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[RP] Cérémonie d'allégeances à la duchesse Angélyque

Angelyque
La Duchesse hésita un long moment puis se tourna vers Phylogène

Finalement, je pense qu'il vaut mieux tenir le Duc de Corbigny loin de moi, il a l'air malade, et ses miasmes risquent de me donner des nausées.
De plus nous avons son courrier d'allégeances, le fait qu'il soit venu malgré tout est un geste que j'apprécie énormément, il a tenu à se présenter malgré sa maladie, et cela est un témoignage de son indéfectible amitié, sa fille a été un reel soutien en plus...

Angelyque s'arrêta un moment de parler, la gorge nouée par l'émotion, elle pourrait continuer à parler des heures durant d'Erik et de sa petite famille, le seul, l'Unique, le Tri, celui sans qui jamais la Bourgogne n'aurait été ainsi...

Un soupir s'échappa de ses lèvres

Qui reste t-il à appeler?
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Vouss voulez une Bourgogne resplendissante? votez BOUM!!
Ingeburge
Durant tout le temps de la ducale réflexion, le héraut attendit patiemment aux côtés du trône, son visage d'albâtre ne montrant nul signe d'impatience. Il attendait, placide, son regard opalin observant Angelyque et ses oreilles bien ouvertes. Ainsi, le mot " nausées " fut clairement perçu et vint confirmer les soupçons que l'officier royal avait conçus quelque temps plus tôt en notant la similarité des démarches des duchesses de Louhans et de Bourgogne. De même, Ingeburge entendit ensuite clairement le choix effectuée par la Joinvilloise quant à ce qu'il convenait de faire avec le duc de Corbigny et elle se contenta d'acquiescer de la tête, manifestant par là qu'elle prenait en compte la décision arrêtée. Enfin, elle attendit à nouveau quand la duchesse marqua une autre pause.

Une question vint finalement, à laquelle elle put répondre sans la moindre hésitation car elle savait fort bien qui n'avait pas encore prêté allégeance et à laquelle elle répondit d'une voix neutre comme elle s'était exprimée tout le long de la journée, même quand il s'était agi – curieuse coïncidence, tour joué par le destin, événement qui devrait, elle l'apprendrait bien assez tôt, se retourner contre elle, malgré elle, alors qu'elle n'y était strictement pour rien – d'énoncer des octrois qu'elle avait sollicités quand quelques mois plus tôt, elle occupait le trône ducal, oh oui, d'une voix superbement neutre et avec concision, le regard ne cillant point :
— La duchesse d'Auxerre.
Et elle ajouta, avant de retourner à son pupitre :
— Je vous laisse le soin de l'appeler.
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Phylogène, duchesse d'Auxerre, Grand Maître des Cérémonies de France
« Aultre n'aurai. »
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Joueuse quelque peu accaparée par le RP du sacre, je n'oublie pas les RP/demandes en cours, promis!
Angelyque
La Duchesse sourit à Phylogène, lui laissa le temps de tout remettre en place, lançant un dernier coup d'oeil inquiet au Tri..

Nous appelons Ingeburge von Ahlefeldt-Oldenbourg Duchesse d'Auxerre
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Ingeburge
A son pupitre, elle ouvrit une boîte oblongue dans laquelle elle coucha ensuite avec soin, dans le renfoncement de velours, son clinquant caducée fleuderlysée, ne se doutant pas que quelques jours plus tard, un autre lui serait remis, noir celui-ci. Et en parlant de noir... l'on put enfin voir le haut de la houppelande de velours sombre qu'elle avait revêtu en même temps que l'aube naissait. Avec précaution, Ingeburge retirait en effet son tabard azuré, déposant par la suite celui-ci sur le dossier du fauteuil qu'elle avait occupé par intermittence durant toute la journée. Phylogène venait, pour un temps, de disparaître au profit de la duchesse d'Auxerre appelée dans un sourire par la duchesse de Bourgogne.

Après avoir replacé une mèche imaginaire derrière son oreille, le glaçon se présenta devant le trône et là, déclara d'une voix claire et ferme, son regard opalin posé sur Angélyque :
— Moi, Ingeburge, bienheureuse duchesse d'Auxerre, prête allégeance à l'aristotélicienne Couronne de Bourgogne et jure fidélité à son titulaire, vous, Angélyque, à qui je vous promets conséquemment aide, service armé et conseil.
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Phylogène, duchesse d'Auxerre, Grand Maître des Cérémonies de France
« Aultre n'aurai. »
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Angelyque
Angelyque n'eut pas à attendre très longtemps pour que la Duchesse d'Auxerre se présente à elle. Calme et organisée, celle-ci était une vraie référence en la matière, un peu le contraire de l'actuelle d'ailleurs, dont les coups de sangs commençaient à être connus ...c'était pas faute d'essayer...Il était sû de tous qu'Angelyque revait d'être une Douce Duchesse , mais il se trouvait sans cesse un évenement imprévu qui en moins de temps qu'il ne fallait pour le dire l'obligeait à agir en conséquence..certains y voyaient des inconvénients, d'autres des avantages, car chaque problème était traité rapidement et les résultats tout aussi rapides.

Elle envia néanmoins le calme et le flegme de la Duchesse Ingeburge, il se pourrait que dans quelques décennies elle parvienne à l'égaler, Angelyque ne tenait pas non plus à virer mégère ou vieille rombière, et puis, c'est que ses proches étaient fatigués par moments et lui faisaient comprendre qu'ils aspiraient à plus de calme.

C'est donc avec un visage où aucun signe d'émotion ne perçait, en même temps, les moments d'émotion généralement se partageaient à deux, que la Duchesse écouta le serment d'allégeances de la Duchesse d'Auxerre, Aide, fidélité et conseil...

En réponse au serment, Angelyque répondit les mots d'usage

Ingeburge von Ahlefeldt-Oldenbourg, Duchesse d'Auxerre, En échange de votre serment, nous, Angelyque de la Mirandole-Montestier, en notre qualité de Duchesse de Bourgogne vous promettons protection, justice, et subsistance pour votre Duché. Que nous soyons frappée par le Très Haut si nous y faillissons.

Elle lui fit l'accolade reglementaire, veillant à ne point s'attarder trop longtemps, connaissant les répugnances de la Duchesse, puis lui tendit un macaron, icapable de rester stoïque plus longtemps, l'excercice étant par trop difficile, Angelyque lui fit un grand sourire

Les macarons ont le pouvoir paraît il de rendre heureux et de faire battre les coeurs les plus secs, vous m'en direz des nouvelles.
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Ingeburge
Sachant fort bien ce qui succèderait à la ducale réponse, la glaciale Prinzessin se mit en conditions afin de pouvoir supporter ce qui était sur le point de survenir. Voyant Angélyque s'approcher d'elle, elle ferma alors les yeux et banda les muscles de son corps, prête à encaisser le choc d'un contact humain. Paupières obstinément closes, respiration coupée, membres roidis, elle sentit l'étreinte, qui, si elle ne dura guère, lui donna pourtant l'impression de ne s'achever jamais. C'était toujours la même souffrance pour elle, même si dans le cas de ce genre de cérémonies, elle savait fort bien ce qui allait survenir; elle ne parvenait pourtant pas à s'y habituer... mais peut-on s'accommoder de ce que l'on ne parvient pas à surmonter?

Quand la Joinvilloise s'éloigna, Ingeburge resta un instant figée dans sa carapace, le temps de se reprendre. Ce fut les mots prononcées par la régnante qui l'extirpèrent tout à fait de son retrait et, se redressant comme une fleur étiolée après l'orage, sa réponse vint, précise :
— Serait-ce à dire que vous me trouvez malheureuse et que mon cœur a besoin d'un quelconque fortifiant?
Le macaron fut réceptionné tandis qu'un sourcil parfaitement délié fut haussé, agrandissant l'œil pâle de la Prinzessin. Celle-ci ajouta ensuite :
— Je note en tous les cas avec intérêt vos assurances de protection et de justice et ne manquerais guère de vous solliciter si l'on devait jamais attenter à mon nom et à mon honneur.
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Phylogène, duchesse d'Auxerre, Grand Maître des Cérémonies de France
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Olivier1er
Le tout nouveau Baron de Chatillon en Bazoys assistait stoïquement a la fin de la cérémonie.

Son interet fut soudain ravivé lorsque la Duchesse d'Auxerre fut appellée.

Un sourcil se leva subitement en entendant "malheureuse" " besoin d'un fortifiant"

Il se retint de lever la main bien qu'il en avait une furieuse envie en disant " youhouuu, je suis là.."

Un sourire discret se dessina sur son visage a cette pensée et en imaginant la scéne...
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[g]Baron de Chatillon en Bazoys
Seigneur de Dennevy
Grand Maitre de l'Ordre de la Toison d'Or
[/g]
Angelyque
Angelyque répondit par un sourire énigmatique à la Duchesse d'Auxerre

Veuillez m'excuser, nous aurons tout loisir de reparler de cela plus tard, il me semble que la journée est loin d'être terminée. Je dois à présent aller m'enquérir de l'état de santé du Tri, vous n'êtes pas sans ignorer la vieille et profonde amitié qui me lie à lui, cela fait plusieurs heures que je me ronge les sangs à son sujet.

La Duchesse quitta enfin son trône et se dirigea vers le petit attroupement qui se pressaient autour de l'Illustre Duc de Corbigny.
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Ingeburge
Durant quelques secondes, le regard d'Ingeburge se porta sur les croisées qui dévoilaient avec clarté que la nuit était tombée sur la capitale des ducs de Bourgogne. C'est pourquoi elle répondit :
— Il me semble au contraire que la journée est bel et bien achevée. Enfin soit, je n'ai nul autre choix que de me contenter de cette ultime dérobade et je ne manquerai pas de vous rappeler cette autre promesse que vous venez de me faire.

Sur le reste elle ne dit rien, déjà car la régnante inquiète pour son vieil ami se levait pour la première fois depuis des heures pour aller le rencontrer et parce qu'ensuite, elle n'avait guère plus envie de s'éterniser. Sur un léger salut, elle conclut :
— Nous nous reverrons donc sous peu en salle de travail de la Hérauderie de Bourgogne où vous attendent les lettres des vassaux n'ayant pu se déplacer jusqu'à Dijon en ce jour.

Diligemment, la duchesse d'Auxerre se rendit à son pupitre et entreprit de rassembler ses affaires. Là, elle donna des consignes diverses, n'omettant pas de demander dans le mouvement à ce que des rafraîchissements et des linges soient de nouveau portés afin que la princesse d'Etampes puisse mener à bien sa mission. Une fois sa besace en main, Ingeburge quitta la salle d'apparat par une petite porte, non sans avoir jeté un dernier coup d'œil soupçonneux derrière elle. Elle avait en effet remarqué que le flambant neuf baron de Châtillon-en-Bazois arborait ce douteux sourire qu'elle commençait à connaître et qu'elle estimait ne voir que trop...
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Phylogène, duchesse d'Auxerre, Grand Maître des Cérémonies de France
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Angelyque
Planta un regard métallique dans celui de la Duchesse d'Auxerre, juste avant de partir voir le Duc de Corbigny

Plaît il? une ultime dérobade? n'hésitez à aucun moment à me rappeler mes promesses, je veille à tenir mes serments, tout comme je veille à ce que les serments qui me sont faits soient tenus également.

Sachez également, votre Grâce que jamais je ne me suis dérobée, et ce, devant personne.

Nous nous reverrons plus tard en salle de travail.
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Ingeburge
Ah bah, elle qui croyait qu'elle pourrait calter enfin après avoir passé sa journée à se lever et s'asseoir histoire de se reposer un peu avant le tête-à-tête prévu, elle qui avait cru qu'elle pourrait se rendre diligemment en salle de travail de la Hérauderie de Bourgogne afin de mettre la main aux derniers préparatifs, elle qui avait vu Auxerre s'approcher, s'approcher tout à fait, et bien, elle en fut pour ses frais. Quelque peu surprise – après tout, la duchesse de Bourgogne n'avait-elle pas quitté « enfin son trône et » ne s'était-elle pas dirigée « vers le petit attroupement »? Et elle-même, Ingeburge, n'était-elle pas en train de quitter les lieux?

Faut croire que non.

C'est donc une duchesse d'Auxerre – de dos, elle partait – qui ne vit rien du regard tout effrayant de la régnante mais qui entendit, forcément, et qui répliqua, fatalement :
— Notez bien que c'est la duchesse d'Auxerre qui s'exprime, le héraut ne refera son apparition qu'au lieu de rendez-vous que je viens de vous indiquer.
Ultime dérobade, oui, car vous prenez le louable prétexte de la défaillance de Sa Seigneurie Erik de Josselinière pour couper court à ma question. Pourtant la pique venait de vous et de vous seule et rien ne vous obligeait à pareil commentaire, aussi aurais-je donc apprécié obtenir la réponse qui m'était due. Sa Seigneurie est souffrante, oui, mais cela ne vous a pas empêché de demeurer sur le trône depuis que Sa Seigneurie est arrivée et même de suggérer que l'on amenât celle-ci jusqu'à vous. Votre inquiétude n'était donc pas grande au point de ne pas me répondre puisque vous avez su rester à votre place bien plus longtemps que le temps qu'il vous aurait fallu pour me faire réponse.

Puis, désignant la porte :
— Maintenant, puis-je me retirer? Je n'aimerais pas que vous me reprochiez de vous faire perdre votre temps alors que vous avez encore fort à faire et je n'aimerais pas plus vous retenir alors que vous êtes visiblement si alarmée.
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Phylogène, duchesse d'Auxerre, Grand Maître des Cérémonies de France
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Ingeburge
« Qui ne dit mot, consent. » proclame l'adage populaire et le héraut était tenté de faire sienne cette formule alors qu'il attendait patient et impavide que la régnante lui fasse réponse. Sauf que le juriste en Ingeburge – n'était-elle pas ancienne avocate et ancien bâtonnier et ne demeurait-elle pas légiste pontifical? – se révoltait car en droit, le dicton n'avait pas la moindre valeur. Et, ce qui se rebellait aussi et surtout en Ingeburge, c'était la petite fille élevée à l'Abbaye de la Celle, au beau milieu de la lavande, des cigales et des bonnes sœurs, ces mêmes bonnes sœurs qui lui avaient inculqué, et par tous moyens, les règles de l'étiquette, de la bonne conduite et de la courtoisie.

« Qui ne dit mot, consent » paraît-il. Ingeburge choisit pourtant de pas bouger d'un pouce, son regard opalin ne lâchant pas Angelyque, attendant, ne serait-ce qu'un signe imperceptible, une manifestation quelconque, qu'elle fût orale ou visuelle, qui lui permettrait de savoir quoi faire. Hiératique et imperturbable, elle patienta donc, ne perdant pas pour autant de temps : en son esprit se dressait la liste des tâches qui requéraient encore son attention, c'était là un excellent moyen de trouver convenablement parée à la suite des événements.
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