Anabel
Dans un reflexe maternel, elle avait pris son enfant contre elle et s'etait reculé plus au fond de la grotte.
Elle regardait à présent le druide immobile, entre les parois de la montagne, il ne restait plus que la dépouille d'un vieillard usé, ses dernières paroles resurgir, des conseils encore des conseils, pour son fils et puis quoi d'autres encore ?
Ah oui ! Joran ne doit pas savoir, pas savoir ? Et comment allait elle sortir d'ici avec ce loup dehors sans appeler à l'aide.
Dans la penombre de la grotte, elle cherchait une arme, un baton,quelque chose pour faire fuir l'animal, elle ne voyait rien qui puisse faire son affaire. Du bout de sa botte, elle souleva une peau, un coffret s'y cachait.
Elle s'accroupit aussitot et voulut l'ouvrir mais la serrure l'en empecha, elle posa Lorenzo au sol et se mit en quete de trouver la clé à taton.
Sur le sol terreux, elle sentit le metal froid et s'empressa d'essayer la clé, un tour, deux tour et le coffret libéra son secret devant les yeux ecarquillés d'Anabel.
Un pommeau d'épée, un simple pommeau de fer et de bois mélés.
La jeune femme ne comprennait pas l'interet d'enfermer un tel objet mais le glissa dans sa poche, il était suffisament lourd pour le jeter sur l'animal et le faire fuir.
Elle se retourna et apercut avec effroi son fils rampant passer le seuil du refuge. D'un bond, elle le rejoignit, l'attrapa et chercha du regard le loup.
Avait elle revé ? Le loup blanc s'etait évaporé.
Un dernier coup d'oeil au sage et elle reprit le chemin de la fete un peu perturbée par les evenements.
Elle passa à coté de sa charrette qu'elle avait laissé à l'écart dans la journée et se rappela du sac de farine, elle vérifia qu'il s'y trouvait encore, ainsi que ses présents cachés sous une couverture et courut jusqu'à la clairière.
Pfiou que de monde ! d'autres étaient arrivés pendant son absence , qu'elle alla embrasser tout à tour.
Un petit coup d'oeil au couple juste marié qui se mangeait des yeux, elle s'approcha de Théa, lui murmura à l'oreille et attendit sa réaction d'un grand sourire amusé.
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Elle regardait à présent le druide immobile, entre les parois de la montagne, il ne restait plus que la dépouille d'un vieillard usé, ses dernières paroles resurgir, des conseils encore des conseils, pour son fils et puis quoi d'autres encore ?
Ah oui ! Joran ne doit pas savoir, pas savoir ? Et comment allait elle sortir d'ici avec ce loup dehors sans appeler à l'aide.
Dans la penombre de la grotte, elle cherchait une arme, un baton,quelque chose pour faire fuir l'animal, elle ne voyait rien qui puisse faire son affaire. Du bout de sa botte, elle souleva une peau, un coffret s'y cachait.
Elle s'accroupit aussitot et voulut l'ouvrir mais la serrure l'en empecha, elle posa Lorenzo au sol et se mit en quete de trouver la clé à taton.
Sur le sol terreux, elle sentit le metal froid et s'empressa d'essayer la clé, un tour, deux tour et le coffret libéra son secret devant les yeux ecarquillés d'Anabel.
Un pommeau d'épée, un simple pommeau de fer et de bois mélés.
La jeune femme ne comprennait pas l'interet d'enfermer un tel objet mais le glissa dans sa poche, il était suffisament lourd pour le jeter sur l'animal et le faire fuir.
Elle se retourna et apercut avec effroi son fils rampant passer le seuil du refuge. D'un bond, elle le rejoignit, l'attrapa et chercha du regard le loup.
Avait elle revé ? Le loup blanc s'etait évaporé.
Un dernier coup d'oeil au sage et elle reprit le chemin de la fete un peu perturbée par les evenements.
Elle passa à coté de sa charrette qu'elle avait laissé à l'écart dans la journée et se rappela du sac de farine, elle vérifia qu'il s'y trouvait encore, ainsi que ses présents cachés sous une couverture et courut jusqu'à la clairière.
Pfiou que de monde ! d'autres étaient arrivés pendant son absence , qu'elle alla embrasser tout à tour.
Un petit coup d'oeil au couple juste marié qui se mangeait des yeux, elle s'approcha de Théa, lui murmura à l'oreille et attendit sa réaction d'un grand sourire amusé.
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