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[ RP ] Noël avant l'heure

Beatritz

Ecartant des mains d'un petit Gauvain sa robe, d'un léger recul et d'une main gantée leste à manier le tissu, Béatrice répondit :

-"Oui, Attia nous a fait quelques robes, pour les plus grandes circonstances. Mais votre travail semble également de qualité, et nous serions curieuse de voir quel genre de robes pour le quotidien vous sauriez nous faire."

Au Seigneur de Revèl, après un signe respectueux à la couturière, elle dit :

-"Ah, la Maison du Roi ? A quelle charge reconnaît-on aujourd'hui vos mérites ?"
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Raphael83

Et Raphael de répondre tout modestement

A la charge de Grand Maréchal des Logis du Roy, votre Grandeur.

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Baronsengir

Le blond sourit et remercia celle qui n'aimait pas se faire appeler "dame".

Cela sera plaisir également de vous savoir sur les bancs pendant l'office.

Il écoutait distraitement les conversations se nouant autour de lui. Prélats, nobles, personnalités... La Bourgogne n'était point décadente de ce point de vue.
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Noël avant l'heure

Esyllt_catarina

Tout est question de temps, de lieu, de relations et d'argents. La définition de la politique pouvait se résumer à ces quelques phrases sommaires issues des recettes familiales. Louveterie ou di Juliani, l'esprit embrouillé de la petite rouquine ne savait plus, supposant qu'il ait jamais su.

Si Nevers était depuis de nombreuses mois maintenant sinistrés, Autun semblait se relever, prendre son envol aujourd'hui. Et cette fois il n'y avait aucune notion politique, quoi que. Non, en tant qu'Aristotélicienne dévouée et fidèle la framboisée parlait des affaires spirituelles. C'est en apprenant la nouvelle tantôt qu'elle avait lâché un cri, strident certes, mais sincère. Le bel et blond curé de Dijon, oui oui, le phénomène de la capitale, le curé surprenant grimpait. Non pas à l'échelle dans le verger Dijonnais, non, dans la hiérarchie ecclésiastique.

Alors puisque la joie se lisait sur son visage, même si ces derniers temps, la fillette l'affichait beaucoup trop au gout de son austère paternel, Esyllt prit la direction de la place du village. Avec un peu de chance elle serait la première à l'annoncer ..

Ahhhhhhhh ! Et si les premiers regards se tournèrent vers elle ce ne fut pas de bon aloi. D'aucuns se souvenaient des facéties de l'ancienne duchesse, de ses humeurs, aussi semblaient-ils prudents, presque distants. Guigone, arrivée tardivement puisque sortie lorsque sa protégée avait mis en exécution son plan, cru d'abord à une agression. Même sans l'image, ce cri, ce souffle, ce assourdissement, elle l'aurait reconnu parmi mille. Il arrivait quelque chose. Le temps qu'elle arrive, elle serait sans doute surprise.

Et la rouquine s'agitait alors un papier dans ses mains, comme un tropée qu'elle voulait exhiber, une cicatrice de guerre ou une victoire de joutes, peu importe, c'était important et cela méritait d'être lu.

Citation:

Nomination d'un nouvel évêque:
Monseigneur BaronSengir est nommé au poste d'Evêque d'Autun.

Nous, Childebert de Béarn Argentat, Vice Primat de France, au nom de l'Assemblée Episcopale, faisons annonce de :

La nomination de Monseigneur BaronSengir, au poste d'Evêque d'Autun. Nous lui souhaitons par la-même tous nos vœux de réussite dans sa nouvelle affectation. Puisse-t-il, en tant que digne successeur des apôtres, diffuser la foi, mener ses ouailles vers le Salut, et demeurer un modèle pour ceux qui l'écoute.

Puisse Aristote le guider dans la tâche qui est à présent la sienne,

Fait à Rome, le vingt cinquième jour du mois d'octobre de l’an de grâce MCDLVIII.

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Baronsengir

Ambiance.

A peine de retour de Rome, le souriant, le bel et blond evesque ; en avait-on déjà vu aussi bel et blond un jour? ; flasnait dans les rues dijonnaises. Et là, des cris, des murmures. Il crut entendre "folle" ou "naine', mais ce n'était que supputations de sa part. Il s'approcha, toujours friand des événements non anodins.

Ohhh...

La bouche en rond parfait, le tout nouveau tout beau Monseigneur s'apercevait que la Bourgogne commençait lors à estre au courant, par l'intermédiaire de la jeune et ancienne petite Duchesse. Flatté, il se tint coi, ne sachant que dire.
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Esyllt_catarina

Le Cul de poule, outre un récipient de cuisine dont le nom revient à un esprit sans aucun doute torturé, c'est aussi une mimique faciale. Et quoi de mieux pour l'exemple qu'un modèle de taille humaine, beau et blond ? Si la Bourgogne avait traversé les frontières grâce à une odeur sucrée de vanille, celle du nouvel Évêque d'Autun déstabiliserait sans doute les nez les plus fins et experts.
Mais passons ce petit prélude pour en revenir à une framboise bien colorée .. En effet, là, debout sur ses frêles jambes, comme si elle attendait le troubadour de ses rêves pour une représentation exceptionnelle, la fillette, aussi rouge que son autoproclamée emblème, fondait. Nul besoin de sucre pour la croquer tant son état était fébrile. Il était là, face à elle, droit, coi, un cul de poule en exergue. Et la petite ne pensait en aucun cas à dire qu'il avait une tête de c.., non, elle n'oserait pas, cela aurait été blasphème en ce jour. Demain peut-être ..

Comme paralysée, incapable de parler, de réaliser la chance qui était sienne, devant la foule - Ô combien nombreuse- elle baissa le bras et pointa du doigt sa rock star à elle, poussant cette fois un cri strident comme pour désigner l'élu de son attention. Ses jambes semblaient vouloir bouger, une folle course aller s'enclencher ...

Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !

Et tout cela devant Guigone qui survenue à la hâte, n'en était pas moins rouge, et regrettait amèrement d'avoir oublier de donner l'infusion de camomille à sa protégée au déjeuner .. Les deux étaient à cran ces derniers jours et cette habitude était devenue nécessaire pour que tout se passe au mieux.
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Mimmome

Un homme passait par là. Il vit l'affiche, qui était tenue par une main, au milieu de la foule.

Ah? Il faudra que je lui envoie des fleurs.

Et il s'en alla, souriant. Mais en fait, il s'arrêta dés qu'il remarqua que la femme qui tenait le papier n'était pas moins que l'ancienne Duchesse. Il s'avança comme pour la saluer, mais la voilà lever le bras en direction d'un homme qui lui était familier : c'était l'évêque en question. Il s'approcha donc, s'agenouilla et baisa l'anneau, comme voulait la tradition, avant de saluer selon la formule.

Pax vobiscum, pater.
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Beatritz

Et la Duchesse de Nevers, qui était sur la grand-place, de saluer le nouvel évêque, coi et ainsi propre à se faire embrasser la bague autant de fois qu'il le faudrait, pour lui redonner vigueur :

-"Félicitations et bon travail à vous, Monseigneur. Vous ne manquez pas d'ouailles à guider."
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Baronsengir

Que dire, que faire, lorsque la Juliani Junior pointa le doigt vers lui? Elle semblait en proie à l'émotion, et le blond ne savait s'il fallait venir la remercier ou s'inquiéter de son état d'agitation. Il ne fallait qu'elle fasse un coup de sang, ou qu'elle bouleverse ses humeurs... Il n'était point médecin mais...

En parlant de médicastre, le sieur Mimmome apparut devant lui et baisa son tout nouvel anneau brillant.

Pax vobiscum mon fils. Je ferai très bientost appel à tes talents.

Bas, en se baissant vers son oreille.

Mais en attendant, pourrais-tu vérifier si la pupille de Bourgogne se sent bien? J'ai quelque inquiétude qu'elle nous tombe malade.

Nouvelle salutation par baiser épiscopal. C'est qu'il commençait à apprécier la chose... La fille du Rusé... Souvent croisée, mais jamais approchée s'il s'en souvenait.

Le merci ma fille. Je vais tascher de redonner lustre à l'Eglise en ce diocèse, et à diffuser la foy en chaque chaumière.
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Ingeburge

Bon, Ingeburge, pour sûr, n'alla pas embrasser l'anneau épiscopal de BaronSengir car pour commencer, elle ne le lui avait pas encore remis car oui, elle l'avait décidé toute seule, comme ça, ce serait elle et personne d'autre qui irait introniser son suffragant et celui qui s'aviserait de le faire à sa place ou seulement même prétendre le faire, et bien, il irait tâter de ses instruments réservés à la question inquisitoriale. Elle n'alla pas non plus embrasser l'anneau car cela signifierait se pencher et voir souiller sa magnifique houppelande noire (oui, et puis quoi encore) et cela, c'était tout bonnement inimaginable. Enfin et surtout, elle n'irait pas embrasser l'anneau, car la patronne, c'était elle et que bon, voilà, 'était è elle qu'on lui embrassait l'anneau et pas l'inverse, en plus, le sien, classe ultime, était monté de l'améthyste cardinalice.

Bref, le Sublimissime Archevêque de Lyon © était dans le coin, pour profiter du spectacle et voir comment se débrouillait le bel et bon curé de Dijon désormais évêque. Elle ne doutait pas qu'il s'en tirerait fort bien car dans les faits, depuis sa nomination à la charge de vicaire d'Autun, il faisait déjà tout au sein du diocèse. Ce n'était donc que logique et justice de le voir bientôt paré de la défroque épiscopale.

Rompant son observation, Ingeburge se rapprocha du petit groupe formé de Béatrice, Esyllt, Mimmome et BaronSengir et salua ces derniers :
— Votre Grâce, ma demoiselle, messire... Monseigneur.
Rho, ce qu'elle allait encore plus pouvoir l'embêter maintenant!
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Raphael83

Raphael , nouvel arrivant en la ville de Nevers, lisait l'annonce de la nommination du blond curé au poste d'Evêque d'Autun. Il sourit en son fort intérieur, en se disant qu'il était temps que la hiérachie éclésiastique lui reconnaisse ses merites.

Bien que ne le connaissant pas particulièrement, il avait gardé de cet homme d'église ,lorsqu'il était à Toulouse, le souvenir d'un homme juste et travailleur.

Le nouveau prélat étant entouré de personnes venues le féliciter, il ne voulu pas déranger et resta dans un coin pour observer la scène, et était heureux pour lui.

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Baronsengir

Souriant, le blondinet vit approcher son estimée supérieure. Main sur le torse, il inclina la teste pour la saluer.

Votre sublimissime éminence.

La province allait carburer, cela ne faisait aucun doute!
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Ingeburge

Et, le visage éclairé d'un de ces sourires qui se faisaient fort rares :
— Blondissime Monseigneur... Je gage qu'en voyant vos paroissiens s'emparer aussi promptement de la nouvelle de votre nomination, votre ravissement doit être à son comble. Cela augure positivement de voter avenir à la tête de ce diocèse. La province de Lyon ne pourra qu'en sortir renforcée, pour le plus grand bien des fidèles.

En ces temps, et plus que jamais, Ingeburge était persuadée qu'il fallait se consacrer à son diocèse avant d'aller se pavaner à Rome et elle avait l'intime conviction que le nouvel évêque autunois saurait se montrer d'abord disponible avec ses ouailles avant que de se montrer en la cité pontificale. Son regard opalin balayant un instant la place, elle songea au renouveau que connaissait la province. Les signes positifs étaient là, à elle, à eux, clercs de Lyon, de ne pas s'en contenter et d'aller plus loin encore; elle s'y emploierait.
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Breiz24

Ce sont les robes noires qu'elle reconnut en premier au milieu de l'attroupement. Plus que la gamine hystérique - n'avait-elle pas été duchesse pourtant? - plus que l'Altesse Sérénissime z'et Impériale, ce sont les reflets du soleil d'automne sur la soie noire qui avaient capté son regard. D'une part, parce qu'elle les reconnaitrait n'importe où, d'autre part parce que ses mois de voyage avaient été aussi des mois de formations, travaillant les étoffes les plus fines. Un jour, quand elle aurait assez d'argent, assez de talent aussi, elle offrirait à Ingeburge une robe de soie noire cousue de ses mains. Un jour...

Du reste, elle se demandait pourquoi tant de personnes de si haute naissance s'assemblaient pour sourire ensemble - ce qui en soi était déjà une bonne raison notez, mais étrange tout de même.
Elle s'approcha donc, reconnut enfin le bel et blond cur... évêque d'Autun. Ce devait donc être là la nouvelle.
Gauvain, deux ans et demi, fier chevalier en devenir, accroché à ses jupes, sa fille blottie au creux du bras, et Berthe, fidèle gouvernante s'il en était, un pas derrière elle, elle finit par arriver à hauteur du groupe et à lire l'annonce brandie, confirmant ce qu'elle avait supposé.

Monseigneur, félicitations. ALtesses, Ingeg... Votre Éminence, le bonjour.

Nouveau sourire, et petite reflexion coupable... ça faisait un bail qu'elle n'avait pas été à l'église elle, se contentant de s'adresser directement au Très-Haut de temps en temps. Un petit merci par ci, par là, histoire de se rappeler à son bon souvenir. Et qu'il sache se pencher sur elle quand ça n'allait pas, comme la fois où elle lui avait juré de ne jamais baptiser son enfant si le blond ne survivait pas à l'attaque dont il avait été victime. Ca avait l'air de bien marcher, m'enfin si l'évêque était actif et racontait des trucs intéressant à la messe... ça pouvait ajouter un petit plus à son sujet dans les calepins du Très Haut.
Elle sourit donc à nouveau vers l'évêque tout beau tout neuf, et ajouta :

J'espère avoir le plaisir de vous écouter officier bientôt, Monseigneur...
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Si toi aussi tu veux la clâsse d'une Nore au sommet de la gloire, c'est là!

Ingeburge

Alerte! Alerte! Alerte! Aleeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeerte! La terreur de la soie tissée à Florence, le destructeur des tissus de prix, l'exterminateur de velours plain de Gênes, le profanateur des dentelles de Bruges, le machouilleur de cols précieux, le bavouilleur incontinent - j'ai nommé le petit Chevalier Gauvain - est dans la place! Ses yeux pâles agrandis d'effroi, ses mains gantées serrant convulsivement les pans de sa mante couleur de nuit contre elle, la Prinzessin opéra ce qui ressembla non moins à une translation diligente mais bien sûr élégante. C'est que le Sublimissime Archevêque de Lyon craignait plusieurs choses dans la vie et notamment : les rats et cafards qui viennent souiller et saccager les réserves de l'office, les gelées tardives compromettant la récolte de fruits de printemps et les tâches, accrocs, poussière, plis venant irrémédiablement dégrader ses inestimables étoffes, ce qui condamnait dès lors tous les assauts de la gent morveuse. Et cette crainte pour sa soie se doublait d'une amère expérience : elle avait déjà vu le sieur Gauvain à l'oeuvre, à Mâcon.

A l'abri derrière son flambant neuf suffragant, Ingeburge consentit à répondre du bout des lèvres :
— Le bonjour.
Et rien de plus, c'était le bel et blond évêque qui était concernée.
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Beatritz

[Pardon pour le retard, séjour en famille IRL ^^]

La Duchesse de Nevers eut quelques autres mots aimables pour l'évêque, avant de reculer de quelques pas, laissant les autres badauds de qualité ou arrivants le féliciter.
La Duchesse d'Auxerre...
Le Seigneur de Revèl... Tiens, que faisait-il là ?
La couturière...

-"Votre Altesse... C'est comme toujours un plaisir de se trouver en votre compagnie.
Messire... Nous ne nous attendions pas à voir ici un autre visage toulousain que celui de Monseigneur Sengir. Etes-vous de passage ?

Maîtresse... Brise ?" Oui, les noms et les visages, ça n'est pas facile, pour la Duchesse. "Vous avez une très jolie robe."
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Breiz24

Breiz, Votre Altesse, et merci. Elle a été cousue par mes soins à l'Atelier des Doigts d'Or.

Petite pause, histoire de - on cause pas à une Altesse Sérénissime comme on ordonne à un Baron de retrouver un fiancé pour une blonde, c'est à dire qu'on laisse aux altesses le temps de respirer - et reprise :

Et vous me flattez, je ne suis que l'apprentie d'Attia, nouvellement nommée au poste de fournisseur royale.

Quand on peut faire un peu de pub pour les coupines en passant...

Nouveau sourire de la rousse, et regard qui va de la Duchesse de Nevers au blondinet, à Ingeburge qui planque ses jupons, à Gauvain qui semble bien tenté par l'exploration des dessous de ceux de l'impériale.
Elle stoppe le mouflet juste avant que les petites mains ne se referment sur le soyeux tissu, lueur amusée dans le regard.
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Si toi aussi tu veux la clâsse d'une Nore au sommet de la gloire, c'est là!

Raphael83

Raphael fut honoré de voir la Duchesse de Nevers s'adresser à lui, qui pourtant voulait ne pas se faire remarquer. Il s'inclina respectueusement devant cette grande Dame et lui répondit

Votre Grandeur... Je ne voulais point déranger cette noble assemblée...

Mais puisque vous me le demandez et pour répondre à votre interrogation, je vous confirme que je viens recement de m'installer dans cette belle ville de Nevers.

J'y ai trouvé une certaine douceur de vivre que j'apprécie beaucoup

Mes nouvelles fonctions au sein de la Maison du Roy font que j'ai décidé de me rapprocher de la capitale, sans pour autant y résider .
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Beatritz

Raphael83

Et Raphael de répondre tout modestement

A la charge de Grand Maréchal des Logis du Roy, votre Grandeur.

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Baronsengir

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