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[ RP ] Eglise Saint-Nicolaïde de Montmirail (2)

Irella
Relevez-vous! Relevez-vous, mon frère! Nous verrons cela plus tard!

Irella aida Decanisy à se relever et fit un pas pour éviter la petite flaque rouge tout en regardant les quelques tâches qui maculaient son aube. Elle reprit d'un air stoïque la communion.

Quand elle eut terminé, Irella leva les bras devant elle.


Allez dans la paix du Très-Haut! Que ce dimanche vous soit propice en rencontres amicales. Et n'oubliez pas, Dimanche, jour des patates au beurre!
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Decanisy
la messe était finie mais decanisy était toujours la il était aller chercher de quoi nettoyer ses bétises... c'est tout de même pas de bol que les autres y est tous bu non de nom...pensa t-il
Moliere01
Le soleil est haut déjà quand Jeanne et les enfants s'éveillent, s'étirant dans leur lit provisoire, un charriot dont le plancher est recouvert de paille fraiche.
Après les vérifications d'usage aux Tours de Gués, les soldats leur proposèrent d'aller à l'Abbaye Saint-Louis afin de changer leurs vêtements et de se prendre le temps avant de visiter la ville. Moliere suit ce conseil et entre dans la cour bordée d'arbres.
Des brindilles se collent dans leurs cheveux ébouriffés ce qui leur donne un effet d'épouvantail.

Flily coupe un pain en tranches parfaites et verse du lait dans les bols en bois, une rasade de miel agrémentant le lait tiède.
Ce léger déjeuner terminé, ouvrant les malles et les coffres afin de trouver des vêtements propre, ils se préparent et se rendent à l'église.

Les cinq arrivent à l'église. Quelques recommandations aux enfants, un visuel sur les habits et ils entrent.
Moliere en premier suivit des enfants et des deux femmes qui se couvrent rapidement la tête d'un foulard de soie. La petite imite sa mère et sort son foulard qu'elle s'empresse de poser sur ses cheveux.
Ils se signent sous les yeux attentifs des jumeaux qui répètent méthodiquement les positions des mains: onctions au bénitier, fléchissement des jambes en signes de respect à Dieu et signe de la Croix.
Irella
Sortant du presbytère où elle avait passé une bonne partie de la journée entre courrier et écritures diverses, la diaconesse roula le parchemin qu'elle avait préparé.

Une besace, un maillet, quelques clous qui traînaient ... et en route!

Irella arriva prestement devant l'église et mania le marteau. A la voir, on eut pu dire qu'elle avait fait ça toue sa vie...


PAN!PAN!PAN!PAN!



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Irella
La journée s'annonçait déjà chaude sur Montmirail. Pas un nuage, pas un souffle de vent ne semblaient vouloir rafraîchir le fond de l'air. Irella avait quitté de bon matin le moulin et avait dirigé ses pas dans l'enceinte du village. Arrivée sur la place, elle avait rempli deux seaux à la fontaine qu'elle emporta dans son potager au pied des remparts. Une fois les courges, les salades et les choux pommés arrosés, elle enleva quelques herbes folles qui essayaient d'envahir le terrain puis cueillit quelques brins de sauge et de mélisse, quelques concombres et salades arrivés à maturité et que les limaces avaient épargnés. Elle termina par un beau bouquet de mauves qu'elle déposa dans le panier au dessus des légumes.

Après un bref passage sur le marché, quelques achats rondement menés, essentiellement du pain pour la communion, et la vente de ses quelques légumes, la diaconesse se dirigea vers l'église où elle devait en ce beau dimanche officier pour le rendez-vous dominical.



Une fois le bouquet de mauves déposé sur l'autel, elle ouvrit le livre des vertus qui se trouvait à sa place sur le lutrin, elle rompit le pain doré dans une corbeille, sortit le calice pour y verser le vin.

Il ne manquait plus que les paroissiens pour commencer, Irella se vêtit de ses habits de cérémonie et alla sonner les cloches avant que de remonter la nef. Elle put apprécier en sortant sur le parvis à quel point la fraîcheur de l'église serait appréciée pour ceux qui la rejoindrait.

La diaconesse s'installa sur le parvis, regardant autour d'elle hommes et femmes qui s'affairaient sur la place et qu'elle saluait d'un signe de la main, espérant qu'ils trouvent un moment pour venir prier le Très-Haut.

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Anorion2
La journée s'annonçait chaude. Fort heureusement, on était dimanche. Pas de dur labeur pour ce jour. Seulement les tâches indispensables dont les plus importantes étaient de nourrir les bêtes, et de se préparer pour aller à l'église.

Anorion arriva bien après son épouse qui attendait patiemment sur le parvis déjà ensoleillé. Il la rejoignit rapidement et l'embrassa tendrement.


Bonjour mon ange !
Je suppose que tout est fin prêt pour recevoir tes ouailles ...
Encore une belle journée qui nous attend.
Puisqu'on est dimanche, que dirais-tu d'une ballade en forêt après la messe ? On pourrait emporter un casse-croûte et profiter de cette journée de calme sous les fraiches frondaisons...
Myriam11
En montant le parvis, elle regarda autour d'elle...Irella attendait, Anorion se tenait près de sa femme.
Bonjour Dame Irella, Messire Anorion, je suis heureuse de vous voir tous les deux ce matin. Toutes mes félicitations, je n'ai malheureusement pas pu vous approcher lors de votre mariage mais je tenais à vous souhaiter tous mes voeux de bonheur. Vous êtiez magnifiques tous les deux .

Clément regardait la scène avec un petit air curieux, prêt à attraper tout ce qui se trouvait à sa portée. Myriam le tendit à Irella...

-Clément a l'air de bien vous aimer, prenez le un instant dans vos bras, il semble adorer vos cheveux dit-elle en riant... Et puis, un peu d'entrainement ne peut que vous être bénéfique à tous les deux . Elle reprit vite son fils qui commençait à tirer la chemise de la diaconesse, menaçant par la même occasion de s'attaquer à l'uniforme d'Anorion, les boutons brillants étaient trop tentant pour le petit bonhomme...Je suis désolée Dame Irella, il est trop petit pour comprendre. Je rentre vite dans l'église, il fait plus frais à l'intérieur.
Decanisy
oh ben ça va pensa decaniy j'suis point dans les derniers .....


Bien le bonjour dame Irella beau temps n'est-il point ?


dit-il en essayant de regarder s'il y avait de la place au 2éme rang...


dites moi s'il vous plait en ce beau jours de St benoit a t-on le droit de scier du bois ?
Galadryel


Galadryel entra discrètement dans l'Eglise, laissant la diaconesse saluer les fidèles.
Elle opta pour un banc en milieu d'Eglise et commença sa prière en atendant le début de l'office.

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Irella
Le premier qu'elle vit s'approcher fut son tendre époux. Du plus loin que sa vue portait sur la place, elle reconnut sa silhouette entre tous. Elle le suivit du regard, il saluait les uns, s'arrêtait pour quelques mots avec les autres, plus il s'approchait et plus le sourire d'Irella s'agrandissait. Arrivé auprès d'elle, il posa ses lèvres sur les siennes, tendrement.

Tout est prêt en effet, ne manque plus qu'un peu de monde!
Une promenade? C'est tout à fait ce qu'il nous faut... le calme des sous-bois!
ajouta-t-elle en riant.

Depuis leur longue séparation et de leur retour du Mans après leur mariage, Irella appréciait plus que tout au monde les moments où ils pouvaient se retrouver. Elle goûtait ces instants avec joie et bonheur et espérait que le destin ne les éloigneraient pas de nouveau l'un de l'autre.

Déjà les premiers fidèles s'avançaient.
Myriam, son petit dans les bras, s'arrêta pour les saluer.


Merci dame Myriam, merci d'avoir été des nôtres pour ce moment de bonheur.

Myriam lui tendit Clément en ajoutant une remarque qui fit sourire Irella et Anorion, ils se regardèrent complices. L'enfant attrapa une mèche de ses cheveux qu'il tira.

Alors, petit Clément, tirerais-tu les cloches de la diaconesse?

Tendant ses petits doigts potelés vers Anorion, Myriam décida qu'il était temps de le reprendre et l'emporta dans la fraîcheur de l'église.
Au milieu de quelques autres paroissiens, Decanisy la salua.


Oui, un temps merveilleux. Mais entrez donc, vous verrez comme il fait bon à l'intérieur. ... Scier du bois? Et bien... Profitez du repos dominical!


A cet instant, elle vit Galadryel entrer discrètement.
La petite église s'emplissait petit à petit et il serait bientôt le moment de rejoindre les fidèles.

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Irella
Le soleil était passé au dessus du toit de la halle du marché et aveuglait la diaconesse. Pour elle, c'était le signal qui annonçait qu'il était l'heure de commencer l'office. Prenant le bras d'Anorion, elle entra donc, avant d'atteindre l'autel, elle lui sourit et le laissa aller s'asseoir. Une fois face aux fidèles, elle attendit que les voix se taisent.

Chers frères et sœurs,
Soyez les bienvenus dans la maison du Très-Haut. Vous avez fait le bon choix en entrant ici. Je vois vos mines réjouies, vos corps décontractés et vos doigts de pieds en éventail. Vous êtes venus passer un bon moment? Alors dès à présent, pour que vous viviez cet instant pleinement sans arrières pensées coupables, confessons nos péchés.




Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes frères,
parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
C'est pourquoi je supplie tous les Saints, et vous, mes frères,
de prier pour moi le Créateur notre Dieu.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.


Malheureusement, certains d'entre vous pense avoir péché plus qu'il ne faudrait. J'ai la solution!
ajouta-t-elle à ceux qui déjà regardaient leurs chausses l'air de rien.

Et Irella de pointer le confessionnal.


Bien... Levons nous, mes frères pour offrir ce que nous avons de plus cher à proclamer à Notre Créateur.

Vous êtes prêts? ... trois... quatre...




Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN

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Bradwen


Discrètement, le paysan avait récité la prière de confession.

Ce dimanche-ci, Bradwen, un brin taquin, avait décidé de jouer un petit tour à la diaconesse...et s'était promis de ne pas arriver en retard à l'office.

C'est ainsi que longtemps avant le début de l'office, le paysan s'était subrepticement introduit dans l'église, comme il l'avait fait lors de ses premières semaines à Montmirail.

Depuis quelques semaines maintenant, le paysan avait perdu une partie de ses mémoires. Envolés, évaporés comme l'eau au soleil. Aussi, avait-il ressenti le besoin d'en parler avec celui qui l'accompagnait depuis si longtemps. C'est pourquoi il s'était rendu dans sa demeure.

Ce jour-là, Christos n'avait pas répondu à Bradwen. Rien, pas un mot, pas un geste, pas un son. Le paysan essayait de déchiffrer la signification de cette discrétion lorsqu'Irella était entrée dans l'église pour préparer son ffice.

Ne voulant pas perturber ses activités, le paysan s'était fait discret, attendant l'arrivée des fidèles. Ainsi installé, il les avait vous tous passer un à un. Des inconnus et des personnes qu'il connaissait : Anorion, Myriam, Decanisy, sa tendre Galadryel...

Puis vint le credo aristotélicien...



En ce jour où la chaleur était étouffante, l'église amenait une certaine fraicheur bienvenue. Le paysan se retourna vers Christos.

Ouais.... merci pour l'brin d'fraicheur de ta maison ! Mais si tu pouvais faire tomber quelques gouttes d'eau, ça f'rait du bien aux champs, aux bestes et mesme aux enfants d'Dieu ! Parce que sans pluie, c'sont les mauvaises récoltes qui vont v'nir... et avec la chaleur accablante, la maladie risque d'refaire son apparition !
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Myriam11
Assise sur un banc au fond de l'église, saluant les fidèles qui entraient, Myriam tenait Clément sur ses genoux...
Quand la diaconesse commença le messe elle se fit plus attentive...Elle confessa ses péchés :


Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes frères,
parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
C'est pourquoi je supplie tous les Saints, et vous, mes frères,
de prier pour moi le Créateur notre Dieu.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.



Irella continuait...Tout en jouant avec les doigts de Clément pour qu'il reste tranquille, Myriam essayait de se concentrer...arriva le credo, elle récita :

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN

L'église était fraîche, elle se sentait bien dans ce lieu de paix et d'amour...
Irella
Mes amis,
Le très-Haut, parfait et miséricordieux, ne nous a pas laissé sans message profond pour nous guider. Christos, qu'il soit loué, l'a livré aux Hommes. Si nous voulons nous y référer, ouvrons le Livre des Vertus et plongeons-nous dans la lecture.
Nous allons pouvoir nous laisser porter par sa parole en écoutant la voix de Galadryel.

Galadryel, si vous voulez bien rejoindre le lutin.




Irella se tourna vers la jeune femme et l'invita à la rejoindre.

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Galadryel


C'etait à la rousse d'entrer en scène. elle se leva et comme cela était devenue monnaie courante se posa devant le lutrin ....
Elle regarda bradwen, c'estait la qu'elle puisait sa force pour vaincre sa timidité et commença la lecture....


Citation:
Si vous voulez vivre seuls, raisonner seuls, manger seuls, marcher seuls, alors rien ne vous en empêche, passez votre chemin et réfugiez-vous dans l�amour de vous-mêmes.

Mais si quelqu�un vous frappe, et que vous tombez, alors personne ne vous relèvera.

Si vous voulez vivre en groupe, dans l�amour de votre prochain et de la multitude, si vous voulez partager votre pain avec vos amis, marcher avec vos frères, alors venez à moi et suivez-moi.

Dans ce cas, si vous tombez sur le chemin, un frère s�arrêtera, et vous relèvera."

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