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[RP]Pasta, mamma, basta

Sofio
Un retour en ces contrées, encore jamais le même motif, la diversité du Rouergue était plutôt plaisante, tantôt bourreau, parfois victime, mais toujours si accueillant, de larges portes ouvertes disait la KAAP, un article qu'elle venait de finir en route signée par une déchue, qui semblait elle même si accueillante en son sein, cela pouvait prêter a sourire, mais les nouvelles lui venant du Sud elles n'avaient point semblé de même, des Venitiens mais par, quel vent......

Une poignée d'envahisseur venu du Sud de l'estranger, pour les avoir connu en Provence, elle leur connaissait des mœurs légères, guibolles nues , accent chantant, et ce doux regard semblant évoquer tant de spécialités mielleuses.

Et ce n'est pas parce qu' ils ont dans leurs yeux quelque chose du Sud si doux a son cœur, que le château allait leur être laissé, c'était pas non plus la casa famillia qu'un château en France, le rassemblement avait été donné, les armes allaient pouvoir chanter une douce sérénade sous des palissades bien entaillées, pour l'heure la seule chose qui la préoccupa était de pouvoir trouver une taverne ou guiboles nues se baladaient.


Retrouver le jargor et ses membres, pour le plus grand plaisir des papilles et du contact, elle jeta un dernier regard aux documents obtenus en faisant un crochet par le Languedoc, remerciant son indicateur en silence, quelques parchemins de grandes valeurs, qu'elle avait pris soin d'en recopier avec exactitude les grandes lignées, pour en faire parvenir en Auvergne, se tourna vers Ninon qui avait suivi dans la nuit en grelottant de froid.

Marrant la saucisse toulousaine marinée dans la mozzarella tu penses que c'est bon?
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--Vent_d_ouest
_ninon
Le Rouergue... C'est quelque peu transie, s'amusant à dessiner des dessins dans l'air en exhalant doucement qu'elle venait de franchir la frontière, suivant la rousse, comme d'habitude, sans trop se poser de question.

Elle avait dit au sud et Ninon avait sellé sa monture, mit sa cape, enfoncé son chapeau jusqu'aux oreilles, récupéré ses furets et s'était mise en route. Elle avait surveillé les alentours, espérant que quelques manants auraient l'excellente idée de leur chercher des noises, mais non... Nuit calme...
Prélude à la tempête ? Pour un peu, elle joindrait les mains et se mettrait à prier, tant elle manque d'exercice, la tête fourrée dans les livres d'études, soir après soir.

Marrant la saucisse toulousaine marinée dans la mozzarella tu penses que c'est bon?

La brune regarde So, grimace légèrement en frissonnant

Gné ? Mozzarella ? Ce fromage insipide ? Secoue vigoureusement la tête... Beurk ! Sacrilège !

Et les couilles de rital, tu crois que ça peut servir ? Doivent être pas être bien grosses .
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Sofio
froncement de nez , sourcils qui se lèvent, fallait que sa comparse se croient revenu en arrière quelques mois plus tôt a vouloir chasser les couilles de cigales, d'accord c'était le Sud, d'accord en Anjou les attribut de cureton ca remplit pas la panse, d'accord étudier une anatomie vénitienne elle était pas contre non plus,d'accord son fillot en serait ravi, mais bon voila le crochet en Auvergne ca change son homme en fin la femme, et ca ramollit pour quelques temps.

Mouais a voir, faut faire le tour de ce qui peut être exploitable , a déjà les affiches qui fleurissent partout, les traîtres qui s'affichent.

Une petite faim, de parler de boustifaille, une envie de retrouver certaines trognes en taverne, et elle avait besoin de classer ses parchemins, les preuves irréfutables d'un coté,les documents officiels de Toulouse de l'autre, les patouilles du comte Natale a relire, c'est le sourire aux lèvres qu'elle s'amusait a se demander ce que les grands de ce royaume allaient penser de cette fourberie.

Une pièce de théâtre jouée par ses élèves a Belrupt , lui revint en mémoire, peut être qu'elle s'en servirait, dans le rôle du faux gentil qui complote, puis a les méchants qui ont un sens de l'honneur,le tout remoulu dans un sac d'avoine, il suffit après d'ajouter des doses de conspiration, un maire qui dévoile son jeu, la grognasse enchantée qui le suit sans sourciller, et des tonnerres d'applaudissements qui pourraient être représentés par les feudataires bien gras nourries au clocher des têtes qui tombent.


Bon andiamo
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_ermeline_
Et là bas en Rouergue, se passe quoi ?


Ou plutôt à Villefranche , la Brindille se promène toujours faisant sous l'oeil tatillon de son Flamboyant.
J'te dis que c'est pas ça qu'il faut faire. Si tu veux que ça file droit, faut l'mettre comme ça.

Un brin boudeuse la Brindille, elle essaie tant bien que mal d'expliquer à un bambin comment faire fonctionner son moulin . Visage encore enfantin à ses heures, elle s'amuse d'un rien. En cet instant moitié maman moitié enfant, elle remet les ailettes du moulin à eau improvisé dans le bon sens sous l'oeil critique de l'enfant qui se trouve devant elle .


Et Louisette tu as entendu les nouvelles? Parait que l'château de Rodez, il est tombé .

Non Mariette ? Créfieu mais qui donc a osé?
Ben des étrangers faut croire c'que dit l'curé.

La Brindille lève le nez tandis qu'elle laisse l moulin tourner enfin au contact de l'eau et sous l'oeil cette fois ravi du petit, puis lance un regard vers son Flamboyant.


Tiens ça bouge on dirait...
Et de voir le commis du camp venir à eux, exténué d'une course folle, à bout de souffle.

Erma, l'chef il vous a écrit une missive.

Waouh! Il m'écrit!
Et la Brindille de gonfler sa poitrine dans un air faussement importante avant d'éclater de rire, ou du fait de ne plus avoir de quoi respirer . Elle déplie le pli ( héhéhé ).


Ben vala, fini le repos, on r'prend du service .
Dis mon beau, ça te dit de te faire des ..
. relit la missive... Dis c'est quoi ça des Italiens ?
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Sofio
Nuit de folie et tu tapes tapes


Fin' ,la porte elle a pas résisté longtemps, puis dedans... quand tous le monde s'est jeté sur les sièges luxueux, nous avons eu beau chercher partout, nul trace de vénitiens aux cuisses galbées, même que quelqu'un est entré , hache a la main en hurlant.


"mais ils sont ou, mais ils sont ou les italiens........"

Force est de constater que le château avait été vidé de toutes traces d'hidalgo, fallait t'il dire, dommage ou en soupirer,mais après tout, faire comme les premiers entrant, poser son séant sur un siège et s'y accrocher, elle avait déjà repéré Ninon parmi les premières forçant la porte, le conseil constitué semblait fort en couleurs, pour elle cela n'était pas une première, elle avait deja fait partie d'un conseil en Auvergne,mais ce coup la on lui avait forcé la main, alors que ce jour elle avait forcé l'entrée.

Assise, elle profitait de l'accalmie, pour la jouer grande noble péteuse, sa vautrant sur le siège conseiller, qui allait consister a ........ verra plus tard pour les conseils, d'ailleurs qui l'écoutait peut être son fillot et encore, suffisait qu'un jupon passe et il était déjà dissipé.

C'était qui le nouveau comte, nul trace du blondinet, pas un seul Toulousain fourbe a l'horizon, elle chercha la tête couronné du regard, valait mieux que ce genre de changement de siège arrive a 5 jours de la fin d'un conseil, plutôt au tout début comme le conseil précédent, car les détracteurs avaient beau se cagouler pour poster des affiches la nuit, ou bien encore envoyer des pigeons pleutres, le mandat du blond s'était plutôt bien passé, un calme absolu, un sens de la réflexion qui lui avait valu protection, et qui apportait ses fruits.


Le jeu des chaises avait fini, chacun la sienne et ce pour quelques jours, une place au chaud, de quoi passer la nuit en apaisement , puis avait les frais de bouche, pas négligeable, surement des reste de grappa ou de pasta en quelques coins.

Elle attendit que tous les conseillers soient enfin remis de leurs émotions pour lever le doigt timidement.



On mange a quelle heure?
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Rastaelyth
Presque sautillant malgré ses pieds fatigués, le blond débarque à Rodez ....
Etrange, les pieds douleureux pour quelqu'un qui marche sur les mains ? Peut-être pour rester plus terre à terre ...
La prise du château .... le feu se répandant sur une traînée de poudre, explosion en série dans le cerveau dérangé du fou !

Tant de choses enfin accessible, les cuisines, les lits, les servantes, le consentement pour les relations sans consentements ... le paradis du saltimbanque !

Finissant de remettre sa chemise, un peu fatigué par la nuit, entre de son pas léger malgré la lourde lame de Damoclès flottant sur sa tête, allure désinvolte trahie par son regard, bleu profond en ce jour, funeste présage, le lutte dans une main, un poignard dans l'autre se glisse dans les couloirs ...

Entre furtivement dans la cuisine, de son oeil de chasseur repère sa cible ... avance à pas de loup ...
Un léger coup d'oeil au cuistot en train de copuler à côtés avec une servante ... repart vers sa cible, la lame de son poignard étincelant, éblouissant la cible de son lumineux reflet ....

Sauvage, bondit sur sa cible, saut du prédateur .... la lame se lève et s'abat dans un même mouvement, coupant net la corde retenant l'énorme jambon à une poutre ...

Fier de son larcin, le saltimbanque repart dans les couloirs, après avoir largement flatté la croupe, de la servante ou du cuistot à vous de deviner ...

Déboule dans la salle du conseil, un coup de tonnerre électrisant les alentours, vois tout le petit monde vautré sur les fauteuils, le sien en taverne lui manquant .... Regarde sa marraine qui la joue nobliotte omnipotente, omnisciente, ventripotente et bien d'autre encore


On mange a quelle heure?

Le blondinet projette l'énorme jambon en milieu de la table du conseil, provocant un fracas du feu de dieu ...


A midi, j'ai l'honneur de vous présenter ce délicieux jambon italien, malgré le manque flagrant de bourses italiennes au menu !
_ermeline_
[ Villefranche : et elle en a vu !]


Hey! faut s'bouger, on est de garde . Enfin on garde la mairie ils ont dit au Jargor .

L'oeil amusé devant ses compagnons en taverne, chopine à la main . Bon ils avaient l'habitude, pas de soucis. Une tisane les aurait rendu malade.

Bon moi j'y vais , parce que j'veux voir c'que c'est un Italien.

La Brindille, elle peut plus porter de hache ni de grosse épée suite à ses blessures en Provence. Mais elle manie avec perfection les projectiles en tout genre: fronde, lance pierre, jet d'armes diverses et variées, et une dague au cas où. Enfin si, elle avait d'autres armes et se demandant si les Italiens succomberaient à son charme.
Dites, ils vont venir bientôt? petite question impatiente.
Les regards mi attendris mi amusés se posent sur elle. Non mais j'demande ça comme ça hein . Et coup d'oeil au Flamboyant, se faisant alors toute petite.
En attendant elle repensait aux rires de l'après midi. Du : j'dois défendre . Mais non là faut se révolter ! Non j'te dis qu'ici on doit défendre. Que faisaient ils dans la Capitale ? Est ce que ça se passait bien ?

Et observation, attention, tension ... non pas de tension, plutôt bon enfant. C'est qu'ils les attendent de pied ferme avec à côté les forces de la ville. Bon c'est vrai ils dénotent , mais ils sont la pour la même chose.


Hey j'ai entendu quelque chose !

Tout l'monde se met a l'affut à l'alerte du Guet, et la Brindille zieute, épie voulant savoir à quoi ça ressemblait un "rital" comme ils disent les autres.
Ben ça a pas chômé!
Plusieurs déferlent sur la mairie et bataille s'engage. La Brindille arme sa fronde de caillou et commence .

mais sont comme nous !
Citation:
25-10-2010 04:05 : Une tentative de révolte a eu lieu devant la mairie, et vous avez contribué à la mater. Dans la mêlée, vous avez reconnu Aegon parmi les assaillants.

Oh la cape blanche là !
Ah oui elle en voit un de près, le vise. Il était pas mal en fait à regarder de près....
La bataille fut pleine et entière mais la victoire aussi . un cri de joie s'élève des remparts alors que la Brindille fait la moue en voyant son Italien partir au loin.


Ben mince alors, on aura même pas eu l'temps de faire connaissance ...
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Sofio
L'orgie au château

Vautrée ,affalée , se délectant des missives qui pleuvaient de toutes parts, d'abord il y avait les contents, les satisfaits de la reprise, eux se filaient des galoches a grands de smaks sonnants, puis avaient les missives des jaloux, les imprudents qui osaient avec leurs langues fendues porter le nom du Jargor au conseil comme on tait le nom de la bête sans nom en les bois.



A midi, j'ai l'honneur de vous présenter ce délicieux jambon italien, malgré le manque flagrant de bourses italiennes au menu !


Un sourire au louveteau qui venait de débarquer, cela devenait une habitude de se croiser, finalement un fillot tout ordinaire sauf , qu'il aurait pu très mal tourner, si elle ne l'avait pas confié très tôt aux bons soins du jargor, l'aventure commence ici et maintenant, propose qu'elle lui avait tenu, en menace de maison aux rideaux roses sur une vulgaire hall peuplée de femmes enceintes procréant des jumeaux a tout vents.

Enfin


Un coup d'œil inquiet a la conseillère dite Ninon de l'enclos,parler de bourse devant elle était un tantinet périlleux, cela mettait ses sens en éveil et la perturbait fortement.

Approche rasta, tu dois surement te demander pourquoi les méchants défendent, pourquoi les pas beaux se vautrent dans des sièges au conseil sous couvert de sourires bienheureux , les mêmes qui hier se balançaient au bout d'une corde sous la coupole de la blondasse d'Espalion, je vais te conter une tranche de ma vie passée, et peut être cela te permettra de voir plus clair.

elle se racla le fond de la gorge et raconta


Une de nos campagnes, voila bien longtemps déjà,nous étions en 1456 au printemps cela se passait en Touraine. Une mission longue, ou les nerfs des soldats étaient mis a rude épreuve, oscillants entre tavernes, campements, entraînements. A l’époque, j’étais brigadiers et j’avais en charge mes premiers soldats. On m’avait confié un groupe armé, quelques nouveaux qu’il me fallait former, et en prendre soin. En ces temps là, l’armée ne pouvais pas payer ses soldats en écus trébuchants tous les jours, comme il est fait maintenant, et nous partions avec nos propres deniers, jusqu'à les épuiser pour ne manger que pain sec et eau de source. Le ravitaillements se faisait rare. Les hommes avaient faim. Nos besaces et nos estomacs étaient vides.

Je décidais un matin, de sacrifier mes derniers écus, afin d’aller au marché acheter dix petits pains, pour la compagnie. Une fois mon affaire faite, je flânais un peu au dédale des halles, quand soudain... un malotrus plongea la main dans mon panier et en retira les pains encore chauds, pour les porter à son odorat.


« Dame que vos pains sentent bons, permettez que j’y goûte »
Il engouffra un pain, puis un deuxième, et sous mes yeux ébahis, il eut un rictus de défiance.

Évidemment, je protesta, hurlant au voleur le menaçant de courroux s'il me rendait pas mon bien. Mais celui-ci, loin de se méfier, ne fit que se baffrer le restant des pains, sans se soucier le moins du monde de ma colère.

Je ne connaissais ni son nom ni son identité. Je me rendis au poste de police afin de déposer plainte et leur fis une description de mon voleur. La description amena la police à douter. Se pouvait t’il que………..

Le futur duc de la Touraine, darkdragon, fut ainsi démasqué. Je le reconnus formellement en ses traits de brigands. Lui et ses compères qui brillaient de mille feux, se faisaient appeler « les lucioles ».

Notre feu sénéchal barbu, me fit convoquer sous sa tente afin que je lui relate l’affaire. Il entra rouge de colère, et son sang ne fis qu’un tour. En quelques mots, quelques parchemins, il échangea avec le vil, pour en convenir d’un duel.

Le jour de ce duel, toute la Coba était présente afin de soutenir notre feu sénéchal. Le combat fut haletant et sans pitié. De la force émergeait de ses hommes. On pouvait presque apercevoir l’étincelle de leurs rages ressortir au son du métal de leurs épées.

Un combat interminable, ponctuée de surprises et d’incertitude. Puis, à un moment de position inconfortable pour notre sénéchal, le vil scélérat qui allait devenir duc en profita pour porter un coup fort et trancha prestement les deux doigts de la main du sénéchal. Du sang jaillit de toutes parts, et notre duc barbu en resta la bout la main pendante. Un simple sourire au coin de sa bouche, les deux hommes se rapprochèrent pour échanger quelques mots. Jamais personne ne saura ce qu’il en est était entre eux. Mais l’histoire se finit en taverne, ou mes pains me furent rendus. Et une bière sépara désormais les deux hommes assis a la même tablée.

J’ai longtemps regardé mes miches et a me demander si des miches valaient des doigts….
Mais sûrement bien plus encore sûrement un mot si grand qu’es l’honneur…




La morale de cette histoire, se résume donc en un mot l'honneur, que tu sois brigand de grand chemin, soldat, ou bien encore que tu ais pris une voie différente tu n'es rien, si tu ne possèdes pas l'honneur.

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