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RP 5rue du bois, la cachette dorée de Myriam11

Max_premier


Le soir du mariage de Luidji et Christinella

Max avait fait le plus vite qu’il avait pu, avait couru de chez Line à la rue des Ambuleurs pour apporter baume et plantes nécessaires aux infusions de la future mère mais la lumière du jour était déjà tombée depuis plusieurs heures et quand il rejoignit la demeure d’Esquimote, le mariage de Luidji et Christinella était déjà fini et il n’avait pas pu inviter son ange comme il le souhaitait tant. Il avait imaginé la faire tournoyer dans la grande salle près des mariés en imaginant que d’ici quelques mois ce serait eux.

Dépité mais il le savait le métier d’herboriste devait souvent obliger à mettre sa vie personnelle de côté, Lillaka le lui avait fait souvent la remarque. Les nécessiteux en premier et toi après, même au risque de ta propre santé. D’ailleurs, il n’était pas toujours d’accord avec cela, surtout quand elle s’était mis en danger réellement dans la mine en BA et qu’il avait dû faire ses premiers points de suture, lui le majordome.

Il se hâta donc dans la nuit pour rejoindre la rue du bois et la demeure de son ange. Il espérait la trouver chaudement installer dans son lit et lui faire la surprise de la rejoindre et même la faire sursauter en glissant ses mains froides sous les draps. Mais ce qu’il découvrit à peine la porte d’entrée ouverte, le laissa un moment sans réaction. Les chiens gémissaient à son approche et ils étaient allongés près de leur maîtresse couchée au sol. Il se mit à genoux et souleva doucement la tête de Myriam.


Mon Ange, qu’est-ce qui se passe ? Dis moi… Tu as glissé ? Ce sont les chiens qui t’ont fait tomber. Il restait là dans la pénombre, seules les flammes de la cheminée apportait une légère lueur sur le visage de Myriam aux yeux fermés. Ses idées ne firent qu’un tour, il reposa sa tête doucement et couru chercher la grande couverture du lit et alluma un grand chandelier pour voir si elle était blessée et s’il pouvait la bouger.

En revenant il la vit se redresser péniblement et se diriger vers sa chambre.


Attends, je vais t’aider…. Doucement, tu as le temps. Je vais t’allonger et te chercher à boire quelque chose de chaud et tu me raconteras ce qui c'est passé. Je suis désolé de t’avoir laissé aussi longtemps. Il avait le visage grave et sa voix tremblait un peu. Il remettait du coup toutes ses envies de continuer sa formation d’herboriste, s’il n’était pas capable d’être là quand ses proches avaient besoin de lui.
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Myriam11
Max la regardait avec un regard anxieux, elle lui fit un pâle sourire et se jetta dans ses bras...

Tu es là mon doux Max, je crois que le délicieux nectar d'Esquimote marié au froid glacial de la nuit ont eu raison de moi...Juste un malaise du à ma gourmandise et à ma tenue trop légère. Ne te fais pas de soucis, un peu de chaleur, surtout la tienne, et tout rentrera dans l'ordre. Ceci n'est pas de ta faute, tu fais un très beau métier, Sensuline avait besoin de toi, j'espère que tout va bien pour elle maintenant. Je ne me couvre jamais assez...voilà ce qui arrive, on voit des étoiles. C'est la première fois que celà m'arrive, je ferai plus attention à l'avenir

Max la déposa délicatement sur le lit tout en l'embrassant tendrement. Elle se sentait déjà mieux, elle avait reprit des couleurs.
Après l'avoir bien couverte Max alla lui préparer une infusion, elle en avait besoin...elle se mit en boule dans le lit, ecoutant les bruits venant de la salle, elle se sentait revivre.
Myriam s'en voulait d'être partie seule, elle aurait du attendre son amour.
Une douce chaleur commença à monter en elle, un parfum fruité lui arrivait au narines, elle huma l'air, Max était vraiment un ange.
Elle voulait se faire pardonner ses enfantillages mais ne savait comment faire.
Elle entendit Max qui mettait les chiens dehors, la porte se referma, des bruits de pas approchaient...son bien aimé arrivait avec un bol fumant.
Myriam lui adressa un sourire plein d'amour et l'attira vers elle...
Max_premier
L’infusion odorante apportait avec elle les doux parfums des fruits et des plantes de l’été passé et avec le feu de cheminée en arrière plan, c’était idéal pour se lover sous la couverture.

Mais Myriam l’inquiétait en ce moment, de plus en plus souvent elle avait des élans de mélancolie. Il faisait son possible pour être le plus présent possible mais il avait beaucoup de tâches à effectuer sans compter qu’il avait promis de faire attention à Sensuline et Christinella lui avait fait comprendre qu’elle aussi comptait sur lui. Arriverait-il à conjuguer le plaisir qu’il avait d’aider les gens et le plaisir qu’il avait d’être auprès d’elle.


Myriam lui expliqua que les chiens n’avaient rien à voir dans sa chute. Simplement le froid et la boisson auraient eu raison d’elle et elle se serait évanouie. Elle réclamait sa chaleur et une fois qu’il eu poser le bol brûlant près du lit, Myriam lui sourit, ses yeux pétillaient et elle l’attira vers elle. Il se glissa sous la couverture et la pris dans ses bras…


Myriam, je sais que nous ne sommes pas mariés mais nous avons… il baissa la voix comme si, ces choses là ne devaient pas être dites trop haut… consommé bien avant que nous ne soyons fiancés et je ne voulais savoir si… enfin en ce moment il y a plein de femmes enceintes tu vois alors quand je te vois là, sortie d’un étourdissement que je te sens un peu perdue en ce moment, mélancolique, ne crois-tu pas que tu…. enfin, tu pourrais toi aussi attendre un enfant non ?

Il resta là près d’elle, la tenant toujours dans ses bras et la regardant tendrement dans les yeux, angoissé qu'elle lui dise oui mais encore plus angoissé que ce soit quelque chose qu'il ne pourrait soigner. En fait en y réfléchissant, sa question n'avait rien d'étonnant, à voir tous les futurs pères, il s'était demandé si lui serait digne un jour de l'être.
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Myriam11
Myriam était maintenant bien réchauffée... l'infusion était délicieuse, son bien aimé près d'elle elle se sentait mieux. Elle écouta Max avec un petit sourire malicieux, une douce chaleur la parcourait, elle posa le bol et se blottit contre lui. Toujours aussi coquine, même quand elle se sentait mal, Myriam se mit à chatouiller le torse de son tendre Max...il semblait anxieux, son regard demandait une réponse, elle voulait maintenant autre chose mais les yeux de Max devennaient suppliants. Il avait peur, elle le sentait, peur qu'elle ne soit enceinte...Elle le regarda en souriant, tout en continuant à embrasser son corps musclé, elle lui dit calmement.

Pas d'inquiétude mon coeur, je ne pense pas attendre un bébé, enfin, tout est possible, mais je crois que mon malaise de ce soir est vraiment du à mes bétises. Trop de boisson, un coup de froid et voilà le résultat. Ne t'inquiète pas mon tendre Max, je sais que tu veux attendre encore pour être papa mais la nature est plus forte que nous...donc attendons pour savoir. Mais franchement je ne pense pas être enceinte, j'aimerai pourtant de tout mon coeur avoir un magnifique petit te ressemblant mais nous avons le temps. A moins que...

Elle se mit sur un coude, la tête dans la main, pour le regarder...Max était soulagé, ils n'étaient pas mariés, il avait son travail, beaucoup de travail même, il n'avait pas besoin d'un tracas de plus. Elle releva le drap sur sa poitrine, roula vers Max et prit ses lèvres avec ardeur. Elle savait qu'elle n'était pas malade, ce n'était qu'un moment de fatigue amplifié par une soirée trop animée.
Max, je vais bien maintenant, comme je viens de te l'expliquer j'ai eu un petit malaise mais simplement à cause de ma tête en l'air, je suis toujours dans les nuages, je t'ai attendu au mariage, j'ai péché par gourmandise, j'ai voulu être belle pour toi et n'ai pas pensé au froid mordant.

Max caressait maintenant son dos nu, elle se sentait si bien qu'elle en oublia l'incident. Elle s'en voulait, elle n'aimait pas voir le regard inquiet de Max, surtout à cause d'elle. Elle avait traversé une période de fatigue, ceci était passager, elle travaillait trop dans la foret, l'hiver s'annonçait rude, elle allait faire plus attention à elle...à moins que, elle allait encore attendre quelques jours, elle ne voulait pas affoller son amour.

Elle mit son visage dans les cheveux de Max, humant son parfum si ennivrant pour elle, jouant de ses mains chaudes elle lui massa les épaules pour le relaxer.

Son tendre amour était enfin rassuré...elle continua lentement mais fermement, ses lèvres se collèrent aux siennes...Myriam allait bien mieux, trop bien même.
Au dehors la lune brillait, la nuit s'annonçait calme...les chiens dormaient, Myriam veillait. Max avait les yeux fermés. Elle le regarda avec amour, doucement elle embrassa son front.
Max_premier
Myriam le rassura, elle ne pensait pas être enceinte. Il respira une bonne fois et se mit à sourire quand elle lui dit qu’elle aimerait un petit lui ressemblant. Un deuxième comme moi ? Et bien tu as bien du courage, mais elle finit sa phrase sur un petit mot en suspens. Il fit un effort pour ne pas y prêter attention car sa belle se tourna vers lui avec un tel regard, qu’il ne pouvait plus penser à autre chose qu’elle.

Il se laissa embrasser et écouta à nouveau les explications.
Tu as voulu être belle pour moi mais tu es magnifique à tout moment pour moi et même sans aucun vêtement. Il la regarda en souriant malicieusement. Non, non je ne veux pas dire que tu dois te promener nue hein ? Déjà que tu n’en fais qu’à ta tête et que ce n’était pas raisonnable d’être aussi peu habillée par ce froid.

Bon alors, je vais t’interdire d’aller en forêt pendant quelques jours et puis je ne pense pas que ce soit raisonnable d’aller au mariage de Line et Lego, je pense qu’ils comprendront. Nous leur rendrons visite après si tu le souhaites car avec tout ça, je n’ai pas eu le temps de trouver un cadeau. Je passerai seulement à la bénédiction à l’église pendant que toi tu resteras là… et ce n’est pas négociable…

Elle approcha son visage de son cou, de ses cheveux et fit jouer ses mains sur ses épaules… Non, non, tu ne m’achèteras….. Elle l’embrassa alors fougueuse le laissant comme d’habitude sans voix et seule la nuit les trouva plus tard enlacés dans les bras l’un de l’autre. Il avait eu juste le temps de lui chuchoter avant de s’endormir. Tu sais, si tu attends un enfant, je serai le plus heureux homme sur terre et dans un sourire béat plongea dans les bras de Morphée.

Le lendemain matin, ainsi que les quelques autres jours qui suivirent, il veilla sur sa belle, lui préparant le petit déjeuner, veillant à ce qu’elle suive ses indications de rester au chaud et comme prévu, il se rendit à la bénédiction de Line et Légo où il trouva sa patiente, la mariée future maman heureusement épanouie. Il fut tout fier en revenant chez sa belle ce jour là pour le lui annoncer. Il repartit l’après-midi vers sa maison pour y prendre les plantes et le baume qu’il avait prévu d’apporter à Line pour l’aider mais tomba sur une Rastakouette en folie qui commença à lui parler de rumeur sur ce qu’il aurait fait à sa belle. Lui faire du mal à Myriam, elle allait bien rire quand il lui raconterait cela, mais il fallait qu’on le laisse revenir chez elle, ce qui n’était pas gagné car d’autres aventures un peu plus tard encore plus étranges commencèrent pour lui vers la bâtisse de l’hopital

Il pensa très haut :
Myriam… j’espère que tu resteras patiente, je ne suis pas encore rentré.
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Myriam11
La nuit avait été merveilleuse, Myriam souriait doucement, elle avait une fois de plus fait craquer son tendre amour...elle l'aimait tant qu'elle ne pouvait se passer de lui. Elle savait pourtant qu'il avait beaucoup d'occupations en ce moment et n'étant pas mariés ils ne pouvaient vivre ensembles...
Max était reparti au petit matin, le regard triste elle fixait la porte de la chambre. Elle se roula en boule dans le lit mais écrasa rageusement la larme qui menaçait de rouler. Ha non, plus de pleurs, elle était forte, elle devait reprendre son travail dans la forêt...
Elle repensa alors au regard rassuré de Max quand elle lui avait dit ne pas attendre d'enfant...elle voulait qu'il reste calme et détendu pour l'hopital, beaucoup de personnes avaient besoin de son savoir, il était le seul à pouvoir les soigner...elle devait encore attendre quelques jours, elle n'était pas sûre mais son corps lui jouait des tours. Surement avait-elle besoin de se sentir moins seule, son amant était si prévenant et doux avec elle...un autre petit Max...Myriam se mit à rire. Elle se leva, s'habilla à la hâte et fila vers la grande pièce.
Le feu était mourrant, elle s'arma de courage et s'en fut chercher du bois, elle aurait du le rentrer avant, elle en profita pour sortir le seau pour tirer l'eau du puits.
Mon Dieu qu'il faisait froid...les chiens s'amusaient dans le fond du jardin, ils étaient heureux, pour eux le froid était une aubaine...pas pour elle. Elle se dépêcha, elle voulait avoir une hache, elle allait bien maintenant, la vie continuait...elle ne voulait plus penser.


Pépita, Oscar, venez vite, on va manger, votre gamelle arrive. Allez, du nerf sinon je me fache. J'ai trop froid pour vous attendre au dehors. Pépita surveille ton minuscule double, je crois que la bétise est proche. Oscar lache ma jupe...
Myriam essaya de faire lacher le chiot qui tirait sur le bas de sa jupe...peine perdue, elle entendit un bruit qu'elle connaissait bien. Elle regarda le trou laissé, fit mine de courir après le chiot puis entra dans la maison en riant.
Myriam11
En rentrant de son travail Myriam se demandait pourquoi les personnes la regardaient ainsi...elle avait changé sa jupe contre ses braies, la pauvre jupe était déchirée, encore une bétise d'Oscar...qu'avaient-ils donc à la regarder ainsi.
Elle se posa sur une pierre et fit mine de relasser ses bottes.
C'est alors qu'elle entendit une bribe de conversation...Myriam coupe une main, elle est boucher, elle comprit que tout ceçi venait de la rue des Ambuleurs, Rastakouette faisait peur à son tendre Max...Mais pourquoi dire de telles âneries, elle n'avait jamais fait de mal à personne, assise devant sa porte elle réflechissait.

Sa tête tournait, sa bonne humeur l'avait quitté, des gouttes de sueurs perlaient sur son front...encore ce maudis malaise. Elle poussa le portillon et entra.
Les chiens lui firent la fête mais sa tête était ailleurs. Tout en les caressant elle se dirigea vers le puits, un peu d'eau fraîche sur le visage et tout irait mieux.
Elle se souvint un instant de ses parents, morts depuis de nombreeuses années, la laissant seule à un âge ou elle avait besoin d'eux plus que tout...Myriam prit le seau, le jetta dans le puits avec rage, le remonta.
L'eau était glacée, elle se frotta le visage, et d'un coup de colère le renversa sur elle...
Elle frissonna, non, elle ne tomberai pas malade, elle n'avait besoin de personne.
Se précipitant vers la maison, elle se changea à la hâte...elle allait voir mais surtout discuter rue des Ambuleurs.
Son coeur chavira, assise sur le sol elle tenait son ventre à deux mains...
Myriam11
Elle se releva bien vite, sachant que tout ceci venait de sa colère intérieure, elle frotta sa jupe, s'essuya le visage d'un revers de la main, Myriam décida de réagir...

Il était trop tard pour sortir, la nuit s'annonçait glaciale, les ruelles trés sombres...Ce soir elle allait s'occuper d'elle et de ses fidèles compagnons.

Elle fit le tour de la table, ouvrit le buffet et en sortit une bouteille. Elle avait besoin de se réchauffer avant d'aller chercher du bois pour la nuit.
Elle posa une miche de pain sur un coin de table, elle ferait cuire la viande plus tard...Elle se couvrit bien, elle avait dit à Max qu'elle resterait sage. Elle se mit à rire doucement, elle était toujours sage...enfin presque.
Pépita et Oscar attendaient le signal, tranquillement couchés près de la porte ils attendaient.

Un signe de la main suffit pour qu'ils se dressent en jappant...ils savaient qu'il allaient sortir.
Elle ouvrit la porte et se dirigea vers le tas de bois...


Brrr...il fait vraiment froid, vous avez de la chance d'avoir une telle fourrure mes chiens, allez, profitez en pour vous dégourdir les pattes, je reviens.

S'armant de courage elle fit le tour de la maison, prit plusieurs bûches et se hâta vers la porte. Elle raviva le feu, prépara la gamelle des animaux puis se mit à réfléchir...Un verre à la main Myriam repensa à la journée et aux ragots...Rastakouette était bizarre en ce moment.

Elle allait attendre le lendemain pour se rendre rue des Ambuleurs, c'était décidé, ce soir elle avait encore des ouvrages à faire, recoudre sa jupe, nettoyer la chambre, en fait il y avait toujours du travail dans la maison.
Au dehors les chiens s'amusaient, elle sourit...heureusement qu'ils étaient là.
Myriam soupira, elle serait patiente, pour son amour...mais demain elle allait bouger.
Myriam11


La nuit même...


Elle ne savait pas quelle heure il était mais il faisait encore noir au dehors, les chiens aboyaient près d'elle, elle s'était couchée sereine, mais elle sentait qu'il y avait un problème, les nuits étaient tranquilles, normalement...Myriam alluma la bougie, s'habilla et sortit, précédée des ses deux chiens.
Un bruit sourd au portillon, quelqu'un tapait fort...elle recula, laissant Pépita passer devant. Un voix aigue se fit entendre. Décidement elle ne pourrait jamais dormir tranquille...

Que se passe t-il, qui est là ? Pépita, passe devant, tu n'es pas méchante mais impressionante ma fille, j'ai un peu peur...en pleine nuit.
Un frisson parcouru son corps, elle se secoua, s'avançant vers le portillon elle essaya de voir qui faisait ce vacarme.

Une jeune fille inconnue se tenait devant elle, reculant en voyant la chienne elle bredouilla d'une petite voix.Je suis bien chez Myriam, on m'a donné votre nom et votre rue, j'ai cherché longtemps mais je pense que vous devez vous rendre rapidement rue des Ambuleurs, il s'y passe des choses bizarres, un certain Max a besoin de vous, une Dame semble avoir des problèmes avec lui...Je suis désolée de vous déranger à une heure aussi tardive mais il semble urgent que vous y alliez.

Myriam regarda la gamine d'un air étonné, elle la remercia. Elle ne la connaissait pas mais était contente qu'elle soit venue l'avertir...surement encore une querelle entre Max et Rastakouette. Cette fois çi elle allait se déplacer, de suite.

Elle fit demi tour, rentra dand la maison, mit ses braies, enfila sa ceinture, prit son épée et passant la main dans ses cheuveux souffla un grand coup...bon, qu'avait-elle fait encore...rien, elle le savait mais elle avait peur pour son bien aimé.
Elle rentra les chiens et s'engouffra dans la nuit...le chemin serait long mais elle allait enfin savoir...
Max_premier


Quelques temps plus tard…

Max avait dans la soirée rejoint l’hôpital avec son nécessaire de soins, il s’attendait à devoir suturer la jeune femme qu’il avait trouvé dans un piteux état quelques heures plus tôt. Mais une fois avoir pris tout ce qu’il lui fallait chez lui et couru jusqu’à la vieille bâtisse, là, il fut effondré…

Il avait perdu beaucoup de temps Quartier des Ambuleurs et il savait que c’était un risque pour la blessée mais il avait trouvé Rasta et ensuite Myriam dans un tel état qu’il n’avait pu les laisser ainsi au risque que l’une n’écharpe l’autre voir pire.. Myriam était blanche et tellement en colère, il ne la reconnaissait plus. Elle lui cachait sûrement quelque chose et voulait le ménager et quand il avait eu fini par les calmer et qu’il avait dû repartir très vite à l’hôpital, il n’était vraiment pas tranquille.


Quand à son arrivée, il ne trouva qu’une couverture ensanglantée, ce fut plus qu’il ne lui en fallait pour cette journée interminable, journée non, nuit d’ailleurs, car avec tout ça, les heures avaient défilé. Il était dépité et n’avait trouvé que le courage de ramener son cheval et sa charrette dans la grange attenante à sa maison. Transi de froid, submergé par les doutes sur tout ce qui lui arrivait, il avait hésité et avait repris le chemin de la rue du bois. Il ne se remettrait pas facilement de son échec en tant qu’apprenti herboriste mais il voulait voir Myriam. Essayer d’avoir des explications à son comportement… Il ne tiendrait pas longtemps le coup s’il devait se battre sur tous les fronts et ne voulait pas rester sur ce sentiment de sentir sa vie s’écouler sans pouvoir résister. Le petit matin avait emmené sa brume et ses cheveux collaient à sa nuque et sur ses épaules. Il poussa le petit portail de la maison de Myriam et soupira un grand coup, avant de franchir la porte d’entrée. Il se glissa dans le couloir jusqu’à la chambre de sa belle qu’il trouva endormi mais agité. Il n’eut pas le courage de la réveiller et s’installa près d’elle dans le fauteuil, profitant de la chaleur du lieu et fini par s’endormir.
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Myriam11
Elle se réveilla avec un sentiment étrange, elle n'était pas seule...Myriam avait réussi à dormir un peu, elle s'en voulait de s'être emportée ainsi, elle ne voulait point de bagarre. Rastakouette l'avait toujours aidé, surtout lorsqu'elle était arrivé à Montmirail. En tant que Maire elle avait toujours répondu à ses pigeons, n'ayant ni parrain ni marraine, Rastakouette avait été un soutien pour elle. Certains maires étaient différents surtout un certain...elle ne se souvenait jamais de son nom, bizarre, elle chassa vite cette idée.
Elle irai faire des excuses à Dame Rastakouette, elle avait voulu le faire dans la rue des Ambuleurs mais n'avait pas eu le courage...le fatigue avait prit le dessus, elle était rentrée bien vite, la tête basse...mais elle n'avait pas compris pourquoi Rastakouette doutait de la virilité de Max. Myriam n'avait pas senti que tout ceci était un jeu, une plaisanterie, elle avait foncé pour défendre son amour...Elle espérait que celui ci la pardonnerait, elle l'aimait tant, elle devait lui annoncer une nouvelle, comment allait-il la prendre...


Elle se retourna et se dressa dans le lit...Max dormait dans le fauteuil, il était si pâle.
Elle se leva doucement, lui mit une couverture dessus lui caressa tendrement les cheveux et murmura à son oreille :
Mon bien aimé, je sais que tu dors encore mais j'ai une surprise pour toi...je ne sais pas si tu vas être content ou pas, mais notre amour a porté ses fruits, j'attends un enfant de toi mon tendre Max.

Elle recula un peu pour voir si il avait une réaction, non, il semblait dormir encore...Myriam enfila son jupon, se dirigeant vers la cheminée elle se baissa et remit une bûche...maintenant elle avait peur de la réaction de son tendre amour. Il avait déjà tant de problèmes, même à l'hospital. Elle avait été égoiste...elle regarda la parure offerte par Max, des larmes se mirent à couler sur ses joues, son estomac se souleva, ça recommençait, normal pensa t-elle...
Myriam11
Elle se releva brusquement, elle devait être forte pour deux...Myriam s'approcha de Max, il dormait encore, elle espérait qu'il n'était pas malade, jamais elle ne l'avait vu aussi fatigué...

Elle posa un léger baiser sur son front et sortit dans le froid pour se changer les idées...Le ciel était magnifique, l'air glacial. Les chiens suivaient, elle les caressa, le seau était vide, elle le prit. S'armant de courage, elle se dirigea vers le puits d'un pas rapide. Elle décida de faire le repas en attendant le réveil de son amant...instinctivement Myriam caressa son ventre, elle était heureuse. Maintenant elle devait attendre la réaction de Max...elle ne savait que penser.

Son malaise était passé, elle se sentait plus hardie pour affronter la suite.
Max_premier
Il était rarement aussi épuisé, mais il faut dire que les fois précédentes, il n’était pas seul. Dans la catastrophe de la mine en BA, Lillaka était là et quand il y avait eu cette épidémie de tuberculose dans le village, Alpaïde l’avait aidé aussi et il avait pu compter sur son amie Aliénor avant qu’elle ne reparte dans son village. Mais là, plus que physiquement c’était moralement qu’il souffrait. Son honneur avait été mis à mal, les doutes à nouveau vis-à-vis de ses compétences d’herboriste, et surtout son angoisse pour sa belle qui était si mystérieuse. Il était tourmenté et entendait même des voix lointaines dans son sommeil mais pas assez fortes pour qu’il émerge des nimbes brumeux…

La chaleur ensuite l’avait envahi, quelque chose avait été posé sur lui de réconfortant et il s’y emmitoufla replongeant avec bonheur dans le sommeil profond. Il s’imaginait dans les bras de sa belle et elle l’embrassait tendrement puis plus passionnément, il se mit à sourire de bien être maintenant et il voyait les chiens chahutant dans l’herbe haute et qui essayait de courir après un enfant qui marchait à peine gêné par les chiens et par la végétation dans sa progression. Il fronça les sourcils inconsciemment, essayant sûrement de deviner qui était cet enfant… Il ne l’avait jamais vu chez une voisine, il avait les cheveux bruns légèrement ondulés et assez longs mais à sa manière de se tenir, il voyait un garçon même de dos.

Un garçon !!!! Il se redressa d’un coup, s’étant réveillé par son propre cri. Il tourna la tête de droite et de gauche pour se remémorer ce qu’il faisait là, repoussa difficilement la couverture et chercha du regard Myriam puis réagit à ce qu’il venait de crier… Décidément ça ne me vaut rien moi de trop travailler, je vois des enfants partout maintenant. Il s’étira longuement et se décida de partir à la recherche de sa belle.

Myriam !!! Myriam !! Où te caches-tu ? J’espère que tu ne fais pas de bêtises, je t’avais dit de te reposer…
Il arriva au moment même ou Myriam rentrait le seau d’eau du puits.. Oh ma belle.. mais que fais-tu ? je t’avais dit de te reposer, laisses moi faire aller… comment vas-tu aujourd’hui ? mieux ? les effets des dernières petites fêtes se sont estompés ? Moi je suis désolé mais j’étais épuisé et je suis rentré si tard du quartier des ambuleurs après avoir fait chou blanc à l’hôpital. Ma blessée s’était envolée… Du coup cette nuit, j’ai très peu et mal dormi mais je ne voulais pas venir près de toi, gelé comme je l’étais, j’ai rêvé d’un enfant.. un petit garçon apparemment, brun qui jouait avec les chiens.. Tu as un petit voisin qui correspond à ça ? on va dire à peine 2 ans à sa manière de marcher. Il avait apporté le seau dans la cuisine et regardait déjà Myriam s’affairer pour faire le repas… Que c’était agréable que quelqu’un pense à ça, il était incapable de se nourrir correctement tout seul.
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Myriam11
Max s'était reveillé, il semblait épuisé mais lui prit le seau des mains, il ne voulait pas qu'elle se fatigue, elle le laissa faire...si elle savait d'ou venait cette soudaine fatigue elle fit semblant de ne rien avoir entendu à ce sujet... Myriam le regarda tristement tout en l'écoutant parler.
Son amant parlait trop vite, il mélangeait le rêve et la réalité... Elle lui avait chuchotté son secret à l'oreille pendant son sommeil. Le petit garçon aux cheveux longs entouré des deux chiens...les boucles brunes, un repas préparé avec soin.

Il avait vu son fils ou sa fille en rêve...Myriam devait parler maintenant. Elle devint de plus en plus pâle, s'approchant encore plus de lui, elle l'entoura de ses bras. La tête contre son torse chaud, elle inspira un grand coup puis vida son coeur...


Mon doux Max, je comprends maintenant ta fatigue, je suis désolée pour l'hospital mais ceci n'est point de ta faute. Tu as fait de ton mieux, comme toujours. Maintenant je vais bien, ce ne sont que des petits malaises qui sont normaux pour...une femme qui attend un enfant... Max, tu vas être papa, je t'aime tant, notre amour a porté ses fruits. L'enfant que tu as vu en rêve doit être un petit Max. Je désirais cet enfant de toi, il est un don pour moi mais ne m'en veux pas. L'amour a été le plus fort...et le bébé sera fort aussi, beau comme toi.

Il ne bougeait plus, cloué sur place Max la regardait sans comprendre...elle recula d'un pas, caressa son ventre et fit un timide sourire. Ils n'étaient pas mariés, l'amour l'avait emporté, elle lui prit la main, tendrement elle posa ses lèvres sur les siennes...

Viens t'assoir sur le fauteuil mon bien aimé, je crois que tu as besoin d'une boisson forte, Hummm...il me reste du calva, c'était pour Rastakouette. Max...tu vas bien ? Regarde moi !!! Myriam ne savait que penser...il la regardait, toujours aussi pâle, il semblait sortir d'un autre rêve...pourtant, maintenant, il ne revait plus.

Myriam attendait un enfant de son tendre amour...elle attendit sa réaction, le regard
grave, elle se mit à ses genoux, posant la tête sur ses cuisses elle ferma les yeux.
Esquimote
Les enfants accueilirent avec joie Mya. Bertrade qui avait le même âge, avait ses petites mains pleines de friandises offertes par Christinella. Elle vint en donner à Mya. Puis la prenant par la main lui dit :
Ze veut zouer avec toi.. tu viens ? on va chanter les chansons avec les grands ..Le petit groupe entrainé par les plus grands chantait

Promenons Nous à tue tête sur le chemin…

Ils arrivèrent dans la rue du bois est s’arrêtèrent devant chez Myriam.
Acelin se retournant vers les grands leur demanda… et on chante quoi maintenant ?

Brunehaut, Childesinthe et Clotilde se concertèrent et proposèrent Tout le monde connait « entre le bœuf et l’âne gris » ? Oui moi j’connaisMoi aussi….Alors allons-y….

La petite troupe de frimousses se regroupa devant la maison de Myriam et entonnèrentleur chanson
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By esquimote at 2009-11-26
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