incarné par Erikdejosseliniere
Aimbaud a écrit:


[En route pour les allégeances..]


Le carrosse aux armes de Corbigny roulait à grand train vers la Cour Ducale, mené à la baguette de Jean-Robert, le cocher 6 fois médaillé d'or en course de char inter-duchés. Autant vous dire que sur les chemins de boue, les péquenauds en carriole sentaient la vague passer.

Le nez au vent, la coupe au bol retroussée en arrière, Aimbaud jubilait face à une telle vitesse de pointe, fasciné comme tous les gars de son âge par le frisson du cascadeur. A ce propos, il songeait sérieusement à faire débrider son destrier, ou bien même à doper son carburant d'avoine grâce à quelque substance illicite. Une voix criarde — celle du valet préposé à la bassine du duc — interrompit ses réflexions :


_Arrêtez le coche !

La bassine était pleine. Il fallait procéder à un délestage en règle.

Mais noooon ! Continuez, ne perdez pas de vitesse ! Vous là, videz ceci par la fenêtre.

Penaud, le valet s'exécuta au moment où l'on passait devant un groupe de joyeux berrichons en visite touristique. Le carrosse continua sa route avec fracas, laboura les pavés qui succédaient aux remparts de la ville, écrasa quelques pieds, hérissons, mais pas d'enfants, et arriva au château dans un tapage terrible, terminant sa course avec un dérapage contrôlé qui le stoppa juste avant qu'il n'emboutisse le panneau de bienvenue. Aimbaud reposa les rembours de sa culotte sur le siège du passager et tourna vers son père une tête surexcitée, et coiffée de telle manière qu'il n'y a pas à douter qu'il fut un précurseur de la tecktonik. Il se déconfit à la vue de Josselinière-Senior, qui n'avait semblait-t'il pas trouvé savoureuse la démonstration de vitesse.

Père... tout va bien ?
_________________
Wolfar
Le baron de Cudot est invité à s'avancer jusqu'à Sa Grâce.

Wolfar s'avança d'un pas rapide puis salua la Duchesse.

Moi, Roland Wallère, dict Wolfar, renouvelle ce jour mon allégeance à mon Duché, la Bourgogne, représentée ici par votre Grâce. Recevez donc respect, conseil, aide et aide armée
_________________
Emmaline
La dame de St léger sur Dheune attendait son tour patiemment, la Vicomtesse et Vicomte de Ligny-le-Châtel venaient de prêter allégeance, c'etait a présent le tour du baron de Cudot , toujours tres droit et fier .

Le mal de ventre la tordait de plus en plus , elle esperait pouvoir tenir jusqu'à ce qu'elle soit appelée ,sans problémes .
Elle etait deja bien mal par l'angoisse de se présenter devant la Duchesse,à présent ,elle avait bien peur de ne pas pouvoir tenir physiquement,avant que son tour n'arrive .La panique la gagnait .
Elle hésitait.
Devait elle s'absenter un instant afin d'essayer de se trouver un reméde, sa besace pleine de plantes etait restee dans son coche ou aller vers le lieu d'aisance .
Mais repartir de sa place,repasser devant tous les nobles installés dans la salle,c'etait se faire remarquer ,non,c'etait impossible .
La main sur son ventre,elle respira un grand coup, puis plus calmement, la main sur le ventre , essayant de faire le vide dans sa tête en fermant les yeux . Elle entendait la suite de la cérémonie vaguement ,elle s'apaisait peu a peu quand la voix forte du Baron la fit tressaillir .


Citation:
Moi, Roland Wallère, dict Wolfar, renouvelle ce jour mon allégeance à mon Duché, la Bourgogne, représentée ici par votre Grâce. Recevez donc respect, conseil, aide et aide armée


Le mal de ventre s'etait calmé, elle se redressa regarda autour d'elle si personne avait remarqué son mal être ,tout semblait aller,les personnes presentes etant bien concentrées sur le déroulement de la cérémonie
_________________
Ingeburge
Le baron de Cudot ne tarda pas pour s'avancer et, de l'allure martiale et décidée qui le caractérisait, il se présenta à Angelyque et débita son serment. De son côté, Ingeburge toujours installée derrière son pupitre, écoutait d'une oreille attentive ce qui se disait tout en achevant ses vérifications, pointant et comptant encore. Trois nobles exactement manquaient à l'appel alors que le jour s'étirait et qu'avec le soir tombant, les portes se refermeraient. Oui, trois, pas un de plus, pas un de moins : nulle trace en salle d'apparat et nul écrit reçu de leur main. Il s'agissait donc de prévenir les trois retardataires que le temps leur était désormais compté et, d'une main rapide et légère, le héraut se saisit de trois missives dans le tas de celles pré-rédigées par précaution, les signa et ordonna que celles-ci furent diligemment mandées au beau Cardinal, à Casanier de La Forge d'Antan et à Guilhem de Vergy. Du dernier, elle ne connaissait guère les habitudes et si le retard du baron de Lormes était prévisible — elle savait d'expérience que c'était souvent que ses lettres arrivaient en fin de journée — celui du duc de Beaujeu, lui, était plutôt curieux. Elle espérait que rien de fâcheux n'était survenu.

Sa mission achevée,
Phylogène reporta sur son regard vers le trône afin d'écouter la duchesse répondre à Wolfar.
_________________
Phylogène, duchesse d'Auxerre, Grand Maître des Cérémonies de France
« Aultre n'aurai. »
---------
Joueuse quelque peu accaparée par le RP du sacre, je n'oublie pas les RP/demandes en cours, promis!
Angelyque
La Duchesse écouta en souriant avec bienveillance le renouvellement de serment du baron de Cudot

Roland Wallère, dict Wolfar, Baron de Cudot, En échange de votre serment, nous, Angelyque de la Mirandole-Montestier, en notre qualité de Duchesse de Bourgogne vous promettons protection, justice, et subsistance pour votre Baronnie. Que nous soyons frappée par le Très Haut si nous y faillissons.

Elle s'approcha de lui afin de déposer sur ses lèvres le fatidique baiser vassalique et déposa un macaron dans sa main, tout en lui faisant un sourire espiègle

Il paraît que les macarons aident à trouver l'inspiration pour faire de tissages magnifiques....vous m'en direz des nouvelles..
_________________

Vouss voulez une Bourgogne resplendissante? votez BOUM!!
Ingeburge
Et le héraut, à la fin de l'échange d'ouvrir sa bouche afin que les mots que sa langue, ses cordes vocales, et l'air enfin, puissent se former :
— Son Altesse Armoria est invitée à se présenter à Sa Grâce.

Puis, toujours dans le même mouvement routinier, d'un trait de plume, Ingeburge biffa le nom du baron de Cudot, évaluant ensuite, au vu des noms encore à appeler, le temps que durerait encore la cérémonie, cette estimation ne rimant au final à pas grand chose car des gens manquaient toujours à l'appel et que l'on ne pouvait jamais être sûr des réactions des acteurs de la pièce.

Autant se dire que c'était encore loin d'être fini.

_________________
Phylogène, duchesse d'Auxerre, Grand Maître des Cérémonies de France
« Aultre n'aurai. »
---------
Joueuse quelque peu accaparée par le RP du sacre, je n'oublie pas les RP/demandes en cours, promis!
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)