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[RP] Posté devant la fenêtre je guette...

Mai
RP ouvert à tous le monde !

[... les âmes esseulées]

Le couple de politains était enfin revenu de son deuxième Tro. Les nonnes "Kuriosienne" pourront arrêter de courir désormais. Ils étaient rentré en pleine nuit, sans descendre de cheval au passage de la porte. Le garde slave dormait de toute façon... Voss avait trotter jusque à la "Maï-SweetHome" et était descendu pour l'aider à reposer pieds sur la terre ferme. Le jeune connétable l'avait gardé dans ses bras un longs moment. Ni l'un, ni l'autre n'arrivant à mettre un terme à leur étreinte. Puis il se remit en scelle et s'éloigna non sans peine vers Tréguier... Maï couru sur les remparts pour le voir le plus longtemps possible. Alors qu'il allait disparaitre au loin, la blonde hurla, se moquant bien de réveillé les voisins à proximité.

Je t'aimmeee Vossler Azelas !!!

Son homme lui répondit sans qu'elle puisse comprendre distinctement ses paroles. La petit CaC resta un long moment les yeux fixés sur l'horizon. Agenouillée entre deux créneaux, Marie fini par s'endormir. La joue collée à la pierre froide, recroquevillé dans la grand cape du connétable.
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--Allana.lenaig


[... à la faveur de l'automne.]

Allana était arrivée il y a quelques jours à Saint Pol-de-Léon, afin de continuer de ramasser plantes et herbes pour ses besoins de médicastre. Avant d'entamer son exploration des terres politaines la jeune femme entreprit de faire le tour des remparts. Une lourde cape sur les épaules, une tasse bien chaude de tisane, l'herboriste monta sur le chemin de ronde de la haute muraille en pierre. Le soleil se lève à peine, la Lénaïg prend le temps de regarder l'astre suprême se lever sur la campagne environnante. La jeune femme se sentait apaisée par le lent spectacle qui se déroulait sous ses yeux. La tasse d'eau chaude au creux des mains, la jeune herboriste commença sa balade sur la grande muraille de Saint Pol. Après une dizaine de minute de marche, Allana aperçu une longue chevelure blonde entre deux créneaux sur le rempart Ouest. Des cheveux de blés qu'elle connaissait déjà pour les avoir croiser à Rieux. Elle posa une main sur son épaule.

Marie... Réveille toi !

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Mai
[Roger, si tu me lis !]

un aigle fonçait sur elle, agrippant la fine épaule de Marie pour l'emmener dans les airs, loin du sol, de la terre.
Loin de Lisa, de PapaPoulet, de Voss et des gens qu'elle aimait tant. Le petite terreur se débattait du volatile, mais rien ni faisait.
L'oiseau l'entrainait vers les étoiles, vers maman et Joachim.


Marie... Réveille toi !

Marie ouvrit les yeux et comprit que ce n'était qu'un mauvais rêve. Le froid de la pierre et des remparts la saisit alors.
Allana, la médicastre qui l'avait sauvé à Rieux était là, lui souriant.


Je te prenais pour un aigle ! Heureusement que tu m'a sortie de mon cauchemar.
J'ai du m'endormir là... Voss m'a ramené hier soir et je l'ai regardé partir.
Il me manque.

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--Allana.lenaig
Allana regarda la petite blonde que la fatigue avait terrassée sur place.
Si il y avait bien une chose qui pouvait tenir debout une malade c'était l'amour. Marie en était l'exemple parfait.
A Rieux, elle s'était remise plus vite que prévu, uniquement grâce au connétable qui l'avait veiller jour et nuit.
Doucement et sans demander la permission la medicastre posa ses mains sur le front, les poignet et le ventre de la jeune fille.
Tous avait l'air d'aller, la jeune fille avait meilleure mine.


Tu continues de prendre la tisane que je t'ai prescrite ?
Il t'en restes ? Comment te sens tu ?



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Mai
[Le songe de Marie]

Maï grimaça à l'évocation de l'affreuse tisane d'herbe à vaches que l'herboriste lui avait prescrites pour la soigner.
La jeune demoiselle avait attraper la maladie du baiser à cause d'Elen. Elle ne lui avait toujours pas dit d'ailleurs.
Ils ne s'étaient pas croisé depuis son retour. La blondine se demandait bien ou était passé les politains,
Else, Elen, Kurios, Alar, Joe, Henry, Voss, Fulgence, Eryk, Blotus, Bahia, Gildwen et tous les autres, disparu.
Les tavernes étaient vides. Vide de ses amis et ses amours.


Oui oui je continue Allana. Voss m'y a forcé au debut,
et j'ai prit l'habitude. Mais elle a toujours aussi mauvais gout !!

Maï sourit un instant, toujours assise entre ses deux créneaux.
Grace à toi et tes bons soins je vais pouvoir jouer mon deuxième match de soule.
Les tremblements et la fièvre ayant cesser depuis plusieurs jours, j'ai pu me reposer et je ne fatigue plus quand je suis debout.
Et puis ils m'ont collé CaC au conseil ducal, je n'ai qu'a rester assise a attendre les maires.

La jeune fille montra son "boulier magique diseur de prix" à sa médicastre en riant.
Les deux jeunes femmes s'entendait plutôt bien depuis leur rencontre a Rieux.
Allana avait veiller la petite CaC sans rien demander en échange. Maï invita la Lenaïg chez elle.

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--Allinea
[A la vie à la mort]

Allinéa observait Marie du haut de là ou vous savez.
Elle se rappelle sa propre vie. Les moments les plus heureux de sa vie elle les as connu sur des remparts. Ceux de Fougères ou de Rennes.
C'est d'abord là qu'elle a connu Arka, le premier homme à l'avoir aimé, à l'avoir soutenue.
Les soldat de Saint-Pol, la septième compagnie. Un homme en taverne l'avait convié a un repas,
elle s'était retrouvé en face d'Arka et en un sourire elle en était tombé amoureuse.
Quelques moi plus tard, elle avait croisé Sharlnak qui s'etait montré fort galand.
Le cœur en miette elle avait succombé et avait fait le trajet en bateau jusqu'à l'île du jeune homme.
A chaque fois, elle avait été sincère, dans son cœur et ses paroles.
Alors que la guerre menaçait Rennes, on l'avait assignée à la gestion des maréchaux avec l'aide d'un certain CaptainPoulet.
Un coureur de jupons, que toutes les donzelles de la ville espérait un jour conquérir. C'est lui qui l'avait conquise...
Il lui demanda d'être sa cavalière lors d'un mariage Montfort, celui de la sœur de sa meilleure amie. Elle avait dit oui.
La fête les préoccupant que très peu, ils avaient piquer un tonnelet pour le vidé tranquillement sur la muraille...

9 mois après Élisabeth et Marie vinrent au monde...

Môman ne put s'empêcher de sourire en voyant sa cadette venir attendre son amoureux tous les jours sur les remparts.
A chaque nouveaux arrivants au loin, Maï ne pouvait s'empêcher de se redresser et de plisser des yeux pour voir si ce n'était pas lui.


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Mai
La petite blonde était venue tous les jours attendre le retour de sa moitié.
Toujours entre les même créneaux, au dessus de la porte Est. Elle regardait les gens arrivés et repartir.
Elle faisait son travail de Tribun en même temps, ça lui donnait une excuse pour rester là.
Cette fameuse muraille était devenu son chez elle provisoirement.
A quoi sert il d'avoir un chez sois si c'est pour être seule ?
Voss lui manquait. Marie occupait ses journées comme elle pouvait, en discutant avec les gens de passage, les ivrognes perdu ou les chat errants.
Allana passait tôt le matin avec une tasse de tisane infâme afin que la blonde n'attrape pas froid.
Maï réfléchissait beaucoup aussi, laissant son esprit voyager à sa guise.
Dans un mois, elle aurait 17 ans, et ça serait son premier anniversaire à deux, avec Lisa.
Et peut être même a trois, si PapaPoulet revenait à temps...
Fallait il faire un seul gâteau ou deux? ou un doublement gros? Avec deux parfums ? Bigoo comme les malabars ?
Marie se rendit compte qu'elle ne connaissait même pas les gouts de Lisa en matière de pâtisserie.
La crème à la vanille comme elle peut être ? A l'occasion il faudra qu'elle lui pose la question...

Alors qu'elle divaguait sur les diverses pâtisseries possible, une silhouette apparu au loin...
Une silhouette qu'elle connaissait par cœur désormais.

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Vossler
[And the wind whispers Mary.]

La nuit avait été assez longue, seul sur la route et en plein froid nocturne. La distance lui avait parue sans fin, un souvenir du temps passé avec sa douce pendant son premier Tro; voyage qu' il aurait préféré sans point d' arrivée.

Retrouver Marie était sa seule préocupation à présent. Sa présence lui manquait, le son de sa voix quand elle lui murmurait de doux mots au creux de l' oreille, ainsi que le bleu de ses yeux dans lequel le jeune homme noyait si souvent son regard.
Pendant un moment il avait eu du mal à réaliser le fait qu' on puisse lui donner tant d' amour, lui prêter autant d' attention, comme elle le faisait si bien. Cette blondinette faisait de lui un homme comblé, il était fou d' elle et était persuadé qu' elle était la femme qu' il souhaiterait avoir à ses côtés jusqu' à son dernier battement de coeur.
De plus en plus, l' envie de lui demander sa main se faisait présente dans son esprit; il voulait qu' elle devienne SA femme, nonnes qui les poursuivaient ou pas.


[And the wind screams..]

Saint-Pol se laissait apercevoir, une petite tête blonde dépassait d' entre les remparts, le grand brun affichant un léger sourire à l' idée d' enfin la revoir.
De bon coeur il s' écria :


..Marie ?!
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Mai
[J'connais pas de chanson avec Vossler, désolée !]

..Marie ?!
Le souffle du vent lui rapporta le cri de son homme. C'était bien lui, il était revenu !
Ni une ni deux, Maï sauta de son créneaux, sous les miaulements protestataires du chat errants qui dormait sur ses genoux.
La blondine couru sous la pluie fine, manquant de peu de se vautrer royalement dans les escaliers en pierre.
Les hématomes, c'est moche et ca fait mal, il vaudrait donc mieux éviter les chutes.
Bref dans un dérapage plus ou moins contrôler, Maï descendit la muraille et traversa la porte, en courant pour le rejoindre.
Non sans avoir ignorer superbement les moqueries des slaves qui avaient bien compris la raison de sa présence depuis deux jours.

Une longues course, échauffements pour son prochain match de soule
avant de stopper à une distance raisonnable du canasson machiavélique de Voss.


Descend de cette bestiole et viens me faire un câlin, abandonnateur !!!
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Vossler
Son appel semblait être arrivé jusqu' aux oreilles de la demoiselle, quelques secondes après, cette dernière disparaissait d' entre les remparts pour entamer une course rapide en direction du Connétable.
Le jeune homme de son côté avait ordonné à son cheval de cesser de trotter pour préférer une marche au pas, la ville n' étant plus qu' à quelques mètres à présent. C' est à cet instant qu' il réalisait que tout était enfin terminé, ces longues heures de route, ces semaines passées à récolter des dons; fini les interminables listes de courriers à envoyer ainsi que les sacs de blé à vendre : la vie qu' il souhaitait vivre allait pouvoir débuter à présent.

La blondinette était là, face à lui, légèrement essoufflée, et en toute terreur qu' elle était, lui réclamait déjà de la prendre dans ses bras. Sourire malicieux du grand brun avant de tirer sur les rennes de sa monture et d' en descendre par la suite. Sans un mot, il s' approcha de la jeune femme, posa une main dans son dos et passa un bras au niveau de sa nuque. Tendrement il la serrait contre lui, ravi de retrouver sa peau douce, ses mèches de cheveux aux reflets d' or, tout comme son parfum, si agréable.

D' un signe de tête, il indiquait aux gardes, qui s' étaient inclinés à la vue des conseillers ducaux, d' emmener son canasson jusqu' à l' écurie la plus proche. Puis il murmura :


C' est si bon de te revoir mon amour..


Puis doucement, il approcha ses lèvres de celles de sa douce afin d' y déposer un tendre baiser, avant de lui prendre la main et de diriger le couple dans les ruelles Politaines.
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Mai
Ah l'amour... Une chose étrange et inconnu, qui fait naitre beaucoup de questions dans les têtes et dans les cœurs.
Si vous demandez à Wikipédia de vous expliquer ce que c'est l'amour, votre écran vous dira ceci:
    "L'amour désigne un sentiment d'affection et d'attachement envers un être,
    qui pousse ceux qui le ressentent à rechercher une proximité, pouvant être physique, spirituelle ou même imaginaire,
    avec l'objet de cet amour, et à adopter un comportement particulier plus ou moins rationnel en conséquence.

    En tant que concept général, l'amour renvoie la plupart du temps à un profond sentiment de tendresse envers une personne.
    Toutefois, même cette conception spécifique de l'amour comprend un large éventail de sentiments différents,
    allant du désir passionné et de l'amour romantique, à la tendre proximité sans sexualité de l'amour familial ou de l'amour platonique."

Autant dire que votre ordinateur est bien loin du compte, car pour Marie c'était bien plus que ça.
Un drôle de sentiment qu'elle n'avait jamais connu avant.
Des papillons dans le ventre quand elle le voyait, des frissons quand ils se touchaient, des vertiges quand il l'embrassait.
Quand Voss lui avait dit qu'il devait repartir à Tréguier la demoiselle avait eu l'impression qu'on lui arrachait le cœur.
Et c'était un peu le cas, son connétable lui était devenu vitale...

Marie se souvient de leur rencontre, leur vraie rencontre, lors de leur premier Tro Breizh.
Du cours de ricochet qu'il lui avait donné, de sa baignade dans l'eau glacée, des larmes discrètes, de son épaule pour pleurer...
Elle se souvient de leurs nuits au pied du feu, ou ils avaient appris à se connaitre,
alors que cela faisait des mois qu'ils se voyaient tous les jours en taverne.

Alors qu'elle se baladait à son bras dans les rues de leur village ,
Marie pose son regard azur sur le visage souriant de son amoureux.

Je ne veux pas vivre sans vous, monsieur Azelas.
Je t'aime...

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