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[RP] Chronique d'un homicide annoncé.

--Cixi
[ les geôles du Castel.]

"Mais bon sang, mais lâchez moi, j'ai rien fait de mal, c'est lui qui m'a fait venir!!!!"

"Tais toi, la gueuse"

Cixi atterit contre le mur de la cellule en gromellant, certes elle etait catin mais quand même....
Elle se retourna et fit un geste obscène au gardien, lui crachant sur les bottes.

Le cliquetis du métal lui confirma qu'elle s'etait encore fourré dans de beaux draps, au sens figuré cette fois....

Elle soupira en redescendant son jupon, il lui avait pris son poignard, elle etait bloquée ici....

Elle parcourut la cellule etroite du regard, et apercut un homme dans la cellule d'à coté...

" Salut, j'suis Cixi, c'est quoi ton petit nom, mon ange?"

Puis elle se ravisa, a travers les barreaux, commercer allait etre difficile....
Tamorin
[Petit matin. Les geôles toujours.]


La nuit avait été exécrable. Le sommeil, entre-coupé. Aux matines, quand commença la première ronde du geôlier, un godet d'eau et un pouce de pain de fougère fut déposé dans chaque cellule.

Eh comment tu veux que j'y bouffe, trouffion ?

Trystan cogna ses fers contre un barreau, avec une malhumeur certaine. Le geôlier le toisa, la face entaillée d'un sourire mauvais. Cet homme là ne l'avait pas à la bonne c'était certain, mais le prisonnier avait encore assez de force et fierté pour ne pas s'abaisser à des suppliques. Il lui rendit son regard, pesant de colère.

Apprends les bonnes manières, on en reparlera. Quand il sera question d'éviter de te pisser dessus, saligaud, tu feras moins le revêche.

La porte grinça de tous ses gonds en se refermant. Et alors que l'homme s'éloignait, se fit entendre un charivari dans le couloir. Un garde apparut et jeta une ribaude sur le sol de la cellule voisine. Elle était sale et débraillée ; le coup de vent de la porte qu'on claque lui souleva les cheveux du visage, si bien que Trystan l'observa. La fille darda en retour sa paire d'yeux sur lui, et il y avait comme du nerf dans ses prunelles...

Salut, j'suis Cixi, c'est quoi ton petit nom, mon ange?

Il détourna le regard, pas franchement motivé à taper la causette avec une puterelle, l'endroit était déjà largement assez sordide. Il avait soif, il avait faim ; l'eau croupie du godet et le quignon de pain sec posés parterre lui paraissaient plus appétissant que tout au monde dans ce bouge puant. Et pourtant inaccessibles à ses mains chaînées dans son dos. Il jeta un coup d'oeil à la catin, éclairé d'une idée.

Aide-moi, tu veux.

Du menton il lui désigna la maigre pitance, qu'elle pouvait saisir en passant la main par les barreaux qui séparaient leurs cellules. Il se traîna au plus près, approchant la tête, priant intérieurement qu'elle ne rechigne pas à le faire boire.
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--Cixi

Elle s'approcha alors qu'il lui demande un coup de main...

L'avait que ca a faire dans c'taudis tiens....

Elle attrapa la pitance en passant sa main fine entre les barreaux, la ramenant à portée de main, se saissisant du godet, elle le fit boire doucement, a son rythme... Elle sourit en remerciant l'ciel d'avoir les mains libres....

"Tiens mon grand soulage ton gosier....Quel bande de pourris te jure..."

Elle jeta un regard fielleux vers les gardiens déjà disparus...

Elle saisit le morceau de pain rassi et lui fila la becquée en caressant son front...vieux reflexe....

"Tu l'as l'air de crever d'faim... Tu veux l'mien?"

Sans attendre, elle lui fila son morceau de pain, un sourire aimable sur les lèvres, l'aidant a se nourrir, sans rien dire, l'avait pas l'air d'avoir envie de causer....

Puis elle se surprit à sourire, pensant au moment ou il aurait besoin de se soulager....

Elle se reprit et s'aventura a lui demander:

"Alors beau brun, pourquoi qu'un beau mâle de ton acabit est enfermé ici? Viol, pillage, Cocufiage de noblions? Tu m'as pas l'air d'un vrai méchant, raconte moi tout"

Elle éclata d'un rire doux et franc, pivotant pour qu'ils se retrouvent dos a dos...
Tamorin
C'était bien sa veine.
Il avait tout avalé, jusqu'aux miettes collées aux doigts de la ribaude, et bu la dernière goutte du godet, d'une eau qu'il n'avait jamais tant savourée. Le ventre irisé d'une chaleur plus sereine, assis en tailleur contre les barreaux, il dressa l'oreille à la voix de gorge de la fille de joie, muet. Elle s'adossa cependant contre lui, le volume de ses cheveux et les nœuds lâches de son corsage le côtoyant entre les barreaux. Il replia gauchement les mains.


C'est une erreur.

Il toisait lassement le plafond suintant de sa cellule tout en lui répondant.

On m'a pris pour l'assassin du juge du comté. J'ai rien à y voir...

Après un silence il tourna un peu la tête vers elle, comme conscient qu'il était bien peu crédible.

Reste à savoir si le bourreau va y adhérer.
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--Cixi
Elle l'écouta parler, sans mot dire, l'etait pas causant....

Elle resta ainsi, son dos contre le sien, remontant ses genoux contre elle, son jeune âge la trahissant dans cette position...

Elle soupira, puis lui dit d'une voix plus posée:

"J'sais pas si tu l'a fait ou pas, et j'le saurais surement jamais, mais t'es dans la panade mon ptit père, l'es pas reputé pour etre indulgent le bourreau...."

Elle passa sa main a travers les barreaux et prit la sienne, pour le soutenir, l'avait pas l'air d'un tueur, mais plus d'une victime...

"y'a donc personne pour v'nir te disculper? Si c'est une erreur, vont pas te pendre quand meme?"

Elle s'entendit dire ca et se trouva bien naïve, les nobles n'ont que faire de pauvres gueux comme eux.....
Clement_bourreau
Fitzounette a écrit:

Ainsi donc, il n’a pas encore parlé, l’infâme résidu de fosse à purin…
Qu’on le soumette à la question. Et que l’on fasse savoir au bourreau que la Duchesse lui ordonne de mener son office avec le plus grand soin. Qu’il soit méticuleux, qu’il frappe juste et avec zèle. Et qu’il prie avec ferveur pour le salut de l'âme du damné.
Que ce dernier avoue son forfait. Car telle est notre volonté.


clement fut informé et convoqué! ah ce dit il enfin du travail! il ajusta sa cagoule, cira ses botes prit son matériel et ce mit en chemin.

il arriva dans les geôles, le sombre couloir à peine assez large pour lui, tel une ombre masquant la lumière il avança, de sa démarche lente et lourde, en direction de de la cellule.

là il vit une femme près du condamné....
d'une voie grave mais douce il lui dit :

bonjour, pardonnez moi mais il est l'heure, je me dois de poser la question à l'homme ici présent, veuillez faire vos adieu et quitter ce lieu....

puis ce tournant vers tamorin

bonjour, tamorin je présume?
je suis clement, exécuteur des hautes œuvres d'Anjou!
à la demande de sa grâce Fitzounette je vais vous soumettre à la question.
mais avant de commencer sachez que je n'est rien ni pour ni contre vous! moi j'applique les décisions! ni plus ni moins!
dites au revoir à votre amie que nous puissions commencer....


clement n'était jamais agressif en mot avec les condamnés, il pensait que la torture créait des liens particulier entre les personnes, il ne ce sentait pas cruel, mais professionnel.....et jusqu'à ce qu'il avoue, cet homme était peut être innocent....
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Tamorin
Ils avaient tous deux les mains sales, et elles s'enchevêtrèrent. Elle avait les paumes fraîches, sa voix était tendre. Sûrement dans un autre lieu et suivant de meilleures circonstances, il n'y aurait pas prêté tant d'attention. Là en revanche, brûlé de sentir sa vie mise en péril et soupesant la valeur du temps qui lui restait, ce contact au bout de ses doigts lui semblait nourri de saveurs. Il profita de l'instant de liesse, le coeur en partage.

Les talons de fer d'un garde claquèrent au fond du couloir, rompant le fil des pensées du condamné, qui se retourna brusquement vers la catin. Il ne prit pas le temps de répondre à sa question, mu d'une nouvelle résolution.


Ecoute, y m'reste peu de temps.

Il approcha le visage des barreaux et lui murmura fébrilement :

Tu s'ras sans doute relâchée d'ici peu d'temps, il faut qu'tu délivres un message pour moi. J't'en conjure, la gosse. Fais parvenir un mot à Couesme aux abords de Saumur, le Castel du vicomte de Brissac, Tithieu... Tithieu qu'y s'appelle.

Un groupe de gardes venaient dans le couloir. Ses chuchotements se réduirent, dits plus prompts et exaltés.

Y faut lui dire que j'ai été pris... que mon fils est à la chapelle du Père Sévère. T'entends ? Y faut qu'y prenne soin de mon fils. Tybalt. C'est Tybalt son nom. Y faut qu'y s'en charge...

Dis-lui que j'ai échoué.


Il la fixa avec un brin de frayeur. Se retourna vers l'homme de masse imposante qui s'était postés près de la porte de sa cellule. Mutique, campé dans un coin de sa cellule, il lui fit clairement comprendre qu'il n'allait pas marcher tout seul pour le suire.
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Clement_bourreau
clement ne reçu point de réponse, et tamorin ne semblait pas prêt à ce laisser faire....
mettre un homme au cachot sans les pieds! qu'elle amateur ce geôlier!

clement ce tenait sur ses gardes, sur que le tamorin allait ce débattre!
il ouvrit la porte, entra sans tourner le dos au condamné et la referma dans son dos.

face à l'homme il resta un instant à l'observer....il choisie d'avancer doucement pour jauger des réactions du supplicié, prêt à réagir au moindre geste brusque. clement avait beau être fort comme un taureau, il restait méfiant, et ce préparait à voir le coquin tenter de lui mettre un bon coup de pied! sa ne le sauverai pas mais dans ce genre de situation on est prêt à tout pour s'en sortir.....même si on est fait comme un rat!


aller mon gars! pas d'histoire viens par là! tourne toi que j''t'attache les pieds!
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Tamorin
Le prisonnier se redressa contre le mur à mesure que le bourreau approchait. Il tenta de garder une figure froide quant à la masse de chair qui s'avançait vers lui, une carrure qui avait presque peiné à passer de face dans la largeur de la porte. Il ne fallait pas être franc perspicace pour voir que les deux hommes n'étaient pas du même acabit. Trystan malgré ses joues creusées n'en avait pas moins de forces sous la peau, tout de nerf et de vigueur, et bien décidé à ne pas se laisser manipuler sans donner quelque retors à son adverse.
Tendu comme une corde de cithare, il se mit en tête de longer le mur à reculons, ne laissant d'autre choix au bourreau que de le suivre.


Halte, bourreau...! Les pieds libres, je serais plus à mon aise pour parler. Hein ?

Ceci dit sur un ton enjoué, n'eut pas l'effet escompté. La baraque fondit tout bonnement sur lui pour le saisir. Dans un soubresaut de surprise, le condamné tenta de se jeter à terre pour rouler vers la porte.
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Clement_bourreau
clement au fur et à mesure qu'il avançait vit tamorin reculer puis ce relever contre le mur....avant de glisser une petite phrase....sans doute pour détourner l'attention du bourreau

Tamorin a écrit:

Halte, bourreau...! Les pieds libres, je serais plus à mon aise pour parler. Hein ?


sans la moindre hésitation clement bondi sur tamorin! ce dernier surpris tenta de rouler sur le sol! clement mit alors son gros pied sur le torse qu malheureux et dit :

les pieds libres? tu parle avec tes pieds toi? l'geolier t'as mis un coup sur la tête avant qu'j'arrive ou quoi?!

il mis ensuite tamorin face contre terre, appuyant le genou sur son dos, son poids laissant à peine le condamné respirer, il lui mit ensuite les fers aux pieds

t'as pas l'intention de m'faciliter la tache toi hein!? pis t'as po l'air en forme non plus! j'vais t'éparnier l'éffort du trajet sa t'calmera peut être!

ceci dit il saisie tamorin par les cheveux et le traina à travers les couloirs, leur chemin fut marqué par les cries du malheureux et des fers à ses pieds raclant le sol....
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Tamorin
Il avait expulsé tout son air quand l'homme l'avait cloué au sol. Les poings liés et dès lors les pieds ferrés, il lâchait des bordées de jurons à la pelle, mené par le crin dans les dédalles des oubliettes du château. Les chaînes rythmant sur le sol ses pas et trébuchements.

Gnnhhiargh... Chien ! Lâche-moi ! Malepeste !... Rah !

Sa volonté pour une fois fut exécutée. Le bourreau l'envoya valser à l'intérieur d'une pièce, contre une table qui répondit au choc d'un bruit métallique. Quelque outil venait d'en tomber, pour rouler jusque dans une gouttière en coin. Abasourdit, le détenu releva la tête vers la sortie, que la carrure du bourreau lui boucha, cestui-la le saisissant par le col.

Tout doux ! Négocions, veux-tu ? Hé !

On le traînait déjà plus loin, il lutta et s'agrippa au bras du bourreau.

J'connais des puissants ! On me doit de l'argent d'toutes parts. Sois pas benêt, l'ami... Dis un chiffre, à voir...

Ses yeux noirs brillèrent d'une lueur autre tandis qu'il s'exprimait, bouffant les mots plus que ne les prononçant, gagnant juste du temps.
Le supplicié qui monnaye sa sauvegarde...

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Clement_bourreau
clement traina tamorin et le balança comme un sac dans la salle de torture! ce dernier tentait, comme il le pouvait, d'échapper à son sort....

Tamorin a écrit:

Lâche-moi ! Malepeste !... Rah !
Tout doux ! Négocions, veux-tu ? Hé !
J'connais des puissants ! On me doit de l'argent d'toutes parts. Sois pas benêt, l'ami... Dis un chiffre, à voir...


clement tout en l'écoutant, le souleva du sol et le mis sur la table, sans le moindre ménagement! puis tout en l'attachant en croix (X) il lui dit :

des puissants tu dit? bien bien mon gars tu commence à parler! un conseil dit moi si c'est toi! et qui t'as demandé d'le faire! de gré ou de force tu m'le dira! alors....


une fois le malheureux attacher membres écarté, clement ce dirigea vers un four qu'il alluma, il y mit ensuite des tige de métal pour les faire chauffer.....
tout en allimantant le foyer et en attisant les flammes il poursuivit


aller vide ton sac va! tes puissants il viendront po te sauver ici! couvre pas bêtement leurs fesses! il n'ont que faire des tiennes! fait vite sa chauffe!
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Tamorin
[Salle de torture du duché.]


Là, l'ambiance était nettement moins à la fête.

Trystan s'efforça de reprendre haleine avec calme. Ses épaules enfin déverrouillées par les fers qu'on lui avait bouclé dans le dos depuis la veille, il avait dès lors les poignets encastrés de part et d'autre d'une table qui au premier abord, ne servait pas à de plaisants repas de famille. En proie à une agitation grimpante, il observa le bourreau activer son soufflet dans le brasier. Les flammes diffusèrent une chaleur forte dans la pièce, mais la sueur qui perlait au front du condamnée avait quelque chose de glacé.

Niant volontairement les questions premières de l'encapuchonné, il haussa le ton tout en gardant les yeux rivés sur le plafond :


Hé, le gros, y fait faim. T'as pas quelques bouts de rôtit à nous piquer sur tes brochettes ?

Une des dites brochettes s'éleva hors des braises, armée par le bourreau. Le fer noir était passé assez vite au rouge sang, et fumait de timides volutes.

J'ai rien fait.

Sa voix qui savait si bien osciller entre le narquois et le sérieux, avait tout de grave à présent. La tête redressée, il fixa le bourreau sans ciller, tentant de contenir la chamade qui battait dans ses veines. A grand peine.

J'suis paysan d'Angers, respectable. C'est endormi que j'étais dans c'te charrette quand on m'en a tirée à la douane ! Et la morsure que j'ai à la main, l'est d'un chien de chasse mal-dressé. T'entends ? HO, tire ta cagoule de tes oreilles !
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Clement_bourreau
[Salle de torture du duché.]

clement écoutait d'une oreille le condamné....ce dernier essayait par tout les moyen d'échapper à son sort....

un repas? une p'tite faim? pauvre diable va! si j'tamène un truc à manger sa voudra dire qu'ce sera ton dernier repas!

puis clement plaça la tige rougeoyante devant le visage de tamorin et poursuivit

j'crois t'as pas bien compris ta situation ni à qui tu as affaire mon gars! moi je juge po! j'applique! aller on va voir si tu saisie l'affaire!
ton nom c'est quoi?


au moment il lui posa la question clement déchira la chemise du malheureux d'une main et appliqua de l'autre le fer chaud sur le torse du supplicié. la brulure intense laissa échapper une odeur de cochon grillé...et la première réponses de tamorin fut un hurlement de douleur...
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Tamorin
Un éclat de voix prolongé retentit dans la salle et les couloirs adjacents, il se répercuta même en écho lointain jusqu'aux cellules des prisonniers, provoquant chez les moins sourds un hérissement de frayeur. Contracté dans un effort vain d'échapper à la pointe lacérante du métal cuisant, le supplicié se cabra de douleur. Il n'avait éprouvé pareille souffrance qu'une fois auparavant, lorsque blessé par une lance dans le flanc droit, on l'avait dû soigner au fer chaud. Mais là... Ce n'était plus une infirmière appliquée qui lui administrait la sentence, avec des soins et des goulées l'alcool pour lui brouiller les sens.
Le bourreau y appuyait si fort qu'il lui sembla son poitrail s'ouvrir et sa peau prendre flammes.

Secoué d'une convulsion quand le fer lâcha, l'homme resta comme sonné. Les oreilles tintant un son neutre, et sa vision flouée d'humidité. Il cracha. Balbutia une réponse :


T... Ta... m...

Il reprit une inspiration, las et comme saoul, balança un crachat vigoureux à la face du tortionnaire.

Ta mère dans mon pieu, bourreau...
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