Grodard
Ce sujet n'a d'autre ambition que de de retracer en un lieu unique la vie de Grodard en compilant les différents rp du forum principal et en les liants les uns aux autres pour obtenir un truc qui présente des tranches de vie de manière à peu près chronologique et cohérente. La vie de mon perso n'est pas la plus passionnante qui soit, il n'est ni un grand politicien, ni un grand guerrier, ni quoi que ce soit d'exceptionnel
juste un brave type qui vit sa vie tranquilou. Ca donnera ce que ça donnera
Je remercie par avance les auteurs des posts cités ici, parce que hein je vais pas me taper tout le boulot non plus !
Je remercie par avance les auteurs des posts cités ici, parce que hein je vais pas me taper tout le boulot non plus !
Aurillac, un jour de juin 1458
Enfermé depuis trop longtemps chez les moines, Grodard mit son nez dehors. Puis un pied puis l'autre puis finalement il se retrouva à l'extérieur des murs austères qui l'avaient accueillis durant ces derniers mois. Il respira un bon coup, heureux de sentir le soleil réchauffer sa peau, un souffle léger soulever ses cheveux et des parfums presque oubliés chatouiller ses narines.
La première chose qu'il vit lui fit l'effet d'un coup violent dans les tripes ils l'attendaient ! Chaos fût le premier à l'atteindre dans une envolée de coups de langue et de pattes posées sur les épaules. Grodard tomba à la renverse sous le poids de son toutou. Il riait en luttant joyeusement. Groar arriva en trottinant, miss Kilty perchée sur le dos de la chienne comme à son habitude. Ils finirent pas se câliner tous les quatre, mélange de bras, de jambes, de pattes, de poils, de kilt, de jappements, de ronronnements et de rires.
- Ben alors, vous m'avez attendu mieux encore, vous saviez que je sortais aujourd'hui ou pire vous êtes restés là à m'attendre
Grodard ne put s'empêcher de verser une larme à cette pensée ses pauvres toutous et sa pauvre minette, l'attendant, l'espérant, patientant ils avaient sans doute chasser pour se nourrir, solidaires dans l'attente et l'amour pour leur maître maître qui se sentait coupable de les avoir abandonner, alors qu'eux lui gardaient toute leur fidélité. Il distribua encore quelques caresses et se releva tant bien que mal, miss Kilty grimpant sur son épaule et les chiens gambadant à ses côtés.
- Allez zou, on va se trouver de quoi ripailler ensemble ! Pis un coin où passer la nuit, comme au bon vieux temps où on maraudait sur les routes. Et promis, je vous quitte plus les moines vous accepteront si je dois retourner en retraite !!!
Il s'en fut de par les rues d'Aurillac avec sa petite troupe poilue et en profita pour faire quelques arrêts dans divers boutiques, des achats pour chacun, viande pour les animaux, pain, fromage et vin pour lui. Leurs pas les menèrent devant une grange abandonnée et délabrée. Un bout de toit subsistait encore, leur offrant un abri précaire pour la nuit. Il installa un campement de fortune, étalant un peu de paille qui traînait, allumant un feu pour combattre l'humidité et la fraîcheur de la nuit. Il distribua la nourriture, ouvrit le vin et entama un étrange banquet. Le sommeil les surpris collés les uns aux autres, les chiens encadrant leur maître, miss Kilty lovée sur son ventre.
Le lendemain, halle d'Aurillac
Grodard a écrit:
Aurillac, nouvelle ville, nouvelle vie.
Sorti la veille d'une retraite de trois mois, Grodard visitait cette ville qu'il connaissait depuis longtemps ... et pourtant il avait l'impression de la découvrir pour la première fois. Se baladant dans les rues, ruelles et venelles, il finit par arriver devant le lavoir.
Celui-ci semblait désert. Jetant quelques regards à droite et à gauche, il s'approcha de l'eau qui s'écoulait lentement. Après des mois de retraite, il se sentait comme crasseux, enduit d'une couche gluante à ôter de toute urgence.
Ni une, ni deux, il enleva sa chemise, mettant son torse à nu, les cicatrices blanchâtres de son dos tranchant sur sa peau plus foncée. Il déposa ensuite sa lourde ceinture de cuir où était accroché l'étui de sa hache, enleva ses lourdes bottes ferrées.
Vétu de son seul kilt, il entra dans l'eau jusqu'au genoux. Il commença ses ablutions, plongeant les mains dans l'eau et s'aspergeant généreusement le visage et le torse. Il se frotta vigoureusement, heureux de sentir l'eau fraîche vivifier son sang et ses muscles. L'eau s'écoulait sur sa peau en sillons ruisselants. Son kilt s'humidifiait lentement, mais il n'en avait cure. Saisissant un bout de savon oublié là, il entreprit un nettoyage général.
Il n'avait plus vraiment conscience du temps. Seul comptait l'instant présent, le plaisir de se sentir à nouveau vivant.
Il se rinça, continuant à envoyer de l'eau un peu partout.
De l'eau jusqu'aux genoux, il se redressa, son kilt humide claquant sur des cuisses. Il tendit les bras au ciel, gonflant les muscles de ses épaules. Tout son corps semblait tendu comme un arc. Un cri jaillit de sa gorge :
- AAAAAARRRGGGGHHHHHLLLLLLLL !!!!!! Pinaise !!!!! Sang et sueur, ça fait du bien de revivre !
Il fit quelques mouvements pour réchauffer ses membres engourdis par la fraîcheur de l'eau. Il enchaîna quelques techniques de lutte, vérifiant qu'il n'était pas trop rouillé. Coups de poings, coups de pieds, simulation de clefs, il semblait qu'il n'avait pas trop perdu ...
Revenant brusquement à la réalité, il jeta un coup d'oeil circulaire voir s'il était toujours seul ou non ...
Sorti la veille d'une retraite de trois mois, Grodard visitait cette ville qu'il connaissait depuis longtemps ... et pourtant il avait l'impression de la découvrir pour la première fois. Se baladant dans les rues, ruelles et venelles, il finit par arriver devant le lavoir.
Celui-ci semblait désert. Jetant quelques regards à droite et à gauche, il s'approcha de l'eau qui s'écoulait lentement. Après des mois de retraite, il se sentait comme crasseux, enduit d'une couche gluante à ôter de toute urgence.
Ni une, ni deux, il enleva sa chemise, mettant son torse à nu, les cicatrices blanchâtres de son dos tranchant sur sa peau plus foncée. Il déposa ensuite sa lourde ceinture de cuir où était accroché l'étui de sa hache, enleva ses lourdes bottes ferrées.
Vétu de son seul kilt, il entra dans l'eau jusqu'au genoux. Il commença ses ablutions, plongeant les mains dans l'eau et s'aspergeant généreusement le visage et le torse. Il se frotta vigoureusement, heureux de sentir l'eau fraîche vivifier son sang et ses muscles. L'eau s'écoulait sur sa peau en sillons ruisselants. Son kilt s'humidifiait lentement, mais il n'en avait cure. Saisissant un bout de savon oublié là, il entreprit un nettoyage général.
Il n'avait plus vraiment conscience du temps. Seul comptait l'instant présent, le plaisir de se sentir à nouveau vivant.
Il se rinça, continuant à envoyer de l'eau un peu partout.
De l'eau jusqu'aux genoux, il se redressa, son kilt humide claquant sur des cuisses. Il tendit les bras au ciel, gonflant les muscles de ses épaules. Tout son corps semblait tendu comme un arc. Un cri jaillit de sa gorge :
- AAAAAARRRGGGGHHHHHLLLLLLLL !!!!!! Pinaise !!!!! Sang et sueur, ça fait du bien de revivre !
Il fit quelques mouvements pour réchauffer ses membres engourdis par la fraîcheur de l'eau. Il enchaîna quelques techniques de lutte, vérifiant qu'il n'était pas trop rouillé. Coups de poings, coups de pieds, simulation de clefs, il semblait qu'il n'avait pas trop perdu ...
Revenant brusquement à la réalité, il jeta un coup d'oeil circulaire voir s'il était toujours seul ou non ...