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[ RP ] Eglise Saint-Nicolaïde de Montmirail (2)

Irella
Une fois la prière terminée, Irella s’approcha du lutrin et passa sa main sur la page qui s’offrait à elle.



Mes amis, je vous lirai ce soir une méditation, la Septième pour être plus précise, chapitre III du livre des vertus.
Citation:
Se promenant entre Saintes et La Rochelle, Barnabé rencontra un homme, sur le bord du chemin, assit sur un tronc couché sur le sol, il pleurait. Barnabé s’arrêta et s’assit à côté de lui. L’homme ne se fit pas prier, à peine assit, il raconta tous ses malheurs à Barnabé, il avait vraiment besoin de parler. Sa femme était partie, sa récolte avait été miséreuse, deux de ses quatre vaches étaient mortes, ses amis lui avaient tourné le dos, bref, ces derniers temps n'avaient pas été rose pour cet homme. Alors Barnabé lui raconta cette histoire :

Un jour, l’âne d’un fermier tomba dans un puits.
L’animal gémit pitoyablement pendant des heures et le fermier se demandait bien ce qu’il allait faire. Finalement, il se rappela que l’animal était vieux et que, de toutes façons, le puits devait disparaître. Il en conclut donc qu'il n’était pas rentable de tenter de récupérer l’âne.

Il appela tous ses voisins et leur demanda de venir l’aider. Chacun saisit une pelle et ils commencèrent à combler le puits. Au début, l’âne, réalisant ce qui se produisait, se mit à crier terriblement. Puis, à la stupéfaction de tout le monde, il se tût.

Quelques pelletées plus tard, poussé par la curiosité, le fermier regarda finalement dans le fond du puits et fut étonné...

A chaque pelletée de terre qui tombait sur lui, l’âne réagissait aussitôt : il se secouait pour enlever la terre de son dos et piétinait ensuite le sol sous ses sabots. Pendant que les voisins du fermier continuaient à jeter de la terre sur l’animal, il se secouait et montait toujours plus haut. Bientôt, tous furent stupéfaits de voir l’âne sortir du puits et se mettre à trotter !

La vie va essayer de vous engloutir sous toutes sortes d’ordures et de décombres. Pour se sortir du trou ? Se secouer pour avancer ; chacun de nos ennuis est une pierre qui permet de progresser. Nous pouvons sortir des puits les plus profonds en n’arrêtant jamais de nous battre.

Barnabé se releva, pris l’homme par l’épaule, pris la corde attachée aux deux vaches du fermier, et ramena tout le petit monde à Saintes…

Je n’ai pas besoin de voir dire que nous vivons des moments difficiles et que malheureusement, ils risquent de durer un peu. Nous allons devoir relever nos manches. Il est à prévoir que nous traverserons des instants de doute et de découragement.

Mon frère, ma soeur...
Oui. La vie est parfois étrange, avec son lot de surprises et d'imprévus, et il ne nous est pas donné de savoir à l'avance combien d'étapes nous devrons franchir, ni combien d'obstacles nous devrons surmonter.

Combien de gens ont malheureusement cessé de lutter alors, qu'il n'aurait peut-être fallu qu'un petit pas de plus, pour transformer un échec en réussite à l'exemple de l'âne qui se secoue et piétine la terre? Et pourtant, un pas à la fois n'est jamais trop difficile à première vue.

Tu dois donc avoir le courage et la ténacité nécessaire pour faire ce petit pas de plus, en affirmant que la vie est une grande et puissante
Mais, surtout et avant tout, rappelle-toi bien... Quand, dans ta vie, des moments difficiles viendront...
Repose-toi s'il le faut mais, n'abandonne surtout pas !...


Irella laissa un moment pour que chacun puisse méditer les paroles qu'elle venait de prononcer...
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Bradwen
Cet evénèment survient après le RP en cours au 4, chemin de Melleray ou dame Lillaka et Max s'occupent du cas de feu dame Casabianca


Un moment de silence dans le prêche d'Irella... Cela fut suffisant pour Bradwen afin qu'il reporte son attention sur le clerc vêtu de blanc et noir. Le paysan l'observait encore et encore. Rien dans son attitude ne le distinguait des autres habitants présents dans l'église... Et pourtant il en était maintenant sur ! Cet inconnu était bien celui qu'il avait vu sortir du bal du lavoir le 14 Février... et cette personne était bien.... UN INQUISITEUR !!!

Bradwen sentit soudain la fatigue l'envahir. Il s'appuya sur le banc devant lui, l'air fébrile. Des gouttes de sueur perlaient de son front. L'inquisiteur qu'il surveillait devint alors flou, difforme. Sa vision commençait à se brouiller. Il défaillit une première fois mais réussit à se rattraper à son banc pour s'affaisser lourdement. Le paysan porta la main à la tête. Celle-ci commençait à se faire lourde. Puis il se frotta les yeux pour essayer de retrouver une vision claire. Que lui arrivait-il donc ? se demanda t-il. Il resta ainsi encore quelques secondes à lutter contre l'inconscience, puis il sombra en s'étalant de tout son long entre les deux bancs de l'église.
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Squalow
Squalow écoutait le prêche de la Diaconesse. Irella savait trouver les mots pour apaiser... les maux.

Le Maine était à sac, et peu de choses restaient à faire, mis à part de retrousser les manches et mettre du cœur à l'ouvrage... Oublier les différents et être solidaire, était la seule solution pour sortir de l'impasse. Le reste pouvait bien attendre...

Plongé dans cette méditation, il remarqua le mal être de Bradwen... Le malheur avait frappé sa famille peu de temps avant, et les événements derniers dans la région, n'étaient pas pour le conforter non plus. C'est alors...

Bradwen venait de s'affaler de tout son poids! Son visage était livide il semblait au plus mal!

Squalow sauta la rangée de bancs qui le séparait du jeune paysan, et roulant sa cape en boule la lui cala derrière la tête.

Il s'empressa d'aller mouiller un linge sorti de sa besace, et revenu auprès de lui, lui en humecta le visage en dégageant son col...

Bradwen, Braaadwen..! Mais bon sang, que t'arrive t-il ??!!!

Se disant il lui tapotait les joues sans violence, pendant que les gens présent s'attroupaient autour d'eux ....

Squalow avisa alors la Diaconesse qui avait accouru elle aussi...

Irella, proféra t- il abasourdi...que.. qu'es ce qu'il se passe?
Thyra
Thyra vit squalow se précipitait vers le jeune paysan qui semblait s'être évanoui sur le banc, elle se précipita à son tour auprès lui, il était livide, le souffle court. Thyra sortit une petite fiole qu'elle portait toujours sur elle et la passa sous ses narines, il ouvrit ses yeux étonnés et bougea ses mains pour se redresser
Irella
La petite pause méditative arrivait à son terme, Irella poursuivit:

Dieu nous laisse le libre choix, celui de renoncer et celui d’agir. Agissons pour le bien de tous, relevons nos manches, construisons nombreux les solutions pour nous sortir du puits. Au contraire de l’âne... de la Méditation, ... nous ne... sommes pas...

Un tohu-bohu fit jour au fond de l'église. Irella s'en étonna. Les personnes qui s'installaient au fond de l'église étaient généralement discrètes, se cachaient volontiers derrière les colonnes et se confondaient étonnamment avec les pierres puisque tel était leur désir; ils étaient là, c'était le principal.

Quand Irella vit Squalow enjamber les bancs pour se précipiter au fond de l'église, elle stoppa son sermon en pleine envolée lyrique. Elle suivit le mouvement des paroissiens qui convergeaient... qui convergeaient à la place où se trouvait Bradwen.


Rhooo! Qu'est-ce qui se trame ici?


Ni une , ni deux, Irella emboita le pas. Arrivée sur le lieu du remue-ménage, elle vérifia qu'il s'agissait bien de Bradwen. Celui-ci était étalé de tout son long entre les bancs et semblait inanimé. La diaconesse se demanda si ce n'était pas le prémisse à l'une de ses crises dont il lui avait parlé.

Tant bien que mal, elle put voir Squalow lui humecter les tempes, Thyra lui faire respirer ce qui semblait être des sels. Irella fit s'écarter un peu les villageois que s'étaient agglutinés autour d'eux et se pencha vers Bradwen.


Bradwen? Tu nous entends?
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Bradwen
Les premiers soins prodigués par Squallow et Thyra commencèrent à faire effet. Le corps du paysan complètement détendu, sans force, reprenait peu à peu de tonus. Péniblement, le paysan ouvrit les yeux. Le premier visage qu'il vit en reprenant conscience fut celui de Squallow, penché vers lui.

M..M'sieur l'Maire ? Mais... mais... arriva t-il à dire avec difficultés.

De l'autre côté, Il reconnut le visage de Thyra qu'il avait entr'aperçu au bureau de police de Montmirail. Puis, comme planant au dessus de l'assemblée, il reconnut la Diaconesse. Le paysan avait du mal à savoir où il était ? Était-il vivant ? Mort ? Est-ce à cela que ressemblait le "paradis" lunaire ? Dans sa tête, les différents sons s'entrechoquaient. Sa tête avait du mal à assimiler ce qu'il entendait. Il distinguait la voix d'Irella, sans comprendre ce qu'elle disait. Il entendait le brouhaha des curieux derrière la diaconesse...

Il avait du mal à lutter pour rester en état de semi-conscience. Son corps était fiévreux... une forte fièvre... une fièvre de cheval aurait dit son père ! Il fut alors pris de frissonnements et de spasmes. Un maelström de souvenirs afflua en lui... Ses jeux dans la cour de la maison avec sa sœur... Le départ de son père encadré de d'hommes d'église... son arrivée à Montmirail... sa romance avec Cilou... La découverte du corps inerte de dame Casabianca... Ce dernier souvenir lui donna un sursaut de vigueur...

Feu... brûler... danger... arriva t-il à articuler avec peine. Puis il sombra de nouveau dans l'inconscience.
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Decanisy
si ça continue je pourrais pas balayer l'église ...

en même temps il a pas l'air bien le brave homme....
Bradwen
Après quelques instants, Bradwen reprit le dessus et ouvrit de nouveau les yeux. Il semblait faible, mais était conscient.

Il scruta les personnes qui l'entouraient. Il reconnaissait les visages, mettait un nom sur chacun d'entr'eux... enfin, ceux qu'il connaissait. Il prit alors conscience de l'attroupement qu'il avait provoqué.

Instinctivement, il porta sa main à la tête. Celle-ci était douloureuse et humide. Il n'avait pas encore recouvré toute sa force, mais il se sentait mieux. Il s'appuya sur le bras de Squallow, qui l'aida ainsi à reprendre une posture plus adéquate. Assis sur le banc de l'église, il prit alors la parole comme pour rassurer l'assistance.

Merci ben Msieur l'Maire... C... ça va mieux... ben mieux ! J'savions pas c'qui m'est arrivé. C'est comme si j'avions manqué d'force !

Bradwen, l'air de rien, releva alors les manches de sa chemise. Il jeta un coup d'oeil distrait sur ses avant-bras. Rien... aucune trace de plaque rouge ou brune. Cela le rassura et il poussa un soupir de soulagement, qui put être interprété dans l'assistance comme le soupir d'une personne qui retrouve la forme après un moment difficile.

Son bras gauche ressentait encore les affres de la douleur. Il se mouvait avec difficulté et Bradwen sentait qu'il manquait plus de force dans ce bras que dans l'autre.

Visiblement, il était encore fiévreux. Son regard se porta sur Irella.


Diaconesse, j'vous demandions pardon d'avoir dérangé vot'prêche ! Faut croire qu'l'Christos a du trouver qu'c'était pas une bonne idée qu'j'vienne ici c'te soir !

Le paysan se releva fébrile... mais sans aide.

J'pense qu'j'vais rentrer m'reposer si vous l'voulez ben !

Devant les yeux médusés de certains, Bradwen sortit alors de l'église, sa démarche trahissant quelque peu l'état de fatigue qu'il venait de vivre.

Avant de franchir le seuil de la porte, il se retourna et dit à l'assemblée :

Euh... merci ! A tous ! .... Merci pour tout !

Puis il disparut.
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Irella
Après avoir repris brièvement conscience et prononcé quelques paroles qui paraissaient incohérentes, Bradwen sombra de nouveau dans l'inconscient mais revint à lui plus rapidement. Il reconnut les personnes qui l'entouraient, ce qui rassura un peu tout le monde. Après un rapide coup d'œil sur ses bras, celui-ci demanda à prendre congé pour se reposer. Voulant partir seul, Irella demanda à un paroissien qu'elle connaissait suffisamment pour accompagner Bradwen chez lui.

Bien bien... et si nous revenions à nos moutons?

Irella invita les fidèles à reprendre leur place. Tout en se dirigeant vers l'autel, elle pensait à l'événement qui venait de se produire et se promit de passer voir Bradwen chez lui sous peu. Cet homme l'intriguait et elle voulait en avoir le coeur net.

Alors où en étions-nous? ... et si nous passions à tab... heu, à la communion.

Elle se déplaça jusqu'à l'autel où attendait le pain et le vin qu'elle bénit.



Heureux les invités au repas du Tout Haut !


Irella donna le pain et le vin à ceux qui s'avançaient auprès d'elle.

Allez dans la paix d’Aristote! Avant de retourner à vos occupations, donnez-vous chacun un signe de paix et d’amitié, au nom de la fraternité aristotélicienne !


Irella alla à la rencontre des paroissiens, leur serrant la main, leur donnant l'accolade et les remercia de leur présence ce soir. Elle les raccompagna sur le parvis...

De retour dans l'église, elle put dire à Decanisy, venu faire quelques petits travaux d'entretien dans l'église, que la place était libre et le remercia également de se dévouer pour faire de l'église un lieu convivial...

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Decanisy
Merci bien M'dame Irella faut dire qu'une belle église mérite bien un p'tit coup d'nettoyage de temps en temps....

bon bén c'est pas l'tout mais faite moi penser à cirer les bancs la prochaine fois que je repasserai par la...maintenant je retourne à la soupe j'ai peur qu'elle attache dans l'fond


salua Dame Irella et se dirigea vers le presbytère...
Irella
Irella avait quitté le moulin à l'aube, ce matin-là. Après avoir vérifié que les meules étaient en mouvement et leur écartement, elle avait pris le chemin du village.
Les chants des oiseaux matinaux l'avaient accompagnée de la minoterie aux remparts. Elle avait entendu celui de la fauvette, mélodieux en cette période de parade nuptiale. Elle avait cueilli quelques fleurs de primevères, de celles que l'on trouve dans les sous-bois et qui attestent de l'arrivée du printemps.

Elle les déposerait à l'église qui se remplirait ce soir pour le baptême de Cassandre et Ophion qui avaient dû rentrer cette nuit.

Les ruelles de Montmirail s'animaient peu à peu, les échoppes ouvraient leur porte, les marchands convergeaient vers le marché finissant leur nuit dans un bâillement sans fin.

Irella poussa la porte de l'église et vint faire une prière devant l'autel. Elle y déposa les quelques fleurs cueillies et partit remplir sa journée des mille et une choses qu'elle avait en tête...

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Christinella
Christie accompagnait des enfants se rendit au preche de Irella.

Elle l'écouta attentivement.

Un pauvre petit paysan eut un malaise mais heureusement Mr le maire et Thyra arrivèrent à son secours il paraissait très malade.
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Esquimote
A son retour, Sire Ophion lui avait fait connaitre la date de son baptême. Petitelfe avait nettoyé le jardin durant son absence.

Parcourant les allées du jardin, elle trouva une magnifique clématite précoce, le vert luisant des fleurs marié au blanc nacré des fleurs décorerait l’autel de l’église.


Elle en cueillit délicatement une grande longueur, associée à quelques primevères d’un mauve tendre et de quelques jacinthes sauvages qui venaient tout juste de fleurir grâce aux quelques rayons de soleil.

Préservant les fleurs dans un linge humide, elle prit la route vers l’église. Arrivée sur le parvis, elle pénétra. Irella avait déjà amené quelques fleurs champêtres.

Elle y croisa Christinella qui se recueillait en compagnie des ses deux enfançons. Elle se dirigea doucement vers l’autel, laissant la jeune femme qu’elle irait voir une fois les fleurs déposées.

Elle installa patiemment la clématite blanche, les primevères et les jacinthes sur le pourtour de l’autel.

La cérémonie n’aurait lieu que dans une heure. Elle se rapprocha de la jeune femme.

Le bonjour Christinella, j’ai grand plaisir à te revoir..

M’accompagnerais-tu jusqu’à la taverne où nous pourrions parler et je pourrais ainsi faire la connaissance de tes enfançons ?


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By esquimote at 2009-11-26
Cassandre_159
Cassandre quitta la maison avec Ophion et les enfants pour se diriger vers l’église. Grand jour pour la jeune femme, enfin elle retrouverait une chose qu’elle avait perdu y a de ça quelques années. Depuis 5 ans elle se battait avec les autorités de l’inquisition pour retourner dans la maison du Très Haut, 5 ans à se battre avec son grand ami Chevreux. Un homme avait décidé de miser sur elle, Honoré. Il avait décidé d’écouter sa confession, de l’absoudre de ses nombreux pécher, qui étaient loin d’être des choses sans importances.

Elle avait enfilé sa robe qu’elle avait achetée à Blois, d’un blanc pur et de rouge vif, ce qui la représentait bien.




La pureté malgré de nombreuses blessures, de nombreux erreurs de parcours, qui pourtant avait fait d’elle ce qu’elle était maintenant. Selon certains, elle était mauvaise, d’autre la connaissant mieux savaient que c’était une façon de se protéger et ça Ophion l’avait compris rapidement. Il avait confiance en elle, l’amour qui lui portait lui avait fait comprendre qu’il était sérieux. Il l’avait aidé pendant la confession, la soutenant dans les moments difficiles. Retourner dans le passé, retourner de vieilles histoires qui dataient de 8 ans. Elle avait porté un lourd fardeau malgré ce que plusieurs croyaient.

Elle serrait la main de son homme très fort, de l’autre la main de son fils. Thomas le sentait bien que sa mère était nerveuse et il avait vu sa mère combattre avec tonton Chevreux et les autres. Cassandre sentait le pouce de son fils caresser sa main, la regardant de temps à autre pour la rassurer. Thomas quitta sa main rapidement après lui avoir murmurer de douce paroles puis couru vers l’église, espérant qu’Irella le laisserait sonner les cloches un fois encore.

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Irella
Le temps avait été changeant en cet après-midi, le soleil avait fait de brèves apparitions et la pluie était venue jouer les troubles fêtes. C'est sous une belle giboulée qu'Irella accourut à l'église. Le bas de la jupe dégoulinante, les chausses trempées, elle poussa la lourde porte de l'église et retira sa cape alourdie par l'ondée.

Bon, et bien disons que c'est bon pour le teint!

Elle se pressa à la sacristie, ... chrounch... chrounch... chrounch...faisaient les chausses sur les pavés de l'église..., faisant un signe de croix au passage devant l'autel qui avait été fleuri depuis son passage le matin. Le surplis, l'étole de lin blanc, une mèche mouillée, tout était à sa place, elle put ressortir sur le parvis pour voir à temps l'arc en ciel qui avait fait son apparition.

Elle n'avait pas sonné les cloches, pensant à Thomas qui se ferait certainement un plaisir que d'aller les tirer à son arrivée.

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