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Sa vie a basculé près de la rivière

Tord_fer
Tord Fer écouta le sire lui expliquer qu'il était pauvre, comme sa donzelle, et que la belle tenue qu'il portait n'était lié qu'a son futur mariage, enfin, ex future mariage car c'était la veille qu'il aurait du se marier.

Max_premier a écrit:
Ben tu vois tu te trompes sur tout… ma richesse à moi c’est l’amour que me donne Myriam et notre fils Clément. Quant au reste, je suis boulanger et éleveurs de cochons, j’obtiens de quoi vivre en travaillant dur mais si y’a que ça qui t’intéresse… si tu veux plus mon argent que ta propre santé, je te donne tout ce que j’ai, je vendrai ma hache et mes couteaux s’il le faut, vu ce qu’il va te rester à vivre, tu auras le temps de tout dépenser en boisson c’est sûr mais tu ne seras pas plus heureux je pense car ton âme continuera d’être maudite et tu ne récupèreras pas l’amour, la seule chose qui a de la valeur, c’est ce que tu veux vraiment ?


Tord Fer sourit montrant ses dents noire de crasse, pouris jusqu'au gensive, manque d'hygiene flagrand et d'alcool abondant :

Oui c'est c'qu'j'veux en effet !

Tord Fer tendis sa main en attendant que le sire lui donne le peu qu'il ai dans sa bourse et poursuivi.

Je veux ton nom aussi, j'aime savoir a qui...je m'adresse.

Tord Fer repartit dans son rire gras, rire de fous qui s'enfonce d'heure en heure :

Tu veux peu etre savoir ce qui est arivé a ta donzelle ?...
Sourire en coin
Si ca peut te rassurer, elle ne sait pas laissait faire...
Ca griffe quand ca se sent en danger les femmes....
Mais ca se calme quand on menaces leur proches...comme leur petit garçon...
Je l'ai suivit toute la journée....
Avant de la tropuvé enfin seul dans une ruelle....


Tord Fer s'arreta la, et respira l'aire autour de lui, son principale default était la vanité, il aimait que l'on sache ce qu'il avait fait, il aiamit décrire les souffrances qu'il avait infligé au gens...

Elle sentait bon...Elle était belle dans sa robe blanche, couleur de la pureté comme on dit...Mais vue le gosse, sa pureté elle l'a deja perdu...
maitenant sa robe et moins rouge...
Et elle est moins belle...


Tord Fer rit et regarda le sire dans les yeux, s'attendant a une réaction violente de celui-ci.
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Max_premier


La journée avance maintenant si lentement

Rien à faire, ce bougre là, il n’avait rien dans le cœur et pas grand-chose dans la tête non plus, seulement de la violence à donner et aucun sentiment. Il tendit la main pour réclamer son dû et Max enleva le lacet tenant la bourse à sa ceinture.

Tiens, voilà… je te donne tout ce que j’ai. Un rire en demandant son nom. Max… on m’appelle Max, il allait lui demander le sien mais le rire s’amplifia dément et il lui parla de Myriam, lui expliquant comment il l’avait repéré, menacé et emmenée de force pour la torturer. Max le regarda, soutenant son regard de fou quand il lui décrivit l’état de sa robe. Il osait, il osait lui dire qu’il l’avait violentée. Max serra les poings, sa mâchoire craqua mais ses yeux se déplacèrent rapidement vers l’épée au fourreau et il savait qu’il devait d’abord la retrouver avant de faire justice.

Je t’ai donné tout ce que j’avais
, sa voix monta d’un cranDis moi…. Dis moi où elle est ? Dans les bois ? Un endroit retiré ? Il se retourna et chercha partout à perte de vue autour de lui, il devenait fou, fou comme lui. Non il se devait de se retenir, pour la retrouver, le plus vite possible et la soigner. Il revint vers Tord_fer et se mit à l’attraper par les épaules… Dis moi où elle est ? en mémoire de ta femme et de ton enfant si ta vie n’a plus de valeur.
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Tord_fer
Citation:
Je t’ai donné tout ce que j’avaisDis moi…. Dis moi où elle est ? Dans les bois ? Un endroit retiré ?[/b] Dis moi où elle est ? en mémoire de ta femme et de ton enfant si ta vie n’a plus de valeur.


Le sire commencer à perdre patience, Tord Fer aimait s'amuser avec les gens comme il le faisait en ce moment. Il l'écouta lui demandé ou il avait caché la donzelle, puis il précisa en mémoire de sa femme et de son fils. Tord Fer à ce moment là éclate d'un grand rire bruyant :

En mémoire d'ma femme et d'mon fils ? Il rit de plus belleJ'aimais pas le regard qu'avit mon fils, les yeux qu'il avait quand il me regarder. On y voyait toute la haine et la peur qu'il avait pour moi...quand il ma vut tuer sa mere... Il s'arreta de rire d'un coup. En mémoire d'ma femme et mon fils...mais mon tres chere Max...c'est moi qui les ai tué...

Puis il sourit en coin :

Mais revenons en à ta donzelle...
Tu ne voudrais pas savoir ce qu'il lui est arrivé avant de la retrouvé ?


Il le regarda, sachant pertinement qu'il préferer d'abord la retrouver et ne rien savoir d'autre de cette hisotire, surtout pas les détails, mais Trod Fer n'allait pas l'épargner. Tandis que Franck regarder les poissons et le laissait, pour une fois, tranquille il continua son histoire.

J'lui bloquait la route, elle pouvais pas m'contournais. Elle pouvait faire d'mie tour mais comme toutes les donzelles, elle se croit forte et a préférer "m'affronter en qu'lque sorte...
L'a essayait d'faire celle qu'avait pas peur...mais sont regard l'a trahie quand j'lai aggriper par la taille...
Elle m'en a mit une...J'ai pas aimé...au non pas aimé du tout, et c'te fois Franck était pas la pour l'aider...j'ai vue rouge...trés rouge...
Alors j'lui en ai mis une a mon tour...elle s'est pas reveillé d'suite. J'lai mis sur mon dos et j'l'ai porter dans un endroit...plus tranquille...
J'ai attendu qu'elle s'reveille...l'a un someille de plomb la donzelle. mais pas assez long pour qu'j'me sois calmé entr'temps.
Quand elle s'est reveillé elle a eu peur...elle a crié quand elle a vut mon couteau pres d'son cou...et elle a fait une chose tres bete....tres tres bete...elle m'a crachait à la figure...


Tord Fer ricanna, et regarda Max qui sembalit palir de seconde en seconde alors que Tord lui racconter l'hisotire, palir, mais on voyait toute la haine qu'il avait contre Tord dans ses yeux. Tord Fer continua :

L'aurait jamais dut faire ca...j'l'ai cogné...cogné tres fort...elle ma supplié la laissait en vie. D'pas faire d'mal a son lardons. C'était pathétique....
Et plus elle m'implorer plus j'prenais plaisir a la frapper...

Tord Fer sourit en coin.
J'l'ai congné jusqua c'qu'elle puisse plus parler...
Puis l'ai attaché contre le poteau... Elle perdait beaucoup d'sang. Sa robe blanche et noire et rouge a présent. J'voulais pas qu'elle tache plus sa robe..Alors j'lui l'ai enl'ver...


Tord Fer sourit à Max :

Z'avez du gout pour choisir vos donzelles...

Puis il éclata à nouveau de rire.

Vue le sang qu'elle a perdu j'sais pas dans combien temps elle r'prendra d'nouveau conscience, ni si elle reprendra conscience tous court...Faudrait vous dépéché d'la sauvé m'ssieur l'médicaste...

Tord Fer se leva et récupéra sa dague, et commenca a partir en direction de la foret puis apres quatre cinq metre il se retourna :

Ha au faite...j'lui ai laissé ma marque...

Tord Fer se toucha l'arriere du cou...

Juste la...une petite croix faite avec le couteau qu'vous avait vue tout à l'heure...assez profonde pour qu'elle se souviennent de moi un p'tit moment...

Puis voyant le pauvre homme de plus en plus paniqué et ne sachant toujours pas ou chercher il sourit et continua :

La derniere qu'jai tué, on l'a trouvé dans une cave d'une taverne...mais ils sont arrivé trop tard pour la sauver...
Vous avez vraimant chercher d'partout ?


Il ricanna et partit en marchant en direction de la foret, comme si il s'en foutait que l'homme put l'attaquer par derriere, d'ailleur il devrait faire un choix, soit le tuer lui, soit sauver la donzelle...
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Max_premier


12 septembre : une journée, une éternité.

Il avait tué sa femme et son fils. Il était fou à lier cet homme, cette loque plutôt à voir sa manière de se tenir, fourbe et malsain toujours caché derrière ses armes, se complaisant de la peur et du malheur des autres.

Encore des détails, Max ne savait pas si c’était de la vantardise ou bien le réel de cette folie, il en était capable ce bougre, toujours à regarder par-dessus son épaule si le diable suivait son raisonnement sûrement. Il aimait la vue du sang et n’arrêtait pas de le rappeler. Myriam attachée inconsciente battue presque à mort, dans un endroit où personne n’avait pu entendre ses cris.

Il jouait avec ses nerfs, la fatigue des recherches, il sentait ses forces le trahirent, son sang n’affluait plus ses extrémités, il devait être blanc comme un linge car le regard du fou se fit joyeux à le voir ainsi.


Il avait marqué Myriam, comme on marque une bête… comment allait-il la trouver après tout ça ?

Une question de plus… une cave, une taverne ? C’était encore un moyen de se moquer de lui, car dans ce genre de lieu, on aurait entendu des cris quand tous leurs amis avaient cherché.

Il partait, après avoir récupéré sa dague et toujours l’épée au fourreau lui tournant le dos, se moquant éperdument de savoir ce qui allait se passer.
Réfléchis Max, réfléchis… à quoi tient-il le plus au monde ? Sa vie non mais l’argent oui… il n’y a que cela qui l’intéresse.

Attends… tu aimes l’argent n’est-ce pas ? J’ai un moyen de t’en procurer encore, ça t’intéresse ? Emmènes moi près d’elle le plus vite possible et laisses moi la voir au moins de loin et nous irons chez moi où j’ai l’argent mis de côté pour acheter mes stocks de farine. La farine n’a aucune importance maintenant pour moi, seul compte que je récupère Myriam. Tu m’entends ? De quoi acheter une trentaine de sacs de farine à peu près, c’est ce que j’ai encore.

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Tord_fer
Max_premier a écrit:
Attends… tu aimes l’argent n’est-ce pas ? J’ai un moyen de t’en procurer encore, ça t’intéresse ? Emmènes moi près d’elle le plus vite possible et laisses moi la voir au moins de loin et nous irons chez moi où j’ai l’argent mis de côté pour acheter mes stocks de farine. La farine n’a aucune importance maintenant pour moi, seul compte que je récupère Myriam. Tu m’entends ? De quoi acheter une trentaine de sacs de farine à peu près, c’est ce que j’ai encore.


Tord Fer s'arreta et ne se retourna pas. Non il n'allait pas le menait la ou était la donzelle, pas pour 3 sacs de farine. Il connaissait trop bien les geoles, et ne voulait pas encore y retourné. Il y avait deja passé beaucoup trop de temps. Le pris ne valait pas la chandelle....Il s'était deja fait pieger en normandie quand il avait découvert le corps de la donzelle dans la cave du "A"...
Il ne se ferait pas avoir deux fois.

Il regarda la bourse, celle du sire plus celle qu'il avait volé a son épouse, il s'en contenterais, ca vallait bien la liberté....

Dans un moment de lucidité, il se retourna et regarda Max :


Ecoute, Max...l'inconvénient dans notre situation, c'est que moi je sais, et que toi tu veux savoir, l'inconvénient aussi, c'est que plus j'reste à bavarder avec toi, plus j'ai d'chance d'finir dans les geoles, et ca c'est hors d'questions...si j'taccompagne,; j'sais bien qu'tu m'laiss'ra pas partir comme ca, a peine retrouvé, soit tu m'tue, soit tu m'envoie les chiens d'garde, et eux, il cherche pas a comprendre avec ma tronche...
Donc j'veindrais pas avec toi. Mais j'vais t'dire ou la trouver...

A toi d'voir si tu peux m'faire confiance...


Tord Fer éclata de rire...

Tu vois la taverne municipale ? derriere y'a un puit....et derriere c'puits pres du bois y'a l'entré d'la cave d'la taverne...c'qui est bien, c'est qu'elle est trop éloigner d'la taverne pour qu'un clapin si pointe à la recherche d'vin, sauf p'etre le maire...allez l'voir l'a p't'etre d'ja trouvé la p'tit d'moiselle....

A moins qu'elle soit pas là mais ailleurs...
Comme par exemple dans la grange qui est à la sortie d'la ville; la grange qu'y a bruler y'a trois quatre mois...tu vois laquelle ?


Tord Fer éclata de rire...

Au faite qu'elle interet j'ai a te dire la vérité, puisque j'ai ta bourse...et qu'je t'accompagne pas....
Mais fait vite, doit plus lui resté beaucoup d'sang a ta jolie....à toi d'choisir l'bonne endroit...

Tord Fer se dit que le pauvre petit était dans une impasse, soit il le croyait, soit...soit elle ne vivrait pas assez pour voir son fils grandire...
Mais comment croire un brigand ? Tord Fer savait qu'il pouvait mentire et l'emmener voir ailleur...
Il n'avait pas mentit pour un des deux lieux, mais lequel ?...il était éloigner tous les deux et il ferait mieux de faire le bon choix desuite....il ne lui restait que peu de temps à la donzelle, avec les blessures qu'il lui avait infligé...Il lui avait donner assez d'indice pour qu'il sache ou aller, à lui d'faire marcher sa mémoire sur les détails racconté et trouvé l'bon...

Tord Fer s'en alla en ricannat, de lui avaoir parler, ca lui avait fait disparaitre toute derniere trace de vin dans son sang...Il partit en marchant parlant avec Franck en lui expliquant que le pauvre aller devoir courire la ville si il voulait la revoir et qu'il devrait se dépecher, l'heure tournait...

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Max_premier
Il refusait l’argent, c’était fini, il n’aurait plus rien de lui ; seulement à écouter ses énigmes qu’il ponctuait de ricanements sadiques et de regards furtifs derrière son dos.

Il n’essaierait même pas de lui dire que s’il venait bien sûr que non, il ne le dénoncerait pas, il était un homme d’honneur lui…. mais ce fou là, il n’en avait que faire de l’honneur. Plus rien ne pouvait le retenir et c’est ce qu’il fit, il partit froidement après avoir donné des renseignements complètement biscornus, rien que Max puisse se servir en toute confiance mais le rappel que sa belle se vidait de son sang, ne prêtait pas à confusion. Il était assez fou pour ça.


Vas en enfer !!!! mais vas-y vite car si je te retrouve avant sur mon chemin, là tu n’auras pas de deuxième chance.

C’est tout ce qu’il avait réussi à dire. Il se mit à genoux et pour la première fois de sa vie, fit une prière où il mit tout son cœur, toute son âme.

Guide moi, aide moi, aie pitié d’elle… si tu veux me mettre à l’épreuve, fais le… mais juste sur moi, pas sur elle, je t’en supplie.

Il essuya ses larmes autant de haine, de colère que d’abattement et se releva. Les heures étaient passées à écouter cet ivrogne et il lui fallait choisir maintenant… Il se mit à courir et laissa ses pas le guider, il irait derrière la taverne municipale

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Lilas_rose
La semaine s'était déroulée sans incident, plutôt calme même. Quelques rencontres agréables, pour changer. Voilà qui était différent de la semaine précédente et ce n'était pas pour déplaire à la brunette.
La journée était déjà bien entamée, mais le ciel était encore clair. Lilas voulut profiter de ce temps clément pour faire une balade, elle avait encore beaucoup de choses à découvrir dans cette ville, et toute à ses réflexions elle se retrouva bien vite aux abords de la rivière.

La jeune femme avança en regardant alentour, bizarrement le lieu semblait désert... Puis cet endroit lui donnait la chair de poule. Bien sûr, ce n'était pas la grosse chaleur, l'automne était déjà bien installé mais tout de même, il ne faisait pas assez froid pour que des frissons glacials parcourent son échine. Lilas resta quelques minutes immobile, regardant tout autour d'elle, une boule d'angoisse grandissant dans son ventre. Elle se secoua et détala à grands pas, longeant la rive sans se retourner, ne comprenant pas ce qui provoquait ce malaise en elle, juste une folle envie de s'éloigner au plus vite.

Quand elle fut un peu plus loin, la brunette retrouva son calme tout en restant sur ses gardes. Elle s'assit sur l'herbe, au bord de la rivière, profitant des derniers rayons de soleil qui venaient caresser sa peau pâle. Le ruissellement de l'eau finit par l'apaiser, Lilas ferma les yeux et s'allongea, se laissant bercer par ce son cristallin, par le bruit des feuillages que la brise légère faisait frissonner. Tout était calme, trop calme... Et la jeune femme se sentait si bien qu'elle finit par s'assoupir, ne remarquant pas le jour qui déclinait.

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Lantarius
Grmmmmmblmmmmmmm, ça marche jamais......Lantarius arriva près de la rivière avec un sorte de clepsydre (horloge à eau).

Il s'accroupit près de l'eau, essayant de faire marcher sa machine quant elle se fit emportée.


Ouh ! La petite machine du diable ! Grmmmmblmmmm, reviens ici !

Et le vieux se mit à courir tout le long de la rivière quant il trébucha et tomba.

Je réussirais un jour !

Et il repartit vers la ville.
Bradwen


Le 22 Octobre 1458, au soir


Ce soir là, Bradwen rentrait tranquillement, très tranquillement chez lui. Il faut dire que le paysan ne pouvait marcher plus beaucoup vite... En effet, depuis presqu'un an qu'il était à Montmirail, c'était la première fois qu'il sortait saoul d'une taverne du village. Saoul au point de hipser, hipser... et encore hipser ! Saoul au point qu'il devait se concentrer pour mettre un pied devant l'autre... mais pas ivre mort au point d'avoir oublié sa soirée !... ni au point de régurgiter l'ensemble de son repas du midi, contrairement à d'autres montmirallais.

Afin de se rafraichir les idées, le paysan fit un crochet par la rivière qui coulait derrière Melleray. Près de la berge, le paysan se pencha au dessus de la surface de l'eau afin d'observer son reflet...


Blond ?!?!?

Bradwen plissa les yeux pour mieux observer. Puis il passa une main sur ceux-ci afin d'arrester de loucher.

Blond ?!?!?! Non... certainement pas ! Chatain oui ! ... ou p'tet ben Sale tout simplement, mais pas blond du tout Mortecouille !

Nouvelle difficulté à accomoder... et nouveau passage de main sur les yeux...

Mordiou Bradwen, t'es ivre mon gars ! Ivre comme... ivre comme un évesque qu'abuse du vin d'messe !... mais qu'est-ce que j'dis là moi... Palsambleu ! Pfiooouuu... j'ai b'soin d'repos moi... un peu d'air frais d'automne qu'est pas du tout mélancolique...

Mais comment s'fait-il que d'la bière puisse m'rendre ivre maint'nant ?

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--Bouldesuie
Ils arrivent !

Roues de charrettes grinçantes, hennissements et vacarme des sabots, la troupe avance lentement.

Un gamin à leur vue, hurle à s’en étouffer, exulte.


Ils arrivent ! les voilàaaaa ! Lisaaaaaaaaaa ! Les voilàaaaaaaaaaaaa !

Sur le retour et dans les premiers froids, le groupe de pèlerins, chassé par les hispaniques, a perdu de sa fierté et de sa superbe.

Une femme, un nourrisson dans les bras, murmure une chanson douce et triste, sa voix aigue s’élève comme une plainte.

Sur leur passage, des rideaux soulevés par des mains ridées. Les vieux se penchent pour mieux voir, pour mieux commenter, pour mieux s’intriguer.

Ces pèlerins, chassés durant leur long séjour en Galicie, prennent lentement le chemin de la Bohême. Autrefois reconnus pour leurs qualités et protégés, ils étaient aujourd’hui, dans certaines villes, rejetés ou bien mal accueillis. Les temps changent, les regards aussi.


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Ils installent le camp pour trois jours.

Ni plus, et peut-être moins. Même s’ils y sont autorisés et malgré la couverture papale, ils savent qu’ils ne sont pas partout en odeur de sainteté.

Les fumées des premiers feux stagnent dans l’air saturé d’humidité froide.
Le soleil amorce son déclin et sombre rapidement dans l’horizon outremer.

Après avoir regroupé leurs chevaux aux crinières tressées, les hommes discutent. Les chevelures noires et brillantes ponctuent par saccades leurs propos, les visages sombres s’éclairent parfois du sourire tranchant de leurs dents.

Les jeunes se sont divisés en plusieurs groupes et déjà certains font paître les chevaux, d’autres les font boire. Quelques uns font provision de bois, quelques autres discutent, se chamaillent pour une belle petite aux yeux verts.

Les femmes, aux vêtements pauvres mais très colorés, s’affairent autour des foyers, les petits dans leurs jupons. Les plus grands se sont dispersés sur la berge et affolent le monde poissonneux à grands coups de jets de pierres.
Sur les hauteurs, munis de bâtons, certains fouillent les fourrés environnants.

Joska rejoint Bouldesuie sur la berge. Le cheval hésite, les naseaux sensibles sur le clapotis de l’eau.




Le regard noir se tourne vers le fils, un éclat dur sur l’anneau de l’oreille vient percuter le visage blême de l’adolescent.

- Cette fois tu te tiens tranquille Matteo ! Et tu ne fais pas les murs des gadje. Le prestige s’est envolé, nous sommes de moins en moins accueillis et tous les prétextes sont bons pour nous confisquer nos chevaux. Il nous faut rejoindre la Bohême le plus vite possible.

Les derniers mots sifflent entre ses dents serrées

- Si tu te fais pincer, nous ne t’attendrons pas. Tu entends ?

Le pensait-il vraiment ? Est-ce qu’on abandonnait un membre de la grande famille ?
Joska se détourna pour aller rejoindre les autres, soutenant à regrets un regard dur envers ce fils difficile.

Bouldesuie se tient droit et fier, il a seulement baissé les yeux, en guise d’accord.
C’est la première fois qu’il voit des lances aussi dures et si fortement déterminées dans le regard de Joska. Un bref tremblement secoue son corps encore frêle. Ses pensées et ses regrets s’évadent vers les beaux paysages ensoleillés du sud.


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Un peu plus tard, le repas achevé, le grand cercle magique s’est formé autour d’un foyer immense et crépitant.
Les couleurs flamboyantes des arbres et des flammes n’unissent avec une force saisissante.

C’est le temps de l’échange, du partage, de la musique. Les guitares des adultes s’accordent, celles des plus jeunes chuchotent.


Les premières notes s’envolent comme une nuée d’hirondelles s’élançant dans le ciel.
Des airs appris là-bas mêlés aux mélodies de leurs origines.
Des airs de flamenco aux ornements mélodiques improvisés et aux rythmes violemment accentués emplissent la nuit et les cœurs de sentiments profonds.

Les voix cassées, parfois nasillardes, presque criardes des femmes s’expriment tantôt en gaité, souvent en plaintes, chantent l’amour, la souffrance, l’espoir , la vie.
--Bouldesuie
Ils partent !



Une voix s’élève, légère. Aussi légère que les faibles fumées qui s’échappent des foyers moribonds. c'est celle d'une jeune fille aux lèvres pourpres qui, en compagnie des autres femmes, s’affaire au chargement des charrettes. D’autres voix viennent épouser la sienne dans la pureté de l’air froid et sec.

Les hommes attèlent les chevaux, silencieux, regroupent ceux qui seront négociés, harnachent ceux qu'ils vont monter.

Près de la rivière chacun chacune y compris les jeunes s’active au rangement des dernières couvertures, rince les dernières gamelles.
Les anciens patientent, marmonnent.

Le départ est imminent. Les tous petits, assis, patientent aussi près des anciens, jouant avec leurs mains, des cailloux, des bouts de bois.


Matteooooooooooo !

La voix de sa mère se perd. Matteo est dans ses pensées.
Muni d’un morceau de bois, il avance lentement le long des fourrés. S’arrête un instant pour humer l’air. il tressaille soudain. Un trouble l’envahit.
Cette odeur est incroyable, inattendue.
La fleur qu’on ne trouve que dans ce pays ensoleillé aux paysages ornés de champs d’oliviers et d’orangers ondulant dans la chaleur brûlante.
Ce parfum évoque encore et encore les moments heureux, insouciants.

Mais brutalement une image qu’il n’attendait pas s’impose. Elle prend la forme d’un visage. Celui d’une femme. Pourquoi elle ? La gadji de pacotille comme il l'appelait.
Sa gorge se serre. De plus en plus fort. Cet étau devient aussi oppressant que la mauvaise conscience qu’il croyait enfouie à jamais.

Il se demanda si elle vivait encore. C’était peu probable compte-tenu du sort que les plus mauvais d’entre eux lui avaient réservé.
Son tort à lui ? Matteo secouait la tête lentement. Lui avoir ouvert les portes de la famille. En toute innocence oui. Mais n’aurait-il pas du l’avertir avant que cela tourne mal ?

Il se souvint de cette époque où, installés en Périgord durant plusieurs mois, il s’en était faite une amie. Lui le sale gosse, elle lui faisait confiance. Matteo haussa les épaules. C’était bien la seule.
Elle comptait sur lui, il comptait sur elle.
C’est chez son oncle qu’il l’avait embarquée d’abord pour qu’elle le soigne. Le vieux une fois guéri lui avait ouvert les bras et offert une famille qu’elle n’avait pas.
L’adolescent se mordit la lèvre.
La troupe l’avait embarquée vers la Galicie contre son gré. Les raisons étaient obscures pour lui. Ça ne regarde que les grandes personnes lui avait-on répondu.

Après la naissance du petit de Luludja, il ne l’avait plus revue.
Souvenir flou des hommes discutant âprement avec un Señor au regard fermé, richement vêtu. Juste avant sa disparition.

Matteo sort de ses songes, releve la tête brusquement, fouille du regard l’ombre des buissons.


Matteo ! Depêche toi on s’en va !

Le père fait un grand geste du bras.

Les roues des premières charrettes tournent péniblement sous la charge de femmes et d'enfants.

La troupe s’ébranle, tourne le dos, reprend la route, s'éloigne lentement. Sans haine, avec ses peurs et beaucoup d’espoirs.

Matteo se retourne une dernière fois, sans grand espoir.

Il ne reste plus dans leur sillage que l'odeur acre des brasiers défunts.
Maria_paz
Craquements frileux des feuilles qui se recroquevillent et se cristallisent.
Parées de leur linceul de verre opaque et glacé, elle gémissent sous des pas lents et mal assurés.

Engoncée dans une peau mal taillée, bien trop grande, une jeune femme frêle progresse lentement vers la berge.
Malgré le froid, elle est tête nue. Sa longue chevelure brune s'enroule comme une écharpe chiffonnée autour de son cou.
La silhouette aux épaules fatiguées s'immobilise et s'accroupit lentement près d'un reste de bois calciné.
Avance une main, la suspend. Plus rien à retenir que le souvenir de ces flammes immenses entrevues un soir.
Une mélodie, des rires, des danses, et un visage qui la hantent depuis.

Lorsqu'il avait levé les yeux dans sa direction, elle avait soudain cessé de respirer.
Depuis elle savait.
Maintenant il savait.
Et le danger demeurerait présent tant qu'il lui serait permis de vivre.
Un poignard planté dans la plaie béante de sa jeunesse volée.

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aaallez me chercher Christoooooos !!!
Rosalys
La jeune femme profitait de son arrêt à Montmirail pour visiter la ville. Elle admira l'architecture, rendit visite aux habitants en taverne et puis, alors que la nuit était tombée, elle se rendit sur les bords de la rivière. Elle ne savait pas vraiment ce qui l'avait poussée à venir là, peut être l'espoir d'y croiser quelqu'un ?

Quoiqu'il en soit, elle arriva près de la rivière. Le temps s'était adoucit et il n'y avait pas de neige. Il faisait quand même froid, aussi, la jeune femme s'enveloppa un peu plus dans sa cape, frissonnant. Elle avait la tête ailleurs. Elle leva la tête vers les étoiles se demandant s'il les regardait aussi parfois... Elle descendit de son cheval qu'elle caressa doucement. Elle lui donna la pomme qu'elle avait gardé et sourit à Corale.


Voilà pour toi ma belle.
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Wu
Wu vint à la rivière pour promener son chat.

Il laissa chat aller pendant qu'il sifflotait ,assis, sur un rocher.

Puis curieux, il s'approcha du bord de la rivière.


Le niveau de l'eau est bas, mais si il pleut beaucoup ça remonte..... mais l'eau s'en va et elle descend, où c'est qu'elle s'en va ?

Viens Griffouille, la promenade est finie !


Il repartit avec son chat.
Elyra
Il était une fois une jeune femme aux boucles d'or... A peine arrivée à Montmirail elle se rendit sur les bords de la rivière. C'est qu'elle adorait l'eau la damoiselle. D'un pas sautillant, faisant virevolter ses jupons de par ses petits sauts et le vent qui s'engouffrait sous ses jupes, la demoiselle arriva sur les berges.

Elyra, car tel était son nom, contempla quelques secondes le courant qui emportait chaque petites gouttes d'eau qui composait la rivière un peu plus loin. Elle se retourna subitement entendant un bruit derrière elle.


Il y a quelqu'un ?

Ouvert à tous, hésitez pas .

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