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[RP] Chronique d'un homicide annoncé.

--Pan


Le gros Pan bouscula les gueux qui l'entouraient de trop près. Un coup de bedaine dans le tas et trois aminches s'étalèrent comme des crèpes sur le pavé. Il voulait voir le prisonnier lui aussi! Ca sentait le suif et la sueur dans la foule, car tous étaient plus excités que les autres au retour de la mine, ou ayant délaissé leurs champs juste le temps d'observer l'abomination.

Le sang, les cris, l'horreur ! Ca divertit le quotidien.


-Laissez passer, morbleu !

Il réussit à se frayer un passage jusqu'assez prêt de la charrette. Il enfouit sa main dans ses grandes poches et en tira les morceaux de chou avarié qu'il avait collecté dans ses clapiés à lapins.

-Prends ça ! Assassin !

Les feuilles de chou fusèrent sur la charrette et explosèrent entre les barreaux.

-Plein dans le mille !
Clement_bourreau
[en direction de la potence]

clement avançait lentement, Tamorin lui cracha dessus! et s'agita comme un singe! ce qui en fait plut à clement, un condamné qui ce débat c'est plus intéressant à regarder!

la foule aussi jouait son rôle, les fruits et légumes pourri fusaient, et les miséreux ce jetaient pour ramasser les morceaux. une visions horrible qui n'était pas pour lui déplaire!

à la ville il n'était qu'un balourd pas futé qui ne brille en rien en société, mais dans son office son comportement était tout autre....sûr de lui et sous le couvert de la justice il est capable de tout!

une folle vint à sauter sur la cage, et à crier



Lachez le ! C’pas lui, c’pas lui !
Vous faites erreur !
Vous l’avez poussé à bout ! C’pas lui j’vous dis !
Fitz ! Où est fitz ! Pourquoi ?


qui était elle? clement ne s'en souciait guère! la duchesse avait ordonné et il était au dessus de tous! s'arrêter? surtout pas! c'est une règle que tout bon bourreau ce doit de connaitre! s'il pose la charrette et stoppe son avancé pour sa la foule y verra un signe de faiblesse! et dans des cas c'est l'émeute assuré!

clement ce contenta de faire voilement tanguer la charrette de droite à gauche en poussant des hurlements graves et sinistres!


RAAAAH hors de la souillon!!!

pendant que tamorin ce heurtait méchamment aux cotés de la cage, l'inconnu fit un vole plané en direction du sol.....la chute fut rude......
elle qui voulait venir en aide à Tamorin ne faisait qu'accentuer son calvaire.....

au son de la chute clement lança un rire bien gras! et poursuivit sa sinistre route vers la potence

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Tamorin
[En direction de la potence. Un singe en cage.]


Chabinne !

Tamorin sentit la honte lui étreindre l'estomac quand il remarqua la noiraude se pendre à la cage de bois. Bêtement, il ne s'était pas imaginé que les bonnes gens d'Angers qu'il cotoyait auparavant viendraient assister à son exécution. Le malaise n'était pas mince que d'entendre la peine qu'il allait provoquer.

Mais l'instant de gêne fut rompu par la délicatesse du bourreau, qui secouant la charrette l'envoya voler contre les barreaux. Il tenta de ralentir le coup avec ses jambes repliées, il n'en fut rien car l'attelage penchait déjà de l'autre bord pour lui fracasser les côtes de plus belle.


OUarg !

Le condamné retomba, bras tendus, sans trouver d'appui aux pieds qui ne soit mobile. Et la carriole s'ébranla à nouveau vers le gibet qui surmontait la foule des curieux. Les épaules un peu disloquées, Tamorin redressa le nez en direction de la corde qui pendait à la structure. Un frisson le saisit, que le froid n'avait pas ordonné.

La charrette s'immobilisa. Le bourreau s'approcha.

Un seul poitrail à la ronde battait plus fort que les autres.

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Letiti
Une exécution! Fallait voir ca. Jamais il n'y avait assisté. Le diable se glissa donc parmis la multitude de badaux venus voir la fin du coupable. Un assassin avait-il entendu dire. L'assassin d'un noble, l'assassin du vicomte. Il ne le portait pas dans son coeur, mais de la à souhaiter sa mort.

La cariole arrivait, Letiti joua des coudes pour voir qui était le coupable. Savoir qui était l'audacieux pour avoir tuer un noble. Savoir qui était l'incompétent pour avoir échoué dans sa fuite. Savoir qui était le monstre pour tuer quelqu'un de sang froid. Savoir qui était l'homme pour mourir ce jour.
La silhouette apparut, les yeux s'écarquillèrent, la mine se fit incrédule. Un juron traversa ses lèvres.


Foutredieu! Tamorin!

Les rouages de son cerveau se mirent en route. Est-ce vraiment possible se demandait-il. Une seule réponse lui vint: oui. Il se rappela une espèce de défi que le bougre lui avait lancé après un de leurs accrochages de taverne. Il lui avait demandé s'il avait déjà tué quelqu'un, pas à la guerre, pas pour défendre sa vie, mais d'un coup calme et calculateur. Letiti avait été étonné de cette question. Le tamorin...il ne devait pas en être à son premier assassinat, ou bien il se voyait déjà le réaliser. C'était bien le coupable. Pas d'erreurs possible!
Letiti était partagé entre admiration d'aller au bout de toute chose et dégout d'arriver à tuer un homme comme cela. Il ne savait pas s'il devait se réjouir ou s'attrister. Ce qu'il cracha par dessus les cris de la foule fut aussi ambigü que ses sentiments:


Creve donc pourriture!
Creve de ne t'en être pas tiré!
Creve! Tu t'es bien défendu!
Creve de n'être aller jusqu'au bout!
Creve! Ta vie ne fut pas vide!


Un homme ayant vécut montait sur le gibet. Ce n'était pas rien. Peu pouvait prétendre à autant.
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Gerfried
Près du gibet, on avait aménagé un petit espace réservé aux nobles et aux conseillers. Mais quand le convoi arriva... il n'y avait pas grand monde. Etait-ce la faute des ragondins qui occupaient la majeure partie de l'espace ? Ou était-ce parce que personne n'était venu ? Difficile à dire. En tout cas, le baron de Cossé lui, était là. Et il se demandait bien pourquoi.

La foule avinée lançait chous et navets, ivre de fausse colère et sans doute de piquette vinaigrée. Une exécution, voilà de quoi satisfaire les plus vils instincts de la foule. Dans ces conditions, combien étaient capables des pires cruautés ? Combien là, sur le champ, seraient capables de tuer leur voisin, si on le leur demandait ? Beaucoup, sans aucun doute. Et encore, ce n'était pas un noble qu'on exécutait.

Le baron eut un rictus. Savaient-ils ces gens-là que Tamorin avait tué un hérétique ? Vraisemblablement pas. Et du reste, s'en souciaient-ils vraiment ? Ils ne voyaient qu'un condamné qu'on allait pendre devant leurs yeux ébahis, et dont on laisserait la dépouille pendre dix ou quinze jours, pour servir de perchoir aux corbeaux. Piètre destin, même pour un assassin.

Tandis que bourreau et condamné arrivaient, la foule hurla de plus belle. Et le baron de se demander si la duchesse viendrait ou non.

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Clement_bourreau
[à la potence]

clement avait stoppé la charrette, face à Tamorin il sentit sa victime frissonner. il ouvrit la cage, décrocha les fers du haut de la cage et souleva net le condamné tel un trophé en criant

AAAARRRH AAAARRRH

les cries étaient sombres et menaçant! un message adressé à tous ceux qui doutaient encore de la justice Angevine!
il lâcha Tamorin qui s'écrasa au sol, avant de l'empoigner pas les cheveux et de le trainer jusqu'à sa destination finale! il fallait que ce soit impressionnant et il savait y faire.

il le mit sur le marche pied, plaça la corde autour du coup de Trystan, et lui détacha et rattacha les main rapidement pour lui mettre dans le dos, pour qu'il ne puisse tenter de s'accrocher à la corde.

il ce plaça ensuite à ses cotés, puis de sa voix grave et d'un ton solennel il prit la parole en direction de la foule


Oyé Oyé

par ordre de sa grâce, Fitzounette De Dénéré Penthièvre,
notre bien aimé duchesse.

Le sieur si présent, Tamorin Trystan Forban,
fut soumit à la question.

Ayant avoué son crime,il a été reconnu coupable,
de l'assassina De Finam De Montmorency Vicomte De Gennes et juge d'Anjou!

Il est donc condamné à être pendu haut et cour, en ce 5 mars de l'an de grâce 1457.


clement ce tenait là, immobile, balayant la foule d'un regard que personne ne pouvait voir, comme s'il attendait quelques chose.....le bon moment peut être, ou simplement le calme avant la tempête....qui pouvait savoir?
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--La_disetteuse


L'avait jamais ressenti ça, la gueuse. La marée humaine. Le tumulte des vagues de vociférations. Ca vrombit, c'est doux et chaud. Ca la fait vibrer drolement. Ca pousse derrière, elle se cramponne. Les huées, les braillements d'toutes sortes. Elle s'accroche à un voisin qui la r'pousse durement. C'est vrai qu'elle sent pas très bon, m'enfin, la foule pue la misère, et les humeurs d'toutes sortes. Elle rit la pauvresse. Oui, elle rit. Cette effervescence, ça chatouille l'âme. C'si rare. Elle beugle.

Louée soit not' Duchesse. Louée soit elle d'offrir à not' bon peuple si beau spectacle !

Puis euphorique, exaltée, elle reprend les cris :

Crève charogne d'assassin, crève ! Tu l'as bien mérité ! Crève coquin !

Et comme si le Très-Haut l'avait entendue, une brunette se jette sur le chariot, immobilisé juste sous son nez. Et le bourreau l'envoie valdinguer. Comme transportée, sans réfléchir, elle s'avance et crache un gros glaire qui vient s'écraser contre les barreaux. Seules quelques écabloussures atteignent le condamnés, mais qu'importe. Elle cherche son regard, un sourire sadique sur la trogne. Offre moi la bonne chance, sale bête, donne la moi. Et j't'oublierais pas.
Gerfried
Le bourreau attendait. Mais quoi ? Un mouvement de foule ? Une tentative désespérée pour libérer l'assassin ? Une confession ? Difficile à dire. Après tout, c'était un bourreau.

Mais il manquait quelquechose. Un détail. Un détail, mais qui avait son importance néanmoins. En tout cas, ce fut suffisant. Tandis que la foule rongeait son frein, le baron de Cossé se leva, fit face au bourreau et l'apostropha.


- BOURREAU ! N'as-tu pas le sentiment qu'il manque une roue à ta carriole ? Une page à ton vélin ? Comment ? Une exécution sans prêtre, sans moine pour confesser le condamné ? Eh quoi ! Serions-nous devenus moins civilisés que ces glands de Poitevins ?

Un rire gras s'échappa de la foule. Moquer les Poitevins, c'était là chose qui marchait toujours en Anjou. Le baron en profita et poussa son avantage.

- Cet homme est peut-être un ignoble meurtrier, mais il est aussi un homme et un pêcheur ! Crois-tu qu'il sied à Dieu de le laisser venir à lui sans confession ? Qu'il sied à Dieu que tu envoies cette âme directement en Enfer, quand tu pourrais contribuer à le sauver ? Qu'on fasse donc venir un clerc ! Qu'il se confesse donc et qu'on puisse en finir dans les règles.

Derrière lui, les ragondins beuglèrent leur approbation. Gerfried plissa les yeux, guettant la réaction du bourreau.
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Otissette
Les paroles du bourreau résonnaient dans sa tête

Il est donc condamné à être pendu haut et cour, en ce 5 mars de l'an de grâce 1457.


Elle n'avait envie d'hurler, d'arrêter tout ça, de faire taire cette foule qui ne voyait là qu'un moyen de s'amuser mais elle n'en avait pas le droit, la duchesse avait parlé plus rien ne pouvait arrêter ça.

Des larmes coulaient sur les joues d'Otissette, parler lui dire adieu, lui dire combien elle l'appréciait, combien elle allait le regretter qu'il allait lui manquer, qu'elle ne l'oublierait jamais.

Les mots ne venaient pas, elle restait là immobile, elle ferma les yeux... ce n'est pas l'image d'un Tam balançant au bout d'une corde qu'elle voulait garder de lui.

Les bons moments qu'elle avait passé avec lui défilèrent devant ses yeux, elle l'entendait presque chantant encore et toujours cette même chanson sur le roy, celle qu'avec les années elle ne pouvait plus entendre. Tant de fois elle avait ralé lorsqu'il la chantait et pourtant maintenant, elle aurait voulu l'entendre ...

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Clement_bourreau
clement vit un homme, semble t il noble s'avancer, et comme pour défendre Tamorin, haranguer la foule, et en appeler à un prêtre!

Gerfried a écrit:

- BOURREAU ! N'as-tu pas le sentiment qu'il manque une roue à ta carriole ? Une page à ton vélin ? Comment ? Une exécution sans prêtre, sans moine pour confesser le condamné ? Eh quoi ! Serions-nous devenus moins civilisés que ces glands de Poitevins ?
- Cet homme est peut-être un ignoble meurtrier, mais il est aussi un homme et un pêcheur ! Crois-tu qu'il sied à Dieu de le laisser venir à lui sans confession ? Qu'il sied à Dieu que tu envoies cette âme directement en Enfer, quand tu pourrais contribuer à le sauver ? Qu'on fasse donc venir un clerc ! Qu'il se confesse donc et qu'on puisse en finir dans les règles.


en y repensant il aurait mieux fait de ne pas prendre son temps!
hmmm fallait bien lui répondre! et vue ses beaux habits fallait pas le foutre par terre celui là! à ce moment il ce dit que si la duchesse pouvait venir sa l'arrangerait bien.....
mais il était coutumier de ce genre de situation, c'était courant pendant les exécutions....

face à l'homme il croisa les bras et harangua la foule à son tour


HA! v'là un beau mon seigneur plein de foi on dirai!
et qu'il s'y connais heins m'sieur dame! sa s'voit tout d'suite!


rire de la foule

et bien m'sieur sa grandeur! t'as pas oublier un truc?
l'juge finam l'était spioniste hein?!
t'va pas m'dire qu'un noble d'Anjou comme toi l'savait po?!


rire de la foule


tout croyant qu'tu es! tu d'vrais savoir que pour tout bon Aristotélicien qui s'respecte , tuer un spioniste, ou tout autre hérétique mène direct au Très Haut!

alors mon bon grand seigneur! tout bon croyant que tu veux t'faire passer t'as oublié sa?


rire de la foule

alors m'sieur l'seigneur bon croyant essayerai tu de t'opposer à la justice ou a tu besoin de réviser tes saintes lectures?

la foules riait de bon coeur, clement savait y faire et il fallait bien calmer ce noblio et son idée de confession! pour sur il allait lui en vouloir et à l'avenir clement devrait s'en méfier! mais il n'avait pas le choix!
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Fifounijoli
La Penthièvre avait reçu une missive elle aussi, l'avertissant de cette exécution... Pas de discussion avec la duchesse sur le sujet. Tamorin, ce jeune homme elle l'avait bien croisé en taverne plusieurs fois mais ne pouvait pas dire qu'elle le connaissait, son esprit s'embrouillait, elle était perdue dans la foule, les hurlements, les cris, les larmes, l'euphorie pour certain... Elle aperçu Otissette et se fraya un chemin pour se rendre prés d'elle ... Première fois qu'elle voyait un tel spectacle et même si elle n'était pas une intime du condamné elle s'en serait bien passée.
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Tamorin
[Sur l'estrade.]


Tamorin était à présent juché sur le marche-pied, et la corde râpeuse l'enlaçant assez largement, le gros noeud pesait sur sa nuque. De ceux qui le connaissaient ne devaient pas être foule à le reconnaître aisément, car la torture l'avait plus amoché qu'il ne l'était d'ordinaire. Cinq ragoûtantes plaies brûlées le barraient du torse au ventre, il lui manquait quelques dents, et son visage était le terrain d'hématomes et de marques variées. Ainsi fait, il s'efforçait de respirer calmement face à la mêlée des badauds dont les regards le fixaient sans gêne aucune. Diverses insultes et abois lui étaient crachés dessus, les trognons de fruits s'écrasaient pêle-mêle dessus l'estrade, quelques pierres aussi...

Le coeur lui remontait dans la gorge face à l'humiliation ; jamais de ses jours il n'avait été hué de la sorte sans s'en pouvoir défendre. Pour contrer le malaise, il se concentra sur l'équilibre de l'épais marche-pied qui consistait pour l'instant sa survie, et duquel il n'avait pas intérêt à trop tenter de se basculer.

Après le discours du bourreau, une voix de seigneur éclata. Tamorin pivota, mu d'un espoir. De voir qui ? Diable... Personne ne le sait.


Qui c'est ç'ui-là ?...

Un bienfaiteur aux armes des Hospitaliers. Cestui-la ne lui permettait que de gagner un maigre temps de répit... Il soupira, et écouta l'échange, avec la vague impression d'être réduit à servir de bibelot de second ordre.
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Occitane
Occitane se fraye un chemin parmi la foule ; la place s'est remplie et les cris fusent ; les insultes aussi ...chacun y va de son bon mot ,hurlant à qui mieux mieux .
Les femmes rient , se moquant du condamné qu'on aperçoit et certaines ont leurs enfants accrochés à leur jupe ou dans leurs bras ;un homme jette en direction du sinistre gibet une pomme pourrie qui vient s'écraser aux pieds du bourreau ;il hurle et sa face rougeaude luit :
" allez le bourreau fais ton office qu'on en finisse avec ce chien d'assassin !"
Occitane recule ,l'homme dégage tant de haine et de violence ...elle poursuit péniblement et parvient enfin auprès de Fifounijoli et Otissette qu'elle salue . Elle n'arrive pas à se réjouir du spectacle qui les attend même si elle connait peu le condamné ,l'idée des tortures qu'il a dû endurer la fait frissonner et la mort qui l'attend sera sans doute plus douce pour lui que les instants passés avec Clément le Bourreau dont la haute silhouette domine à quelques mètres.
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Angevine et Fléchoise
Ex porte parole , ex bailli du Duché.
Fitzounette
Elle s'était mêlée au peuple. Elle s'était grimée pour ne pas être reconnue, encapuchonnée et portant des frusques miteuses. Elle se laissait balloter par les mouvements de foule, comme un bateau ivre. Déboussolée, elle savait pourtant qu'elle avait fait ce qu'elle devait.
Elle avait respecté les lois Angevines et la volonté du Très-Haut. Tamorin était un assassin, et elle ne pouvait laisser un tel vilain se promener sur ses terres et menacer son peuple. Elle ne pouvait le laisser impuni. Et si vraiment il avait tué un hérétique, alors, il serait pardonné et irait directement vers les cieux. Mais l'hérétique n'en était pas moins noble d'Anjou, dont la fidélité à ce Duché n'était à prouver. Justice serait rendue, malgré tout ceux qui doutaient.
Mais pourquoi ce genre de décision devait encore lui incomber ? Pourquoi ? Elle avait tenté tout son mandat de bien faire. Elle n'avait récolté que reproches. Et là, elle devait faire souffrir bien des proches, des amis, tous ces gens qui appréciaient Tamorin.
Pourquoi devait-ce être encore de sa responsabilité ? Pourquoi cette folie d'avoir désiré devenir Duchesse ? Elle avait présumé de ses forces, ne se rendant pas compte du poids du sacerdoce et de l'ingratitude de la fonction.
Elle leva les yeux vers l'échafaud, et aperçut Tamorin, la corde autour du cou. Elle vit Gerfried tentant une ultime pirouette. Elle regarda intensément le bourreau, prêt à faire son office. La bile lui brula soudainement les lèvres. Son regard se porta de nouveau vers Tamorin. Il la dévisageait, elle en était sûre.
Et pour toujours, il la hanterait.

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Clement_bourreau
[sur l'estrade]

clement sentit qu'il ne fallait pas trop attendre.
et quelques soit la réponse du noblio, il était hors de question qu'il attende plus longtemps!
de plus il agissait sous les ordres de la duchesse, donc tout noble qu'était l'autre il ne pouvait s'opposer plus que cela à l'exécution!
néanmoins il semblait être bon parleur, et sans doute capable de ce servir de la foule! des lors clement fit appels au tambourin! avec son raffuts l'autre pouvait toujours tenter de prendre la parole! personne ne pourrait l'entendre! un dernier crie :


" allez le bourreau fais ton office qu'on en finisse avec ce chien d'assassin !"


de sa grosse voix clement fit donc appel au tambour!


Tambourin! commencez!

la fin était proche....
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