Max_premier
Le soir du mariage de Luidji et Christinella
Max avait fait le plus vite quil avait pu, avait couru de chez Line à la rue des Ambuleurs pour apporter baume et plantes nécessaires aux infusions de la future mère mais la lumière du jour était déjà tombée depuis plusieurs heures et quand il rejoignit la demeure dEsquimote, le mariage de Luidji et Christinella était déjà fini et il navait pas pu inviter son ange comme il le souhaitait tant. Il avait imaginé la faire tournoyer dans la grande salle près des mariés en imaginant que dici quelques mois ce serait eux.
Dépité mais il le savait le métier dherboriste devait souvent obliger à mettre sa vie personnelle de côté, Lillaka le lui avait fait souvent la remarque. Les nécessiteux en premier et toi après, même au risque de ta propre santé. Dailleurs, il nétait pas toujours daccord avec cela, surtout quand elle sétait mis en danger réellement dans la mine en BA et quil avait dû faire ses premiers points de suture, lui le majordome.
Il se hâta donc dans la nuit pour rejoindre la rue du bois et la demeure de son ange. Il espérait la trouver chaudement installer dans son lit et lui faire la surprise de la rejoindre et même la faire sursauter en glissant ses mains froides sous les draps. Mais ce quil découvrit à peine la porte dentrée ouverte, le laissa un moment sans réaction. Les chiens gémissaient à son approche et ils étaient allongés près de leur maîtresse couchée au sol. Il se mit à genoux et souleva doucement la tête de Myriam.
Mon Ange, quest-ce qui se passe ? Dis moi Tu as glissé ? Ce sont les chiens qui tont fait tomber. Il restait là dans la pénombre, seules les flammes de la cheminée apportait une légère lueur sur le visage de Myriam aux yeux fermés. Ses idées ne firent quun tour, il reposa sa tête doucement et couru chercher la grande couverture du lit et alluma un grand chandelier pour voir si elle était blessée et sil pouvait la bouger.
En revenant il la vit se redresser péniblement et se diriger vers sa chambre.
Attends, je vais taider . Doucement, tu as le temps. Je vais tallonger et te chercher à boire quelque chose de chaud et tu me raconteras ce qui c'est passé. Je suis désolé de tavoir laissé aussi longtemps. Il avait le visage grave et sa voix tremblait un peu. Il remettait du coup toutes ses envies de continuer sa formation dherboriste, sil nétait pas capable dêtre là quand ses proches avaient besoin de lui.
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