Flex
Drôle de nom pour un appartement construit prêt des quais marchands de Bordeaux. A plusieurs lieues direction le Périgord blanc était sise la maison mère de toutes les autres, celle dénommée la Casa Aussona - maison d'Auxonne en Occitan. Un domaine bien protégé par des choix de vassalité propice à cette stratégie.
L'appartement de Bordeaux constituait à lui seul une maisonnée de deux étages. Discrète car dissimulée parmi une rangée d'autres bâtiments de ce genre, tous partageaient les cloisons : l'essor de l'économie du mobilier était donc important. Après avoir passé la lourde porte poussiéreuse dont les grilles métalliques la renforçait, il découvrit un habitacle laissé exactement comme le jour où il en était parti. Grâce à la blancheur des murs externes tapissés de chaux, la chaleur était conservée entre les gros blocs de pierre que constituaient les murs et les colonnes de la maison. Flex apercevait la lueur du jour traverser les grandes fenêtres qui perçait le mobiliser chic du rez de chaussée. Juste en face s'amassait dans un cagibi collé à un angle nord de la pièce un amont de nourritures séchée - viandes, bocaux. Tournant sur lui-même, Enguerrand se laissa tomber sur un canapé qui faisait face à une cheminée noire. Il se frotta les mains entre elles, l'automne commençait déjà à mordre sa peau fragile. Il bascula la tête en arrière pour se laisser bercer par Morphée.
Toc Toc Toc.
Son il se rouvrit en éclat. Le plafond grisâtre d'avoir traversé les temps lui aspirait à un grand vide. Réveillé par un bruit sourd, il sursauta. Un sommeil paisible tel qu'il venait de le faire, cela faisait bien longtemps qu'il n'en n'avait pas connu de tel. Le temps de caresser son visage balafré avec la paume de ses mains que le bruit réitéra la demande, mais plus forte.
Toc toc toc. Ouvrez !
Le son provenait de la porte d'entrée. A chaque frappe elle reculait d'un demi centimètre et se dégageait un peu plus d'une fine poussière visible par la lumière perçante.
Qui cela pouvait-il bien être ? Il se le demanda. Pour se relever Enguerrand s'aida de ses mains appuyées contre ses genoux. Ses cheveux eux n'avaient pas bougé d'un seul poil : lissé, ils s'étalaient infiniment sur son cou, et leur lueur créait un effet de dégradé marron. Après avoir malencontreusement bousculé un pied du petit buffet, il se colla à la porte avec vigueur. D'une voix forte qui marquait son humeur bourrue, il grommela.
« - Qui est-ce ? »
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L'appartement de Bordeaux constituait à lui seul une maisonnée de deux étages. Discrète car dissimulée parmi une rangée d'autres bâtiments de ce genre, tous partageaient les cloisons : l'essor de l'économie du mobilier était donc important. Après avoir passé la lourde porte poussiéreuse dont les grilles métalliques la renforçait, il découvrit un habitacle laissé exactement comme le jour où il en était parti. Grâce à la blancheur des murs externes tapissés de chaux, la chaleur était conservée entre les gros blocs de pierre que constituaient les murs et les colonnes de la maison. Flex apercevait la lueur du jour traverser les grandes fenêtres qui perçait le mobiliser chic du rez de chaussée. Juste en face s'amassait dans un cagibi collé à un angle nord de la pièce un amont de nourritures séchée - viandes, bocaux. Tournant sur lui-même, Enguerrand se laissa tomber sur un canapé qui faisait face à une cheminée noire. Il se frotta les mains entre elles, l'automne commençait déjà à mordre sa peau fragile. Il bascula la tête en arrière pour se laisser bercer par Morphée.
Toc Toc Toc.
Son il se rouvrit en éclat. Le plafond grisâtre d'avoir traversé les temps lui aspirait à un grand vide. Réveillé par un bruit sourd, il sursauta. Un sommeil paisible tel qu'il venait de le faire, cela faisait bien longtemps qu'il n'en n'avait pas connu de tel. Le temps de caresser son visage balafré avec la paume de ses mains que le bruit réitéra la demande, mais plus forte.
Toc toc toc. Ouvrez !
Le son provenait de la porte d'entrée. A chaque frappe elle reculait d'un demi centimètre et se dégageait un peu plus d'une fine poussière visible par la lumière perçante.
Qui cela pouvait-il bien être ? Il se le demanda. Pour se relever Enguerrand s'aida de ses mains appuyées contre ses genoux. Ses cheveux eux n'avaient pas bougé d'un seul poil : lissé, ils s'étalaient infiniment sur son cou, et leur lueur créait un effet de dégradé marron. Après avoir malencontreusement bousculé un pied du petit buffet, il se colla à la porte avec vigueur. D'une voix forte qui marquait son humeur bourrue, il grommela.
« - Qui est-ce ? »
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