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[RP] Chronique d'un homicide annoncé.

Travis_de_haye
[Sur le bord de l'estrade]

Travis sursauta au moment du signe tant attendu ! C'est alors avec un peu d'appréhention qu'il se mit en tête de commencer le tambour... Il avait déjà compris le signal, c'était déjà pas mal ! Tremblotant et commençant le mouvement d'baguettes, il s'arreta comme paralysé par le trac de l'évènement.....

Heu... C'est bien à moi, là ? Hein ? Non ? Ah si...

La foule éclatant de rire malgré la tension du moment et se sentant ridicule, il se lance et commence à tapper des baguettes sur son vieux tambourin, d'un son immonde, mais tout de même rythmé... Il en était alors à se demander......

*Mais pourquoi j'ai accepté d'faire ça ?!.....*
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Occitane
[ Au beau milieu de la foule ]


Le son lancinant du tambour commence sa sinistre mélodie , et chaque coup résonne dans la poitrine d'Occitane ; la foule s'agite de plus belle ,sentant arriver l'instant fatidique où Tamorin montera sur l'estrade avant que le bourreau ne la fasse choir d'un coup de pied ...
Non loin d'elle , les badauds se gaussent de l'homme mal assuré qui manie les baguettes de tambour ....elle le connait aussi ,elle l'a parfois croisé.
Elle voudrait pour avoir l'esprit plus tranquille être certaine de la culpabilité du supplicié ...demander à Tiss ...oui le prévôt doit savoir ...elle se penche vers elle et la voix assez forte pour couvrir le brouhaha ambiant :
" Tiss ,a t'-on des preuves ... ou un témoin ? comment est-on certains que ce soit bien lui ?? A t'il avoué ?? "
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Angevine et Fléchoise
Ex porte parole , ex bailli du Duché.
Chabinne
[En première loge]

Elle avait fini expulsée sur le sol de la ruelle, écroulée la brune. Elle avait reçu des choux, des tomates pourris. Les cheveux en pagaille, sa robe plus vraiment émeraude. Telle une ignoble gueuse.
Elle les haïssait tous! Il avait rien fait!
Son nom prononcé lui avait rendu l'âme en peine.

Elle s'était rélevée, à travers la foule bousculant n'importe qui. N'importe quoi. Le Tam' était arrivé au chemin final.
Et elle était là, complètement inutile. Comme tous les autres.

Voir son regard si vide, si désespéré.
Aurait elle la force de rester? Elle voulait fuir, elle voulait se rappeler de lui comme l'homme joyeux, comme celui qui distrayaient les nobles et les gueux. Et d'un autre côté, cette fuite, ne pas le voir pour une dernière fois, ne pas être prêt de lui pour ce dernier jour.

Tourmentée et pétrifiée, elle était là, debout, sur les devants, en première loge, tel un piquet.

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Otissette
Perdu dans ses lointaines pensées, elle entendit soudain la voix d'Occi la rappelant à la réalité.

" Tiss ,a t'-on des preuves ... ou un témoin ? comment est-on certains que ce soit bien lui ?? A t'il avoué ?? "

Elle aurait voulu dire que non, personne n'était sur pour lui sauver la vie, mais elle n'en avait malheureusement pas le droit, elle était prévôt elle devait faire passer son travail avant son amitié pour l'Tam.

Elle hocha la tête en regardant son amie Occitane.

Et lui répondit.

Il a avoué Occi , avoué ...

Puis murmurant tout bas pour que personne n'entendent.

Pourquoi tu as pas nié Tam pourquoi ...

Une larme coula sur le visage de la Vicomtesse regardant Tam une dernière fois.
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Aurelien_de_dhoye
[Au milieu de la foule.]

Aurélien passé par la capitale pour quelque transaction commercial avait eu vent au moment de son entrée en la ville d'une pendaison ce jour . Fort bien se dit-il , cela devait à être savouré , bien qu'il n'eut pas connu l'affaire , il savait que les exécutions entrainait toujours une atmosphère glaciale et jovial à la fois.

L'heure de la dites sentences suprême allait bientôt approché , emmitouflé sous une capuche , il se mêla au badaud et autre gueux afin de ne pas se faire remarquer de quiconque et de pouvoir rapidement quitter la place une fois , l'affaire fini.

la place était pleine de monde , un noble présent sur l'estrade semblait se plaindre de l'injustice de l'acte qu'allait commettre le bourreau , un fou se dit le Dhoye , s'opposer à une décisions ducal , c'est à coup à chercher à rejoindre le très haut , ou tout du moins les cachots.

Le bourreau haranguait la foule afin de déclarer la sentence , la cause et le profil du condamné . Une meurtre d'un noble à ce qu'avait saisi le jeune homme , en effet cela ne pouvait mériter que la potence. Il semblait parlé d'hérétique ... il aurait tué un hérétique , mais un hérétique noble , reste noble , donc cela ne saurait rien changer pour le pouvoir , chose qu'admettait parfaitement le gamin.

Il regarda l'homme , corde au cou , et une sorte de pitié apparu au plus profond de lui même , ainsi qu'un dégout bien présent. Il ne resterait pas longtemps , il attendra que le cou crac , et il prendra la route vers la Bretagne.

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Travis_de_haye
[Sur le bord de l'estrade]

Entre 2 coups de tambours, Travis voit alors le regard désespéré de Chab'... Hésitant à la rejoindre ou à se tenir là à son devoir de tambourin, Travis jette un bref regard au bourreau, cherchant une réponse, puis regarde à nouveau vers la foule et plus précisément Chabinne. Puis la voyant tellement désorientée, il prend son courage à deux mains ne pensant pas à la réaction du bourreau et pose son tambour pour la rejoindre ! Marchant lentement vers elle, faisant abstraction de la foule et de toute cette mise en scène, il arrive face à elle et la prend dans ses bras comprenant son chagrin tant Tam' les avait fait rire quelques heures auparavant, marqué par sa bonne humeur et sa joie de vivre ! Il en profie alors pour conseiller sa Chab' d'un murmure....

Tu d'vrais pas rester là ma belle...

Tentant une pointe d'humour maladroite, mais de bonne intention...

Et j'dis pas ça parceque j'joue du tambour comme un pied... Non sérieusement t'dois pas voir ça... Moi j'dois rester là car je l'ai promis, mais toi personne ne t'y oblige ! J'sais que t'es forte mais ça t'fera mal inutilement... Va jolie brune...

Travis lui donne alors un bref mais intense baiser, puis s'éloigne d'elle d'un petit sourire amoureux, lachant difficilement sa main... Il remonte sur le bord de l'estrade sans se soucier des remarques de la foule, puis reprit son tambour à contre coeur, donnant des coups d'une rythmique lamentable et tremblante, n'osant pas regarder Tam'...
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Mirna83
[Au milieu de la foule]


Mirna tenait Rani par le bras afin qu'elles ne se perdent pas dans toute cette foule venue s'amasser pour l'exécution.

Bientôt Mirna compris tout le sinistre de cette affaire en voyant le potence. Elle eu la chair de poule. Puis une charrette amena le condamné. Elle ne le connaissait pas. Par contre le bourreau oui.

Clément déclama haut et fort:


Citation:
Oyé Oyé

par ordre de sa grâce, Fitzounette De Dénéré Penthièvre,
notre bien aimé duchesse.

Le sieur si présent, Tamorin Trystan Forban,
fut soumit à la question.

Ayant avoué son crime,il a été reconnu coupable,
de l'assassina De Finam De Montmorency Vicomte De Gennes et juge d'Anjou!

Il est donc condamné à être pendu haut et cour, en ce 5 mars de l'an de grâce 1457.


Mirna se pressa un peu plus sur Rani. Elle espérait que l'enfant, quoique déjà presque femme, ne soit pas trop impressionnée. Elle regrettait déjà de l'avoir emmené. De toute part les gens criaient, vociféraient.

Elle regarda Clément. Elle se rappella leur rencontre.Au bal au château. Aujourd'hui près d'un gibet. Il parait si grand, si fort, si..impresionnant. Avec sa cagoule. Ses muscles saillants. Il est surtout droit, la tête haute, il semble déterminé. Elle ne le connait pas sous ce jour.

Des tambours résonnèrent faisant accélérer son rythme cardiaque. Non décidément Mirna ne pouvait rester ici avec sa fille pour voir le malheureux Tamorain mourir.Elle ressent toute l'atrocité de la scène qui va suivre.


Serrant à présent sa main, elle lui dit:

Rani on s'en va, ça vaut mieux!

Mais Rani reste plantée là, comme fascinée, regardant le condamnée.
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Tamorin
[Sur l'estrade. Place d'honneur.]


" allez le bourreau fais ton office qu'on en finisse avec ce chien d'assassin !"

Le tambour se mit à couvrir les braillements de la foule, un timbre radical et légèrement dissonant auquel même les badauds les plus animeux réagirent. La marée grouillante de curieux cessa de se bousculer. Les cris se turent uns à uns, on reposa les projectiles, ainsi l'attention pouvait se porter toute entière sur ce qui allait se passer...

Le condamné faiblissait ; un abandon le guettait dans les jambes, tant il avait d'angoisse. Ses paumes moites et blessées se tordaient inutilement dans les fers qui l'immobilisaient dans son dos, tandis qu'il se sentait remué de quelques tremblements minimes et incontrôlés. Le froid de l'air devait y jouer car on ne lui avait pas laissé de chemise, et s'il n'allait crever de suite, il en aurait sûrement chopé un rhume.

D'aucun diraient qu'il n'avait pas l'air d'un fautif. La raison s'en trouvait simple : c'est qu'il avait le don de se croire toujours innocent, fut-ce dans les actes les plus atroces qu'il avait pu commettre. C'était le destin ! C'était la fatalité. C'était l'heure et le jour, c'était toujours les autres. A vingt ans, il avait violé une diaconesse. Quatre ans plus tard, assassiné une servante qu'il avait prise pour la maîtresse. A sa trentaine il était brigand, pilleur et coupe-jarret. A 33 ans il tua son frère et poussa sa propre femme à la noyade. Il trancha ensuite nombre de têtes à la guerre. Et enfin, il fit la peau à un vicomte angevin.
Mais était-ce là sa faute ? Non, mille fois non. Les déboires, les ordres, les conséquences : ceux-ci étaient les vrais coupables. Et tout le monde entendait cela, excepté la justice...

Tamorin allait donc être pendu. Et la révolte battait plein fouet en son plastron, de coups bien aussi rythmés que les baguettes du tambour. Un décompte insoutenable s'engrenait en lui, du temps qu'il lui restait pour penser aux êtes qu'il laissait ici-bas. Son fils, Tybalt, lui apparut sans conteste. Laissé pour contre en la chapelle du Père Sévère, il adviendrait de lui un pauvre moine ou un vagabond tel qu'il l'avait été. L'enfant résult de son union avec la seule femme qu'il eut jamais aimée à ce point, et qu'il avait lui-même précipitée à la mort. Mais Aristote savait, lui, que c'était encore un de ces rouages mal-huilés de la fortune...
Il devait la retrouver, quitte à marchander son entrée.

Le menton un peu crispé, il sentit une brûlure lui monter jusqu'aux yeux. Qu'il ferma avec force. Son regard humide se rouvrit sur les têtes des angédaves qui le dévoraient de curiosité.

Il tourna vivement la tête vers le bourreau qui s'était posté prêt de lui, se râpant le cou à la corde et plaça d'une façon assez saccadée, pressé par les roulements du tambour :


Bourreau !... Avant l'office... Bande moi les yeux...

Qu'ils le voient mourir. Il n'avait pas à les voir vivre.
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Clement_bourreau
[sur l'estrade]

le tambour, la foule, la tension! tout était prêt! c'était à clement d'agir!
quand soudain cet idiot de tambourin cesse son office pour embrasser une fille dans la foule avant de reprendre!
mais qui m'a collé un amateur pareil!? ce dit clement.
puis Tamorin demande comme une dernière volonté

Tamorin a écrit:

Bourreau !... Avant l'office... Bande moi les yeux...


s'il n'y a que sa pour lui faire plaisir....clement sort un sac de toile, et lui met sur la tête. en lui chuchotant.


pas de problème, c'est comme tu veux! aller mon gars serre les dents, c'est bientôt finis.


dernier regard vers la foule, il aperçoit mirna....la pauvre ne semble pas gouter au spectacle.....clement ce dit qu'il a dut finir de l'effrayer....dommage....il espère néanmoins ne pas avoir perdu une amie....la seul qu'il est en fait.

c'est l'heure! tout est en place, il me lui reste plus qu'à pousser le marche pied, le bruit devrait arrêter cet imbécile de tambourin....quoi que.....en y repensant, clement ce dit que celui là en méritait bien une petite après son numéro de jolie cœur....

bref moment de concentration pour que tout soit coordonné....
clement balance d'une main une bonne claquette derrière la tête du tambourin, et du pied il pousse le marche pied.
l'action est parfaite! le tambour cesse au même moment que le marche pied tombe.....

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Letiti
Les clameurs. Tous ces cris autour de lui. La foule vivait, vivait au son des imprécations, des hurlements et des jets de toute sorte. Difficile d'y résister, Letiti ne sait plus où il est, ce qu'il se passe réellement, partagé entre la folie galvanisante et un goût de fiel dans la bouche.
Puis le tambourin commence. La foule se calme, l'air semble se densifier. Un moment de souffle, un moment pesant. Regardant autour de lui sans tout à fait comprendre, Letiti aperçoit des regards assoiffés vers l'estrade.
La potence...Il ne peut en détourner le regard longtemps. Les battements continuent..les derniers battements de cœur de Tamorin. Une boule se noue dans la gorge du diable. Un homme va mourir, devant ses yeux. Pas vraiment de chagrin, pas vraiment de joie, seule une amertume le ronge.

Il doit payer pour ses crimes, il doit payer surtout pour s'être fait attraper, il a ce qu'il mérite. Il connaissait ses chances, il savait où il mettait les pieds. Le sait on jamais. Letiti est la, seul parmi la foule. Il se morigène de son apathie:

Tudieu! Quelle plus belle façon de s'en aller?!
Grand spectacle face à la foule!
Sois fier Tam' sois fier d'être le centre d'attention de toute une ville, pour quelques heures!


La bourreau lui cache la tête. Puis c'est l'instant..un instant éternel. Letiti ne peut s'empêcher de serrer les dents, mais garde les yeux grand ouvert. Face à la sentence, face au condamné, face au principal acteur jouant sa dernière scène.
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Tamorin
[Sur l'estrade. Pendaison.]


Le siège bascula.

Silence s'était fait à la seconde, quand les baguettes du tambour restèrent en suspend. Tous observent la descente raide du corps qui perdit pieds. Ils n'en verraient plus le visage, masqué par un épais tissu de jute, au travers duquel filtra un dernier souffle brutalement coupé, que seuls les plus proches et les plus attentifs purent ouïr.

Le noeud coulant sembla huilé tant il fila, dans un fin vrombissement qu'émet le chanvre quand il se frotte au chanvre. Mais le cou contre le chanvre, fit un bruit plus étouffé.

Urgence. Horreur. Foi. Tout se brisa net en partance de la nuque, s'éteignit comme l'on mouche la flamme d'une bougie, jusqu'à n'observer plus que les tressauts des volutes de fumée. Le corps aussi fut agité de quelques cahots, résidus de nerfs qui contestaient l'abandon.

Le bourreau avait tenu sa promesse.

Il fut tué sur le coup.

Autour, il fallu quelques secondes d'un complet silence, avant que soudainement et d'une même voix, la foule fasse éclater sa joie.

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Gerfried
Il n'avait pas eu le temps de répondre. Le bourreau avait fait son office. Avant que la foule n'hurle son contentement, on entendit néanmoins très distinctement le bruit d'un crachat sec, tombant lourdement sur le sol. Et le mépris qui perçait dans la voix du baron de Cossé.

- Et heureusement qu'il ne l'a pas raté. Sans quoi, il aurait pu postuler à la boucherie averroiste de Thouars.

Les ragondins montraient toujours les dents. De rage ou de contentement. Difficile à dire. Gerfried avait toujours peine à penser que ces paisibles herbivores pouvaient devenir aussi excités à la vue de la foule. Ou du sang. Ou de ceux qui répondaient à leur maître. Ou des trois à la fois. Curieuses créatures. A la mesure de leur maître, sans aucun doute. Alors que la foule continuait d'hurler et qu'on s'apprêtait sans doute à dépouiller le condamné avant de le laisser aux corbeaux, le baron ne pouvait s'empêcher de penser que cette exécution avait vraiment un goût étrange. Non pas qu'il en était choqué, après tout, feue BloodyMary son épouse avait été la première bourelle ducale et il avait gardé sa hache double. Mais tout ça avait été rapide. Trop rapide. Il devrait se renseigner sur ce Tamorin. Certains semblaient bien le connaître dans la foule. Peut-être devrait-il renforcer sa sécurité. Les Hospitaliers n'avaient jamais eu bonne presse en Anjou.

Tandis qu'il descendait de l'estrade, et de constater une nouvelle fois que la duchesse n'était pas venue, le baron jeta un regard furtif et ambigu au bourreau, qui contemplait son oeuvre. Un regard fait de curiosité, de mépris et de rage contenue.

La hache double de sa femme resservirait peut-être, finalement.

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Mirna83
Mirna voit le corps de l'homme avec un sac sur la tête tombé à pic...La corde qui se raidit.Tué d'un coup net.

Sa respiration s'est arrêtée. l'horreur absolue de voir un homme tué.

Devant tous. Elle a du mal à comprendre les acclamations, la joie des uns. En parcourant la foule du regard elle en voit des tristes aussi.

Elle se sent juste désemparée, ayant du mal avec une mort prévue, donnée en spectacle. Elle se demande ce que peut ressentir Clément.

Elle serre fort la main de sa fille dans la sienne.

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Rowenda
Il avait refusé d'assister à ça, Tamorin, sa mort signifiait la fin de temps de choses, la fin d'une véritable époque, de cette vie de liberté sur les routes de ces pirouettes en place publiques... Il n'était pas loin de cette place publique ou le macaque cessait aujourd'hui les pirouettes pour se balancer au bout d'une corde.
Pourquoi il n'en savait rien, une rumeur parlait de tentative d'assassinat, pourtant c'était pas le genre du Tam... Bien qu'en Berry il avait prouvé être capable de beaucoup de choses.

Il regardait sa chope d'un air triste, son ancien compagnon de voyage allait partir, après sa belle c'était maintenant a son meilleur ami de le laisser seul... Il soupira et fini sa chope, en commandant une autre, ne buvant plus que pour oublier.

Soudain dehors une clameur et un silence, seulement troublé par le grincement d'un corps se balançant, un sinistre grincement qui emplissait toute la place et vous emplissait. Un grincement qui vous mettait mal à l'aise et vous donner la nausée, le grincement de la mort d'un innocent...
Il but sa chope en se promettant qu'il irait en verser une sur le corps du Tam plus tard, et qu'il devrait essayer de lui faire offrir sépulture correcte, sépulture en mer...

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"L'ancien forum ou rien !"
Fitzounette
Le tambour se mit à résonner dans sa tête, battant une funeste cadence. Elle avait l'impression que son crâne allait exploser.
En parcourant la foule du regard, elle aperçut une Chabinne dépenaillée, anéantie. Nouveau haut le coeur, le petit chaperon s'enfonça sous sa capuche. Puis plus loin, Tiss et ses larmes, Fifou, Occi, Mirna, terrorisées. La bile lui dévora la gorge et lui rongea les dents.
Le tambour s'arrêta net, et un vide se créa, vertige intense. Elle leva les yeux vers l'échafaud, prunelles désincarnées et dans le silence funèbre, perçut le craquement lugubre, et vit le corps choir, inanimé, acquitté de tout souffle de vie.
Éblouissement violent, égarement. Il est mort... A cause d'elle, ils ne lui pardonneraient jamais, jamais. Il est mort.
Elle tomba à genoux, manquant de se faire piétiner par la foule qui acclamait la disparition de l'assassin, et prise de spasmes, embrassant presque le pavé, elle se mit à vomir tripes et boyaux. Quand elle eut régurgité toutes les nourritures terrestres, ce sont ses humeurs qu'elle rendit, les larmes lui brulant les yeux, le corps agité de convulsions, comme si elle était possédée.
Peut être qu'elle aussi était en train de crever, peut elle payait elle une erreur qui pour toujours la poursuivrait ?

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