RP 5rue du bois, la cachette dorée de Myriam11

Ca y’était, l’bourru il était démasqué, la diaconesse voulait savoir son nom. Puis elle se mit à crier et à toquer à la porte, mais la dame Myriam et le Max ils avaient dit que les chiens seraient enfermés et qu’il pourrait rentrer sans soucis.

Il marmonna donc… euh… mes parents m’ont appelés, il poussa la porte en même temps …tonin. Il n’avait pas fait attention que la porte s’ouvrit au même moment et faillit tomber dans les bras de la dame Myriam.

Oh diou de diou j’ai bien faillit vous faire passer le cul par-dessus tête ma tite dame.

Il entendit Messire … Messire Bourru et il sourit, c’était bien la première fois qu’on l’appelait comme ça.

Oh la sioupe elle est par là je crois, j’ai vu le chaudron un peu plus tiot… mais les chiens ? sont pas là ? hein ? J’veux pas leur laisser le fond de ma culotte. On y va alors dame Irella ?

Elle se recula à temps, l'homme avait failli lui tomber dans les bras...Myriam le regarda en souriant mais une irrésistible envie d'éclater de rire lui défendait toute parole
Elle se reprit vite et dit :

Je vous laisse prendre le chaudron, vous savez ou il se trouve et n'ayez pas de crainte pour les chiens, ils sont enfermés bien qu'is soient doux comme des agneaux. Bon, moi je file, Max m'attend, je vous laisse faire, a bientôt.

Myriam mit sa cape à la hâte,une pile de draps dans les bras, elle se retourna et fit un clin d'oeil à Irella puis sortit de la maison...elle espérait que tout allait bien chez Christinella, elle n'avait pas été longue...

Bon ben on y va Sœur Irella ? C’est que la sioupe faut pas qu’elle se refroidisse hein ?

Bourru sortit le chaudron du feu et souffla un moment sur ses mains, l’anse était bouillante. Il attrapa un torchon et entoura l’anse et attendit l’aide de la dame pour repartir direction le centre où ils allaient distribuer tout ça.

Enfin elle était de retour chez elle...les heures qu'elle venaient de passer avaient été longues et fatigantes mais elle était heureuse, Christinella et Luidji avaient de magnifiques enfants, ils étaient devenu une belle famille, comblés par ces naissances... Comment cela se passerait-il pour elle...elle sa posa la question puis chassa cette pensée...

En entrant dans la maison elle se précipita dans la pièce ou les chiens étaient enfermés depuis trop longtemps...elle ouvrit la porte, deux masses noires et bruyantes lui sautèrent dessus, manquant la précipiter à terre. Elle garda son équilibre par miracle...

Doucement les chiens, je sais que vous n'avez pas l'habitude d'être enfermés mais ce n'est pas une raison pour essayer de m'écraser !!! Venez par ici, j'ai quelque chose de bon pour vous.

Elle sortit un bout de viande et le partagea en deux...

Voyons, un pour Pépita, normal, tu es l'ancêtre ici, honneur aux plus vieux donc tu es servie la première. Oscar mon petit, enfin si on veut, tiens, prend ce bout et attention à mes doigts...mais, tu deviens un chien obéissant, je rêve

Elle leur servit ensuite une copieuse patée, puis les fit sortir, ils avaient besoin de se dégourdir les pattes...elle rentra, se dirigea vers la chambre mais s'arreta à la porte...elle se sentait si triste tout à coup, pourquoi...elle pensa à Max, à la chaleur de son corps si doux, ses baisers fougueux...il lui manquait tant, elle savait qu'en ce moment il était en charmante compagnie, il était si beau qu'elle avait toujours peur de le perdre...une larme coula...non, elle ne pleurerai pas.

Lentement, elle entra dans la chambre, s'essuya le visage avec une serviette posée sur la chaise puis se laissa tomber toute habillée sur le lit...elle n'ôta même pas la cape tant elle avait froid...il fallait rentrer du bois, elle n'avait plus de courage...

Les bras entourant son ventre avec amour, elle s'imagina que Max allait revenir, qu'il la réchaufferait avec son habituelle tendresse, qu'il la réconforterait...mais elle ne se faisait pas d'illusions, ce n'était qu'un rêve éveillé...elle était seule dans cette chambre glaciale...elle ferma les yeux pour mieux rever...

Houps...petit Max tu es bien éveillé toi, tes petits mouvements deviennent de plus en plus vigoureux, au moins je ne suis pas seule avec toi mon bébé.

Elle sourit tendrement tout en gardant les yeux fermés, elle savait que Max ne l'avait pas laissé seule...leur bébé en était la preuve...

Au petit matin, Max rentra discrètement, il trouva sa belle endormie toute habillée dans sa cape, allongée sur son lit.

Il avait fait entrer les chiens avant, leur avait donné à manger et entrer de bonnes buches de bois pour faire un bon feu où de l'eau chauffait.

Il s'était réchauffé les mains avant de venir caresser la joue de Myriam.

Mon Ange.... Je suis là... Tu étais épuisée ma belle, tu n'as pas eu le courage de te dévêtir, je te laisse te réveiller et je t'apporte quelque chose à boire de chaud et à manger et ensuite je t'emmène quelque part, j'ai une surprise pour toi.

Il l'embrassa et repartit très vite leur faire un plateau où il posa de bonnes tartines de pain, des confitures et une bonne infusion. Apportant le tout dans la chambre, il regardait Myriam en souriant.


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Elle croyait qu'elle revait quand elle avait sentit une douce main chaude lui caressant le visage...quand Myriam ouvrit les yeux, elle vit Max, son tendre amour, un plateau chargé de victuailles dans les mains...c'est alors qu'elle s'aperçut qu'elle s'était endormie toute habillée. La fatigue avait eu raison d'elle...

Elle ouvrit grand les yeux, les frottant vigoureusement...Max était enfin là. D'un bond elle se leva, prit le plateau, le posa sur une chaise toute proche puis...sauta au cou de son bien aimé. L'embrassant avec fougue, lui caressant doucement les cheveux...elle était si heureuse. Son coeur débordait d'amour, elle ota la cape qu'elle n'avait même pas enlevé en se couchant tant la fatigue était présente la veille...

Mon amour, enfin tu es là, tu me manquais tant quand je suis rentrée, heureusement que j'ai au creux de mon ventre un petit être qui me réconforte quand je suis dans cet état là...je suis persuadée qu'il me comprend déjà. Il sera comme toi. Je suis si heureuse que tu sois là, merci pour ce magnifique plateau, ton infusion embaume et j'ai une faim de loup depuis...de longues heures. Tu as aussi allumé la cheminée, tu es vraiment adorable...je t'aime mon doux Max.

Elle essaya de se calmer, Max venait de parler d'une surprise, elle adorait les surprises, telle une enfant...mais ou voulait -il l'emmener ?

Une surprise, humm...mais ou est elle ? Je suis impatiente de la voir, je mange un peu, enfin...beaucoup, j'ai faim et ton minuscule bébé aussi . Je vais faire vite, puis je me laisse guider. Mais ou m'emmène tu ? Je sais, je suis trop curieuse, comme toutes les femmes

Elle avala les tartines comme si elle avait été privée repas durant des jours...se leva, en profita pour voler un autre baiser à Max, elle le regardait avec tant de joie qu'une larme coula...ha, non, ça ne va pas recommencer ...c'était l'émotion, le bonheur de voir son amour près d'elle.Ca y est, je suis prête. Je suis à toi, toute entière, embrasse moi encore et puis allons y si tu veux.

Elle se leva un peu trop vite à son goût, il fronça légèrement les sourcils mais elle lui prit le plateau des mains et l’ayant posé vint l’embrasser fougueusement. Il se laissa faire, ne résistant pas à ses caresses, à ses mots doux.

Puis s’installant près d’elle, ils dévorèrent tout le plateau. Il la regardait en souriant.

Mais dis moi, tu as une faim de loup ce matin, c’est le froid qui stimule ou bien notre bébé qui réclame des forces ? Il passa tendrement sa main sur le ventre de son ange.

Non, pas la peine de me questionner, je ne te dirai rien, sinon ce ne serait plus une surprise n’est-ce pas ? Il lui sourit malicieusement.

Finissant son repas, elle se leva et fini de se préparer très vite… Habilles-toi bien, je vais t’emmener faire un tour, le soleil c’est levé et sur la neige tu verras c’est splendide.

Il lui prit le bras et l’entraîna vers la première étape, content de pouvoir lui faire plaisir.
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Elle était rentrée chez elle lentement, le sourire aux lèvres...poussant le portillon, Myriam s'engagea dans l'allée...des bruits étranges se faisaient entendre à l'intérieur de la maison...encore une bêtise d'Oscar pensa t'elle...il était encore jeune, ne supportant pas d'être enfermé trop longtemps, il renversait tout sur son passage quand il s'amusait avec le chienne...elle se hâta vers la porte, l'ouvrant d'un grand coup...elle avait raison, le jeune chien tournait aurour de la table, essayant de mordre la queue de Pépita qui ne semblait pas avoir envie de jouer...une chaise était retournée, une bûche gisait sous la table...

Oscar viens ici, arrête de faire le fou sinon...je t'attache, tu vas tout casser !!!Il lui sauta dessus, essayant de se faire pardonner...Pépita arriva près d'elle, elle semblait soulagée de revoir sa maîtresse...Myriam les caressa un long moment, ils avaient le poil si doux et tant d'amour dans les yeux quand elle rentrait à la maison...elle les fit sortir dans le jardin, Oscar partit au galop en direction des fourrés...



Elle s'approcha de la cheminée pour y mettre la bûche remassée sous la table, les yeux fixés sur les flammes dançantes, Myriam repensa à toutes ces émotions...elle était si heureuse, Max lui avait écrit un magnifique poème, lui annonçant son baptême, la demandant en mariage, activant la flamme de leur amour avec des mots si tendres...La surprise avait était grande, il avait bien dissimulé la cérémonie de son baptême...elle n'en revenait toujours pas...mais comment avait-il fait ?
Myriam était si heureuse, Max était vraiment un ange avec elle...l'amour qu'elle lui portait grandissait de jours en jours...enfin, ils pourraient se marier devant Aristote.

Elle prit une chaise, les bras protégeant son ventre, elle posa la tête sur la table...des étoiles brillaient dans ses yeux, elle repensa au poème...au baptême et à la ruse de Max...elle se mit à rire.

Les yeux fermés, elle se mit à rêver toute éveillée...une douce chaleur commencait à la gagner, le bois crépitait dans la cheminée. Myriam pensa à tous les évènements qu'elle avait vécu à Montmirail, à son arrivée dans ce village qu'elle trouvait si beau...il l'était toujours, mais maintenant qu'elle avait sa demeure, elle s'y sentait encore mieux...elle était bien ancré ici, et il y avait son amour...elle sourit en repensant à sa rencontre avec Max, ses regards timides, déjà si doux, il l'avait attiré dès le début...mais elle était trop timide, sortant peu, elle passait beaucoup de temps à s'occuper des serfs...Lana lui avait ouvert les yeux.

En pensant à sa chère Lana, un sourire se dessina sur ses lèvres...elle lui manquait beaucoup, elle était pleine de vie, si heureuse avec sa petite Albane. Lana avait été sa seule véritable amie...pourquoi était-elle partie si loin ? Myriam redressa la tête lentement, elle ouvrit les yeux, essayant se souvenir de son rire joyeux, de sa franchise...de ses colères vite passées, oubliées. Albane devait avoir grandi...
Sentant la tristesse l'envahir, elle préféra se lever, s'approchant du feu elle avança les mains vers les flammes, la bague brillait encore plus à son doigt...symbole de l'amour que Max lui portait. Elle fixa les flammes, craignant encore de ne sentir couler une larme, elle se baissa, ses mains pourcoururent la fourrure noire et luisante de la chienne...Pépita était douce, son poil était chaud, elle continua à la flatter...Oscar ne tarda pas à venir près d'elle...

Elle caressa le chien avec tendresse puis se dirigea vers la chambre d'un pas lent...la fatigue avait prit le dessus, il fallait qu'elle aille se reposer.
Elle sentait monter en elle une lassitude inhabituelle...surement à cause de son état, elle avait beaucoup marché, l'hiver n'en finissait pas...le vent hurlait au dehors, un vent qui lui avait coupé le souffle plus d'une fois. Elle devait se reposer...

En entrant dans la chambre, elle trébucha sur un drap qu'elle avait laissé choir en se précipitant au chevet de Christinella, se retint au montant de la porte de justesse...décidement, tout allait mal...

Elle se jetta sur le lit, otant ses bottes vivement, elle s'enroula dans une couverture...Les yeux rivés au mur fâce à elle, Myriam crut voir apparaitre un ange...son imagination lui jouait encore des tours.


Elle contempla un avec stupeur cette vision née de son esprit fatigué quand elle s'aperçut qu'une douce clarté envahissait la pièce à travers les volets mis clos, jouant avec des ombres, tout ceci paraissait irréel...
Je crois qu'il est temps de te reposer dit-elle tout haut, se parlant à elle même...elle secoua la tête tout en se frottant les yeux...l'ange avait disparu, laissant place aux ombres mouvantes de l'armoire...

Tout avait une fin...le bal aussi. Max l'avait entrainé hors de la salle des fêtes, ils avaient fait un bout de chemin ensemble.Comme il devait passer par sa demeure avant de la rejoindre, elle décida de continuer seule le chemin qui menait 5 rue du bois...Myriam avait passé une merveilleuse journée, elle s'était crue dans un rêve...que de cadeaux, d'amour et de tendres baisers.

Elle marchait lentement, l'air était vif mais elle n'avait pas froid...elle ressentait encore les chaudes étreintes de son amant quand ils dansaient, enlacés, au son de la douce musique du bal..

En arrivant devant le portillon elle entendit au loin le hurlement d'un loup...elle se routourna pour scruter le bois attenant à la maison tout en sachant que la bête était loin...mais la nuit se fit soudain plus dense dans son esprit, elle imaginait l'animal, la tête dressée vers la lune pleine...hurlant pour répondre à sa horde.


La louve avait faim...elle devait nourrir ses petits, elle écouta un instant cet appel venu de loin, un hurlement lugubre que les hommes craignaient tant...la nature était ainsi faite, elle n'avait pas peur, un sourire se dessina sur son visage quand elle s'imagina la bête fâce à la clarté de la lune...la nuit était particulièrement claire ce soir, les étoiles scintillantes semblaient faire honneur à cette grosse boule lumineuse...elles lui faisaient une parure d'or, le ciel semblait faire la fête lui aussi...comme son coeur qui était plein d'amour pour Max.

Myriam poussa enfin le portillon, parcourant l'allée, le visage tourné vers le ciel...

Bradwen avait accompagné Max du quartier des ambuleurs marchants jusqu'à la rue du bois, non loin de la demeure de Myriam. En route, il lui avait expliqué le pourquoi de sa visite.

Bon, ben voilà pourquoi j'suis v'nu vous voir. Tout d'abord, j'voudrais vous dire qu'j'allions bien et qu'j'avions pas b'soin d'médicastre... à la réflexion... elle non plus n'a pas b'soin d'médicastre... Attendez qu'j'vous explique, ça s'ra vite ben plus clair ! ... Voilà, y'a quelques s'maines, dame Casabianca m'a proposé de d'venir ma maistresse. Elle d'vait m'apprendre à lire et à écrire. Dans les jours qui ont suivi not'accord, elle a disparu et j'l'avions plus vu. Aussi j'm'inquiétions pour elle. C'est alors qu'j'ai décidé d'aller frapper chez elle. Comment y'avait pas d'réponse, et qu'la porte n'était point barrée, j'suis entré... et là, j'l'ai trouvé allongée dans son lit ! Aussi raide et froide que c't'hiver qu'on a eu à Momtmirail ! La petiote avait trépassé. Tout r'tourné d'avoir fait connaissance avec un cadavre, j'm'en vais prendre un r'montant à la taverne. Là j'rencontre la vicomtesse d'la Fierté-Barnard. J'lui explique mon affaire et j'lui dit qu'même pour une morte, j'l'avions trouvé ben pustulente.... euh... pas la vicomtesse... dame Casabianca... la morte ! Alors, la vicomtesse, elle m'conseille d'v'nir en parler à un médicastre et m'nomme soit Lillaka, soit vous ! V'là pourquoi j'suis v'nu vous voir ! C'est ben simple, hein ?

Bradwen attendit la réaction de l'herboriste.

Vous savez, j'pensions qu'la vicomtesse voulait s'assurer qu'dame Casabianca n'est point morte d'une maladie qui pourrait s'propager aux aut' habitants d'Montmirail ! ... Et en passant comme ça, vous savez pas à qui j'pourrais m'adresser pour qu'on la mette en terre dame Casabianca ? Parce que faudrait tout d'même point la laisser pourrir là la pauvre ! En attendant, j'vais aller voir not'bonne diaconesse pour qu'elle lui donne les derniers sacrements d'Aristote. J'sais pas si elle était baptisée mais la soeur peut ptet faire quelque chose pour elle quand même !

Max depuis la fameuse journée de la St Valentin et la non moins fameuse soirée après le bal, n’avait pas eu l’occasion de revenir chez son ange, tellement il avait eu à faire… l’accident de Lyse, Lillaka à aider et voilà maintenant qu’on le demandait pour un accouchement et que Bradwen lui racontait une histoire extravagante.

Il avançait d’un bon pas, remontant la rue du bois et arrivé au petit portail du n°5, il finit par réagir à l’un des mots de Bradwen… ne voyant pas jusqu’alors ce qu’il pouvait faire dans l’affaire…

Pustulente tu as dit ? mais tu sais je ne suis qu’assistant herboriste et même s’il y avait contagion, je ne pourrai que recommander de ne pas trop mêler de gens à son enterrement…Euh, j’aimerai que tu restes ici, on ne sait jamais… Myriam attend un heureux évènement et je ne veux pas que tu l’approches de trop près… Je vais lui demander quelque chose et lui laisser le message pour qu’elle en parle à Lillaka dès son réveil. Toi effectivement tu peux aller voir notre diaconesse mais à mon avis, vaudrait mieux attendre les directives de Lillaka, moi j’ai un bébé qui m’attend qui veut voir le jour, alors je ne pourrai venir que par la suite… Tu m’as bien compris ?

Il le laissa là, pour qu’il réfléchisse et se dirigea à grands pas chez Myriam.

Mon Ange ? Tu es là ? Il l’a trouva bien occupée comme à son habitude, parchemins et plumes en main à donner des directives aux nouveaux villageois et vient l'embrasser amoureusement. Oh ma belle, je vais te demander un peu de ton temps, mais tu vois… Lillaka est chez elle là et je m’inquiète, elle a l’air épuisé et moi je viens de recevoir un message, le bébé de Line et Lego veut voir le jour.

Ah y’a aussi Bradwen dehors, qui me parle de la mort d’une de ses bonnes amies mais de manière pas très normale… Il faudrait dès le réveil de Lillaka que tu lui dises qu’une jeune femme a été retrouvée chemin de Melleray que Bradwen pense que cela peut-être contagieux et qu’elle fasse très attention à elle pour s’y rendre et toi… je ne veux pas te voir là bas, avec notre enfant c’est un trop grand risque… je la rejoindrai dès que le bébé aura vu le jour…

Tu veux bien mon Ange, faire tout cela pour moi ? Il prenait déjà quelques plantes qu’il avait gardé dans « sa » petite pièce et la regardait impatient qu’elle lui donne son aval…
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Elle était plongée dans ses parchemins quand Max entra…Myriam ne l’avait pas vu depuis plusieurs jours, la séparation était dure pour elle.
Enfin son amour était de retour…elle lâcha sa plume quand il s’approcha pour l’embrasser tendrement. Elle lui entoura le cou, lui rendit son baiser avec fougue tout en se levant vivement…elle colla son corps contre le sien, le serrant de toutes ses forces.
Enfin te voilà mon cœur, tu m’as beaucoup manqué, heureusement que le bébé me réconforte par sa présence si douce dans mon corps, il est comme un lien qui me relie à toi tout le temps. Grâce à lui le temps parait moins long.

Elle plongea son regard brûlant dans celui de Max tandis qu’il lui parlait…il avait tant de choses à lui raconter, elle comprenait maintenant cette absence si dure pour elle…
Ne t’en fais pas Max, tu peux compter sur moi, je vais aller chez Lillaka pour l’avertir. J’en profiterai pour faire sa connaissance. Tu me dis qu’elle est bien fatiguée, crois tu qu’il soit prudent qu’elle aille voir cette femme morte ? Mais bon, je vais quand même faire ce que tu me dis, je te promets de ne pas l’accompagner mais je n’aime pas la laisser partir seule. Je ne veux pas prendre de risque pour notre enfant. Mais dis moi mon amour, tu vas être bien préparé pour mon accouchement, en ce moment tu n’arrêtes pas. Les femmes de Montmirail semblent s’être donné le mot, les accouchements se suivent.

Elle le regarda avec amour, elle aurait décroché la lune pour lui…et puis Lillaka avait elle aussi besoin d’aide. Elle prit sa cape, raviva le feu puis se tournant vers Max, les yeux humides…Je suis prête, il n’y a pas de temps à perdre, j’y vais de suite, j’espère que Lillaka se sera un peu reposée.

Myriam sauta au cou de Max pour lui prouver qu’elle allait bien, leur enfant aussi, lui tenant la tête entre ses mains chaudes elle prit les lèvres de son amant avec gourmandise…son moral remontait, c’est un baiser passionné qu’elle offrit à Max...