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Sa vie a basculé près de la rivière

--Chabon
Un homme, cheveaux châtains et une barbe, vêtu d'une robe marron comme celle des moines, toque sur la tête.

Le barbu se montra quand la dame le découvrit.


Bonjour ma gente dame !

Regarda son mini cadran solaire.

Ah je suis en avance.....

Puis regardant la jeune fille souriant.

Dites moi, si nous discutions un peu en l'attendant.....

Ne nous présentons pas, ce sera inutile.

S'asseyant sur un rocher, il lui dit.

Alors ma petite dame que faites vous ici ?
Elyra
Elyra détailla l'homme qu'elle avait devant elle. Un inconnu évidement puisque c'était la première fois qu'elle mettait les pieds dans le Maine. Pourtant la Touraine c'est la porte à côté si on peut dire. Mais la blonde n'était partie en voyage que dans le sud pour le moment. Elle sourit aimablement au sieur.

Bonjour messire.

L'imitant, elle s'assit sur un rocher prenant soin de ne pas trop salir ses jupes, pas qu'elle soit coquette, mais elle avait oublié dans son empressement pour partir, des affaires de rechange. La belle affaire ! Et dire qu'elle devrait tenter de garder présentable sa misérable robe une semaine de plus autant dire mission impossible !

Ce que je fais ici ? Hum... je regarde le paysage... je visite... entre autre. On m'a dit que c'était un coin plaisant ici alors je viens voir si cela est vrai. Et vous ? Vous allez quelque part ? Je vous ai entendu dire que vous étiez en avance...
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--Chabon
Chabon regarda la jeune femme s'asseoir.

Vous visitez, oh eh bien moi aussi ! Moi si je vais quelque part, mais je suis en avance.

Lui souriant.

Puis, admirant le paysage.

C'est beau n'est ce pas ?

J'avais un vieil ami peintre qui disait que la beauté des choses est leur cœur.... Et vous qu'en pensez vous ?

Dites moi, que faites vous dans la vie ?
Elyra
La jeune femme aux mèches d'or regardait son interlocuteur et lorsqu'il tourna la tête pour regarder le paysage, elle fit de même. Elle était intriguée par cet inconnu mais ne se rendit pas indiscrète par des regards qui auraient pu être trop soutenus.

Oui c'est très beau.

La beauté des choses est leur coeur... Elle médita un instant sur ces paroles.
La beauté... je pourrais réfléchir sur le sujet pendant des heures. Mais en résumé je pense que rien ne peut être qualifié de beau tel quel. On ne peut pas dire d'une chose qu'elle est belle car il existera forcément au moins une personne qui pourrai dire le contraire. Non... Pour moi on peut seulement dire, telle chose m'est belle ou telle chose me plait, mais par abus de langage ont dit ceci est beau...

Après ce petit moment à philosopher, Ely entreprit de répondre à l'autre question.

Ce que je fais dans la vie ? Oulà... Pas grand chose à vrai dire. Je voyage pas mal, je travaille régulièrement à la mine... Hum... Ah et je construis une salle des fêtes. On en est encore à creuser les fondations pour l'instant. Et vous ?
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--Chabon
Il sourit à la dame.

Ah ! C'est passionnant, moi, je suis luthier, ancien conservateur de musée et architecte.... oui disons cela architecte....

Il regarda la rivière.

Il se leva, marcha jusqu'à devant la jeune dame.

On entendait que le bruit de la rivière.

Puis le barbu se retourna et s'approcha de la rive de la rivère, s'agenouille et toucha l'eau.


Vous aimez vous baigner ?

Il lui sourit et vint lui tendre sa main.

A mois que vous préférez les promenades ?

Il lui sourit.
Elyra
En entendant le mot architecte la blondinette se redressa s'un bond.

Architecte !? Quelle coïncidence, je suis Maître d'oeuvre moi aussi, enfin je fais mes premiers pas seulement mais c'est une chose qui me passionne.

Elle le regarda s'avancer vers elle, s'agenouiller près de l'eau et la toucher.

Oui j'adore me baigner, mais là elle doit être froide non ? Surtout que la douceurs du début du mois est repartie pour laisser place au gel et... je l'espère aux flocons.

Elle glissa sa main dans la sienne confiante.

Mais j'aime aussi me promener, vous voulez me montrer quelque chose en particulier ou juste vous balader ?
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--Chabon
Chabon sourit à la dame.

Je veux vous montrer quelque chose venez voir !

Il lui la guida par la main, le long de la rivière.

Il arrivèrent un arbre avec un creux dedans.

Il lui montra l'intérieur du creux.

Un oiseau dormait avec ses petits.


Regardez, ils sont mignons ?
Elyra
La jeune femme se laissa guider, sa curiosité grandissant. Ils s’arrêtèrent devant un arbre. Elle trouva bizarre de s'arrêter devant ça mais elle ne fit pas de commentaire et observa plus attentivement le végétal en question. Elle trouva l'arbre beau bien que étrange avec son creux.

Elle s'approcha pour regarder à l’intérieur et vit avec ravissement l'oiseau et ses oisillons. Elle avait bien fait de faire confiance au messire. Elle recula et chuchota pour ne pas les réveiller, un grand sourire sur les lèvres.


Oui ils sont trop mimi tout plein !

Dans son émerveillement et sa joie indéniable, la tourangelle pressa involontairement la main qu'elle tenait toujours dans la sienne.

Je suis contente de vous avoir rencontré messire, mais j'espère que je ne vais pas vous mettre en retard...
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--Chabon
Le barbu en, admiration, puis il regarde la jeune femme.

Non il est là....

Le vent se leva et souffla alors...

C'est le vent
le céleste enfant....


Il sourit à la jeune fille et lui dit.

Je vous fais la bise ?
Elyra
Elyra sourit.

Une bise ? Pourquoi pas.

Elle prit sa médaille dans ses mains et le mit à plat sur sa main. Elle le tourna légèrement vers le nord. Le vent soufflait dans ses jupes. Sur le médaillon il y avait une petite pierre précieuse en forme de demi sphère de couleur rouge. Un rayon du soleil entra dans cette pierre et un petit rayon rouge sortit de la pierre pour venir marquer comme une aiguille le médaillon. Un cadran en quelque sorte, mais qui au lieu de marcher avec l'ombre, marche avec des rayons.

Oh c'est l'heure, je dois partir... J'aurais été ravie d'avoir fait votre connaissance messire. Demain une longue route m'attend. Je rentre chez moi en touraine. Merci pour la balade !

La blondinette donna une bise au sieur et lui sourit.

Adieu messire ! Puisse votre vie vous être belle !

L'air guilleret, la jeune femme prit ses jupes dans ses mains et sautilla sur le chemin du retour en chantonnant.
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--Chabon
Chabon l'écouta et la bisa.

Adieu dame ! A vous aussi longue vie !

Il repartit ensuite le long de la rivière.
Eleanore
Eleanore déambulait à travers la petite ville ou gros village, c'est comme on veut depuis le début de la matinée. Elle avait décidé de se rendre à la mine que plus tard. Faut dire qu'il fallait qu'elle arrive à se remettre des courbatures de la veille, causées par ce travail laborieux. La jeune fille n'avait encore jamais travaillé aussi dur!

Laissant son esprit vagabonder, Eleanore sortit de la bourgade pour arriver près de la rivière. La veille, avant de passer les portes, elle avait suivit la rivière que le chemin qui menait à Montmirail longeait. La vue de l'eau lui avait redonné du baume au coeur et lui avait permis de se présenter aux gardes dans l'espoir de pouvoir s'installer quelques jours dans la ville pour se remettre de ce qui lui était arrivé.

Elle frissonnait, faut dire que ce qu'elle portait en guise de vêtements n'était guère plus que des haillons, c'était loin de ce qu'elle avait auparavent porté. L'eau devait être autant glacée que l'étaient ses mains et ses pieds. Ses chausses fabriquées par sa mère n'étaient plus que de lointains souvenirs...
S'asseoir devant l'eau en cette saison était une mauvaise idée qu'elle repoussa avant même de l'envisager. Elle s'approcha de l'eau, s'accroupit et y plongea ses mains qu'elle passa ensuite sur son visage. La froideur du liquide la fit frissoner mais elle permit de se sentir plus éveillée.
Un sourire naquit sur ses lèvres. Par un autre temps, elle serait restée ainsi pendant un moment mais elle était transit de froid.

Aussi, se remit-elle en route, vers le ventre du village cette fois et plus précisement les tavernes où elle trouverait de quoi se réchauffer, que ce soit grâce à l'alcoool ou la cheminée et peut-être des personnes avec qui parler...
Wu
Wu arriva avec son chevalet.

Il se mit devant la rivière, un peu reculé.

Une fois la bonne position trouvée, il s'assied en face de son chevalet et commença à peindre, la rivière bleue, avec les galets dedans, les arbres de la forêt de l'autre rive qui la borde....
Kaelig
Sieur le Soleil se couche, la température est bien plus basse qu'à l'apogée du damoiseau. Il lui adresse un clin d'oeil alors que son chapeau s'éclipse derrière un chêne. Une douce lueur orangée inonde la rivière de Montmirail et des environs. Cette vision paysagiste est apaisante. L'eau ruissèle paisiblement, suivant ses cristaux reluisants de chemin. Elle façonne les rochers et courbe ses hanches à leur passage. Comme une dame séductrice face à son homme.

La blondinette sourit alors qu'elle jette sa cape laineuse au pied d'un saule pleureur. Un air enjoué prend possession de ses lèvres rosées. La paysanne n'a point emporté sa guitare latine mais cela ne l'empêche guère de chanter. Elle se lâche, elle a besoin de prendre l'air. Elle se lâche, elle danse en rythme sur l'herbe fraîche. Elle tape des mains en rythme, elle désire ne penser à rien. Ses mèches blondes font obstacle à la luminosité restante, elles frétillent musicalement. La mairesse écarte les bras, elle ferme les mirettes pour tourner encore et encore jusqu'à s'en donner le tournis. Elle cesse de fredonner alors qu'elle se laisse tomber sur l'herbe fraîche. Ses yeux sont toujours clos. Le chant de la rivière s'est imposé face à la chansonnette.

Hé oui, il y a des jours où elle se lâche et elle chatonne les paroles suivantes : " je me fous de ce que l'on peut dire dans mon dos, la rumeur ou bien du quand-dira-t-on. Pendant que le monde dérive, moi je quitte le bateau. Moi je lâche prise le temps de quelques heures, j'ai besoin de prendre l'air."

Et c'est reparti pour une seconde vague de fredonnement. Ses mains sont posées sous sa nuque. Ses jambes sont croisées, tendues. Le ciel est criblé de nuages à la forme imaginative. Un sourire apaisant prend possession de son visage. Chacun sa méthode pour évacuer les tensions de la vie quotidienne... elle, c'est la musique!
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Wu
Chabon et Wu arrivèrent au bord de la rivière et regardèrent le cours d'eau.

Voyez Chabon, je vous trouve ennuyeux.

Pourtant, je suis gai et joyeux avec vous !

Vous êtes comme cette rivière, calme et apprivoisée.....

Grmmmmbllmmmm, je vais vous montrer moi.....


Chabon prit Wu par le bras et ils mirent à chanter, le long de la rivière.

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