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[RP] Chronique d'un homicide annoncé.

Clement_bourreau
clement y était peut être aller un peu fort sur ce coup.....peut être.....
Tamorin gisais sur la table, le torse et la joue droite brulé, les mains percés et brulées elles aussi; la bouche en sang!

clement contempla son œuvre avec satisfaction! quand soudain il vit que Trystan s'étouffait! l'imbécile ce dit clement v'là qu'il s'étouffe avec ses propres dents!


Alors mon gars! sa passe pas?! tu crois qu'j'vais t'laisser creuver sans m'avoir répondu?! j'en est pas fini avec toi!

sur ce, il accompagna ses paroles en lançant un grand coup de point sur le torse de Tamorin! il était habitué à ce type de situation, un coup au visage des dents en moins et un supplicié qui s'étouffe....la routine....

le coup eut l'effet escompté, et les deux quenotte jaillirent de la bouche de Trystan avec le sang qu'il avait avaler.
clement les attrapa au vole, il ouvrit la main, les regarda, et s'exclama


ben dit moi t'as d'belle dents toi! j'les garde tient! j'me f''rait faire une belle bague avec! sa m'f'ra un souv'nir! rire gras

Tamorin semblait reprendre son souffle, clement prit un bon seaux d'eau froide et lui versa dessus, histoire de le requinquer un peu.
il rangea les deux dent dans sa poche, épongea la bouche et le front de sa victime avec un linge humide, et lui dit :


tu vois mon gars, là tel que tu es, ben même si tu te crois mort t'en est loin! j't'en est fait bavé, mais j'ai tout mon temps tu sais.

tout en parlant il continuait de l'éponger, visage, torse, bras....avec une infinie douceur, et milles précaution pour ne point lui faire de mal.....étrange.....

bourreau, c'est pas juste torturer et tuer non.....c'est aussi prolonger les choses, dans ma famille nous sommes bourreau de père en fils depuis des générations, notre art c'est transmis ainsi et perfectionné au file de temps.


clement était plus que dans son élément, bourreau c'est tout ce qu'il savait faire, lui qui bafouillait tout le temps était dans ce genre de situation d'une éloquence incroyable! sa voix ce faisait douce et chaude, ce qui avait pour effet d'accentuer l'horreur de ses propos.

ce qui veut dire qu'en un rien de temps je peux te remettre sur pied, panser tes blessures, te redonner des forces même! pour ensuite recommencer encore et encore....

et ceci jusqu'à ce que tu me dise ce que je veux savoir. les jours passeront et les supplices ce succèderont, j'ai tant d'idée à tester, les horreurs que je te ferrai subir te feront progressivement oublier tes meilleurs souvenir.
il ne te restera en mémoire que deux choses, ton crime et cette pièce!

tes pensée seront obsédé par mon ombre et tu ne sera même plus l'ombre de toi même, tu ne sera même plus humain! animale pathétique et rampant meurtrie de toute part, brisé et attaché à un secret qui n'en vaudra plus la peine tellement tu sera anéantis!


puis mettant ses mains sur ses hanches

et le pire pour toi c'est que je vais adorer sa, j'adore mon métier, sa me passionne!
parle ou tais toi! fait comme bon te semble! les deux m'apporteront satisfaction!


clement, avait appris de son père qu'il y avait plusieurs façon de tourmenter un individus, et même si à un moment il fallait laisser le corps souffler, il n'en fallait pas moi poursuivre les sévices! ne pas relâcher l'étreinte! garder les pensée et l'esprit du supplicier sous son emprise!
son grand père avait découvert que la torture mentale était parfois plus ou aussi efficace que celle du corps!
et ce savoir lui avait été transmis .

_________________
Tamorin
Le Tamorin étendu sur la table n'avait d'autre choix que d'écouter les propos du bourreau. Durant ce discours il resta muet et immobile, si ce n'est quelques restes de spasmes musculaire qui pinçaient sa peau par endroits, aux alentours de ses plaies noircies qui enflaient posément. Son sang fut épongé, l'eau gelée dont il avait été aspergé également. En un mot, un coup de neuf qui laissa propre sa chair de poule.

S'il n'y avait plus trace de rouge sur sa bouche, un goût de fer n'en habitait pas moins son palais. La douleur, comme un poison, continuait de percer ses membres à des galops plus ou moins fort. Chaque battement de coeur la ravivait, la laissait mourir un instant, jusqu'au suivant qui parvenait toujours trop vite.

Remis de son étouffement, il arborait une place vide quant aux deux incisives qui avaient volé de sa gencive. Si ce n'était son visage meurtrit, on aurait dit un gosse de six ans à l'aube de la chute de ses dents de lait.


... je peux te remettre sur pied, panser tes blessures, te redonner des forces même! pour ensuite recommencer encore et encore....

Sa gorge se serrait malgré-lui à mesure que l'homme parlait. Ses yeux n'étaient plus secs. Il réalisait qu'au commencement des tortures, il croyait subir là la douleur d'un instant, passage forcé qui serait oublié, une fois sa liberté reconquise à force de clamer son innocence... Et qu'à présent, la vie qu'il tentait de regagner serait entachée à jamais de la souffrance qu'il éprouvait en l'instant. On lui avait percé les mains, nom de Dieu... Son visage devait être méconnaissable, sa bouche trouée par l'absence de ses dents. Que resterait il à sauver de son corps dans un jour, dans deux peut-être ?
Mourir en torture. Mourir au gibet. L'aimable choix qui lui était donné...

Il songea, avec une ironie morbide, qu'au fond... il aurait plus souffert encore d'avoir été innocent...

Les paupières collées par l'épuisement. Un murmure inaudible. L'avait-il commis ?


Hh... Oui...
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Clement_bourreau
clement, attentif, vit l'expression du visage de Tamorin changer, il semblait s'abandonner, baisser les bras.....puis ce murmure

Tamorin a écrit:
Hh... Oui...


Oh...déjà ce dit clement! coupé dans sa lancé!
tant de lugubres idées lui venaient....il allait peut être devoir les mettre de coté.

en même temps ce dit il, il aura bien tenu le Trystan! il lui aura donné du file à retordre!

mais les faits étaient là, sa victime semblait être sur le point de passer aux aveux, et comme on dit dans le métier, il faut battre le fer quand il est chaud! ou battre le supplicié quand il gémit....

pour qu'il soit en confiance clement prit un grand drap qu'il trempa dans l'eau, et qu'il étala sur Trystan des pieds au coup, pour le soulager de ses brulures et le couper de la chaleur oppressante du fourneau.

il prit une chaise et de quoi noté, s'assit à coté du visage de Tamorin et dit


aller mon gars, tu verra, tu te sentira mieux après.
dit moi tous ce qui c'est passé, ce que tu as fait, pourquoi tu l'a fait et qui t'as demandé de le faire.
aller courage, tu peux le faire, je t'écoute.


clement voyait bien que Trystan allait craquer, il ce faisait donc doux, voir compatissant, il fallait le mettre en confiance pour en apprendre le plus possible.

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Tamorin
[Salle de torture. Entretient avec un bourreau.]


La pièce voûtée ne résonnait plus de cris atroces ni d'exhortations. Un immense four crépitait, encastré dans le mur de pierres, seul bruit de fond à l'entrevue confinée que menaient une voix basse, caverneuse mais miellée, et le sifflement d'une respiration. Etrange dualité dans un lieu si glauque : un assassin jugé, et un tueur judiciaire. Puni pour crime, payé pour crime... L'un crucifié dans un immense drap blanc, l'autre placidement assis et enturbanné de son capuchon noir. Une force allait basculer ; la vérité, abandonnée par le premier, serait recueillie par le second. Et l'audience prendrait fin.

Tamorin savoura la cessation du fer rouge. Le tissu imbibé d'eau froide nourrissait son soulagement sur les parcelles brûlées, et ralentissait les affres de la fièvre. La sensation de chute et la façon que ses yeux avaient de ne pouvoir se fixer sans flou, disparurent pour un temps. Il avala une salive, amère comme le tannin.


Je... j'l'ai fait...

Il signait son arrêt de mort sans plus d'émotion qu'une immense fatigue.

A Gennes... m'suis... fait passer pour... un, un serviteur du chasteau... Y m'fallait... l'égorger com'... comme l'porc qu'il est. S'est défendu... 'Couteau, et deux coups dans l'bide. 'Voulais qu'y crève, c't'enflure... 'Fallait... qu'y crève...

Vampirique avec son absence de dents au devant, il avait hérité d'un étrange accent dans la prononciation. La comissure de ses lèvres à nouveau se teintait de rouge à mesure qu'il racontait. Cependant, une lettre qu'il connaissait par coeur lui tançait la mémoire...

Tithieu a écrit:

    ... Mais tu sais, Forban, chien de ta race & traitre à ta mesnie, je suis bon & magnanime. Miséricordieux, dirais-je, si tu ne savais point mon mépris pour les choses du Livre.
    Je t'offre une dernière chance de rachat, avant le purgatoire. Je t'offre de sauver ta vie & de recouvrer tes privilèges. D'échapper à une mort misérable pour revenir à mon confortable service. Si tu réussis l'épreuve, pareil au héros que tu ne seras jamais, je te reprendrais sous mon aile, t'accorderais confiance, protection & amitié.

    Va à Gennes. S'y rendre est simple. De Saumur, il te faudra suivre la Loire jusqu'aux terres, à mi-chemin entre ma ville & Angers, où les Eglises sont vouées à Spinoza.
    Là bas, vas quérir le Seigneur des lieux, & tue la Salamandre. Fay le pour moy, & assure toy ton retour en grasce. Echoue, & tu ne cognaistra que l'exil, la galère, la faim à laquelle tu es voué, ceste existence minable pour laquelle tu es né & de laquelle je t'ai sauvé.


Son maître l'avait envoyé à la mort, il méritait bien lui aussi d'y être conduit.
Etait née une haine sans conteste pour cet homme bouffi de soie et d'orgueil qu'il avait servit avec tant de ferveur et d'amour, son bras comme le sien, s'abattant sur qui l'offensait. Il avait été son écuyer, son confident, son assassin. Buvant aux mêmes vins, goûtant les mêmes ripailles, levant les mêmes servantes. N'eut-il été gueux qu'il l'aurait estimé comme un frère, mais ce faisant, il s'était contenté d'être son ombre. Et l'ombre... part sombre d'un homme et n'aspirant qu'à épouser le moindre de ses gestes, estimait sans doute trop son souverain pour le démasquer.


... pourquoi tu l'a fait et qui t'as demandé de le faire.

Tamorin fixa lentement son regard sur le bourreau. Eteint dans l'expression, mais perçant d'acuité.

L'juge méritait d'payer. C't'enfant d'catin de spinoziste... 'vallait pas d'vivre et d'juger les bonnes gens d'ici-bas à l'cour d'justice... Y d'vait... r'tourner à s'dame Nature, chiènerie d'hérétique...! L'a condamné ma soeur... d'sorcellerie. Injusterie !... j'l'ai envoyé ad patres comm' qu'il l'a faite brûler...

J'y ai r'çut d'ordre... que d'ma conscience...

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Clement_bourreau
clement écouta attentivement, et nota chaque détails.
il savait que le juge était un hérétique, et en bon aristotélicien cela ne lui plaisait pas du tout!

mais il n'était pas là pour juger si le crime était justifié ou non! ce n'était pas son rôle, et il savait que quelques fut son avis il ferai mieux de le garder pour lui.

il resta donc professionnel, et ne dévoila pas sa haine des hérétiques.
mais même si les aveux de Tamorin étaient très explicite, mais malgré tout clement avait du mal à croire qu'il avait agit de son propre chef, et surtout s'il s'agissait d'une vengeance quasi suicidaire, pourquoi ne pas avoir tout dit de suite?


bien mon gars très bien même.
mais j'arrive pas à croire que t'es fait sa comme sa!
si j'reprend tous ce que tu m'a dit sa colle pas ton histoire!


puis haussant le ton

d'abord tu m'dit qu't'as pas dit ton nom pour pas le salir, ensuite tu m'dit qu'c'est une vengeance, et qu'ten est fier même!
pour moi un gars qui tue comme sa il dit son nom et clame celui d'la personne vengée!
j'peux pas croire qu't'es agit comme sa!


puis prenant une voix plus douce

aller mon gars, donne moi un nom! m'oblige pas à t'en faire baver un peu plus...

haussant de nouveau le ton


et j'hésiterai pas! t'as l'choix, soit demain à l'aube ton calvaire et ta chienne de vie seront finis, soit c'est mon tourment que tu subira du levé au couché du soleil!
ma duchesse veut tout savoir! et elle aura satisfaction crois moi!


puis du voix amicale comme pour mieux le convaincre


aller Tamorin, son nom, aller mon gars donne moi juste son nom.
et promis, demain j'te ferai une potence bien haute, avec une bonne longueur de corde, sa t'évitera de souffrir sous l'étouffement, sa te brisera le coup net! tu ne sentira rien! claque d'un coup sec!
t'en as assez bavé comme sa non? pas la peine d'en rajouter....


clement tentait de l'amadouer, il le savait épuisé, et même si il s'égosillait à justifier son crime pas sa simple haine du juge, clement n'était pas dupe! il voulait en savoir plus!
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Tamorin
Ce bourreau n'avait rien d'un benêt, et là était tout l'ennui.

Le mensonge de Tamorin s'effondrait sur ses fondations, comme la dernière pièce d'un château de cartes fait croûler tout l'ensemble de la structure, pour n'en plus rien laisser qu'une surface plane et déserte. Un air de menace planait en retour, annonce de nouvelles tortures à venir. Sous le drap froidement humide, sa peau se hérissa.

Il avait déjà échoué en se faisant prendre, il était déterminé à na pas faillir encore. Mourir ! Mais pas en traître ! Il tenta de se redresser du carcan qui lui tenait la tête, le visage blafard et empreint de folie, pour cracher :


Achevez-moi !
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Clement_bourreau
Tamorin a écrit:
Achevez-moi !


un aveux en forme d'affront! le coquin ce refusait à dire qui!
clement sentait bien qu'il cachait quelques chose! aucun doute à ce sujet!
dans un effort vain il tentait même de provoquer sa colère pour accélérer son trépas en empotant son secret dans la tombe!


et tu crois que je vais t'achever sans avoir de réponse?!
tu m'connais mal mon gars!


sur ces mots clement enleva le drap frais et humide, il sortie une dague, déchira et arracha tous les vêtement de Tamorin, le mettant à nu!
une tel préparation de pouvait que présumé de ses intentions.


t'as de sacrée couillasse pour oser en r'demander ainsi!
on va voir si elle tienne la chaleur aussi bien qu't'as p'tite gueule!


clement qui c'était fait doux pour amadouer sa victime ce montrait maintenant cruelle et sadique!
il prit une énorme pince, la plongea dans le foyer et en sortit un petit morceau de métal rougeoyant, de la taille d'un pouce


crois moi! je veux ce nom et je l'aurais!

clement appliqua directement le fer sous la première brulure du torse de Tamorin en criant


son nom! donne moi son nom!

Tamorin hurla! ses hurlement raisonnaient à travers les couloirs!
crie de douleur entrecoupé de jurons à l'encontre de son tourmenteur, symbole d'un refus net du dernière aveux!

clement, frénétique, leva le fer


plus bas c'est sa? hein tu veux jouer à sa?!


il appliqua le fer plus bas encore, entre le torse et le nombril, Tamorin allait finir par comprendre la destination finale du fer.....

Parle j'te dit parle! son nom!!!
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Tamorin
AAAAAAAARRGHHhhhh !....

Le fer se releva, laissant fumer la peau. Un grésillement atroce agitait la plaie au ventre, où la chair était plus tendre qu'au poitrail. Tamorin tressaillait de toutes part, ravivé de douleur alors que ses nerfs s'étaient relâchés aux aveux, quand il pensait avoir atteint la fin de son supplice.

Les cris n'en étaient que plus désespérés, à la limite de l'animal. La violence du bourreau croissait dans ses gestes et ses ordres. Les brûlures répétées laissaient à peine le temps à l'assassin de reprendre l'air vital à ses abois torturés. Une nouvelle plainte se fracassa dans le souterrain quand le métal appuya au coeur du ventre du condamné.


GNNNNAAAAAAAAAAARRHHHHh !... SAliGAUD ! ORDURE ! FILS D'CAT...

Sans prévenir le fer déjà pressa au niveau de la ceinture qu'il n'avait plus.

Nouveau cri déchirant.

Humilié et convulsé dans la souffrance, une insulte pas comme les autres éclata hors de la gorge de l'homme :



PENTHIEVRE ! PENTHIEVRE ! PENTH...!
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Clement_bourreau
Tamorin a écrit:
PENTHIEVRE ! PENTHIEVRE ! PENTH...!


Tamorin fut stopper net par un violent coup de point!
clement y mis toute sa force! et ceci dans un seul but, l'assommer net!

Penthièvre! à ce mot clement compris! le coupable était un Penthièvre!
comme la duchesse!
la famille c'est sacrée! sa clement le savait que trop bien, et que vaut un juge face à sa? rien surement!?
mais clement ce dit à ce moment que si la duchesse choisissait de couvrir le crime d'un membre de sa famille il deviendrai un témoin plus que gênant!
et il serait sans le moindre doute le prochain pendu après Trystan!

Penthièvre......il ne voulait surtout pas entendre la suite! déjà qu'il devrait garder ce secret pour assurer sa survit, connaitre l'identité complète du commanditaire le mettrai dans une situation encore plus problématique!

cette problématique le poussa donc à faire taire sur le champ sa victime, d'une façon......radicale, mais non mortel...son coup fut accompagné d'un retentissant


la ferme!!


clement allait faire son rapport, le coup de l'aristo qui tue un hérétique irait très bien pour l'occasion....
et demain il serait pendu haut et cour par ses soins! et il emporterai cette histoire avec lui dans la tombe!

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Tamorin
Le coup qui s'abattit sur l'arcade de sa joue fut si violent que Tamorin s'écroûla d'emblée, inanimé. Il plongea avec fulgurance dans les ténèbres qu'il avait espérées plus tôt, enveloppé d'un froid vertige, et tout disparu.

Il n'entendit pas le fer qui retombait sur les dalles de la salle de torture, ni le grincement du carcan qu'on lui retirait. Il ne sentit pas qu'on lui libérait les poignets, les chevilles et qu'on le couvrait d'une toile, qu'enfin on le soulevait comme un sac de tourbe pour le porter sur une épaule. Il ne calcula pas qu'on le déplaçait à travers les corridors des cachots, jusqu'à la cellule d'où on l'avait tiré, et qu'on l'y laissa reposer pêle-mêle à terre.

Disloqué, brûlé de toutes parts et inconscient, il n'eut pas besoin de chercher le sommeil qui l'avait déjà violement trouvé. Les peurs-panique de sa pendaison prochaine n'avaient pas lieu d'être, là-bas loin où s'était égaré son conscient...

Demain, il mourrait. Pour l'heure, il dormait.

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Clement_bourreau
[en place publique à l'aube]

aux premières lueur du jour, une ombre était sortie des geôle du chateau.
être immense charger de bois .

clement préparai la potence!

il creusa un trou profond, assembla les pièce de la bonne vielle potence familiale, oh une belle œuvre! bien ciré, solide!

c'est son père qui l'avait fait, à l'époque ou le bois manquait et il devenait couteux d'en faire une nouvelle à chaque fois.

cette belle pièce de menuiserie montable et démontable faisait dans les trois mettre de haut! clement l'enfonça dons de 1 mettre dans le sole avant de rebouché.

il attacha la corde d'un mettre à la poutre, et plaça dessous un socle en bois de 1 mettre aussi, ce dernier muni de petite marche, sorte de petit escalier portable.

si fait il retourna dans les geôles, espérant qu'à son retour la foule ce serait amassé, et ce rendit au près de Tamorin.
il dormait encore, clement prit un seau d'eau et lui balança dessus en disant


aller mon gars! debout!


sans attendre il déposa dans la cellule un plat de viande découpé en petit morceau mariné avec des légumes.
un dernier repas que clement avait préparé avec soin! tradition familiale oblige.
il mit aussi à sa disposition des brais, impossible de pendre un homme nue comme un vers sa ne ce fait pas!

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Tamorin
[Geôles du duché. Un beau matin de pendaison.]


Le contenu du seau se déversa sur le condamné, avachit dans sa cellule. Il se redressa sur le champ en inspirant une grande goulée d'air : l'eau tout juste tirée du puit avait la fraîcheur des aubes de fins d'hiver. Une minute lui fut nécessaire pour se remémorer les derniers évènements, qu'avait-il fait pour se faire tremper au réveil, pour se trouver derrière une rangée de barreaux et de visu à un colosse qui déposait une gamelle près de lui ; pourquoi ce mal de crâne assourdissant, ses muscles parcourus de fourmis et ces sensations de contractures et de douleur un peu partout... Ah... Ca lui revenait.

Hagard, il laissa ses cheveux s'égoutter, courbé sur lui-même. Puis ramassa lentement le vêtement qu'on lui avait lancé. Ce faisant il observa bêtement ses mains. Un trou épais était juché sur chacune d'elles, où la chair tendait vainement à se reformer au milieu des craquelures et des bouts de cendres rouges. Il fut pris d'un haut-le-coeur et du détourner le regard d'un autre côté.

Il lui fut extrêmement pénible de s'habiller, l'usage de ses doigts lui étant quasi impossible. Péniblement, il s'y astreignit cependant, taisant sa douleur et le souhait de quérir de l'aide pour ne pas écraser le fond de dignité qui lui restait.
Une fois les braies mises, il s'approcha avec appétence de l'assiettée offerte par le bourreau. Recroquevillé sur son dû qu'il avait posé sur ses genoux en tailleur, il dévora avidement. Plut à Aristote que le bourreau ne lui ait pas ôté les dents essentielles à sa satiété... Sa fringale était terrible, le met savoureux, il s'en mordit les doigts plutôt que de laisser tomber une once de sauce. Rassasié enfin, il laissa retomber la gamelle propre et lui même s'allongea sur le dos avec un soupire d'épuisement. Dans cette position, ses brûlures au ventre le faisaient moins souffrir et la froideur des dalles de la cellule calmait sa fièvre.

Calme, le regard rivé sur le plafond bas, il songea. Avant de héler le bourreau qui s'affairait non loin :


Bourreau... Aurai-je un prêtre pour me confesser au dernier instant ?
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Clement_bourreau
[Geôles du duché. Un beau matin de pendaison.]

clement regarda Tamorin dévorer le plat, sa lui fit plaisir, après tout il c'était donné du mal! mais sa joie fut stopper par ces mots

Tamorin a écrit:
Bourreau... Aurai-je un prêtre pour me confesser au dernier instant ?


un prêtre? si en temps normale aurait reçu très favorablement une tel requête là s'en était tout autre!
Penthièvre! ce nom résonnait encore dans sa tête comme une menace!
et s'il le disait au prêtre?
certes ce dernier était tenu par le secret de la confession, mais clement n'avait pas l'intention de prendre ce risque!
et il allait bien trouver un truc à dire à Tamorin! un truc pour le convaincre que ce n'était pas nécessaire....

Bah! pas la peine mon gars! t'as buté un spioniste! un hérétique! ta place au près du Très Haut est assuré! t'en fait pas pour sa!

aller r'pose toi un peu! moi j'vais aller haranguer la foule! c'est jour de fête aujourd'hui!
rire gras

sur ceux clement quitta la cellule nerveusement pour ce préparer.....
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Nayriagrimwald
Château de Cévillé, dispensaire andegave.

Nayria venait de passer de longues journées de veille, de soins diverses aux deux jeunes gens, son état de grossesse avancée et l’inquiétude lui avait creusée les traits.
Lorsque Théodore son jeune valet se pointa devant elle la mine déconfite, et tendit un pli, la Grimwald se demanda qu’elle serait la mauvaise nouvelle du jour.


Ses yeux parcoururent plusieurs fois le pli:

"Pendaison aujourd'hui en place publique !

L'infâme assassin du juge ! Venez nombreux !

Pendaison sur la place !


Puis elle regarda son valet"


- Qui a porté cela ?

- Je ne sais maitresse.

- Sais tu ce qu’elle contient ?

- Oui, l’annonce de la pendaison de l’assassin du Vicomte de Gennes feu votre ancien époux.


Nayria grimaça, à l’idée, la pendaison ne la ravit pas d’office, mais elle se demanda si elle devait être présente comme ‘hommage’ a celui qui un temps fut son époux. Elle observa le blondinet qui répondit a la question posée par le regard du Faucon.

- Vous devriez y aller Dame je vous y accompagnerais si besoin est.

La belle haussa les épaules et ordonna.


- Va voir pour quelle heure ce sera et apprête le carrosse pour que l’on y soit, mais point en avance !

Sur ce elle repartit au chevet de la jeune Sadnezz.
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Travis_de_haye
Travis arriva en courant, à bout de souffle, un vieux tambour déchiré à la main. Après un bref regard jetté vers le bourreau, il prit la parole...

Ce soir est le soir de LA pendaison. Oyé oyé, messires mesdames, prestez-vous pour participer à cet évènement qui commence dès à présent !

Après quelques coups de tambours grésillants, s'écarte un peu pour laisser place à la foule

(N'hésitez pas à poster les spectateurs, faites vivre ce RP )
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- Tous à vos barques >> http://peche.melyadon.info/index.php5 -
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