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Sa vie a basculé près de la rivière

The_undertaker
Decidement, la Comtesse devenait plus gourmande que lui ...

- Par les gateaux .... pourquoi pas ... après tout on est là pour s'amuser ...

Tak connaissait sa reputation de giurmand mais ignorait celle de son épouse...
Bien entendu, les enfants sautèrent lietteralement sur les gâteaux qui s'offraient à eux ....

Après s'être bien rempli le ventre, le reste de la journée se deroula au clame entre baignades et repos dans les bras de son épouse, à l'ombre des grands arbres ...

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Maine
Maine essuya la larme qui ruisselait sur la joue de Etha et pencha la tête pour recevoir le baiser.
Elle aimait ses lèvres si douces, elle en voulait toujours plus à chaque baiser.


Moi aussi cher amour, je veux vivre avec vous, toujours près de vous, je suis si bien que je ne veux pas autre chose que votre présence et bien sur votre amour.
Je vous aime Etha, j'espère que vous l'entendez bien, je vous aime mon amour.
Voilà vous savez tout ce que je désire maintenant et pour toujours, jusqu'à la fin de mes jours.


Maine avait fait sa plus belle déclaration d'amour à cet homme qui avait changé son coeur glacé en un coeur chaud comme de la braise.
Elle essaya de le diriger vers un endroit plus calme, mais elle préféra l'emmener rue du Maine, là où il savait...
Robin
Ethanael cherchait ses mots et pour la première fois ne les trouvait pas . Peut être tout simplement parce qu'il n'y en avait pas pour exprimer, tout le bonheur qui le submergeait.
Elle l'aimait , elle lui avait dit , quel plus beau cadeau pouvait elle lui faire. Il l'aimait aussi , plus qu'il n'avait jamais aimé, plus qu'il n'avait été dans une relation avec une femme.
Le jeune loup était près à tout pour elle et il lui prouverai !
Voyant que l'après midi était déjà bien avancé et voyant sa belle tourner ses pas pour s'en retourner , il lui dit avec tendresse.


Maine , mon amour vos paroles me vont droit au cœur , balayant tout devant leurs passage , je suis à vous tout simplement à vous .


Le jeune homme la souleva délicatement de terre par la taille , pour lui donner un dernier baiser , près de cette rivière qui aura vu naitre leur relation .
Puis la reposant , il lui prit doucement la main et la ramena doucement au village .

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Montespan
Un homme se promène, mèches noires sauvages tombant sur son visage. Elles dansent guigées par ses pas, laissant ça et là jaillir l'éclair bleu de son regard.
Il aurait aimé partagé une bière avec l'homme rencontré un peu plutot mais la conversation ne fut que monologue....Quoi de plus naturel que des bûcherons dans une ville forestière...
Il suit une sente herbeuse, serpantant parmis les arbres et déjà le clapoti de l'eau se fait entendre. Balade prometteuse qui le conduit à un lit d'herbe grasse où s'allongeant les pieds nus, il s'offre quelques intants de répis.
Machouillant un brin, il laisse le vent caresser son visage, sa poitrine nue. C'est agreable même si c'est loin de la douceur de son aimée. Il sourit repensant à elle.
Dans l'eau cristalline une truite bondit et une mouche s'éteint. Cela n'atténue en rien le vrombissement monotone des insectes qui le berce dans une douce torpeur. Plus que quelques heures avant de reprendre la route.
Suivre le chemin ...et ne pas se perdre.

Suivre un chemin sans se perdre n'était pas toujours aisé.
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Monsieurmichel
Miche s'en va la tête la première en piquer une dans la rivière. Il a l'air de rien comme ça, mais il nage comme une brique dans l'eau le bougre. C'est pas qu'il a envi de se suicider, loin de là cette idée, sa vie de Meummien, comme il dit, lui plait bien, mais il a envi de voir cette rivière dont certains parlent.

La voir, et puis tant qu'à faire, barboter un peu.
Là où il a pied, évidemment.

Décidé il s'en va, laissant pousser son maïs "tranquilou" comme ils disent.
Vu son sens de l'orientation le périple prend des allures de carte au trésor ou de koh lanta qui a mal tourné.

L'est pas sorti des fougères le Miche.
Maria_paz
Dans une course éperdue, tel un félin, la bredine, la furibonde, cramponnant ses sabots de ses mains crispées, ignore les obstacles, enjambe les ronciers à une vitesse étonnante.
Sa tignasse ébouriffée tressaute au rythme de ses bonds. Tantôt ébène dans le sous-bois, tantôt rougeoyante sous le feu d’un soleil déclinant.
Les branches des saules s’agrippent à ses joues brunies, cherchant à la retenir.

Longeant la rive, obstinée dans l’effort, la sauvageonne n’aperçoit pas la silhouette qui glougloute dans l’onde aveuglante, ni le gros bouquet de fougères tremblotant.
Les arbres défilent à vitesse folle, parfois fuyants, parfois menaçants. Elle les évite avec vivacité.
Ses bras fluets et halés battent la mesure le long de sa taille.
L’alternance entre l’ombre et la lumière oblique la gêne, ses yeux se plissent.


VLANNN !
...saleté de n... de...d...souche !

Le corps roule mollement vers la rive ralenti par quelques cailloux, puis accélère sur le talus d’herbe grasse.
………
Une grande toile d’araignée brune flotte à la surface de l’eau. Bras en croix, Maria sort la tête de l’eau dans un horrible cri rauque, elle cherche l’air, s’étouffe, tousse.
Elle fulmine, rognognotte en tapant l’eau du plat de la main avec énergie, s’éclabousse le visage d’une bouillasse terreuse.

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aaallez me chercher Christoooooos !!!
Monsieurmichel
-"Saperlipepette !

Une sorte de gros boucan bordélico-atomique dans les fougères. C'qui n'échappe à l'ouïe du Miche. A pas mesurés il s'approche du lieu du drame. Ça aura au moins eu l'mérite de lui indiquer le chemin jusque la rivière.
Un large sourire, presque de fierté vient se figer sur les lèvres de La Fleur qui ne remarque pas immédiatement la cause du bruit créé.

Ce n'est qu'une fois un coup dans l'eau donné par la dame qu'il la voit dans l'étendu d'eau. Un peu confus, il sait pas franchement quoi lui dire. Il pourrait lui proposer de l'aide, c'qui ferait de lui un bien galant bonhomme. Le Miche est de nature galante qui plus est, mais là, sur le coup, faut bien avouer qu'il est assez troublé par la dame, et tout c'qu'il trouve à dire avec son air béat des grands soirs c'est un bon gros.


Merci m'dame."

Bah oé ... elle lui a quand même indiqué la route jusqu'à la rivière ...
Maria_paz
« Merci m'dame »

? ??

Le blanc des yeux est effrayant dans ce visage gadouilleux qui effectue une rotation à 180° sans grincer. Le rouge pivoine se camoufle en sous-couche.
Le torchon mouillé se retourne brusquement, toise l’étranger et fronce les broussailles. Une mèche moussue en forme de point d’interrogation serpente sur sa truffe.

Un doute l’étrangle soudain. Maria palpe de ses paluches fébriles ses frusques dégoulinantes, tire dessus tout en louchant sur sa gorge toute dépenaillée
°°. ..misère de misère de misère ! …°°
L’homme ne bouge pas, semble sourire. °°…Il est bredin !?!...à la trogne aimable…me dit merci…faut p’têt pas brusquer les bredins…. C’est p’têt dangereux…°°
Surtout, pas de vagues, ni même une minuscule vaguelette.
Se reprend, affiche une face de faux témoin :


Mais… heu… de rien ! traditionnelle ou crémeuse ? … la lavasse ?

Vieux restes de cambreline ayant œuvré dans une auberge borgne et malodorante du côté de Moncuc.
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aaallez me chercher Christoooooos !!!
Monsieurmichel
Elle va avoir mal au cou s'dit machinalement l'miche en observant la "m'dame" se tourner vers lui. Elle a pas l'air ravi du voyage. Faut dire que dans cette bouillasse elle perd un peu d'son charme quand même.
Poliment il baisse un peu les yeux quand elle vérifie si l'matériel est bien en place.


"J'vais quand même pas la laisser dans l'bouillasse cte brave dame."

Il s'avance d'un pas vers le lieu du crime, en faisant évidemment gaffe à n'pas finir à la baille non plus comme la m'dame, ça s'rait l'comble ...
La honte quoi ...
Alors qu'il allait lui d'mander son aide. Elle lui pose une question.
La vlasse? Qu'est-c'est quoi ça?

Mine de rien, l'air convaincu, il s'dit que c'est surement un plat local dont il connait pas encore toutes les saveurs ...


Euh ... saignante.

Puis bon quand même, parler bouffe c'est sympathique, mais il va pas la laisser mariner 15 ans.

Voulez un coup d'main pour sortir de ...

D'un geste de la tête montrer l'étendue bouillassique qui l'entoure.
Maria_paz
Pourquoi cet iconobré veut-il une soupe saignante ? qu’a t-il donc compris ?
Spontanément elle a une bonne envie d’richonner mais se retient pour éviter l’offense.

Risette intérieure. Il a l’air malin tout figé comme une buche avec un panard qui touche à peine le sol depuis qu’elle a ouvert le bec.
Maria le reluque tout en se redressant lentement, on dirait qu'il a la cafetière salement embrouillée.
Campée maintenant sur ses ripatons, pitoyablement enrobée de gadoue nauséabonde, elle sent qu’elle s’enfonce lentement.


C’est bizarre, j’ai l’impression d’avoir déjà vu cette trombine. Il a un air de…
Le souvenir était lointain, flou, associé à une ferme, étape de sa grande tirée, où elle s’était esquintée sans broncher pour un quignon de pain. Saletés de grohants !
La boule de glaise fouille méticuleusement sa cervelle, fronçant les sourcils, puis un flammèche passe dans l’quinquet gauche.

Il a l’air de… l’air tout craché de Georges !
Georges, c’était le garçon de ferme, l’homme à tout faire, le distrait, un piqué de l’étiquette, un bienheureux. Provocant la colère du paysan qui lui bottait le train régulièrement. Georges se précipitait alors dans un baquet pour se rafraîchir la lune toute boursouflée. Pourtant, il la chouchoutait la cochonnaille, qu’il rognognottait dépité.

Peu bavard, il….
Tandis que la berge la happe lentement, l’image se floute, ses calots se perdent au-delà du gaillard qui lui jette d’un coup de menton
:

« Voulez un coup d'main pour sortir de ... »

Voix lointaine et faible :

oui…. j’veux bien votre soutien… Georges …
Elle se sent lourde, vannée, n’a pas l’énergie de lutter. Son regard part à la renverse.
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aaallez me chercher Christoooooos !!!
Monsieurmichel
Il a du mal à cerner la dame, ses traits, entrelacés de boue et de vase, et pourtant il est comme un ahuri charmé par l’impotence d’elle. Plutôt délicat sur le coup, il descend dans la vase … Elle a l’air de tourner de l’œil de façon plus ou moins concrète, lui, il sait pas comment s’y prendre ni comment faire bonne impression.
Il sait rien en fait.
Il la laisse le dévisager, il attend presque les bras croisés, la fin.


-« J’m’appelle pas Georges.

Il s’offusque presque à vrai dire. Deux choses lui importent beaucoup dans sa petite vie sans réelle importance : son sobriquet et ses fleurs, et tout est lié.

Moi c’est Miche La Fleur. »

Insister sur un nom alors qu’une damoiselle est en péril, c’est un peu le sens des priorités que ne possède pas Miche qui est mis en exergue. Mais bon … il y va tout d’même, l’a pas l’air en forme la dame en question.

Il passe une main sous elle, puis un bras, et un autre, lentement il la soulève, délicatement, comme s’il cueillait une belle de jour …


edit faute d'orthographe.
Maria_paz
L’homme semble se ressaisir pour se porter au secours du chiffon bouseux qui tremblote comme une gelée de coing.
C’est la binette un peu fermée qu’il rectifie son nom, mais le moment n’est pas tout à fait propice aux civilités. En cet instant une panique intérieure l’envahit, elle se sent mal. Elle est enfoncée dans la vase jusqu’aux jointures.

Il la soulève doucement, et puis…et puis...et puis ça coince ! !

Les guiboles de la malpropre restent emprisonnées dans la mélasse bien décidée à les engloutir .
Elle comprend avec horreur qu’ en voulant l’aider, il prend le risque d’être aspiré à son tour.
Ne pas reluquer le sol. Se couvre la face de ses pognes gluantes pour ne pas voir, ne pas savoir.
Là, elle a vraiment les grelots.

Se rend-il compte du danger ?

Maria écarte vivement deux salsifis pour jeter un œil inquiet sur la bobine de son sauveur.

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aaallez me chercher Christoooooos !!!
Monsieurmichel
Ses mains cornées par le travail de la terre se flétrissent quelque peu dans le marasme boueux et quasi merdique de la situation.
C't'humide dans l'coin.
Il tire lentement, et rien n'vient ... Faut dire qu'il a aucun appui, pas d'endroit pour prendre sa force. Il s'enfonce aussi. Quel bourbier.

Croisant l'regard de la dame-à-la-boue il sait qu'il faut pas rester là de trop. Sinon c'est la fin. Et qui s'occupera de ses fleurs?

Pas encore trop empêtré, il sort, sale, puant.


-"Bougez pas m'dame.
J'reviens.

Claquez pas hein, que j'fasse pas ça pour rien."


Façon de lui dire de pas s'inquiéter, à la Miche ... Toujours très habile avec les mots. Et le comparse fleurophile de filer à travers les bois, pour une fois relativement vif. L'a croisé une fermette quelques centaines de mètre en amont.
Maria_paz
Mais c'est pas vrai mais c'est pas vrai mais c'est pas vraiiiiiiii !
Heyyyyy !!!!
Mais où est-ce que vous courrez comme ça ?


Beugle à s’en étrangler une Maria sortie de sa torpeur et animée par un vague sursaut de survie.
Trop tard, il a disparu de son champ de vision.

Pour elle-même
Des branches auraient peut-être fait l’affaire.
L’est tout de même pas parti décrocher la cloche de l’église pour récupérer la corde !

Elle veut taper du pied. BLOP ! Une bulle glauque s’échappe de la vase et la fait sursauter. Elle réalise qu’elle est engluée à mi-cuisses .
Elle fouille des yeux les environs à la recherche d’une liane, une branche, un cailloux, n’importe quoi, vers lesquels elle pourrait tenter de s’aplatir pour s’agripper.
RIEN ! Rien de rien !

Les minutes, les secondes s’égrènent lentement.
Le soleil prend la fuite vers l’horizon. elle cafarde, broie du bien noir. Economise ses dernières ressources pour tenir malgré l’épuisement.

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aaallez me chercher Christoooooos !!!
Monsieurmichel
Ça beugle derrière.
Fermette en vue.
Fermière aussi.


-"Non d'Harry Stote, elle a pas l'air commode celle là.

Des agriculteurs maraichers qui vivaient aux abords de la rivière pour les faciliter d'irrigation que ça implique. Forcément, l'Miche qui est également maraicher ne peut s'empêcher d'faire une remarque.

Bonjour m'dame.
Z'avez d'beaux poireaux dites, mais, devriez faire gaff à vos tomates, elles sont trop exposées m'dame.


Quoi mes tomates? Elles te plaisent pas mes tomates tête de noeud.

Si si m'dame, elles sont très bien vos tomates.

Et mes poireaux?

Pareil m'dame, très bien tout très bien.

Puis, il finit par en v'nir au sujet qui aurait d'ailleurs du être le seul et unique.

Mais euh m'dame, n'auriez pas une corde, j'ai une ... amie, qui est en ... difficulté dans la bouillasse.

La vieille se met à rire, puis, d'un coup, d'un seul, redevient d'un effroyable sérieux, elle rentre dans sa bicoque et lui tend une corde somme toute assez cordiale.
Grande et pas trop moisie.

A grandes z'enjambées le Miche retourne sur les lieux du drame, tout fier il montre la corde à la m'dame qui semble en avoir plein l' ... de la bouillasse.


Attrapez ça m'dame !

Sur la berge il lui jette la corde, avant d'la balancer il a prit la précaution de l'accrocher à un arbre voisin. On l'aura pas deux fois !
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