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Sa vie a basculé près de la rivière

Wu
Un coup de vent, faisant bouger les buissons prêt de la rivière...

Tout semble Calme....


Chabon, vous m'écrasez le pied !

Ah qui c'est, qui voulais que l'on fasse du camouflage ? Je suis habillé du dernier ridicule. A ce train là, je préfère me promener nu dans les rues !

Sachez que j'observe les animaux.

Pas besoin de se déguiser 'fin bon !


Une longue vue sort d'un buisson.

Elle tourne et observe.
Alea...
La veille au soir, la blondinette avait retrouvé Thalie. La femme pour qui elle avait eu un gros coup de cœur et qui était la raison de sa présence ici, à Montmirail.
Le lendemain, en début d’après midi, la jolie blonde s’était rendue en taverne où elle avait retrouvé son frère qu’elle n’avait revu depuis 4 mois. Le hasard faisait sacrément bien les choses. N’est-ce pas ?

Avant de repartir, Vitali, le frère de la belle, lui avait glissé une bouteille d’eau de vie typiquement russe dans la besace. En principe, elle ne devait pas la boire seule. Mais là, avec de la vodka entre les mains, pensez bien qu’elle ne pourrait se retenir bien longtemps et attendre que son frère ne revienne pour la vider avec lui.
Alors, forcément, pour ne pas se faire repérer, Blondie se mit en quête d’un endroit où elle pourrait siffler sa bouteille en toute quiétude. Et après un temps indéfiniment long, elle trouva ce lieu : la rivière.
Un petit coin tranquille, à l’ombre d’un arbre et voilà notre blonde qui commence à boire en solo, faisant des grimaces abominables à chaque gorgée qu’elle buvait. Ben ouais, c’est que c’était sacrément fort la vodka. Un peu comme du désinfectant quoi. Et ça brûlait d’une force… ohlala ! Heureusement qu’Aléa était endurante et qu’elle supportait. Mis à part ses nausées et l’impression qu’elle avait que sa gorge et son œsophage allait se désintégrer, tout allait bien.

Cependant, au milieu de ce décor et de cette tranquillité dont Aléa avait tant aspiré, il manquait quelque chose, ou plutôt quelqu’un.
Il s’agissait de Thalie, sa belle brune, pour qui elle était venue de Poitiers, entraînant dans sa course son meilleur ami et son ex-compagnon. Qu’est-ce qu’ils étaient courageux ces deux hommes là. Ouais parce que pour supporter Aléa jour et nuit, il fallait un sacré courage et une force mentale du tonnerre. Elle pourrait pousser au suicide le plus joyeux des hommes, c’est vous dire.
Mais bon, là, pour le moment, Aléa était tranquillou. Elle ne prenait la tête à personne, personne ne lui prenait la tête et elle ne faisait rien de mal à part se mettre une murge d’enfer.

Et ce fut après les quelques gorgées qu’Aléa se sentit prise de vertiges. Dieu que cette foutue boisson était forte ! Blondie était ronde comme une queue de pelle, et pire encore !

_________________
Thalie
[Par une zoulie après-midi, ferme de Thalie]


La brunette espagnole, c'est bien connu, ça a un caractère de ... cochon! Pour confirmer l'adage, et aussi parce que la mairie semblait manquer de carcasses, Thalie avait opté pour cet élevage, histoire de dépanner, hein, mais de s'faire aussi un peu de sous, faut pas décon...abuser.

Sauf que quand on est fan de fringues, un petit peu frêle parce qu'on est qu'une pauvre femme toute fragile - forcément, les femmes sont toutes fragiles, ça fait leur force (eh ouais) -, et qu'on a une propention assez importante à être contrariée, on a tendance à ne pas tellement apprécier cette grosse tâche immonde qui souillait sa robe, comme... bah comme là, tiens.


- ¡ Misericordia!, ¡ Mi vestido!* hurla-t-elle. ¡ Cochino feo!** - une fois lancée, on ne l'arrête plus... ¡ Cochino malo, malo y malo!*** S'ensuivit une espèce de baragouinage pas content du tout, plein de noms d'oiseaux, une espèce de magma marmonné qui ne filait pas envie d'être le cochon, pour le coup.

Puis la tornade s'apaise, et affiche une moue boudeuse, les poings serrés, alors qu'elle hurle :


- Fedeeeeeeeeriiiiiiiiiiiicooooooooooooo, à l'aide !Fedeeeeeeeriiiiiiiiiiiiiiiiiiicoooooooooooooooooooooooooooo, au secours !

Un brigand? Deux brigands ? Une bande entière de brigands ? Un ours, un loup, les deux ? Voilà ce que Federico, le vieil homme - tout le monde est vieux passé 30 ans -, pensa en entendant la jeune espagnole beugler à l'aide. Pour hurler comme ça, quelque chose de grave se passait ; il lâcha donc le maillet dont il se servait pour fixer une barrière autour de la propriété, et se rua vers la ferme - Thalie devait être autour de l'enclos, c'est là qu'il l'avait vue pour la dernière fois.

Parvenu auprès d'elle, il tourna brusquement la tête de droite et de gauche, pour chercher les - il n'en doutait pas - agresseurs de l'unique fille de son maître espagnol. Sauf que là, il n'y a personne que la jeune femme, les bras croisés sur la poitrine, une mèche de cheveux lui barrant le visage, sourcils froncés, moue boudeuse affiché sur ses lèvres, et poings serrés. C'était à n'y rien comprendre, à moins que... A moins qu'il n'y ait une histoire de houppelande "pas chèèèèère du touuut", quelque part, et qu'elle l'ait râtée. Et là, c'était pas bon, mais alors, pas du tout.


- Ben qu'est-ce qui vous arrive, Thalie ?

La brune fulmina, montrant sa robe tâchée de boue :

- Qu'est-ce qui m'arrive ? Comment ?! Enfin, tu ne vois pas ? C'est une catastrophe !

Aïe. Ca, c'était pire qu'une bonne affaire vestimentaire loupée. Il tenta de l'apaiser :


- Oh, mais ce n'est rien, on ne la voit presque pas... Et puis, vous savez c'est le métier qui rentre ! Il ponctua son propos d'un éclat de rire gras, qui, étrangement, ne fut pas partagé par sa protégée.

Celle-ci déclara, placide :

- C'est tellement drôle que j'en ai mal au ventre, dis-donc... Et merci, tu n'as qu'à dire que je ressemble à une souillon la plupart du temps !

Là, il fallait la calmer, avant que ça dérape vraiment... Idée de génie, idée de génie... Idée de génie!!


- Et si je vous préparais un bon bain dans lequel vous vous prélasseriez ? Avec ces petites essences que vous aimez tant, vous savez ?

Ou de l'art de détendre quelqu'un qu'on connaît depuis sa plus tendre enfance, en connaissant ses points faibles. Sourcil brun qui se lève, petit sourire qui naît sur les lèvres de l'Espagnole, qui s'exprime d'une voix bien plus calme, d'un coup :

- Mais ça va prendre des heures ! Et je voulais voir cette jeune femme blonde qu'on a rencontrée, tu sais, Aléa... ? Les sourcils se froncent à une question du vieux. Oui, celle que j'ai rencontrée à Poitiers, y en a pas 50 000 non plus, hein... Je ne me suis pas enfuie ! T'arrêtes, hein !

Puis, lui tournant le dos, l'air digne :

Je vais à la rivière, ce sera parfait ! Et peut-être que les grenouilles seront plus gentilles que toi, qui veux toujours m'énerver!
Ouais, ingrate, aussi, en plus d'être caractérielle.

Après avoir foncé chercher une tenue lui permettant d'aller nager - très légère, la tenue, il ne s'agissait pas non plus de se noyer, hein, mais juste de cacher le minimum vital pour éviter de se faire agresser -, la brune se dirigea d'un pas décidé vers la rivière... Enfin, vers Marqués, son minorquin - le seul mâle de sa vie -, parce que si en plus de sa robe, ses chausses devaient être abîmées, là, ça serait la fin du monde.


[Toujours par une zoulie après-midi - la rivière - c'est bien, vous suivez]

Hop, ni une ni deux, la jeune femme et l'équidé sont à la rivière, et Marqués graille tranquillou, alors que le premier orteil de sa propriétaire est glissé dans l'eau, pour en être sorti aussitôt, le tout accompagné d'une grimace et d'un cri outré en espagnol, qui pourrait se traduire par "ouuh la vache, elle est gelée !" La brune se tourne vers son cheval, qui affiche le même air blasé que Federico lorsque Thalie pique une crise ou une autre, sur un accessoire vestimentaire...ou un autre.

- Ouais, t'as raison, j'peux pas aller la voir comme ça...N'empêche que si après ça, elle ne comprend pas que je l'aime, je sais pas ce qu'il lui faut, moi, à la blondinette. T'as vu comme elle était trop jolie ce matin ? Ouais, t'as raison, elle est toujours trop jolie...

Et un jeté d'Espagnole à la baille, un ! Après quelques minutes, le froid qui l'avait saisie jusqu'aux os s'estompa enfin, et la brune fit quelques brasse, détendue d'être enfin bientôt propre. Lavée, elle glissa sa tête sous l'eau à nouveau, et en ressortit, lançant ses cheveux en arrière.

- Marqués, mon beau, tu ne bouges pas, d'accord ? Je vais suivre un peu la rivière, si quelqu'un de pas gentil t'approche, tu mords, mi amor !

Et la brune de se laisser bercer par les petits clapotis de l'eau, et de descendre un peu le cours de la rivière, sur le dos. Par moments, elle se tournait, et allongeait ses bras et ses jambes pour évoluer grâcieusement dans l'onde, ravie de fendre les eaux de ses doigts écartés, sans réelle poussée, sans réelle résistance. C'est alors qu'elle la vit, et malgré elle, se redressa, surprise. Une légère tasse plus tard, la brune était remise de sa première émotion, et se laissa entraîner vers la blonde, se dirigeant vers la rive, où elle s'appuya.

- Le bonjour, jolie blonde...



* : Je vais pas vous traduire "Miséricorde", hein? Si ? "Miséricorde, ma robe !"
** : "Vilain cochon !"
*** : "Méchant, méchant, méchant cochon !"

[Edit pour fautes de mise en page + 1 très vilaine faute d'orthographe digne d'un CP]
Alea...
Légèrement éméchée, écritoire sur les genoux repliés, parchemin vierge dessus, plume en main et encrier à côté, Aléa commença à gribouiller quelques mots dessus.
C’est qu’une question plus qu’existentielle lui trottait dans la tête depuis un long moment déjà. « Qu’est-ce qu’être bisounours ? » Ce mot, on l’utilisait à tort et à travers, dans n’importe quelle situation pour absolument n’importe quoi. Alors forcément, la blondinette voulait savoir ce qu’était vraiment un bisounours ou encore, une guimauve.

Blondie avait remarqué que ce mot était utilisé lorsqu’une personne était amoureuse et faisait preuve de douceur, d’affection et de tendresse envers ce quelqu’un justement.
Première conclusion : L’Homme ne devait pas avoir de cœur, se castagner à longueur de journée et l’adage « faites l’amour pas la guerre » pourrait être changé par « faites la guerre et pas l’amour ». Ben ouais tiens… tous les « non-guimauves » approuveraient très certainement. Et le pire là-dedans, c’est qu’ils critiquaient mais étaient les premiers à « bisouiller » leurs potes à peine entrer en taverne. Et ça faisait des câlins toutes les deux minutes à des prétendus amis pour chialer deux heures après parce que « il m’a trahi uhuhuhu. »

Ce terme était aussi fait pour les gentils qui s’impliquaient dans la vie d’un village, qui ne faisaient aucune histoire et qui étaient très calmes. Du genre Mary et Filou qui étaient des anges. Des gens sans histoires, faisant leur petite vie, avec enfants, travails et toussa. Eux, ils voulaient juste de la paix et pas de problème. Oui mais voilà, y avait toujours des idiots pour embêter et pour aller leur foutre dans les dents qu’ils étaient des « bisounours ». Que ce mot m’énerve, je vous jure…
Deuxième conclusion : Faire du mal aux gens même s’ils ne nous avaient rien fait. Bah ouais, du genre, aller gâcher un mariage, cramer une église, égorger une catin ou son compagnon pour un « oui » ou par un « non ». Un attentat contre le pape aussi, ça pourrait être pas mal et appeler à la dictature, au despotisme et toussa… renverser la monarchie, soumettre les hommes et mettre les blondes au pouvoir. Han la bonne idée… ouais mais les fausses blondes, ça compte pas aussi. Et pour Aléa toutes celles qui ne s’appelaient pas Aiyla, Tulipe ou encore Zelie n’étaient pas des vraies blondes. Bon si, y en avait une autre qu’elle n’avait pas l’honneur de connaître mais passons.
Et dans sa cour, il y aurait Louise et Josie, histoire de torturer les gens. Et bien sûr, les amis, les vrais seraient privilégiés… pis les amoureux aussi c’que bon. Vous pouvez me dire ce que vous voulez mais même le plus exécrable et cruel des hommes ne pouvait vivre sans amour.

Et voilà ce qu’Aléa écrivait sur sa feuille. Une vraie dissertation sur l’art d’être un bisounours (ou une guimauve, c’est selon). Ce n’était pas rédigé. Juste les grandes lignes puis les paragraphes. Tout en fouillis pour réécrire au propre ensuite et faire quelque chose de… oserais-je dire sérieux ? Bon mais notez quand même que c’est relatif hein…
Bref. Alors, aimer le sang, la binouze et la castagne. Détester tout ce qui a attrait à l’amour, l’amitié, les sentiments à part la haine et la colère. Ne pleurer pas, jamais ! Arracher vous le cœur aussi… en fait, ça réglerait le problème et nous ne serions pas en train de « philosopher » sur un sujet qui irritait ma jolie blonde au plus haut point et dont vous vous foutez totalement, en plus de ça !

‘Fin bref, Aléa s’énervait toute seule, pestant contre tous ceux qui avait osé l’insulté de guimauve sous prétexte qu’elle était amoureuse. Enfin, en ce temps là, elle était nymphomane et brisait le cœur de quiconque s’attachait à elle.
Là, elle était plutôt séduite, charmée et amoureuse. Fallait dire que l’Espagnole s’y prenait vachement bien. Elle était belle, drôle, avait de la répartie, du répondant, un caractère qu’Aléa adorait et puis elle était craquante, avouons-le. Alors ouais, appelez là comme vous voulez, guimauve ou bisounours… mais elle, elle dirait amoureuse passionnée et tout simplement humaine. Vous voyez le genre quoi ?

Et toute à sa rédaction, une voix familière qu’elle ne reconnut absolument pas dans son état d’alcoolémie avancée, vint la déranger. Elle leva la tête, prête à sortir un « vas te faire foutre et fous moi la paix ! » lorsqu’elle vit qu’il s’agissait tout simplement de sa nouvelle compagne. Alors là, bien entendu, elle rangea toutes ses affaires dans sa besace et se leva pour rejoindre sa belle au bord de la rivière. Elle se pencha en avant et lui donna un tendre baiser.


Bonjour belle brune… L‘eau est bonne ?

Sans même attendre une réponse, Aléa enleva ses vêtements, les balança vers sa besace et entra dans l’eau, nue comme un vers. C’est qu’elle n’était pas pudique pour un sous notre blonde. Se dévêtir devant tout le monde ne la dérangeait pas. Et généralement, les hommes détournaient les yeux de peur d’avoir une réaction typiquement masculine (si, je vous jure, on lui avait déjà dit en plus).
Eau très froide en ce mois de mai 1459. Mais elle n’en laissa rien paraître pour craner devant Thalie, genre « héhé t’as vu ? J’crains même pas, tranquille. » Puis elle vint se poser à côté de la belle, caressant son bras, un regard où on pouvait lire et ressentir toute l‘envie et le désir de la blondinette.

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Thalie
Wow. C était à peu près ce que transmettaient comme message les yeux ronds et la bouche entr’ouverte de Thalie, alors que la blondinette montée sur ressort bondissait littéralement de dessous son arbre, et lançait ses vêtements à toute volée. Peut-être l’instant dura-t-il quelques secondes pour le commun des mortels, mais pour Thalie, les coudes appuyés sur la berge et les yeux rivés, ébahis, sur le sublime corps d’Aléa, il allait durer des siècles. Si l’eau était froide, le sang de Thalie était en pleine ébullition, aussi s’évertua-t-elle à au moins réussir à déglutir avant que la blonde poitevine ne la rejoigne. Pour le coup, c’était loin d’être évident : l’image du corps diaphane, sculpté par une main divine d’Aléa, sur lequel descendaient les cheveux d’or de cet astre du jour restait imprimée dans sa mémoire, et avant qu’elle n’ait pu s’en remettre, Aléa était dans l’eau, souriante genre « même pas peur », terriblement attirante, ET lui caressait le bras. L’eau s’était réchauffée, là, vraiment, c’était sûr, si, si, j’vous jure ! C’était, c’était… pfiouuuuu, hein ? Ouais, moi aussi, j’trouve.

Et son regard, mon Dieu son regard ! Thalie se mordit la lèvre inférieure, et pour garder contenance, tendit son bras vers la berge, qu’elle pensa agripper. Manque de bol, ça devait être une branche de roseau, ou une vieille souche humide ; la main de l’Espagnole ripa dessus, et perdit l’équilibre. Et une tasse de plus, une ! Thalie, dans un élan réflexe, vint saisir la taille de la blondinette, et sortit vivement la tête de l’eau, la tête penchée en arrière, pour que sa chevelure ne retombe pas en vrac sur son visage. Non, parce que déjà, glisser bêtement, c’était pas folichon niveau image glamour, mais si en plus ses cheveux devaient faire serpillère… autant rentrer se cacher, pas vrai ? Sauf que… sauf que là, le corps de Thalie épousait celui d’Aléa, et que son regard plongeait dans le sien…
Allez bouger, vous, là, avec une Sublime comme ça en face de vous. J’aimerais bien vous y voir, tiens.

Thalie, assez confuse – Dieu soit loué sa peau ne laissait pas apparaître la rougeur qui n’aurait pas manqué de marquer ses joues si sa peau avait été blanche -, sourit tendrement à Aléa. Accentuant légèrement la pression de ses mains sur ses hanches, elle vint très délicatement poser ses lèvres sur celle de son aimée, avant de conclure :


- L’eau, entre autres, est parfaitement à mon goût, merci. Est-elle au tien ?
Alea...
La main qui ripe et la brune qui coule comme une pierre avant de refaire surface sous le regard terrifié d’Aléa qui n’avait pas su réagir.
C’est que ce moment-là lui rappelait un moment horrible de son passé. Le genre de truc dont Aléa avait parlé au prêtre de Poitiers le jour le plus humiliant de sa vie et à son rouquin pour se confier, une nuit où elle était complètement ronde et déprimée. Et notez bien que la déprime chez la jolie blonde est très rare… un peu comme ses larmes en fait.
Heureusement, notre blondinette géra le truc. Elle fit comme si de rien n’était et enlaça sa compagne pour se coller à elle. Ah ouais, nan mais là, elle n’allait pas la lâcher tant qu’elles seraient dans l’eau. D’ailleurs, Aléa pensait même à sortir jusqu’à ce qu’elle sente les mains de son amoureuse se poser sur elle et ses lèvres venir cueillir un baiser. Alors là, gros sourire niais et béat avec un regard brillant et pétillant.

Ouhlala… fait chaud là… nan ?

Pfiou… elle était carrément en chaleur la blonde. ‘Fin, je veux dire, elle avait chaud quoi même si l’eau était glaciale.
Mais avouons qu’avoir une créature de rêve dans ses bras ne laissait pas indifférent. Et je dirais même plus le fruit d’une union divine. Parce que Thalie, voyez vous, devait faire partie de la descendance directe d’Aphrodite. Ce n’était pas possible autrement. Etre aussi beau n’était tout simplement pas humain. Cette jeune femme était parfaite. Et tout en la regardant, Aléa dessinait les courbes de son corps du bout des doigts. Magnifique, sublimissime… une véritable perle que la jolie blonde venait de trouver et qu’elle ne laisserait jamais partir.
D’ailleurs, pour la lui enlever, il faudra lui passer sur le corps. Et pour les esprits tordus, pas de la façon que vous pensez !
Après quelques minutes de pur silence, Aléa consentit enfin à répondre :


Euh… oui… oui oui très bonne… mais euh…

Et n’y tenant plus, la blondinette donna un baiser passionné à sa belle, resserrant un peu plus son étreinte. Elle commençait déjà à trembler. Et non pas parce que l’eau était froide, mais parce que l’envie qu’elle avait de l’Espagnole s’intensifiait un peu plus à chaque seconde. Une douce chaleur envahit le corps d’Aléa qui était maintenant collé à celui de sa belle, poitrine contre poitrine. Son souffle se fit plus court, son cœur s’emballait et ses caresses se faisaient plus insistantes.
Rien n’aurait pu arrêter la jolie blonde sauf… ce qu’elle sentit sur le bas de la hanche de sa belle. Son doigt passa et repassa jusqu’à ce qu’elle se rende compte qu’il s’agissait bien d’une cicatrice. Et oui… Aléa était attentive à son amoureuse. Il n’y a pas qu’avec le regard qu’elle la détaillait.
Se reculant, les sourcils légèrement froncés :


C’est quoi cette cicatrice sur le bas de la hanche ? Quelqu’un t’a fait du mal ?

Et sans s’en rendre compte, Aléa continuait de toucher la cicatrice de sa belle.
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Thalie
Dieu qu’elle était belle, son soleil, elle rayonnait ! Son sourire doux, ses yeux taquins dirigés vers elle, vers elle ! Oui, vers elle, l’Espagnole, qui se perdait devant sa merveille. Le sourire éclatant qui lui barrait le visage, et son regard pétillant depuis le baiser de Thalie plongeait celle-ci dans une torpeur enivrante. Elle buvait ses gestes, se délectait de ses attitudes, et surtout, rêvait de goûter à nouveau ses lèvres.

Le léger clapotis de l’eau venait caresser leurs peaux, mais ne les rafraîchissait pas. Il n’y avait ni arbres, ni herbes hautes, ni roseaux, ni même encore d’oiseaux chantant la moindre sérénade. La seule chanson, la seule rythmique qu’entendait Thalie consistaient en les battements du cœur de celle-ci. Il cognait contre sa poitrine, le désir vrombissant au creux de son ventre. La brune sourit, frémit de la seule sensation qui pouvait l’atteindre à cet instant précis : celle des mains de sa blondinette de cœur posées sur elle. Les doigts de la sirène effleuraient sa peau, dessinaient les contours de son propre corps, et la peau de l’Espagnole n’aspirait plus qu’à être le parchemin de l’artiste ; elle s’offrirait, toile nue, vierge de tout précédent sentiment, aux arabesques de l’artiste.

L’écriture de ses doigts, l’imprimé de sa peau viendrait se dessiner, de ses mains et de ses lèvres, pour le plus grand bonheur de Thalie. « Le bonheur », c’était donc ça, alors. Ce merveilleux sentiment de plénitude, quand on pose son regard sur celle qu’on aime, et qu’elle vous sourit, la tête sur votre épaule… Dieu que l’Espagnole était heureuse, comblée, depuis que la poitevine avait posé ses bagages, pour s’installer de façon permanente dans sa vie.

Thalie savourait le passage du bout des doigts de sa belle sur sa peau, les yeux fermés, ses lèvres s’entrouvrant et se refermant selon les sensations que lui procuraient les dix velours de son aimée. A fleur de peau, elle accueillit d’un frisson les mots prononcés par la voix chaude et douce d’Aléa. A peine le temps de s’en remettre et d’envisager d’ouvrir ses paupières que sa blondinette d’amour venait lui offrir un baiser passionné, semble-t-il sous l’élan d’une pulsion irrépressible. Ce qui tombait vraiment bien, en fait, étant donné que Thalie elle-même était sur le point de succomber à nouveau. Elle répondit à son baiser par une étreinte fougueuse, une caresse passionnée et avide de ses lèvres contre les siennes.

Le feu qui s’était lentement allumé en son bas ventre s’embrasa soudain, et c’est fébrile et frémissante qu’elle accueillit sa belle plus proche encore. Celle-ci attisait les flammes du désir de l’Espagnole, dont les étoiles d’or dans les yeux scintillaient maintenant d’un brasier vif. Sa bouche laissait échapper, de ci-de là, quelque léger soupir, alors que sa respiration se faisait plus rapide et que son buste se levait et s’abaissait rapidement, sous le souffle haletant qui était désormais sien.

Les mains accentuaient tendrement leur pression, se faisaient plus terriblement précises, et Thalie sentait ses jambes se ramollir sous l’effet procuré par sa blonde de cœur. Puis le bout de ses doigts vint toucher la cicatrice en demi-lune légèrement bombée située sur l’aine de l’Espagnole. Celle-ci crut un instant qu’Aléa ne l’avait pas remarquée sous ses doigts, mais la belle refit quelques passages délicats sur la marque, et demanda finalement à quoi celle-ci était due, une expression de surprise affichée, après un léger recul.

L’ibère ôta l’une de ses mains des hanches de sa douce, y laissant l’autre, et vint poser sa main libre sur celle d’Aléa, qui touchait toujours la marque. Thalie leva les yeux vers son visage d’ange…pour les rabaisser aussitôt, un peu confuse.


- Oh, ça ? C’est…euh…C’est déjà la preuve que tu es la seule à avoir un corps parfait, ma chérie. Et hum…Disons que c’est un souvenir fâcheux d’un voyage familial. Ma famille, là-bas, en Espagne, ce sont… des marchands, tu vois ? Et des propriétaires de haras. Parfois, avec mon père, nous faisions nous-mêmes les déplacements, ça nous permettait de revoir des amis. Ce jour-là, notre convoi fut attaqué… J’ai été blessée au cours de l’attaque, comme tu peux le constater. Federico m’a sauvée, il est arrivé à temps pour que mon sort ne devînt pas funeste… ni sinistre. Il ne me quitte plus, depuis. Elle ajoute en espagnol « Me protege, ¿ Ves? »
Alea...
Ainsi, on avait osé lever la main sur Thalie, sur la jeune femme qui avait ravi le cœur de la jolie blonde. Aléa penserait à aller remercier ce fameux Federico d’avoir sauvé la vie de celle qui, elle-même, était en train de la sauver. Et oui parce que c’Est-ce que la jolie brune était en train de faire et Al ne pouvait que l’en remercier.
Et pour toute réponse, la blonde balbutia un « oh », les sourcils arqués et une expression indéfinissable sur le visage.
Les attaques sur les routes étaient fréquentes. Mais jamais elle n’en avait été victime. Les seuls fois où elle se fit frapper, ce fut par deux hommes. L’un avait voulu satisfaire ses désirs et l’autre voulait la forcer à voler, piller et tuer. A part tomber sur des tarés en pleine rue, on ne l’avait jamais volé durant un voyage. Fallait dire qu’avec Ryan et Lothar, elle était tranquille et bien entourée. Elle savait qu’en cas d’agression, elle pourrait s’asseoir tranquillou et attendre que les garçons assomment les assaillants. Ben c’est qu’elle voulait surtout pas se salir les mains la blondinette. Alors si on pouvait faire le sale boulot à sa place…

Toujours accrochée à Thalie, de peur qu’elle ne coule de nouveau, Aléa l’attira contre elle et glissa ses mains sur son dos qu’elle caressait tendrement alors qu’elle baisait avec tout autant de tendresse son cou. La même chaleur l’envahit et les caresses se firent plus insistantes. La jolie blonde avait envie de sa compagne mais elle souhaitait aussi attendre et prendre son temps. Toutes ses histoires avaient démarrés bien trop vite. Et c’est peut-être pour cette raison qu’aucune n’avait marché. Cette idylle là, Aléa ne voulait pas la gâcher. Malgré cette envie, la jolie blonde n’arrivait pas à lâcher son amoureuse. Elle l’étreignait toujours plus fort, sentant son cœur cogner dans sa poitrine et son souffle s’accélérer. Les mains de la blondinette se promenait sur la peau soyeuse de sa compagne passant sur les hanches, les reins, les fesses puis revenant sur le bas ventre, pour remonter jusqu’au ventre et enfin à la poitrine où l’une de ses mains s’attarda alors que l’autre était revenue se poser dans le dos de la belle brune.

Et ce fut dans un effort surhumain qu’Aléa mit fin à ce qui deviendrait un ébat amoureux si ça continuait. Non pas qu’elle n’avait pas envie. Mais comme expliquer un peu plus haut, elle voulait prendre son temps.
Se reculant légèrement, mais la tenant toujours, la jolie blonde la regarda longuement, sans rien dire, se noyant dans son regard. Dieu qu’elle était magnifique cette femme qu’Aléa avait la chance de tenir dans ses bras. Et secouant la tête comme pour se remettre les idées en place :


Euh… on sort de l’eau ? On va s’poser un peu ?

Oui parce que si elles restaient là, ce moment allait déraper et pour l’attente, ce serait foutu. En plus, les lèvres de la blondinette était en train de bleuir et son corps était secoué de spasme tant elle avait froid. Et pour finir, elle voulait aller se dorer la pilule tant que le soleil était encore là. C’est qu’elle se trouvait pâlotte quand même. Et sinon, la vérité vraie, c’est qu’elle souhaitait parler avec son amoureuse histoire de la connaître mieux. Leur histoire étant récente…
Après un baiser, Aléa se mit sur la rive et attendit que sa compagne fasse de même, surveillant qu’elle ne coule pas de nouveau, prête à agir au cas où. Ouais bon, d‘accord. C‘était pas bien profond et Thalie semblait savoir nager mais on est jamais trop prudent, n‘est-ce pas ?
Surveillant du coin de l‘œil sa compagne, la jolie blonde partit remettre ses braies et sa chemise alors qu‘elle était toute trempée. D‘ailleurs, on pouvait parfaitement bien voir à travers sa chemise blanche devenue mouillée, lui collant à la peau… pour le « on va attendre encore un peu hein… », c‘était foutu dans cette tenue…

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Indoche
indoche arriva tranquillou et regarda si il y avait personne pour s y baigner
quelques instant, voyant toujours personne commença à se déshabiller et toujours regardant autour d'elle finissait a se dehabiller entierment et y plongea nue

ouaou!!! un peu froide... mais bon je vais m'y habituer... quelques minutes de baignade va me detendre apres une semaine difficile...

Indoche continua sa baignade tranquillou....

joua avec quelques nenuphars, quelques roseaux, et commença a
s'eclabousser et riat seule....

pendant une demi heure de jeu et se sentant bien nue sous l'eau detente et pensent a son Taliban cheri... pensa rien qu' à lui.

elle nagea, continua de nager... jusque au bord de la riviere...

regarda encore autour d'elle si personne ne la regarder...commença a sortir doucement de l'eau et s'essuya en vitesse avec une serviette très grande et s'y enroula autour, Indoche s'assied sur lh'erbe et se detendit
pensent encore et toujours à Taliban son grand amour...
Indoche
Indoche apres avoir tant pensées.... du se r'habiller très vite!! ayant peur que quelqu'un arrive...

se leva et soudain lui vient à l'esprit que le jour de son baptême approcha!!

ho.... mais oui je file vite envoyer un pigeon au père Bradwen!!

Indoche quitta les lieux en courant....
Taliban
Taliban trouva que le soleil etais agréable et que le temps lui permetter d'aller prendre un peut l'air, alors il décida d'aller à la riviére de montmirail. Il s'approcha alors de l'étendu d'eau.
l'eau me parrait clair aujourd'hui. se dit t-il
Il passa une main dedans.
Houla un peut fraiche quand même.
Il monta une petite coline qui étais a côté et piqua un petit roupillon dans un coin d'ombre en dessous d'un arbre qui étais assez grand.
Elyra
[Un après midi ensoleillé.]

Après avoir quitté la petite charrette de fleurs, la jeune femme se rendit sur les bords de la rivière. Elle y avait été lorsqu'elle était venue la première fois qu'elle avait mit les pieds à Montmirail. Elle se souvint qu'elle avait rencontré un homme ce jour là et qu'ils avaient passé un agréable moment ensemble. Mais à aucun moment ils se s'étaient dit comment ils s'appelaient alors elle ne pouvait pas mettre de nom sur ce visage qui restait vaguement dans sa mémoire.

Ce jour là il faisait beau. Elyra se promenait sans bas qui lui aurait donné trop chaud. Elle se demanda un instant si elle ne devrait pas quitter ses bottes et plutôt mettre des chausses, mais elle n'en avait pas, alors la question ne se posait pas. De plus elle n'avait pas les moyens pour une telle dépense. Tampis, l'ingénieuse trouverait un moyen d'avoir moins chaud... Retirant ses bottes elle les accrocha à la selle de sa jument et resta pieds nu. Voilà ! Ce n'était pas si désagréable de marcher sur le sol sans rien. Après tout les animaux le faisait bien eux.

Un instant elle se promena sur les bords de la rivière sous le soleil. Doucement elle leva les yeux vers le ciel. Les nuages étaient quasi inexistants. C'était une bien belle fin de mois de Mai que le Très Haut leur offrait. L'eau semblait encore trop froide pour s'y baigner néanmoins elle y glissa ses petons, juste pour le plaisir de sentir le courant caresser sa peau. Doucement elle sortit de l'eau et retourna au après de son cheval. Une fois sur le dos de la juments dorée comme la cavalière, cette dernière quitta les lieux.

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Taliban


A sont réveille.


Apres avoir fais sont petit somme en dessous de sont arbre Taliban se leva et alla vers l'eau.

Il fit un petit baillement en s'approchant de l'eau.


Mouaaaaaaaaaaaaah !!

Il regarda sont visage dans l'eau puis il se dit " et bien mon petit Tali, tu as une sacré tête de cul apres le réveille hein"

Il échappa un grand rire et chercha un tron d'arbre découper qui étais a proximité de la riviére.



15minute plus tard.


Aprés 15 minute de recherche il le trouva. Il retira tout c'est vêtements et sauta dans l'eau depuis le tron découper.

Tout en nageant il se dit " elle et bonne, en plus sa délasse ".
Indoche
indoche venant de son travail arriva fatiguée sur les chemins du lac, elle marcha, respira l'air pur des arbres, joua avec une brindille de bois, et chantonna " sur le pont d'Avignon.... on y danse ... on y danse... sur le pnt d'Avignon on y danse tous en rond..."

elle s'arreta et trouva une joli petit coin calme entourer d' herable au feuilles
couleur bordeau et légerement rouge, elle adore ces couleurs eclatantes et trouva d'autres beaux arbres tous tres differents, elle y fesa le tour, elle observa et continua de renifler cet air pur, avec un petit vent boisé.

Indoche se retrouva au bord du lac et vint s'assoir au bord du lac entourer des arbres aux differentes couleurs.

elle en sortie de sa besace une poire et elle en degusta sa saveur tout en rêvassent....
Taliban


Toujours en nagent.


toujours entrain de nagé Taliban tenta de rester sous l'eau le plus longtemps.

Il prit une longue respiration.

"haaaaaaaaaaaoup"

Mit la tête sous l'eau et pouf il avança dans les profondeur de la rivière

Plus tali avançais et plus sont visage devenais bleu comme l'eau.

Soudain il remonta de l'eau, pour reprendre sa respiration, l'eau étais très profonde de se coter la, et il fallait retenir sa respiration super longtemps pour réussir a aller toute au fond.


Il regarda autour de lui en sortant la tête de l'eau, et il vu ..... Personne, personne a l'horizon sur plusieurs lieu, ou peut être que simplement la vu ne permet pas de voir les gens, ou sois ils sont tous cacher.

Il remonta un moment pour aller se reposer avant la prochaine visite de la rivière, peut être ramènera t-il un poisson la prochaine fois, ou bien autre chose de bien plus intéressent encore....

Tali retourna a son arbre, et si reposa pour sécher un petit peut et récupérer de la petite nage.
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Taliban époux de Dame Indoche.
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